LE CHRISTIANISME
SATANIQUE ET LA
CREATION DU
7eme JOUR

CHAPITRE III

 

                                          LES APPARITIONS MARIALES

 

 

     Des fois, il suffit d’une petite étincelle pour provoquer un grand incendie. La révélation sur la création du septième jour que nous verrons bientôt a secoué toutes les assises de mon corps et réveillé aussi mon intellect. La découverte des démons religieux et leurs supercheries sur les stigmatisés et les corps incorruptibles ont remis en cause les fondements de ma foi catholique. Maintenant, rien ne va m’empêcher de douter de tous les phénomènes spirituels qui ne bénéficient pas du témoignage de la Sainte Bible. Rien ne va m’arrêter de douter de toutes les religions malgré leurs apparentes formes de pureté et d’innocence. Ainsi donc, n’ayant reçu aucune instruction spéciale de mes hôtes invisibles, je vois néanmoins que les apparitions de la Vierge Marie avec ses grands miracles sont d’origine satanique, une nouvelle stratégie des démons religieux.

 

I.        Introduction au culte marial

 

     Les apparitions mariales

     Depuis la résurrection du Seigneur Jésus jusqu’à nos jours, les apparitions mariales sont les plus spectaculaires dans le monde chrétien. Il est difficile de donner une date départ pour les premières apparitions car certains documents témoignent qu’elles auraient commencé du vivant de la Vierge Marie aux environs des années quarante (18). Mais c’est précisément le 27 novembre 1830 que s’ouvre à Paris, 148 rue du Bac, la première série d’apparitions mariales qui se répandra dans toute l’Europe avant de se propager dans le monde entier. Le XXe siècle est considéré comme le siècle de Marie à cause de la multitude de ses apparitions dans le monde. De nos jours, le phénomène s’intensifie et les miracles qui en émanent sont de nature à sidérer l’homme le plus sage de ce monde. Ces apparitions sont sans doute approuvées par le Saint-Siège de Rome ou par le clergé catholique de la localité concernée. Lorsque la Reine des cieux apparaît, elle guérit des milliers de malades, donne des conseils et des avertissements sur l’avenir, sollicite la construction de chapelles à son honneur, encourage la prière du chapelet, etc. Tous les illuminés qui ont eu le privilège d’être visités par la mère du divin sauveur opèrent eux-mêmes des miracles et possèdent des dons surnaturels et extraordinaires. Parmi eux se comptent les stigmatisés et les incorruptibles. La Madone occupe une place de choix dans l’église catholique où elle est vénérée sous des titres honorifiques tels que : reine des anges, reine des archanges, reine des patriarches, reine des prophètes, reine des apôtres, reine du monde à venir, Ève nouvelle, cité de Dieu, demeure de la sagesse, porte du ciel, refuge des pécheurs, mère de l’église, mère du perpétuel secours… (9). L’objectif de ce chapitre qui sera long et peut-être fastidieux, voudrait démontrer que ces apparitions mariales avec tous les phénomènes inhérents ne proviennent pas du Dieu d’Abraham. Il est une première tentative de démasquer les ruses du diable qui a fait du catholicisme un instrument efficace pour la ruine des âmes.

 

II. Critique du phénomène et identification de la dame des apparitions

 

     Durant mon vagabondage religieux qui m’a conduit à séjourner dans les différentes religions et sectes, je peux dire que mes amis Témoins de Jéhovah et Protestants n’ont pas réussi à me convertir à leur religion. Cependant, les démons religieux quant à eux, ont réussi à changer ma manière de percevoir le monde. Leurs attaques et leurs fourberies que j’ai réussi à démasquer par la grâce de Dieu m’ont contraint désormais à observer une discipline infaillible qui me préserve désormais de l’erreur. Il s’agit de comparer toute expérience spirituelle à la lumière de la Sainte Bible. Le filtre le plus rassurant, le microscope le plus puissant permettant de desceller les ruses et les embûches du malin est La Parole de Dieu : « Il est écrit ». Les mêmes méthodes utilisées par le Seigneur Jésus face au diable lors de la tentation au désert sont valables pour toute personne cherchant à démasquer les subterfuges du malin. De ce fait, j’utiliserai cette méthode du Christ dans mon étude critique sur le phénomène marial. Si Marie bénéficie du témoignage de la Bible, alors nous ne courons aucun risque d’implorer son assistance.

     Cette grande dame a donné son fils au monde et son fils a créé une grande religion et a offert sa vie en sacrifice pour la rédemption de l’humanité. Finalement, comme tout être humain elle a rejoint ses ancêtres dans la mort après avoir mené une vie simple auprès de son divin fils et des saints apôtres. Après sa mort, l’église catholique déclara en 1950 qu’elle est ressuscitée et montée au ciel corps et âme. C’est cela l’Assomption de la Vierge Marie. Contre toute attente, et sans être annoncée au préalable par la Bible à la manière dont Jean le Baptiste fut annoncé, la Vierge Marie commença à apparaître partout dans le monde et opère des miracles qui émerveillent la science. De plus, ceux qui ont eu le privilège de l’observer pendant les apparitions sont devenus des célébrités de leur vivant et même morts, leur dépouille attire des millions de pèlerins. Cependant, il convient de se poser la question suivante : cette dame des apparitions, est-elle vraiment la mère de notre Seigneur Jésus-Christ ou est-ce là encore une ruse du diable afin de perdre des âmes ? Après la chute de l’homme dans le jardin d’Éden, Dieu dans sa grâce incommensurable a pourvu un rédempteur qui nous a réconciliés avec lui. Alors, ces fameuses apparitions mariales sont-elles une seconde tromperie du malin dans le but de nous éloigner de nouveau du véritable Dieu ? Puisqu’il s’agit de notre âme immortelle que le diable cherche à ravir, alors, endons-la-lui cher. Examinons sans complaisance ces phénomènes à la lumière de la Bible afin de démasquer si possible, les ruses du malin. Si le diable veut réussir à tromper les chrétiens, il est de son intérêt de se présenter à nous sous le pseudonyme de Jésus-Christ, de la Vierge Marie ou d’un saint quelconque du passé. Si le diable a eu l’audace d’attaquer le Christ Jésus, le Verbe de Dieu en utilisant des passages de la Bible, alors, il est capable aussi de nous tromper et de nous conduire dans l’hérésie en utilisant tout ce qui constitue les fondements de notre foi catholique. Néanmoins, le Dieu créateur dans sa sagesse infinie devrait provoquer des failles afin de nous permettre de le retrouver, de reconnaître ses œuvres et de démasquer les manigances du malin.

     Dans cette enquête mariale, l’erreur n’est pas permise ; car s’il y a erreur, les conséquences seront éternelles et irréversibles. Pour ma part, je ne trouve aucun problème de critiquer ou de rejeter les apparitions mariales. Parce que le Dieu de vérité ne jettera personne en enfer pour avoir tenté de le chercher. Ce n’est pas votre église ou la Vierge Marie qui sauvera l’âme pécheresse. Le salut s’obtient seulement et uniquement par la foi en Jésus-Christ. Il y a surtout problème lorsque les apparitions mariales sont de type satanique et que l’homme, par manque de persévérance ou de connaissance accepte la chose et se laisse piéger par les conspirations du dieu de ce monde. N’ayons donc pas peur d’examiner le phénomène marial avec suspicion car avant tout, il s’agit de notre âme qui se trouve en péril.

 

   

Notre Dame d’Afrique              Assomption de Marie

 

     Marie

 

     Nous savons que Marie n’était pas du tout vénérée au premier siècle. Bien sûr, pour avoir été la mère de Jésus, elle était une figure emblématique du christianisme mais elle n’y jouait pas un rôle monumental et le récit de la Bible en atteste. Le culte marial débuta précisément au Ve siècle lorsque le concile d’Ephèse la promulgua au rang de mère de Dieu. Ce concile marqua donc la naissance et la montée en puissance du culte marial. Les « grandes Dames » de l’époque, pour montrer l’importance du rôle de la femme dans le salut, saisirent l’opportunité et firent une promotion hors mesure du culte marial. Par la volonté des femmes, Marie devint alors un puissant modèle d’exemple de femme dans l’église et membre de la cour de Dieu. De nos jours elle est un des piliers centraux du catholicisme et aussi un sujet de grande controverse dans le christianisme.

 

     Le droit divin

 

     Voici ce que déclare la loi de Dieu : « Tu ne te fabriqueras aucune idole, aucun objet qui représente ce qui est dans le ciel, sur la terre ou dans l’eau sous la terre ; tu ne t’inclineras pas devant des statues de ce genre, tu ne les adoreras pas… » (Exode 20 : 4 -5). Cette loi a été réitérée dans Deutéronome 4 : 16 que voici : « Ne tombez donc pas dans le péché en vous fabriquant des idoles, des images représentant des divinités, des hommes ou des femmes… ». Partant de là, on peut dire sans se tromper que toutes ces images et statues de la Vierge Marie, de Jésus-Christ, des apôtres, des anges gardiens, etc. sont une violation élémentaire de la loi de Dieu. Apparemment il n’y a aucun problème de décorer sa maison avec des images de son Dieu ou des portraits de certaines personnes qui ont notre affection. Si vous affichez une image du Christ ou de sa mère dans votre chambre, cela pourrait être acceptable dans une certaine mesure quand bien même la loi divine l’interdit. Encore faut-il être sûr que ces images sont authentiques car l’étude du saint suaire démontre que les iconographes se trompent souvent et ces images varient d’un pays à l’autre selon les cultures. Par exemple, la Vierge Marie des siècles passés était grosse et bien potelée. Dans notre siècle avec la diète, on la dessine mince et élancée. Il y a aussi Notre Dame d’Afrique où Marie est africanisée. Les images de Jésus-Christ ne se ressemblent pas du tout et il est fort possible que vous adorez l’image d’un Juif quelconque du temps du Christ. Néanmoins cela pourrait être tolérable à un certain degré. Mais lorsque vous vous agenouillez devant ces figurines pour dire une prière, c’est de l’idolâtrie quelles que soient les excuses avancées. C’est exactement ce que nous faisons dans l’église catholique. Une contradiction des préceptes de la Bible. Si vous voulez être un vrai chrétien, vous devez être biblique. Autrement, vous risquez de pratiquer un christianisme adapté à vos caprices et le dieu qui vous répondra sera différent du Dieu d’Abraham. Le culte idolâtrique marial n’est rien d’autre que de l’hérésie. L’iconographie est une ruse savamment planifiée par le diable afin de perdre des âmes.

 

 

 

     La justification du culte idolâtrique

 

     En 787, le septième concile œcuménique de l’église catholique a autorisé la fabrication des icônes et le culte idolâtrique des icônes pour le simple fait que les personnes qui y sont représentées furent des êtres humains ayant possédé un corps physique et une âme. Le concile a ainsi annulé l’ordonnance de Dieu. Pourtant, le Dieu d’Abraham a dit : « Par contre, je leur ai ordonné ceci : écoutez ce que je vous dis, pour que je sois votre Dieu et que vous soyez mon peuple. Suivez exactement le chemin que je vous ai indiqué et vous vous en trouverez bien. » (Jérémie 7 : 23-24). Même si le septième concile œcuménique a autorisé de telles représentations graphiques, nous devons reconnaître néanmoins que le concile n’a aucun pouvoir, aucun droit, aucune compétence légale d’abroger la volonté et les lois de Dieu. Même le fils de Dieu en la personne du Seigneur Jésus-Christ s’est jugé incompétent devant de telles abrogations lorsqu’il déclara : « Ne pensez pas que je sois venu pour supprimer la loi de Moïse et l’enseignement des prophètes. Je ne suis pas venu pour les supprimer mais pour leur donner tout leur sens. Je vous le déclare et c’est la vérité : aussi longtemps que le ciel et la terre dureront, ni la plus petite lettre ni le plus petit détail ne seront supprimés de la loi, et cela jusqu’à la fin de toute chose. » (Mathieu 5 : 17-18). Vous voyez, les mêmes lois rudimentaires du temps de Moïse sont toujours en vigueur et attestent que l’iconographie est une déviation, une forme moderne d’idolâtrie.

     Peut-être que c’est le concile œcuménique qui a fondé le christianisme et peut donc s’approprier le droit de tronquer les lois de Dieu. Dans le cas contraire, il a trouvé les choses telles et n’a aucune compétence constitutionnelle divine de les remanier surtout que ces restructurations sont aux antipodes des préceptes de Dieu clairement griffonnés dans la Bible sous le titre « les dix commandements. » Ma démonstration n’est pas guidée par un excès de zèle. Ce n’est pas non plus du fanatisme aveugle ni de l’extrémisme religieux, mais simplement un constat amer et douloureux de la violation du droit divin.

 

     Le Pape protestant ou le réveil de la conscience catholique

 

     Aux environs des années 610, une voix criait dans le désert : « Il n’y a pas de Dieu sauf Allah. » C’était la voix triomphante du prophète Mahomet qui annonçait la naissance de l’Islam. Cette nouvelle religion monothéiste qui considérait les représentations graphiques des êtres célestes comme une forme d’idolâtrie connut dès sa naissance un succès fulgurant qui menaçait de phagocyter le christianisme. Le Pape Léon V se posa alors une question : « Pourquoi le christianisme connaît-il un échec cuisant devant cette religion ? » Il consulta Les Saintes Écritures et s’aperçut que les images et les icônes sont une déviation spirituelle, une forme d’idolâtrie moderne et un culte blasphématoire au Dieu très haut. Il fut convaincu que la naissance de l’Islam était une punition de Dieu sur les chrétiens parce qu’ils remplissaient leurs maisons et leurs églises d’idoles et qu’ils se prosternaient devant ces statues pour adorer. Une prostitution spirituelle proscrite par le Dieu de la Bible. Par conséquent, en 815, il envoya des troupes militaires partout dans le royaume pour détruire icônes, statues et images de Jésus-Christ, de Marie et de tous les saints. Ce fut fait mais non sans résistance car beaucoup choisirent de mourir pour défendre leurs icônes. L’iconographie est donc possessive. Mais trente ans plus tard, l’iconographie fit un retour en force grâce à l’empereur Théodore qui le restaura officiellement en 843. Pour elle, les icônes sont un acte de foi et non de l’idolâtrie (11). De nos jours, l’église catholique enseigne que les icônes sont des supports visuels qui aident à prier. Ainsi donc, nous avons trouvé une porte de sortie et une bonne excuse pour contester les lois de Dieu. Les mosquées, les synagogues et les autres églises chrétiennes ont débarrassé leurs lieux de prière de toutes images qui pourraient être considérées comme des idoles. C’est ainsi que Dieu l’a voulu. Mais dans certaines églises catholiques richissimes, des fois, il y a plus de statues que de fidèles.

 

     Dans les synagogues, les mosquées et les églises chrétiennes, seul le nom de leur Dieu et de leur prophète sont mentionnés pendant leurs prières. Mais, nous, les catholiques, nous invoquons le nom de notre Dieu Jéhovah et de son prophète Jésus. Ce qui est juste. Mais nous invoquons aussi la mère de Jésus-Christ, le père adoptif de Jésus-Christ, les anges de Dieu ainsi que des milliers de saints et toujours nous trouvons des excuses pour ce culte non biblique.

 

     Les lois de Marie contre celles de Dieu

 

     Lors de son apparition le 27 novembre 1830, la Vierge Marie a donné les instructions suivantes à la voyante : « Faire frapper sur des médailles les images de cette apparition de sorte que toute personne qui porterait ces médailles recevra d’abondantes grâces ». Ce fut le commencement du culte idolâtrique. Une violation manifeste de la loi de Dieu clairement écrite dans la Sainte Bible. Le projet connut alors le jour et la médaille fut baptisée « la médaille miraculeuse. » De 1832 à 1837, plus de dix millions d’exemplaires furent vendus. Jusqu’en 1876 plus d’un milliard de médailles furent vendues ou distribuées dans le monde entier. De nos jours, la planète terre est envahie par les statues de la Vierge Marie. 

     Lorsque vous visitez la chapelle des apparitions mariales au 148 rue du Bac à Paris, vous observerez une majestueuse et impressionnante statue de la Vierge Marie devant laquelle s’inclinent des milliers de personnes en quête de grâce. Autour de cette statue, une inscription s’y trouve, invitant le monde entier à venir adorer devant cette idole afin de recevoir d’abondantes grâces. J’y suis allé six fois me prosterner. Ceux qui ne peuvent se rendre à Paris prennent le soin de placer un duplicata de cette statue devant eux pendant la prière. Cette pratique est observée dans le monde entier où les catholiques se retrouvent pour leurs prières. Cela est une invitation à l’idolâtrie pure et simple et personne ne s’en aperçoit. La mère de Dieu, peut-elle violer les lois de son Dieu ? Non. La vraie mère du Jésus-Christ, la fille de Sion, la fille aînée de la Jérusalem céleste ; Marie, l’illustre et très haute reine des cieux ; Marie, l’avocate plénipotentiaire des causes impossibles et désespérées ; Marie, une juive d’origine, soumise en tout à la volonté de Dieu ne fera pas cela.

 

     La médaille miraculeuse fut précédée cinq cent soixante-dix-neuf ans par le scapulaire brun du mont Carmel. Tous deux, comme des talismans ou des fétiches doivent être portés par les fidèles catholiques en quête de grâces. Notre bien-aimée mère, la très Sainte Vierge Marie, le rosier du printemps, le lys éclatant de blancheur est une femme juive qui sait et comprend que tailler des sculptures ou des images qui lui ressemblent est proscrit par la loi juive et constitue une violation grave de la loi de Dieu. Elle, la mère du Seigneur n’a point adoré d’images ou d’idoles de son vivant. Il n’y a aucune raison qu’elle le fasse après sa mort ou qu’elle encourage une multitude à enfreindre cette loi de Dieu. Par conséquent, l’identité de cette femme qui se présente sous le nom de la Vierge Marie est à revoir. Ces manifestations ne sont pas logiques, elles s’opposent à la raison et aux prescriptions du Dieu de la Bible. Il y a de fortes chances que cette femme qui nous apparaît sous le nom de la Vierge Marie soit plutôt une simulation du diable qui se fait passer pour notre adorable mère. Un vol d’identité. Un démon qui se présenterait comme un ange de lumière dans le but de nous tromper dans notre espérance. Le Dieu vivant s’est démarqué des idoles en prenant une position intransigeante et je vous exhorte à graver cela dans votre mémoire. Voici la position du Créateur : « Je suis le Seigneur, tel est mon nom. Je ne laisse pas à d’autres la gloire qui me revient, ni aux idoles l’honneur qui m’est dû. » (Isaïe 42 : 8). Par conséquent, le respect sacré que nous avons pour ces idoles, les prières et louanges qui leur sont adressées ne montent pas vers le Dieu très Haut.

        

     

La médaille miraculeuse                              Le scapulaire du Mont Carmel

 

     Moïse fut une grande figure du judaïsme. Ses yeux ont observé d’une manière quelconque le Maître de l’Univers. Il a reçu de Dieu les dix commandements (six cent treize commandements en réalité) pour sa nation et pour nous. Moïse a-t-il fait tailler l’image du Dieu vivant sur de la pierre ? Les Juifs ont-ils taillé des statues de Moïse ? Selon la Bible, Dieu lui-même, sous une apparence humaine est descendu sur le mont Sinaï afin de prendre un repas avec les soixante-dix anciens des tribus d’Israël (Exode 23 : 9-11). Ont-ils représenté ce Dieu vivant par des images, par la sculpture ou de la peinture ? Les hommes célèbres de l’époque de Jésus-Christ faisaient tailler leurs bustes afin d’éterniser leur image. Mais le Seigneur Jésus, s’est-il fait représenter par une figurine quelconque ? Aucun des serviteurs de Dieu (roi ou prophète) n’a violé ce précepte de Dieu. Seule la Vierge Marie des apparitions et l’église catholique transgressent cette loi de Dieu et cela est très préoccupant pour un chrétien qui veut marcher selon les prescriptions de son Dieu.

 

     Le Dieu d’Abraham n’a pas voulu être représenté par un objet quelconque. Par contre, les divinités païennes, les dieux égyptiens, les dieux de l’Inde, etc., ont été représentés par des idoles devant lesquelles se prosternent leurs fidèles. En matière de représentation graphique des êtres célestes, les icônes et les statuettes de maman Marie sont en tête de liste de par leur nombre et diversité. Cela ne relève pas de la volonté de Dieu clairement définie dans la Sainte Bible. Cela fait de nous de vrais idolâtres tels que les peuples de l’Inde et d’Égypte qui adoraient leurs dieux à partir de sculptures.

    

     Dans le monde entier où les catholiques se rassemblent, (surtout à Lourdes) les statuettes de Marie sont revêtues de somptueux vêtements et portées en procession. Les fidèles catholiques accompagnent ces statuettes avec des chansons et leur jettent des fleurs exactement comme font les Hindous avec leurs dieux. Pour cela, il n’y a pas un mot plus juste pour qualifier nos processions mariales ou celui du saint sacrement : l’adoration d’un objet qui n’est rien d’autre qu’une forme raffinée d’idolâtrie.

    

     Si vous permettez, je dirais que la seule idole que Dieu a permis de forger fut le coffre sacré (l’arche de l’alliance en or) qui contenait la manne, les tableaux des dix commandements, les écrits de Moïse, le bâton d’Aaron qui avait fleuri, etc. (Exode 25 : 10-22 ; Hébreux 9 : 4-5). Deux anges s’y reposaient de sorte que leurs ailes se touchaient. Même là, aucune instruction ne fut donnée de se prosterner devant ce coffre quand bien même il était souvent rempli de fumée, de la gloire de Dieu. Ce détail nous aide à comprendre que le fait d’adorer le saint sacrement n’est pas biblique à l’origine.

 

Le coffre de l’alliance                       Le Saint Sacrement

 

     La Bible dit : « Ainsi, frères, nous avons la liberté d’entrer dans le lieu très saint grâce au sang du sacrifice de Jésus. » (Hébreux 10 : 19). Mais en tant que catholiques, nous trouvons que Dieu est sacro-saint et qu’il est mieux de passer par Marie, oubliant que Dieu s’est fait homme et qu’il a marché parmi nous. La Bible enseigne qu’il y a un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et les hommes en la personne du Seigneur Jésus-Christ (1 Timothée 2 : 5) mais, nous, les catholiques, nous confessons que la Vierge Marie est aussi médiatrice et même co-rédemptrice, ayant participé à l’œuvre du salut des hommes. Ainsi, sans le dire, nous avons divinisé cette dame par amour.

 

     L’humilité de notre mère

 

     Lorsque le divin ambassadeur, l’archange Gabriel annonça à Marie qu’elle sera la mère du sauveur, elle répondit : « Je suis la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi comme tu l’as dit. » (Luc 1 : 38). Comme vous le constatez, dès les premiers instants où le ciel entra en contact avec notre bien-aimée mère, elle précisa son credo et son plan d’action : la soumission à la volonté de Dieu, son engagement à servir Dieu dans l’humilité. En effet, durant sa vie sur terre, selon le rapport des quatre évangiles, elle accompagna son fils et prit soin de lui à la manière d’une servante sans jamais s’imposer. Telle est l’image que nous a laissée notre tendre mère. Mais la femme puissante qui apparaît sous le nom de la Vierge Marie réclame toujours que l’on bâtisse en son honneur des églises. Elle s’offre donc les basiliques les plus somptueuses de la planète et les chansons composées en son honneur sont les plus mélodieuses. À la manière des divinités égyptiennes et indoues elle réclame à être représentée par des statues, des images, des médailles, des icônes, devant lesquelles elle invite les fidèles à se prosterner. Il y a des jours de fête en son honneur (le 15 août), le mois d’octobre est entièrement consacré à Marie et les fidèles catholiques du monde entier, à cette période, récitent le chapelet dans leurs églises, dans les groupes de prières, en prenant soin de placer devant eux une représentation de la Vierge Marie…

     Où se trouve alors l’humilité de notre mère lorsqu’elle se fait ériger des basiliques somptueuses ? Pourquoi des basiliques en son honneur et pourquoi pas seulement en l’honneur de son divin fils Jésus ? Pourquoi est-elle au centre de toutes ces manifestations religieuses alors que nos regards devraient plutôt être orientés vers son fils ? Où se trouve l’humilité de la Mère du perpétuel secours, lorsqu’elle viole les préceptes de Dieu en se faisant adorer par les icônes ? De son vivant, et même après sa mort, le Seigneur Jésus n’a jamais demandé la construction d’une église en son honneur. Mais pourquoi la Vierge des apparitions fait-elle le contraire ? À qui revient la gloire ? À Dieu ou à Marie ? Pourquoi rivalise-t-elle d’ardeur avec Dieu en se faisant vénérer et adorer ?

 

 

 

       Parlant de sa naissance, en tant que fils de Dieu, le Seigneur Jésus aurait pu naître dans un endroit célèbre de la Rome antique. Mais il choisit de naître dans une étable, dans la mangeoire d’un animal. Dans sa naissance comme dans sa mort, il s’est fait très petit, il est descendu très bas. À la naissance du petit Jésus, la Sainte Famille de Nazareth n’a pas réussi à immoler un mouton pour la consécration de leur premier né à Dieu. Le couple était très pauvre et ils ont simplement offert deux tourterelles. C’est ainsi que Dieu l’a voulu. La pauvreté, la simplicité, l’humilité. Depuis l’Ancien testament jusqu’à nos jours, lorsque Dieu le père apparaît ou lorsque son fils Jésus se manifeste, ou lorsqu’il envoie ses anges, nous remarquons qu’ils sont toujours vêtus de simples robes blanches. Toujours dans la simplicité. Mais cette dame qui apparaît sous le nom de la Vierge Marie est toujours revêtue de précieux manteaux de Reine. Elle porte des couronnes en or et selon Myrna Nazzour, « elle brille de mille feux comme du diamant ». Dieu accorde-t-il une importance à l’accoutrement ? Les corps glorieux qui ont fait l’expérience de la résurrection, ont-ils encore besoin de se parer de précieux vêtements multicolores comme ceux de la Dame des apparitions ? Le Seigneur Jésus de son vivant, ou son précurseur, Jean le Baptiste, ont-ils accordé la moindre importance à l’accoutrement ?

    

     Lorsque nous reprochons au clergé catholique la grande attention accordée à Marie, on nous répond que Marie est simplement vénérée dans l’église catholique alors que l’adoration est réservée au Dieu très Haut. Pourtant, lorsque vous visitez les sites des apparitions mariales vous constatez que c’est plutôt Marie qui est adorée et que le bon Dieu reçoit très peu d’attentions. En effet, pour l’Europe de l’Ouest plus de soixante-cinq pour cent des églises catholiques sont concentrés sur le culte marial et plus de cent millions de pèlerins chaque année visitent ces sites mariaux

 

     L’immaculée conception

 

     La doctrine de l’immaculée conception est un enseignement de l’église catholique depuis 1854 qui affirme que la mère du Seigneur Jésus serait née pure et exempte de tout péché. Ceci serait une grâce spéciale de son divin fils qui l’aurait préservée de toute souillure depuis le sein maternel.

Pourtant, Marie notre mère, l’étoile radieuse du matin, a reconnu qu’elle est une pécheresse comme tout être humain. En effet, dans l’évangile de Luc, elle considère Dieu comme son sauveur. Pourtant, ceux qui sont exempts de péchés sont saints et n’ont besoin d’aucun sauveur. Le sauveur est pour les pécheurs. Écoutons maman Marie : « De tout mon être je veux dire la grandeur du Seigneur, mon cœur est plein de joie à cause de Dieu mon sauveur. » (Luc 1 : 46). Par conséquent, cette doctrine de l’immaculée conception n’est pas biblique encore moins une doctrine chrétienne.

 

     La prière du Seigneur

 

     Un jour, les disciples du Seigneur Jésus lui dirent : « Maître, apprends-nous à prier comme Jean l’a appris à ses disciples. Il leur dit : lorsque vous voulez prier, dites : notre père qui est aux cieux… ». À cette époque, l’ange Gabriel avait visité Marie il y avait environ trente ans. Il était donc possible de composer la prière mariale intitulée « Ave Maria ». Si cette prière mariale était nécessaire ou même utile, le Seigneur l’aurait enseignée à ses disciples. Si la prière mariale intitulée « Salve Regina » était importante pour nous rapprocher de Dieu, le Seigneur Jésus l’aurait mentionnée. Même si ce fut une omission de sa part, l’apôtre Paul nous l’aurait enseignée. Mais nous constatons qu’une prière qui impliquerait Marie ou un saint du passé ne fut enseignée ni par le Seigneur ni par ses apôtres. Paradoxalement, le Seigneur Jésus a interdit toute prière répétitive et c’est exactement ce que nous faisons dans la prière du rosaire où le « Je vous salue Marie » est répété cent cinquante fois dans une brève période de trente minutes. Si vous dites trente rosaires par jour comme nous avions l’habitude de le faire, cela donne un total de quatre mille cinq cents « Ave Maria » en un jour de prière. C’est précisément de telles répétitions que le Seigneur Jésus a proscrites.

     Depuis la création de l’homme jusqu’à la venue du sauveur, deux types de prière furent enseignés : la prière des psaumes que le Seigneur Jésus lui-même a récitée et le « Pater Noster » qu’il a aussi enseigné. Toutes les autres formes de prière doivent faire l’objet d’une grande méfiance si nous voulons marcher dans la volonté de Dieu. Si vous voulez prier, ouvrez votre cœur et parlez à Dieu tout comme on parle à son père. La récitation d’une formule composée n’est pas l’expression du cœur. Par expérience, je sais que la répétition rabâchée des « Ave Maria » ouvre des portes qui permettent aux démons de prendre contrôle de vos pensées et de bien s’installer dans votre corps. Une fois qu’ils y sont, alors commencent les visions accélérées, les apparitions, la prophétie, etc. À mon avis, ces Ave Maria répétés ressemblent beaucoup aux tantras hindouistes.

 

     L’opposition du Seigneur Jésus

 

     Un jour, quelqu’un annonça au Seigneur Jésus : « Écoute, ta mère, tes frères et tes sœurs sont dehors et ils te demandent. ». Jésus lui répondit :

 « Qui est ma mère et qui sont mes frères ? » Puis il regarda les gens assis en cercle autour de lui et dit : « Voyez, ma mère et mes frères sont ici. Car celui qui fait la volonté de Dieu est mon frère, ma sœur ou ma mère. » (Marc 3 : 32-35). Un autre jour, quelqu’une lui dit : « Heureuse est la femme qui t’a porté en elle et qui t’a allaité. » Mais Jésus lui répondit : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique ! » (Luc 11 : 27-28). Il n’y a rien d’injurieux dans ces passages et la deuxième phrase est plutôt un éloge à l’égard de Marie et de son divin fils. Mais contre toute attente, le Seigneur Jésus rétorqua ses interlocuteurs par une leçon qui peut être résumée de la manière suivante : « N’accordez d’importance ni à ma mère ni à ma famille mais plutôt, écoutez La Parole de Dieu et mettez-la en pratique ». Dans ces passages vous conviendrez avec moi que le Christ n’a pas répondu favorablement à la requête de sa mère qui attendait de le voir. Dans ce cas, le fait d’enseigner que Marie est la mère du perpétuel secours et avocate plénipotentiaire des causes impossibles et désespérées est un mensonge. Aussi, ce passage laisse croire que le Christ prévoyait qu’après lui, une tierce personne utiliserait frauduleusement le nom et l’identité de sa bien-aimée mère pour faire des miracles et égarer des âmes. Il a eu le flair, le pressentiment des erreurs à venir et a tenté de nous en préserver en nous recommandant vivement de nous référer toujours aux enseignements de la Bible. En effet, de son vivant, du temps de son fils, notre adorable mère, la très Sainte Vierge Marie n’a opéré aucun miracle. Comme toutes les femmes juives de l’époque, elle n’avait aucune autorité et devait garder le silence en public. Seuls le Seigneur Jésus et ses apôtres opéraient les miracles. Après la mort du Christ, qu’il soit ressuscité ou pas, c’est justice s’il réapparaissait pour accomplir des miracles. C’était une continuation logique de son œuvre. Cela me semble donc mal placé et même contradictoire de constater que c’est plutôt sa mère qui apparaît pour opérer des miracles extraordinaires après sa mort.

 

     Les instructions prémonitoires du Christ

 

     Le seigneur Jésus disait : « L’antéchrist est déjà à l’œuvre. Il fera de grands miracles, même à faire tomber le feu du ciel pour tromper les élus s’il était possible ». Aujourd’hui, toutes les églises chrétiennes à l’humanité absolue sont d’avis que nous vivons les temps de la fin. Tout chrétien attend d’un moment à l’autre la venue du Christ et l’enlèvement de l’église qui marquera le début de la tribulation de sept ans. Après cela, le Seigneur Jésus descendra du ciel avec les rachetés afin d’établir sur terre le règne millénaire. Il est donc juste de se demander : où se trouve donc la réalisation des œuvres de l’antéchrist tant prédit par le Seigneur ? A-t-il menti ou s’est-il trompé ? Toutes les apparitions mariales avec les grands miracles qui les accompagnent me paraissent suspectes et pourraient être l’œuvre du malin dont le Seigneur de gloire nous a parlé d’avance. En effet, de toutes les églises chrétiennes ou soi-disant chrétiennes, l’église catholique seule est bombardée des apparitions mariales avec des miracles époustouflants. Prenons l’exemple du miracle sur la danse du soleil le 29 octobre 1917 à Fatima (Portugal). Il y avait en ce jour près de soixante-dix mille personnes de toutes les classes sociales y compris des médecins et des journalistes portugais qui étaient venus critiquer les apparitions. Tous ont été témoins de ce que les paysans ont appelé « la danse du soleil ». En effet, les témoins et la presse certifient que le soleil s’est décroché du ciel et est descendu sur terre en faisant des zigzags et en tournoyant vivement sur lui-même. Alors, la nature et tous les témoins de ce miracle étaient couleur arc-en-ciel. Puis, faisant semblant d’écraser les pèlerins, le soleil a regagné sa position au ciel sans nuire à personne. Par la suite, des miracles de guérisons spectaculaires ont été observés. Pour ma part, la danse du soleil a bel et bien eu lieu et je pense que cela concorde parfaitement aux avertissements du Seigneur Jésus sur le diable qui fera tomber le feu du ciel en présence de tous les hommes (Apocalypse 13 : 13).

 

La foule observant la danse du soleil



     Nous savons grâce aux recherches scientifiques que le soleil est né de l’explosion d’une supernova. Cette explosion a projeté les débris de terre dans un double mouvement circulaire et rotatoire. Par la suite, ces débris de terre, par la force des mouvements de rotation et par fusion ont donné naissance à toutes les planètes du système solaire. Le soleil, se trouvant au centre de toutes ces planètes les maintient sur orbite grâce à l’énergie qu’il dégage. C’est cela la loi de l’attraction universelle (12) et selon le docteur Richard Feynman (le cerveau de la bombe atomique), cette énergie qui maintient les planètes sur orbite est un mélange d’électromagnétisme et de quantum mécanique (quantum électrodynamique). Ainsi donc, nous savons qu’il est impossible au soleil de quitter son orbite pour danser sur terre et remonter au ciel. Si cela arrivait, les autres planètes quitteraient aussi leur orbite et pourraient s’entrechoquer, et ça sera la fin du monde. Il n’y a qu’un seul soleil et s’il avait dansé, la moitié de la planète s’en serait rendu compte. Mais rien de tel ne fut reporté à l’échelle mondiale. On peut donc dire qu’en réalité, la danse du soleil à Fatima était une simulation, une œuvre de puissance du malin.

     Le site Internet Youtube propose des enregistrements vidéo sur la danse du soleil (Medjugorje). Lorsque vous visionnez attentivement ces vidéos avec l’oeil du vingtième siècle, vous vous rendez compte que ce miracle était tout simplement un phénomène ufologique. Une savante orchestration des ovnis pour la ruine des âmes.

 

     Pourquoi Marie ?

 

     Pourquoi la Vierge Marie fait-elle danser le soleil ? Pourquoi une telle démonstration de force de sa part ? Le Seigneur Jésus a-t-il fait danser le soleil afin de démontrer que c’est lui, le fils de Dieu tant attendu ? Non. Vu l’importance de la mission du Seigneur pour l’humanité, il lui était nécessaire de convaincre les hommes de son époque qu’il était le sauveur en accomplissant des miracles à faire danser le soleil. A-t-il perturbé le mécanisme des astres afin de s’attirer l’attention des hommes dans le but de sauver leurs âmes ? Pourquoi n’a-t-il pas secoué les planètes pour démontrer que c’est lui, le créateur de cet Univers impressionnant ? De telles méthodes seraient pourtant très efficaces pour la conversion des pécheurs. Eh bien, il ne l’a pas fait parce qu’il les a créées de manière à ce qu’elles ne puissent pas danser. Celui donc qui fait danser ces planètes opère un faux miracle, une puissante illusion qui échappe au contrôle de nos cinq sens.

     Lorsque Satan dit au Seigneur Jésus : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de se changer en pain. (Luc 4 : 3). A-t-il opéré ce miracle ? Non. Pendant son agonie sur la croix, Satan réitéra ses attaques en utilisant une tierce personne et les mêmes propos : « Si tu es le Fils de Dieu / si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même / Que le Messie, le roi d’Israël descende maintenant de la croix ! Si nous voyons cela, alors nous croirons en lui. » (Mathieu 27 : 40 ; Luc 23 : 37 ; Marc 15 : 32). Le Seigneur Jésus est-il descendu de la croix afin de confirmer son identité ? Bien sûr que non. Il sait qu’il est le Fils de Dieu sans l’ombre d’un doute. Par conséquent, il n’a pas besoin de le démontrer. La mission et l’humilité du Fils de Dieu ne lui permirent pas de condescendre aux requêtes du malin. Mais cette Dame qui se présente sous le nom de la Vierge Marie, sans qu’on ne lui demande quoi que ce soit, secoue les astres.

 

 

   

L’apparition                  Les voyantes                   Lucie, l’ultime voyante

   

      Le miracle des flammes

 

     Dans l’église catholique, on raconte que plusieurs fois des incendies ont consumé des maisons. Mais curieusement, les images de la Vierge Marie qui s’y trouvaient n’ont même pas été effleurées par les flammes. Lorsque nous demandons le sens de tels miracles du feu, on nous répond que c’est Marie qui a écrasé la tête du serpent et c’est pour cette raison que les démons ont un respect sacré pour elle. En effet, dans l’église catholique, Marie porte le titre de « terreur des démons ». De même, lorsque vous rentrez en contact avec les esprits méchants, parlez-leur du Seigneur Jésus et vous verrez qu’ils n’hésiteront pas à l’injurier et à le mépriser. Parlez-leur de Dieu le Père, et vous verrez qu’ils railleront sur lui. Parlez-leur des archanges Michel, Gabriel ou Raphaël et vous remarquerez qu’ils n’hésiteront pas à les traiter de lâches, etc. Mais lorsque vous leur parlez de la Vierge Marie, vous serez étonnés de leur réaction : un silence total. Meirad P. Hebga rapporte une telle expérience dans son livre « Sorcellerie et prière de délivrance » page 116 Inades édition. Le père Tardif du Canada pendant ses conférences rapportait aussi que lorsque la prière s’avérait inefficace pour délivrer une personne sous l’emprise des démons, il avait souvent recours à la récitation du chapelet (Ave Maria) et le résultat était efficace. Aujourd’hui, je me dresse contre cette doctrine et cette manière de voir les choses et je propose mon entendement : les démons sont des hors-la-loi. S’ils peuvent mépriser Dieu le Père et son Fils unique Jésus-Christ, alors ils ne se feront pas de souci pour la mère de Jésus-Christ. Les démons n’obéissent qu’à leur maître et n’ont de respect que pour Lucifer seul. Ainsi donc, s’ils respectent Marie, il y a de fortes chances que cette femme qui se présente sous le nom de Marie soit le diable en personne sous une fausse identité, le démon de l’enfer déguisé en ange de lumière. C’est la raison pour laquelle elle viole les lois de Dieu en invitant les hommes à se prosterner devant ses idoles.

 

     Notre dame de Yagma

 

     J’ai toujours fait des reproches aux protestants et témoins de Jéhovah pour leur passivité sur les apparitions mariales malgré tous ces puissants miracles qui les accompagnent. Il y a quatorze ans de nos jours, j’ai vivement polémiqué avec un pasteur protestant qui avait la cinquantaine. Le débat que j’ai engagé concernait les événements mariaux mais il a conclu les débats par cette observation : « Peut-être que vous, les catholiques, avez raison ; peut-être que cette dame des apparitions est la mère du Seigneur Jésus. Mais nous, en tant que protestants, nous nous éloignons de ces choses car nous savons que le diable peut se présenter en ange de lumière et perdre les âmes par des miracles pseudo-chrétiens. Mais lorsque nous serons au ciel, nous interrogerons le Seigneur sur ces événements et alors nous saurons toute la vérité. Pour l’instant, nous ne prenons pas le risque de vendre notre âme au diable » Sur ce fait, j’ai trouvé sa réponse très sage. Mais le deuxième choc m’est venu de ma propre église. La Vierge Marie est apparue plusieurs fois à une jeune fille sur une colline dans le village de Yagma à quelques kilomètres de la capitale de mon pays et ces  événements attirent beaucoup de personnes. Le Pape Jean-Paul II a célébré une messe sur cette colline qui est devenue officiellement un lieu de pèlerinage national. Pour moi, cette visite papale est un acte du plus haut degré de reconnaissance des apparitions mariales au Burkina Faso. Le chef spirituel mondial de l’église catholique ne serait jamais monté sur cette colline pour célébrer une messe si tant soit peu de doutes sur l’authenticité des apparitions lui étaient montés au cœur. Mais de graves irrégularités ont fait éruption compromettant la beauté de ce culte marial burkinabé : la voyante a fait circuler une poudre noire sous la forme d’un encens qui lui aurait été donnée par la Vierge Marie. J’ai obtenu cette poudre par l’entremise du responsable du groupe charismatique de ma paroisse. J’ai commencé à discuter sur l’authenticité de cette poudre sans qu’on ne prenne la peine de m’écouter. Alors, je suis parti nuitamment sur la colline des apparitions pour prier. J’ai pris l’habitude d’y faire des veillées de prière une fois par mois lorsque je vais dans la capitale de mon pays. Quoique cela puisse paraître bizarre, au lieu de dormir à la maison, je préférais dormir sur la colline des apparitions afin d’être près de la Madone. Ce jour-là, à une heure du matin, j’ai allumé des cierges et j’ai jeté cette poudre sur les flammes. Alors, au lieu de prier selon mes habitudes, un lourd sommeil s’abattit impitoyablement sur moi et dans une vision, j’ai entendu le grognement d’un animal, on aurait dit un monstre qui menaçait de me dévorer. Alors, j’ai fui de la colline et j’ai rendu compte au responsable du groupe charismatique de ma paroisse. Plus tard, nous avons été choqués d’apprendre que la voyante a fait deux avortements consécutifs et selon les rumeurs, le clergé de la localité serait impliqué dans ce scandale sexuel. Chez nous, il n’y a pas de fumée sans feu et de telles rumeurs sont des vérités qu’on tente de cacher. Il y eut des altercations et ce fut la période où j’ai commencé à suggérer une possible implication du malin dans les apparitions mariales. J’ai alors commencé à douter de l’identité de cette femme qui se présentait sous le nom de la Vierge Marie, Reine du ciel.

 

     À l’époque du prophète Jérémie il y avait aussi une divinité païenne qui se nommait « la reine du ciel » à qui les Israélites offrirent des sacrifices et offensèrent gravement leur Dieu (Jérémie 7 : 16-19). Peut-être que cette divinité païenne a trouvé le moyen de perpétuer son culte idolâtrique à travers le catholicisme !

 

     Myrna Nazzour

 

     Les apparitions de Marie revêtent souvent une forme de violence et de brutalité. Les voyants ne s’attendent jamais à une visite de la Madone et lorsqu’elle apparaît, les voyants sont apeurés et prennent la fuite comme on fuit un serpent. On observe cela sur I., un des voyants de Yougoslavie (12). De même, le 15 décembre 1982, Myrna parle de l’apparition de la Sainte Vierge de la manière suivante, pendant qu’une foule de croyants priait devant l’icône de la Vierge Marie, Myrna sentit soudainement quelque chose qui lui tirait la main vers le haut de la terrasse. « J’ai senti une force invisible qui me poussait et j’étais effrayée… Je me suis agenouillée sur le sol en tremblant, le visage contre le sol. Lorsque j’ai relevé ma tête, j’ai aperçu la Vierge Marie en face de moi. Elle brillait comme si elle était couverte de diamants. J’étais effrayée et je me suis sauvée en criant… » (14).

 

     Une huile dite sainte, coule souvent de l’icône de la Madone et souvent elle coule aussi des mains de Myrna. Mais un jour, Myrna fit cette prière devant le Père Elias Zahlaoui : « Oh ! Sainte Vierge Marie, ne permets plus que l’huile coule de mes mains mais seulement de ton icône. Les gens viennent ici à cause de toi et non à cause de moi ». Après avoir dit cette prière, elle annonça au Père Zahlaoui : « Père, on dirait que la Vierge est rentrée dans mon corps ». Et soudainement, l’huile s’est mise à couler abondamment des mains de Myrna comme une éponge engorgée d’huile (14).

 

     Par rapport à ces faits, je voudrais faire les observations suivantes : lorsque le Seigneur Jésus marchait sur l’eau vers ses disciples, ils eurent peur. Ce fut la première et la seule fois de l’histoire qu’un homme a marché sur l’eau. Il y a donc de quoi avoir peur et de croire à un fantôme surtout si cela arrivait la nuit (Mathieu 14 : 25-33). Mais après sa résurrection, lorsqu’il est apparu plusieurs fois à ses disciples, personne n’a pris la fuite par peur. C’était toujours une expérience merveilleuse de paix. Pourquoi donc les apparitions mariales font-elles si peur ? Lorsque Myrna implora la Madone de ne plus laisser l’huile couler de ses mains, le contraire arriva aussitôt. Pourquoi violer la volonté de cette jeune dame ? L’observation la plus importante est que, dans le miracle de l’huile, la voyante témoigne que la Vierge est rentrée dans son corps et c’est seulement après que l’huile s’est mise à couler de ses mains. Cela ressemble à une forme de possession temporaire même si des miracles éclatent par la suite. Ni les apôtres, ni les évangélistes d’aujourd’hui qui ont opéré des miracles ne disent avoir été possédés de cette manière. Ils font une prière et Dieu en réponse fait éclater des miracles. L’expérience du baptême du Saint-Esprit est complètement différente de ces modèles de possession.

 

     La Vierge Marie face aux malheurs

 

     Si Marie est la mère du perpétuel secours et avocate plénipotentiaire des causes impossibles et désespérées, alors, pourquoi a-t-elle abandonné les Rwandais qui comptaient sur son intercession et qui ont consacré de longues heures à réciter le chapelet ? Pourquoi le génocide eut lieu, bien que le peuple rwandais, catholique fervent, comptât désespérément sur le secours maternel ? Pourquoi plus de huit cent mille personnes ont été sauvagement massacrées aux yeux de Marie qui n’a pas levé son doigt pour conjurer ce malheur alors que beaucoup de prières lui ont été adressées pendant si longtemps ? Pourquoi le sang des voyantes a été versé et pourquoi ont-elles été sauvagement massacrées et mutilées, elles, les porte-parole de Marie ! Après le massacre rwandais beaucoup de catholiques ont été désillusionnés et ont perdu leur foi. Beaucoup alors cessèrent d’aller à l’église. La faillite de l’intercession mariale pour le Rwanda m’a permis de découvrir davantage le subterfuge du malin qui se présente sous le nom de Marie. L’intervention de Dieu est infaillible lorsqu’il est invoqué et la Bible fait éloge de ses brillants exploits lorsque son peuple est sur le point d’être exterminé par un ennemi puissant. Alors, si la femme des apparitions venait de Dieu, pourquoi n’a-t-elle pas été capable de conjurer ce génocide auguré longtemps à l’avance ?

 

   

Le génocide Ruandais

   

 Exemples de malheurs

 

     Les apparitions mariales sont toujours précédées de malheurs ou bien les malheurs éclatent après ces fameuses apparitions. Des fois elle apparaît au milieu des malheurs. Curieusement, presque toutes les prédictions de malheur annoncées par la Vierge Marie se sont réalisées sans que les nombreuses prières qui lui furent adressées puissent être capables de les conjurer. Est-elle peut-être liée à ces malheurs ?  Exemples : Le 19 juillet 1830 la Vierge Marie à travers de chaudes larmes révéla à Catherine Labouré que les rues seront pleines de sang dans un délai de quarante ans. En effet, en 1870 une guerre éclata en France et le sang coula dans les rues. Beaucoup de prêtres furent tués par les communards. Monseigneur, l’archevêque Darboy est fusillé. En septembre 1846, lors de son apparition à La Salette elle annonça des malheurs et précisa que ceux déjà arrivés l’année précédente provenaient de Dieu. En septembre 1665, une jeune fille, Benoîte Rancurel qui gardait les moutons eut l’apparition d’une dame majestueuse qui portait un bel enfant dans ses bras. C’est la Vierge du Laos. Elle sollicita la construction d’une chapelle en son honneur et annonça que plus tard le démon fera une guerre violente à la bergère et que par la suite elle portera des stigmates et des douleurs les vendredis. En janvier 1871, l’armée prussienne commandée par le général Von Schmidt est aux portes de Laval. La guerre fait rage et on ne peut dénombrer les morts. Il fait face au général Chanzy qui l’empêche de prendre la ville. À ces instants pathétiques, la Vierge Marie apparaît à quatre jeunes enfants dans un petit hameau appelé Pontmain aux confins de la Bretagne et de la Normandie. En automne 1918, presque à la fin de la première guerre mondiale la Vierge apparaît à Fatima au Portugal. Elle annonce d’autres malheurs et immédiatement toute l’Europe fut frappée par une épidémie de grippe. Les morts sont innombrables y compris les voyantes. Après cela, la deuxième guerre mondiale éclata. En 1981, la Vierge Marie apparaît au Rwanda et annonce des malheurs futurs, en 1990 une guerre éclata et le génocide ravagea entre huit cent mille et un million de personnes y compris deux des voyantes, etc., etc. Pourquoi se trouve-t-elle toujours au milieu des malheurs et pourquoi son intercession est-elle toujours inefficace ? Pourtant, n’est-elle pas l’avocate des causes impossibles et désespérées ?

 

 

 

     Les cimetières et les ossements humains sont des terrains de prédilection de Satan où il savoure sa victoire sur la race humaine. Le diable hait le Dieu très Haut mais il ne peut s’en approcher ni le nuire. C’est pour cela qu’il s’acharne sur l’homme qui est créé image visible du Dieu invisible. Son objectif principal est de saboter les œuvres merveilleuses de l’Éternel. Après une guerre ou une pandémie, les morts se comptent par milliers et cette Dame qui nous apparaît sous le nom de Marie pourrait bien être Lucifer en personne qui vient conduire les hommes sur une fausse piste d’intercession sachant bien qu’il a déjà planifié son massacre. Le culte marial étant un culte idolâtrique, une horreur pour le Dieu des armées, voici de quoi éloigner le Tout-Puissant de ces atrocités annoncées par la Madone, laissant le terrain libre au malin pour commettre tranquillement ses meurtres.

 

     La puissance et l’infaillibilité de Dieu dans l’histoire

 

     Lorsque Sennachérib, le roi d’Assyrie avec sa puissante et indomptable machine de guerre s’apprêta à écraser Jérusalem, le roi Ezéchias invoqua l’éternel son Dieu qui lui répondit par le prophète Isaïe. La même nuit, l’ange du Seigneur entra en jeu et tua cent quatre-vingt-cinq mille  soldats assyriens et rendit ainsi l’invasion impossible (Isaïe 36 et 37). De même, au temps du prophète Élisée, lorsque les Syriens encerclèrent la Samarie, le siège fut long et si désastreux au point que certains Israélites affamés mangèrent leurs enfants pour éviter de mourir de faim. Il a suffi d’un petit acte de rien du tout de la part du Seigneur de l’impossible pour mettre fin au siège et secourir son peuple. Il fit simplement entendre le bruit d’une puissante armée équipée de chevaux et de chars. L’armée Syrienne pensa que la Samarie avait payé les Hittites et les Égyptiens pour les combattre. Alors, ils furent pris de panique, abandonnèrent le siège et s’enfuirent pour sauver leur vie en laissant derrière eux leur camp bondé d’animaux, de la nourriture ainsi que tout leur trésor. Par ce geste dérisoire, le Seigneur mit fin à ce long siège (2 Roi 7 : 6-7). De tels exemples sont légions dans la Bible et démontrent que le Dieu d’Israël est puissant et qu’il est capable de se défendre et de protéger ses enfants qui l’invoquent d’un cœur sincère. Si les prières adressées à maman Marie étaient approuvées par Dieu, alors elles auraient été efficaces. Mais toujours, ces prières sont inexaucées et la race humaine paie un lourd prix. Pour obtenir les faveurs du bon Dieu, il ne s’agit pas de prier d’une manière désordonnée car même les démons, les sataniques et les païens prient. Pour être exaucé, il faut le prier selon son plan et suivant sa volonté. Autrement dit, il bouchera ses oreilles et ne se laissera pas fléchir. La même désillusion eut lieu sur la colline de Massada à l’épopée romaine où plus de trois mille personnes se sont suicidées à l’approche de l’ennemi préférant la mort plutôt que l’esclavage. Pourtant, ils priaient et croyaient eux aussi que Dieu les défendrait et leur donnerait la victoire.

 

David et Goliath                                       Moise

 

     Les gloires de Marie

 

     On a toujours parlé des gloires de Marie mais jamais on ne fait mention des échecs de Marie. Pourtant, beaucoup de personnes ont eu recours au secours marial et ont été profondément déçues. Six fois, je me suis agenouillé devant l’impressionnante statue de la Vierge Marie au 48 rue du Bac, Paris. Cinq fois, j’ai été en pèlerinage à Lourdes et j’ai imploré le secours marial à la grotte de la Massabielle. Après les prières de la grotte, je passais des heures au cimetière de l’Angel de Lourdes sur la tombe du père Jacomo Fillon d’Udine, un pieux religieux qui est mort en odeur de sainteté et dont la tombe attire beaucoup de pèlerins… Non seulement je priais pour moi mais aussi pour des frères et sœurs catholiques de ma paroisse qui ne pouvaient se payer le voyage et qui m’ont remis leurs requêtes écrites sur du papier. Nos prières sont demeurées inexaucées alors que ces requêtes étaient des cas sociaux désespérés. Je ne parlerai pas du cas des paroissiens qui ont jeté leurs fétiches pour se consacrer à la prière mariale et qui sont repartis de nouveau à leurs fétiches par suite de profondes déceptions et qui pratiquent maintenant un christianisme hypocrite en consultant des charlatans et ayant dans leurs maisons des fétiches. Je ne dirai rien des déceptions de la bergère du groupe charismatique qui de nombreuses fois a fini par dire des phrases comme : « Jésus ne connaît pas la honte ; il est difficile de suivre Jésus… » ; résultat de tant de prières inexaucées. Certains pourtant se vantent d’avoir été exaucés par Marie pour le fait d’avoir réussi à réaliser leurs rêves. Pourtant beaucoup de personnes réussissent mieux sans pour autant passer par la prière. Les efforts humains, la grâce de Dieu et les circonstances de la vie suffisent des fois à réaliser de grandes choses. Que dire des célébrités de ce monde qui ne fléchissent jamais les genoux et qui sont pourtant meilleures que ceux qui prient. L’homme par ses propres efforts est capable de beaucoup choses. N’attribuons pas toujours nos mérites aux êtres célestes.

 

     La dévotion du premier samedi du mois

 

     Lors de son apparition à Fatima, la Très Sainte Vierge Marie a institué une nouvelle dévotion qui doit se faire tous les premiers samedis du mois. Cette dévotion consiste à consacrer le monde entier au cœur douloureux et immaculé de Marie. Selon notre mère du ciel, la Russie communiste dominera le monde et beaucoup de nations seront rasées. Même le Pape en souffrirait. Mais si cette dévotion était assidûment observée, son cœur immaculé triompherait, le communisme soviétique connaîtrait la chute et une période de paix serait accordée à la terre. Nous avons observé cette dévotion mariale jusqu’à la chute du communisme soviétique et nous continuons de prier. Le communisme soviétique est un système politique qui fait de l’athéisme son cheval de bataille. Toute religion y est considérée comme de l’opium qui endort le peuple et par conséquent est appelée à disparaître. Dans les pays communistes, les églises sont transformées en salles de théâtre, de cinéma, en magasins pour le stockage de vivres ou de munitions… Les serviteurs de Dieu ainsi que les chrétiens sont torturés, tués ou déportés. Puisque le communisme est incompatible à la foi chrétienne, il pourrait donc être d’origine satanique. Comme la Vierge Marie a prédit sa chute, proposé une méthode qui a triomphé, alors, elle est toute puissante et son œuvre rend gloire à Dieu. Néanmoins, observons les choses sous un autre angle car des fois, le véritable sens des choses est souvent voilé et la façade qu’on nous présente est toujours de la mascarade. Supposons que cette Dame qui se présente sous le nom de la Vierge Marie soit en réalité le diable qui prend l’apparence d’un ange de lumière dans le but de nous égarer loin du vrai christianisme, quel mensonge peut donc se cacher dans cette dévotion qui aurait provoqué la chute du communisme soviétique ?

 

Sur le plan politique, quelle est ma compréhension ?

 

     Jusqu’alors, le monde était divisé en deux grands blocs bipolaires et antagonistes : le capitalisme à économie libérale avec les USA en tête face au communisme de l’U.R.S.S. Ces deux systèmes politiques étaient incompatibles et chacun s’efforçait de phagocyter l’autre et d’imposer au monde son idéologie. Il était donc prévisible qu’un des systèmes vienne à disparaître. Quand bien même, le communisme a connu une prédominance dans certains domaines de la technologie (le spatial), ses fondements étaient néanmoins menacés à cause de la faiblesse de son économie et de l’austérité de sa politique. Surtout avec un rival puissant, prospère et impitoyable tel que le capitalisme, la chute de ce système politique était prévisible sans le concours de la prière.

 

   Sur le plan spirituel, comment voir les choses ?

 

     Les systèmes politiques et religieux sont toujours de connivence. Dans le communisme, l’accent est mis sur l’action commune pour l’intérêt du peuple. L’intérêt personnel et les évasions spirituelles sont de facto caducs. Les religions sont interdites. À mon avis, le communisme athée était un refuge pour le malin et la chute de ce système représentait une grande défaite pour Satan qui cherchait à supprimer toute religion de la planète. Satan connaît aussi les plans de Dieu et sait que le communisme qui est sa religion va bientôt s’écrouler. Alors, ne pouvant plus combattre la religion par un système politique athée, il sera donc obligé de tolérer la religion dans laquelle sa présence sera toujours effective : les idoles. C’est ce qui expliquerait la tolérance facile et le succès du catholicisme orthodoxe dans les pays de l’ex-U.R.S.S. Nul doute que l’église catholique a combattu le communisme mais vous constatez qu’à sa chute, c’est la Vierge Marie qui apparaît et occupe le terrain par un culte idolâtrique. Juste de quoi ôter au christianisme sa valeur spirituelle en l’éloignant de Dieu. Ainsi donc, l’église devient de nouveau un instrument efficace pour la perte des âmes, un nouveau cheval de bataille pour Lucifer à travers l’iconographie : au lieu d’adorer Dieu, les hommes choisirent de se prosterner devant des images et des objets taillés.

     L’église catholique depuis ses origines était la représentation officielle du christianisme. Le malin a essayé en vain de détruire cette religion dès sa naissance en tuant le maximum de chrétiens à travers les empereurs de Rome ; et vu qu’elle était plutôt florissante, alors, le malin changea de méthode. Il est parvenu autrefois à faire tomber le judaïsme par l’idolâtrie et la fausse religion de sorte que les Hébreux, au lieu d’entrer dans la terre promise, jonchèrent le désert de leurs cadavres. L’idolâtrie est donc une arme efficace qui enflamme la colère de Dieu ; et le diable, une fois de plus appliquera cette même méthode avec le catholicisme par l’introduction d’une fausse mère qui remplira l’église d’idoles : c’est donc le même diable avec les mêmes ruses et le même résultat efficace tant dans le judaïsme que le catholicisme.

 

     Remarque

 

     La dévotion sur la consécration du monde à Marie doit se faire tous les premiers samedis du mois. Cependant, nous savons que le samedi est le jour du sabbat qui est le jour de repos de l’Éternel. En ce jour, aucune entreprise ne doit être menée. Même allumer du feu pour cuire un repas est interdit. C’est le jour du Seigneur et c’est le jour du repos total. Toute personne qui ramasse même un simple bois pour cuire son repas en ce jour doit être mis à mort selon la loi de Moïse (Exode 31 : 14). Pourquoi cette dame du ciel viole-t-elle le repos sabbatique et y impose une dévotion qui oblige les gens à profaner le caractère sacré de ce jour spécifique ? Pourquoi avoir choisi le jour de repos du Seigneur pour que le monde lui soit consacré ? Le monde appartient déjà à Dieu et toute personne qui veut se consacrer au Dieu des chrétiens le fait par le moyen de la conversion qui est le baptême. Toute personne ou entité spirituelle qui veut donc que le monde lui soit consacré apparaît comme un rival ou un ennemi de Dieu. Si cette femme venait de Dieu, le Dieu à qui le monde appartient, alors, elle n’avait aucun besoin que le monde lui soit de nouveau consacré.

 

     Pendant le repos du Seigneur au septième jour après la création, Satan entra en jeu et pervertit l’œuvre de création en y introduisant la barbarie. Et si le monde se porte si mal c’est à cause de cette activité diabolique pendant le repos du Seigneur et cette nouvelle dévotion mariale imposée pendant ce jour sacré porte clairement la signature du dieu de ce monde.

 

     Les apparitions

 

     Le christianisme est l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ. Ce ne sont pas les apparitions mariales ou d’un ange quelconque qui auraient donné naissance à cette religion. Si toute apparition d’êtres célestes provient forcément du Dieu d’Abraham, alors tous ceux qui croient aux apparitions mariales feraient mieux de se convertir aux nouvelles religions qui sont nées par la suite d’apparitions d’anges.

     Après la mort du Seigneur Jésus, le christianisme a tenu bon malgré les persécutions. Il était florissant sans le concours de Marie. Les apparitions mariales n’ont pas posé les fondements du christianisme. Elles sont apparues comme une gangrène qui ronge et divise les enfants de Dieu. Elles sont comme un cancer qui attaque la crédibilité de la foi catholique. En effet, les églises réformées évangéliques ne considèrent plus l’église catholique comme une église chrétienne à cause de nos idoles et de nos pratiques non bibliques. Pourtant, l’église catholique demeure ferme et imperturbable. Elle se réclame être l’église apostolique, la tête de toutes les églises chrétiennes et invite les églises évangéliques à se joindre de nouveau à elle. En effet, en juillet 2007, le Pape Bénédicte XVI déclara officiellement que « le christ Jésus a établi ici sur terre une seule église » qui est l’église catholique. Il renchérit que les autres dénominations ne peuvent pas être considérées comme des églises parce qu’elles n’ont pas la succession apostolique, c’est-à-dire, l’habilité d’être les successeurs des premiers apôtres du Christ. Pourtant, il y a abondance de preuves qui attestent que cette « église mariale », cette grande et puissante église catholique dont je suis fils est l’ennemie du christianisme véritable et je vous en convaincrai davantage.

     Je ne trouve pas utile de faire la promotion du culte marial ainsi que tous les phénomènes miraculeux qui l’accompagnent. La Bible enseigne clairement que seule la foi en Christ Jésus peut sauver l’homme. Ainsi donc, votre église ou dénomination et toutes ses œuvres de puissance ne sont pas utiles au salut si elles compromettent un tant soit peu votre intégrité et votre Foi en Jésus-Christ.

 

     Les guérisons et miracles

 

     La Bible nous enseigne que beaucoup guériront des malades au nom du Seigneur Jésus mais seront rejetés. Par conséquent, les miracles de guérison observés lors des apparitions mariales ou pendant toute forme de prière ne portent pas forcément l’approbation de Dieu. Dans l’accomplissement d’un miracle, il faut reconnaître que ce n’est ni votre pouvoir, ni votre sainteté qui se manifeste mais tout simplement La Parole de Dieu qui produit des fruits en sa saison. Car, avec un peu de foi, un ordre donné au nom du Seigneur Jésus peut avoir des effets surnaturels. De même, la maladie n’est rien d’autre que la conséquence du péché, en un mot, un outil de Satan. Ni Ève ni Adam ne sont tombés malades avant la chute. Tous ces malheurs sont apparus avec Satan lorsqu’il fit tomber l’homme dans l’insubordination. Si Satan peut donner une maladie, il a aussi le pouvoir de la reprendre et de guérir ainsi la personne malade. De ce fait, toutes les guérisons miraculeuses de la Madone peuvent être une ruse du malin, des démons qui chassent des démons pour donner une simulation de guérison. Satan qui fait et défait les liens et qui se présente comme un ange de lumière (cf. 2 Corinthiens 11 : 14-15).

 

     Les larmes de sang de Marie

 

     Le Seigneur Jésus fut saisi d’une grande angoisse juste avant sa passion et la sueur qu’il versât, était mêlée de sang (Luc 22 : 44). Certains chrétiens, par un excès de ferveur religieuse, affirment qu’il a même versé des larmes de sang. Lorsque son corps fut descendu de la croix, sa mère l’a tenu dans ses bras et a pleuré. Cette scène bouleversante a inspiré le célèbre artiste italien Michel-Ange qui a taillé une des plus émouvantes statues de Marie connue sous le nom de « la piéta ». Certaines sources catholiques disent que la Vierge Marie aurait versé des larmes de sang ce jour-là sur le corps de son divin fils. Ce dernier fait n’est pas confirmé par la Bible et néanmoins, la Vierge Marie, lors de ses multiples apparitions a déjà pleuré et du sang coulait de ses yeux. Les stigmatisés ont aussi versé des larmes de sang. Les statues de Marie pleurent et versent aussi des larmes de sang. Du vrai sang humain selon l’analyse des médecins. Des prières telles que le chapelet des larmes de sang a été composé pour invoquer les larmes de sang de la Vierge Marie. Voici un extrait : « Oh ! Très Sainte Vierge Marie, je vous offre les larmes de sang de celui qui vous a le plus aimé sur la terre et qui vous aime le plus tendrement au ciel (cinq fois). Oh ! Jésus exhausse mes prières à cause des larmes de sang de ta très sainte mère (cinquante fois)… » Pensez-vous que le Roi des cieux va permettre à sa bien-aimée mère de venir pleurer partout sur la terre comme une veuve désespérée ? L’œuvre du salut a été accomplie à la croix lorsque le divin sauveur paya le prix de nos transgressions et déclara : « Tout est achevé ! » (Jean 19 : 30). Les êtres humains sont sauvés, justifiés et sanctifiés s’ils acceptent l’œuvre de rédemption. Les larmes d’une mère ne changeront rien à la destinée des hommes. Si cette femme pleure, cela pourrait cacher une certaine astuce. On se souviendra que pour rivaliser avec Moïse, les magiciens, de connivence avec les divinités égyptiennes ont transformé les eaux en sang. Puisque ces divinités ont le pouvoir de changer l’eau en sang, elles peuvent aussi verser des larmes de sang à travers les statues mariales. Mon propre témoignage donnait l’exemple d’un démon qui trouvait des motifs pour pleurer et sangloter au-dedans de moi alors qu’il pleurait sa mort prochaine. À mon avis, les larmes de sang sont une tromperie de l’ennemi qui se joue de nos émotions.

 

     Tout ce sang versé par les stigmatisés, par les statues de Marie ou par Marie lors de ses apparitions est une forme moderne de sorcellerie. Dieu commande explicitement aux hommes de ne point tailler d’idoles ou d’images. Les hommes refusèrent et taillèrent des idoles et les idoles se mirent à pleurer du sang. Les hommes persistent davantage dans l’erreur en attribuant ces œuvres à Dieu. Permettez-moi de vous poser une question : dans toute l’histoire de la race humaine, depuis quand une pierre ou du plastique a-t-il saigné ? Si ces idoles saignent, ne vous trompez pas, elles sont bien vivantes car elles sont habitées par des êtres invisibles. Un saint ange de Dieu ne s’exprimera jamais dans une idole. Aussi, le Dieu très Haut s’est clairement démarqué des idoles (Isaïe 42 : 8) et par conséquent il n’y a aucune chance qu’il se manifeste à travers ces idoles de Marie. Curieusement, pendant que les statues de maman Marie pleurent de chaudes larmes, les idoles hindoues du dieu Ganesh (un homme avec une tête d’éléphant) se mettent à boire du lait. Le phénomène appelé « miracle du lait » fut observé par la presse et s’est produit dans plusieurs grandes cités telles que New York, Los Angeles, Canada, Kenya… (15). Nous vivons le siècle où les idoles commencent à s’exprimer.         

 

 

                 

Mars 2003,Venuzuela               30  juin 1985, Coree                                                                Miracle du lait

 

 

 

     Le signe de l’adversaire

 

     Une semaine avant que je ne reçoive les premières apparitions du Seigneur Jésus, j’ai fait un rêve banal qui par la suite fut révélateur d’un principe divin : un gros serpent d’environ un mètre de long m’a pourchassé jusqu’à ce que je me hisse sur un rocher. Alors, ce serpent rabougri a tourné trois fois autour de moi. Après avoir bouclé un tour, de sa gueule, il creusait un trou à mes pieds et y enterrait quelque chose. Quelque temps après, commencèrent les apparitions de Jésus-Christ, jusqu’à la publication de ce livre. Quelquefois, lorsque je prie durant de longues heures, je vois un gros serpent qui s’éloigne de moi. De même, pour ma guérison, les marabouts d’Afrique m’ordonnèrent de faire trois fois le tour du marché avec un objet enfermé dans mon poing gauche et de l’offrir en sacrifice. Curieusement, lorsque j’ai rencontré le premier pasteur pentecôtiste, pendant la prière de délivrance, avant que je ne lui dise quoi que ce soit, il esquissa le même cérémonial : il m’a dit de fermer mon poing gauche, de maintenir le poing droit ouvert, de fermer les yeux et de me consacrer à Jésus-Christ. À ce même moment, il tourna lui aussi trois fois autour de moi dans le sens contraire des aiguilles d’une montre et lança un cri de guerre : « Crac ! » comme s’il cherchait à briser un lien. À la fin de la prière, il m’annonça qu’il a vu un serpent pendant la prière. Il n’y a pas de doute, le malin m’avait scellé pour son œuvre.  Je l’ai vu, les marabouts l’ont vu, le pasteur pentecôtiste l’a vu et a tenté de briser ce lien. Le jeune pasteur qui m’a délivré après une longue intercession qui dura trois ans a fait mention de ce serpent. Curieusement, lorsque les divinités Égyptiennes ou de l’Inde se présentent, on observe le serpent à leur côté. Le serpent est le symbole du malin et dans les apparitions de la Vierge Marie à Sainte Catherine Labouré, sur la médaille miraculeuse, on voit bien un serpent aux pieds de la Madone. L’église catholique dira que c’est la femme qui a écrasé la tête du serpent et c’est ce qui explique la présence d’un serpent aux pieds de Marie. Pourtant, un tel raisonnement n’est pas biblique. En effet, toutes les Bibles enseignent que c’est la descendance de la femme qui écrasera la tête du serpent (Genèse 3 : 15) et cette prophétie s’est réalisée lorsque le Christ mourut sur la croix pour détruire les œuvres  du malin. La présence du serpent aux pieds de Marie devrait alors trouver une autre explication pour être crédible. En ce qui me concerne, j’ai vécu une expérience différente et les conclusions auxquelles j’aboutis sont différentes : le fait que le serpent ancien, l’ennemi juré du Dieu de la Bible apparaisse aux pieds de Marie est une confirmation que les apparitions mariales sont de type satanique.

 

 

La Vierge Marie et le serpent

 

     La toute première apparition mariale eu lieu du vivant de la vierge Marie dans des conditions qui incitent à la réflexion. En effet, le 02 Janvier 40, Nuestra Sefiora Del Pilar (Notre Dame du Pilier), accompagnée de milliers d’anges apparurent à Saint Jacques à Saragosse en Espagne. Curieusement, Saint Jacques qui eu cette apparition historique ne l’a pas mentionnée dans son épître et le livre des Actes des Apôtres n’en fait pas cas non plus. Seule la tradition de l’église catholique enseigne sur ces phénomènes. J’ignore ce que pensent les autres enfants de l’église catholique sur cette affaire. Mais moi, votre frère dans la fois, je remarque qu’il y eut plutôt deux différentes femmes répondant du nom de « Vierge Marie » qui se sont manifestées simultanément au début de l’air chrétienne : la première fut la mère de notre Seigneur Jésus-Christ. Elle est éternellement bienheureuse et elle était un être humain (fille de Joachim et de Anne). Elle résidait auprès de St Jean à Jérusalem. Elle offrait son soutien modeste aux apôtres qui s’efforçaient de poser les bases de l’église primitive malgré les embûches. Elle n’a jamais fait de miracles. En un mot, elle La Vierge, l’humble fille de Nazareth annoncé dans La Bible. Au même moment, une autre Vierge Marie, cette fois-ci un être spirituel accompagné de milliers d’anges apparurent à Saint Jacques. Celle-ci était puissante, elle opéra des miracles hors paires et offrit à Saint Jacques la toute première idole du catholicisme, laquelle devrait être placée dans une chapelle construite en son honneur. Ce fut le début du culte idolâtrique marial (18).

Notre Dame du Pilier

 

II.                Autres observations non moins importantes

 

     Les reliques

 

     Les évangiles rapportent que les malades qui touchaient le Seigneur Jésus-Christ étaient tous guéris. Plus tard, ses apôtres ont manifesté ces mêmes dons de puissance car, même les objets les ayant touchés guérissaient des malades et chassaient les démons lorsque ces objets leur étaient appliqués (acte des apôtres 19 : 11). Même leur silhouette guérissait les malades (actes 5 : 15). On pourra aussi citer l’exemple des ossements du prophète Élysée qui redonnèrent la vie à un défunt lorsque ce dernier le toucha par hasard. Cela démontre la puissance de Dieu et témoigne que l’Esprit Saint est présent dans ces corps même s’ils sont morts. Et par là, nous avons l’assurance que ce même Esprit Saint redonnera vie à ces corps à la résurrection des morts. De même, dans le catholicisme, les vêtements des saints sont découpés en miniatures, enveloppés dans des plastiques et distribués dans le monde entier à toute personne qui désirerait les porter sur soi. Ces reliques auraient le pouvoir de protéger, de guérir tous ceux qui les porteront. C’est cela le pouvoir des reliques et ces pratiques sont quelque peu analogues à celles des chrétiens des temps apostoliques. Mais comme toujours, le malin a su corrompre ces œuvres par des déviations pseudo-chrétiennes en introduisant dans l’église une autre forme de vénération de relique qui n’est rien que du paganisme et de la sorcellerie moderne. Des choses exagérées en grandeur nature et qui ne bénéficient pas du témoignage du peuple hébreu ni de celui des apôtres du Christ. En effet, la dépouille des saints de l’église catholique fait l’objet d’une nouvelle forme de culte jamais vue, ni même imaginée. Le phénomène a pris une tournure dangereuse au cours des siècles et ce qui se passe sous nos yeux n’est plus du christianisme. Pour preuve, les dépouilles des saints du catholicisme sont démembrées, découpées en morceaux et discrètement expédiées à d’autres églises pour être exposées et vénérées par les fidèles. Jusqu’au quatrième siècle, aucune église de l’empire romain ne pouvait être consacrée sans qu’il n’y ait de telles reliques. Par exemple, le corps incorruptible de Bernadette Soubirous a été ouvert et ses organes retranchés et distribués à des églises environnantes pour être enterrés ou vénérés. La tête de Sainte Catherine de Sienne est exposée dans une vitrine devant laquelle des fidèles se rassemblent pour prier tandis que les autres parties de son corps se retrouvent éparpillées dans le monde. Les ossements de Saint Calixte sont exposés dans une vitrine en république Tchèque et des milliers de personnes s’agenouillent devant ces reliques pour prier ; dans l’église « Chiesa del gesù » à Rome est exposée pour vénération la main de Saint Francis tandis que la moitié de son bras se retrouve au Singapour, à Hanoï, etc. Selon un ancien Évêque catholique, ces reliques sont discrètement enterrées sur l’autel où les messes sont célébrées. Par principe, la paroisse qui abrite la relique porte le nom du saint dont la relique se trouve enterrée. Le rôle de la relique à cet endroit de l’autel est de communiquer son pouvoir ou sa sainteté au prêtre qui célèbre la messe. Finalement, la messe elle-même devient un acte magique (30).

    Lorsque vous lisez les témoignages des magiciens convertis au christianisme, vous verrez que ces mêmes reliques sont aussi utilisées par les prêtres catholiques pour rentrer en contact avec le monde invisible des démons (22). Nous sommes allés trop loin parce que nous n’avons pas gardé les yeux sur les Saintes Écritures. Nous pratiquons de la sorcellerie dans sa forme la plus avancée et personne ne s’en aperçoit. Si les autres religions découpaient leurs morts en morceaux et se les distribuaient, cela nous aurait sauté à l’œil. Si les religions qui nous entourent se volaient les cadavres de quelques illuminés comme nous le faisons, nous aurions honte. Mais nous pratiquons ces choses sans nous gêner. Par conséquent, nous pratiquons tranquillement un christianisme non biblique et dangereux que j’appelle « un christianisme satanique ».

     Il faut noter que la vénération des dépouilles des saints du catholicisme, la forme la plus dangereuse a commencé aux environs des années 156 après le martyre  de Saint Polycarpe de Smyrne et s’identifie aux pratiques païennes en cours avant la naissance du christianisme. Je citerai l’exemple des supposés restes d’Oedipus et Theseus qui faisaient l’objet de vénération à Athènes longtemps avant l’ère chrétienne. Il y a aussi les ossements ou cendres de Aesculapius, l’affaire de la distribution des reliques de Bouddha juste après sa mort (aux environs de 400 avant Jésus-Christ) etc. (5), qui relevaient clairement du paganisme avant de faire leur entrée en force dans le catholicisme et malheureusement considérés comme des pratiques chrétiennes.

 

  

St François d’Assise     Ste Catherine             St Francis

 

     Que dire du purgatoire catholique ?

 

     Toutes les Bibles (catholique, protestante et celle des Témoins de Jéhovah) sont absolument muettes sur le sujet du purgatoire. Ce mot n’existe sur aucune des pages de nos Bibles. Cette doctrine est encore un mensonge du diable subtilement introduit dans l’église catholique dans le but d’endormir les fidèles dans leur foi. Aucun patriarche, aucun prophète, aucun roi des temps bibliques n’a enseigné cela. Le Seigneur Jésus ou ses apôtres n’ont pas mentionné ce mot. Par conséquent, il n’y a pas de chance qu’un tel endroit puisse exister. Dans nos églises catholiques, les prêtres nous recommandent vivement de prier pour le repos des âmes de nos parents défunts. Ils nous conseillent aussi de prier pour les âmes du purgatoire et beaucoup de messes sont célébrées tous les jours dans les églises catholiques du monde entier pour le repos des âmes. On nous enseigne de même que les âmes du purgatoire peuvent intercéder de manière efficace en notre faveur. Étant donné qu’ils sont dans la souffrance transitoire, leurs prières s’avéreraient efficaces. À mon avis, cela ressemble plutôt à une invocation des morts. Cet enseignement n’est pas biblique, par conséquent il n’est pas chrétien.

     Adam et Ève ont-ils prié pour le repos de l’âme de leur bien-aimé Abel ? Noé a-t-il prié pour les âmes éplorées du déluge ? Le roi Saul et ses enfants, Samson et bien d’autres soldats moururent sur le champ d’honneur sans qu’une messe ne soit célébrée pour le repos de leurs âmes. Dans l’histoire de la Bible, seul Judas Macchabée a violé cette loi de Dieu et nous, en tant que catholiques l’avons imité par amour pour nos chers défunts. Pensez-vous aimer ces âmes plus que celui qui les a créées ?

     La Bible enseigne que l’obéissance docile est préférable aux sacrifices des bêtes les plus grasses. En effet, la désobéissance est aussi grave que la divination, et l’insoumission aussi grave que l’idolâtrie. (1 Samuel 15 : 22 -23). La désobéissance en Éden a fait de notre monde l’enfer que nous vivons aujourd’hui. La désobéissance des Hébreux a fait qu’ils ont aussi été temporairement abandonnés par leur Dieu et sont en permanence sous la menace de l’extermination. Ces deux exemples ne sont pas suffisants pour certains chrétiens qui continuent d’enfreindre les préceptes de Dieu en interrogeant des médiums ou des esprits de mort dans le but d’acquérir de la connaissance. C’est de là que viennent la plupart des doctrines sur le purgatoire. Exemple : Meinrad P. Hebga dans « Sorcelleries et prières de délivrance » (page 110), Inades Édition.

 

     Dans Lévitique 19 : 31 le Seigneur a interdit tout contact avec les morts. Avez-vous respecté cela ? Comment osez-vous employer des méthodes anti-bibliques et non chrétiennes pour aboutir à des résultats chrétiens ? Êtes-vous sûr que les informations reçues du monde invisible proviennent de Dieu et approuvées par lui ? La Bible enseigne qu’après la mort la situation des esprits est irréversible. Mais l’église catholique enseigne qu’il y a un purgatoire qui est un lieu de rachat. Si le purgatoire existe tel qu’on nous l’enseigne dans l’église catholique, il doit réussir surtout aux hommes riches. Parce que pour sortir du purgatoire il faudrait célébrer beaucoup de messes et des fois des neuvaines de messes. Et si vous n’avez pas laissé une fortune à votre veuve et à vos orphelins, vous risquez de poiroter longtemps dans cet endroit car les messes ne sont pas gratuites : les hommes pensent qu’ils peuvent muter les lois du monde spirituel à coup de messes. Pour ma part, l’idée du purgatoire semble un instrument pour la perte des âmes car la possibilité d’être racheté après la mort, à coup de messes, encourage certains catholiques à dormir dans leur foi ou à s’enliser dans leurs péchés au lieu de se battre pour les vaincre. Surtout, nous savons que le péché est bon, étant le reflet de notre nature pécheresse, qui s’efforcerait ou se priverait de quelques plaisirs ! Soyez avisé : c’est ici sur terre que se décide votre éternité. À la mort, Jésus-Christ ne peut plus rien faire pour vous. Il n’y a pas de pardon dans le séjour des morts. Vous trouverez des témoignages très édifiants sur les réalités de l’après-vie à travers les sites Internet suivants : www.ciel-et-enfer.skyrock.com ; www.gedeonchampion.com ; www.dailymotion.com (au niveau de recherche, écrire : enfer et paradis).

 

     Satan, peut-il recevoir les prières adressées à Dieu ?

 

     Peut-on prier Dieu et être exhaussé par un démon ? S’il s’agit du Dieu d’Abraham, la réponse est oui. Parce que c’est un Dieu qui sait boucher ses oreilles et l’histoire du peuple juif est bondée d’exemples de ce type (Isaïe 1 : 15). Il exige une discipline de fer et recommande d’être adoré d’une manière très particulière. Mais si vous violez un tant soit peu le principe par lequel il veut être adoré, alors, il se détournera de vous. Surtout si vous abritez des idoles dans votre maison ou dans vos lieux de culte comme l’ont fait les Israélites du temps de l’exode, à coup sûr, ce Dieu vous tournera le dos et les démons religieux se joueront de vous.

     Pour illustrer le fait que vos prières peuvent être déviées avec succès à l’adresse d’un autre dieu ou d’un démon, je citerai l’exemple d’Isaac et ses deux fils : frappé par le poids de l’âge, le patriarche Isaac avait perdu la vue. Lorsqu’il bénissait Jacob, il pensait au fond de son cœur que c’était bien son fils aîné Ésaü qui se tenait devant lui. Alors, il prononça la bénédiction. Mais en réalité, c’était Jacob qui, par la duperie a détourné les bénédictions de son frère. Lorsqu’Ésaü arriva, la chose était irrémédiable et le patriarche Isaac reconnut que Jacob a usurpé la bénédiction de son frère et que par conséquent, il restera béni. Comprenez-vous enfin ce fait bizarre ? Une bénédiction ou une prière mal placée va toujours à la mauvaise adresse. Lorsque Ésaü implora une bénédiction quelconque, son vieux père lui répondit qu’il ne pouvait rien faire (Genèse 27). Le monde spirituel possède alors ses lois et principes qui échappent à la raison humaine. Il ne s’agit donc pas de prier à votre propre manière. Il faut être sûr de prier selon la bonne manière sinon, c’est le malin qui recevra votre louange en lieu et place du bon Dieu. Si vous pensez que tous les miracles qui s’opèrent dans vos prières sont un signe d’approbation de Dieu, vous vous trompez car les démons religieux sont aussi de grands faiseurs de miracles.

 

     Les noms de Dieu

 

     Il m’est arrivé de consulter les dirigeants locaux de certaines religions pour régler un problème. Ils m’ont alors donné des noms à réciter communément appelés « les noms de Dieu ». Je devais réciter ces noms cent cinquante à deux cents fois toutes les nuits avant de m’endormir. Il y a environ cinquante noms. Vous verrez autour de vous des gens qui, à l’aide d’un chapelet, récitent continuellement un nom et qui comptent en égrainant leur chapelet. Il y a un nom pour chaque difficulté de la vie, pour les affaires, pour la protection, etc. et l’invocation de ce nom est très efficace. Curieusement, ces noms de Dieu ne se trouvent inscrits ni dans la Torah des Hébreux, ni dans la Bible des chrétiens, ni dans le Coran des musulmans. En réalité, ce sont des noms d’anges rebelles de Dieu qui se mettent au service des êtres humains.

     Si vous observez les objets de cultes récupérés lors des fouilles archéologiques des temples égyptiens (21), vous retrouverez les mêmes chapelets utilisés dans le catholicisme, dans l’islam et par certains bouddhistes. La taille des chapelets peut varier suivant les civilisations mais c’est toujours les mêmes. Je dois avouer que les divinités d’Égypte et de l’Inde ont trouvé le moyen de s’exprimer de nouveau dans ce siècle au travers de nos religions et cultures. Ils ont simplement changé de nom…

 

      

Chrétien : dizainier      sept douleurs      Islamic            Le mala   boudique ou hindou           Chaplete egyptien

 

 

 

     Observation

 

     Dans ce document, je ne fais pas mention de la transformation que ces thaumaturges catholiques ont apportée dans leur milieu à travers leurs efforts, leur charité et leurs souffrances. Je ne parle pas non plus des efforts immenses que le catholicisme a tant déployés pour soulager la misère des hommes en transformant positivement le monde à travers leurs institutions. Non. Ici, je stipule d’une manière spécifique sur l’origine et le fondement spirituel de ces phénomènes et miracles catholiques à la lumière de La Parole de Dieu.