Chapitre VII
Les stigmatisés et les
corps incorruptibles :
des manifestations
lucifériennes
Après la crucifixion du Seigneur Jésus,
lorsque son corps fut descendu de la croix, ses mains et ses
pieds étaient perforés. Son flanc était transpercé, son
épaule était écorchée, sa tête portait des meurtrissures,
son corps entier était mutilé. Les diverses meurtrissures
reçues lors de son crucifiement sont appelées « les
stigmates du Seigneur Jésus. » Le film de Mel Gibson, « La passion du Christ
», en donne une illustration éloquente. Contre toute
attente, de 1224 à nos jours, des milliers de fidèles de
l’Église catholique, ont, de leur vivant, et sans aucune
intervention humaine, vu apparaître sur leurs corps les
stigmates du Seigneur Jésus, comme s’ils avaient été eux
aussi crucifiés. Ces personnes sont alors appelées « les
stigmatisés », en relation avec les blessures qu’elles ont
reçues, un peu comme celles de Jésus crucifié. Ce phénomène
de stigmatisation a des effets post-mortuaires. En effet, le
corps de certains stigmatisés reste intact, des centaines
d’années après leur mort. Leurs corps refusent de se
décomposer, et leurs organes demeurent frais et saignent
comme s’ils étaient toujours vivants. On les appelle alors :
« les incorruptibles » ou « les saints préservés ». Même
morts, ils opèrent des miracles plus puissants qu’ils ne
l’ont fait de leur vivant.
Sur le plan historique, les phénomènes de
stigmatisation et d’incorruptibilité des corps des saints de
l’Église catholique sont des faits établis et bien
documentés. Depuis l’apparition du phénomène, de sérieuses
enquêtes ont été menées par des docteurs de renom, et des
journalistes des différents médias. En la matière, des
documentaires abondent. Il n’y a donc aucun secret sur la
question. L’Église catholique adopte parfois une attitude de
suspicion sur le phénomène de stigmatisation. Par contre,
elle considère l’incorruptibilité du corps comme une faveur
de Dieu, phénomène qui constitue un des critères essentiels
à la
Manifestations du phénomène
À l’exception
de quelques cas isolés, le phénomène de stigmatisation est
purement catholique. Les femmes sont les plus concernées,
avec un record d’environ quatre-vingt-dix pour cent des cas,
soit un homme pour sept femmes, selon d’autres sources. «
Living miracles » donne l’évaluation suivante pour compter
de 1224 à 1894 : pour la France, soixante-dix stigmatisés,
quarante-sept pour l’Espagne, trente-trois pour l’Allemagne,
quinze pour la Belgique, treize pour le Portugal, cinq pour
la Suisse, cinq pour la Hollande, trois pour la Hongrie, un
pour le Pérou, un pour l’Égypte… De nos jours, des milliers
de cas sont signalés en Grande-Bretagne, en Australie, aux
États-Unis, au Canada, au Brésil, en Irlande, en Corée, en
Syrie, etc.
Les personnes qui vivent ces expériences
subissent de grandes souffrances physiques. En vérité, leurs
blessures sont réelles et saignent à profusion. Du sang
coule également des yeux de certains d’entre eux. Le
phénomène est connu sous le nom de « larmes de sang ». La
stigmatisation est souvent accompagnée de dons spirituels
tels que : le pouvoir de communiquer avec les animaux, la
capacité de se retrouver à plusieurs endroits à la fois
(connu sous le nom de bilocation), la lévitation, la
prophétie, le jeûne pouvant aller à plus de douze ans sans
alimentation, le don de guérison, la capacité de lire les
pensées d’une tierce personne, etc. En plus de ces
phénomènes spirituels, les stigmatisés affirment qu’ils sont
souvent victimes d’attaques démoniaques, ce qui se traduit
par des bastonnades prolongées ou des tortures accompagnées
de maladies telles que : les convulsions, la perte de la
vue, la surdité, le mutisme, la paralysie, une sensation de
tristesse, de dépression et de faiblesse, faisant de
certains d’entre eux de véritables musées pathologiques.
La stigmatisation, avec
ses affreuses souffrances, est qualifiée par l’Église
catholique de « souffrances co-rédemptrices » ; cela du fait
que l’on pense que les victimes participent ou associent
ainsi leurs souffrances à celles du Christ pour la
rédemption de l’humanité. Quelques femmes stigmatisées
racontent des scènes de mariage au cours desquelles elles
auraient été mariées au Seigneur Jésus-Christ, en présence
de la Vierge Marie et du roi David. Elles portent leur bague
d’alliance en or ou en diamant que seule la mariée peut
voir. La stigmatisation et les phénomènes qui l’accompagnent
varient beaucoup d’une personne à l’autre. Les cas les plus
célèbres qui ont attiré mon attention sont : saint François
d’Assise (1182-1226), sainte Rita de Cascia (1386-1456),
Eustochia Calafato (1433-1468), Thérèse Neumann (1898-1962),
Padre Pio (1887-1968), Myrna Nazzour (une stigmatisée de
Damas en Syrie, la dernière en date).
Officiellement, l’Église catholique n’a
jamais reconnu les stigmates. Mais elle ne les condamne pas
non plus, puisque soixante-deux personnes stigmatisées sont
déjà béatifiées ou canonisées (1). Certains d’entre eux sont
donc des saints de l’Église catholique, et reçoivent des
vénérations. Je vois par là une certaine méfiance de
l’Église mais aussi une certaine complicité tacite et
intelligente. Cependant, il faut souligner que la
stigmatisation n’est pas la condition sine qua non pour
l’incorruptibilité du corps. Il y a eu de pieuses personnes
de l’Église catholique qui, après leur mort, furent trouvées
incorruptibles, alors que de leur vivant, elles n’ont pas
porté de stigmates.
Stigmatisée catholique
en larmes de sang
Le doute
Ce chapitre qui est une investigation
biblique et policière sur le phénomène de l’incorruptibilité
et de la stigmatisation a été rédigé suite à une révélation
du Seigneur. Un matin, à travers un psaume par lequel je
priais, le Seigneur m’instruisit sur le fait que les
stigmatisés et les corps incorruptibles de mon Église sont
l’œuvre des démons religieux, une fonction religieuse
contemporaine des
Quelques cas isolés de stigmatisés et
d’incorruptibles
Au cours des siècles passés, certaines personnes en mal de gloire ont sciemment provoqué leurs stigmates pour s’offrir en spectacle, sans que le ciel n’intervienne d’aucune manière. Je ne m’intéresse pas à ces faux stigmatisés que l’Église a souvent démasqués. Il y a aussi une dizaine de cas de corps incorruptibles de l’Église catholique qui furent longtemps considérés comme des saints ayant été miraculeusement préservés par la vertu de Dieu. Pourtant, l’investigation scientifique menée par le Docteur Marco Magnelli (un italien spécialisé en neuropsychologie), a démontré par des preuves audiovisuelles, qu’il s’agissait plutôt de corps momifiés à la manière égyptienne, ce qui n’a rien de surnaturel. Cependant, ces saints ont reçu et continuent de recevoir de grandes vénérations, partout dans le monde. Ils sont considérés à tort comme ayant été préservés intacts par la vertu du Dieu Tout-Puissant. C’est le cas de Sainte Rita de Cascia, de Sainte Marguerite de Cartonna, etc. (2). Je ne m’intéresse pas non plus à ces cas. Mon étude est centrée sur les incorruptibles qui défient la raison humaine, la science, la nature et les lois de Dieu. Dans cette étude critique, j’ai seulement choisi dix cas parmi des centaines d’autres. Le lecteur qui voudra enrichir ses connaissances pourra entreprendre des recherches plus approfondies.
Sainte Zita de Lucques
Elle est la plus admirée de l’Église
catholique. Après avoir passé quarante-huit ans au service
des pauvres, elle mourut en 1278. Ce jour-là, les cloches
des églises de la localité se mirent à sonner tout ensemble,
sans aucune intervention humaine, de sorte que les fidèles
accoururent à l’église. De nombreux miracles lui furent
attribués. Sa vie fut légendaire, et trois cents ans après
sa mort, lorsque son corps fut exhumé pour une cérémonie de
béatification, on le trouva intact. Aujourd’hui, plus de
sept cents ans après sa mort, le corps de cette pieuse dame
émerveille la science, à telle enseigne que les chercheurs
furent amenés à l’ériger au rang de momie naturelle. Elle
est considérée de nos jours comme une héroïne nationale, une
momie nationale d’Italie.
Sainte Catherine de Bologne
Cette pieuse dame est morte en 1463. Durant
sa vie, elle avait reçu plusieurs fois des apparitions de la
Vierge Marie et de l’enfant Jésus. À sa mort, une odeur de
parfum se dégageait de son corps. Cette odeur fut baptisée «
odeur de sainteté » par l’Église catholique qui pense que
Dieu, à travers ce parfum, approuvait la sanctification de
la personne concernée. En plus de l’odeur de sainteté, un
autre miracle s’était produit. Morte à l’âge de cinquante
ans, son visage s’était rajeuni, en prenant l’aspect de
celui d’une jeune fille de la quinzaine. Elle fut canonisée
en 1712 par l’Église catholique. Lorsque l’on exhuma son
corps, il était intact comme si elle venait juste d’expirer.
De nos jours, soit plus de cinq cents ans après sa mort, son
corps demeure intact, et aussi flexible que celui des
vivants. Les miracles qui lui furent attribués sont
innombrables. Le phénomène le plus extraordinaire est que
cette défunte, de depuis cinq cents ans, est placée en
position assise sur un trône en or massif. De milliers de
fidèles catholiques ainsi que des pèlerins venus du monde
entier, s’agenouillent et se prosternent devant elle pour
prier et solliciter des grâces. De son trône d’or où elle
est assise en reine, il est dit qu’elle change constamment
de position comme si elle était vivante. Mieux que cela,
elle lévite.
Pour ma part, je pense que ce phénomène n’est pas chrétien. La Bible ne donne témoignage d’aucun fait de ce genre, depuis le choix d’Abraham par Dieu jusqu’à la mort du Seigneur Jésus sur la croix. Si les phénomènes d’incorruptibilité et d’odeur de sainteté portaient la signature du Dieu d’Abraham, alors, les corps des patriarches, des prophètes, et de tous les apôtres, demeureraient jusqu’à nos jours, pour servir de preuve. Abraham, l’ami de Dieu, le roi David qui était l’homme selon le cœur de Dieu, l’apôtre Jean que le Seigneur Jésus aimait le plus, etc., devraient tous dégager une odeur de sainteté à leur mort. De plus, leurs corps seraient intacts, exposés, jusqu’au siècle présent, en spectacle, pour ainsi démontrer la puissance de Dieu. Malheureusement, nous constatons que rien de semblable n’a existé chez les Hébreux, depuis la création de l’homme.
L’histoire
témoigne que la basilique Saint-Pierre de Rome, le bastion
de la papauté et du catholicisme romain, fut bâtie sur la
tombe de l’apôtre Pierre, celui de qui le Seigneur a dit : «
Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église, et
les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle ».
Lorsque je visitais l’église Saint-Pierre et les catacombes
sainte Calice de Rome en 1985, notre guide nous raconta que
lors des fouilles, un parchemin fut retrouvé, sur lequel il
était écrit :
«Pierre
est ici ». Cela veut dire que l’endroit où le parchemin fut
trouvé était bien la tombe de l’apôtre Pierre. C’est
précisément en ces lieux que fut édifiée l’imposante et
prestigieuse basilique Saint-Pierre de Rome.
Alors,
comment explique-t-on que le corps de Pierre, cet illustre
apôtre, qui a marché avec le Christ Jésus sur les eaux, se
soit décomposé, et soit devenu de la poussière, tandis que
de nos jours, on s’évertue à aduler le fait que les corps
des saints de l’Église catholique refusent de pourrir ? Les
saints d’aujourd’hui ont-ils plus de mérite que les apôtres
du Seigneur Jésus-Christ eux-mêmes ? Ont-ils cru plus que
saint Jean ou Jean le Baptiste dont les dépouilles mortelles
sont retournées à la poussière ? Ont-ils espéré en Dieu plus
que notre père Abraham qui aima Dieu au point d’accepter de
sacrifier son unique fils pour l’Éternel ? Pourtant,
le corps d’Abraham s’est décomposé.
À mon
avis, le phénomène catholique sur les corps incorruptibles
est absolument d’origine satanique. Si cela provenait du
Dieu El Shaddaï, il aurait réalisé ces mêmes prodiges sur
les patriarches, les saints prophètes et les apôtres. Et La
Bible déclare que Jésus-Christ ne change pas. Il est le
même, hier, aujourd’hui, et pour toujours (Hébreux 13 : 8).
Dieu le Père, non plus, ne change pas. Il ne produit pas
d’obscurité par des variations de positions (Jacques 1 :
17). Leurs actes se réitèrent, identiques et sans
transmutations. Les êtres humains, eux, changent
constamment, parce qu’ils sont mortels et surtout parce
qu’ils ne cessent de progresser dans leurs civilisations.
Dieu, lui, demeure le même et La Sainte Bible atteste qu’il
ne fait rien de nouveau sans nous avoir prévenus longtemps à
l’avance (Amos 3 : 7). Par conséquent, l’identité des
divinités qui s’expriment au travers des stigmatisés et
corps incorruptibles est à revoir.
Eustochia Calafato
Née en 1439, cette sainte est connue sous
le nom de « la stigmatisée de Sicile », car ayant porté les
stigmates jusqu’à sa mort en 1468. À l’instar de certains
saints de l’Église catholique, son corps fut retrouvé
incorruptible longtemps après sa mort. L’histoire raconte
qu’elle a opéré un grand miracle, un siècle et demi après sa
mort. En effet, un tremblement de terre d’une grande
amplitude avait secoué la cité de Montevergine en 1615. La
population était accourue sur la tombe d’Eustochia Smeraldo
Calafato pour prier et requérir sa protection. Alors, les
religieuses exhumèrent le corps de la sainte qui demeurait
intact, après cent quarante-sept ans d’inhumation. À peine
sortie de sa tombe, la sainte ouvrit sa bouche et se mit à
chanter. Subitement le tremblement de terre s’arrêta. De nos
jours, son corps attire une foule de pèlerins.
Voyez-vous,
des restes, vieux de plus de cent ans, sortant d’une tombe,
pour commander à l’astre terrestre qui obtempère docilement
! Même le fils de Dieu, lors de son passage sur terre, n’a
pas manifesté une autorité aussi puissante. Peut-être que le
tremblement de terre s’est arrêté sur intercession de la
sainte. Peut-être aussi qu’il s’est arrêté naturellement. Ce
qui me frappe, c’est plutôt l’attitude des catholiques de
cette ville au moment de la détresse. Au lieu d’invoquer le
Dieu vivant et Tout-Puissant, ils avaient préféré exhumer un
cadavre pour implorer son intercession. Est-ce un
laisser-aller de la part du clergé catholique ? Est-ce une
forme de déviation provoquée par un abus de la foi
chrétienne ? Leur comportement est isolé et n’est pas
chrétien. Aucun fait de ce genre n’avait été observé du
temps des patriarches, encore moins du temps des apôtres.
Après l’incendie de la ville de Rome le 18
juillet 64, l’empereur Néron accusa les chrétiens d’avoir
allumé le feu, alors que lui-même en était le présumé
pyromane. C’est à cette époque qu’il y eut la première
grande persécution chrétienne, au cours de laquelle
plusieurs milliers de croyants périrent sous les glaives des
soldats romains. De même, en 303 après J.C, lorsque
l’empereur Dioclétien jura l’extermination des chrétiens
pour la survie du culte de son dieu Apollos, des milliers de
chrétiens furent martyrisés sous le glaive des soldats
romains. D’autres furent jetés en pâture aux fauves ou
simplement brûlés vifs. Alors, ont-ils exhumé les restes des
saints de leur époque, et se sont-ils prosternés devant eux
pour conjurer leur protection ?
Au cours des siècles, lorsque les Juifs faisaient face à l’extermination imminente de leur race, ont-ils exhumé ce qui pourrait être le corps d’Abraham ou de Moïse pour implorer son intercession ou sa protection ? Une personne morte depuis des centaines d’années, peut-elle se relever et faire des miracles comme le font les saints de l’Église catholique ? Sauf méprise de notre part, La Bible ne donne aucun exemple de ce genre. Le phénomène n’est ni judaïque, ni biblique, ni même chrétien. Par conséquent, en conformité avec les instructions du Seigneur, j’en viens à conclure que ces phénomènes des corps incorruptibles de l’Église catholique sont une forme de sorcellerie (une forme d’incarnation de démons en quête d’adorateurs). Ce même type de sorcellerie est célébré dans les films de vampires.
Si le
Dieu des chrétiens opérait de tels miracles sur ses enfants
morts, il les aurait accomplis, aussi bien pour les Juifs
que pour les chrétiens des Églises évangéliques qui
démontrent leur grande maturité de foi en Dieu, par
l’observation des préceptes exclusivement bibliques.
Si et
seulement si, un des prophètes ou patriarches ou même un des
apôtres du Seigneur Jésus avait été retrouvé intact après sa
mort, alors je me tairais, et ce débat sur les
incorruptibles serait clos. Mais malgré les fouilles
archéologiques, l’on ne put certifier un tel fait.
Le
Dieu de l’Église catholique est différent du Dieu des
patriarches Abraham, Isaac et Jacob, est-on tenté de
conclure. Même s’ils portent le même nom, le Dieu de
l’Église catholique doit, tout de même, être différent du
Dieu manifesté en la personne de Jésus-Christ. En
définitive, étant donné que les miracles observés dans
l’Église catholique ne se produisent ni dans les synagogues
ni dans les églises issues de la réforme, il y a de fortes
chances que l’Église catholique soit en plein dans
l’adoration d’un dieu différent de celui du christianisme.
Eustocha calafato Catherine de
Bologne
Les cimetières de la
Palestine et d’Israël abondent en ossements humains. C’est
à ces
endroits historiques que reposent les corps des vaillants
serviteurs de Dieu, depuis Noé jusqu’aux apôtres du Christ.
Mais jamais un corps incorruptible de ces saints serviteurs
du Dieu Jéhovah ne fut découvert. Alors, pourquoi
l’incorruptibilité se manifeste-t-elle seulement sur les
saints de l’Église catholique ?
En octobre 2002, un sarcophage utilisé
entre « les années vingt avant Jésus-Christ et soixante-dix
après Jésus-Christ » fut retrouvé à Jérusalem et portait
l’inscription suivante : « Jacques, fils de Joseph, frère de
Jésus » (4). L’apôtre Jacques est ce saint homme connu sous
le nom de « frère du Seigneur Jésus ». Il fut le chef de la
première église de Jérusalem et de surcroît, l’auteur d’une
épître de La Bible. De toute évidence, cette découverte
paléographique nous fait remonter jusqu’à l’apôtre Jacques
et confirme la révélation de Dieu sur la nature
méphistophélique des incorruptibles. Qu’avait-on retrouvé
dans son cercueil ? Un corps incorruptible ? J’aurais
souhaité qu’il en soit ainsi. Malheureusement, le sarcophage
fut une preuve que des ossements humains s’y reposaient. Cet
homme, appelé « le juste » est un saint par excellence ;
ceci pour avoir marché avec le Christ et pour avoir rédigé
une partie de notre Sainte Bible. Comment se fait-il que son
corps se soit décomposé après sa mort, alors que la
dépouille des saintes de l’Église catholique résiste à la
putréfaction ? Il y a deux forces spirituelles antagonistes
dans ce monde. Et puisque l’incorruptibilité semble ne pas
émaner de Dieu, alors, elle ne peut être que l’œuvre du
Diable. Satan aurait donc pris l’Église catholique en otage,
et cela dès sa naissance. Il a réussi à dévier les chrétiens
du droit chemin, par l’introduction d’un nouveau culte des
morts, un culte satanique.
Saintes Catherine Labouré et Bernadette
Soubirous
Catherine Labouré est morte en 1876 après avoir reçu plusieurs séries de visites de la Vierge Marie. Elle est à l’origine de la création de la médaille miraculeuse. Lorsque son corps fut exhumé cinquante-sept ans après sa mort, pour une cérémonie de béatification, on le trouva intact. Bernadette Soubirous, de son côté, reçut dix-huit fois la visite de la Vierge Marie. Trente ans après sa mort, lorsqu’on l’exhuma, on trouva le corps intact. Bien que morte depuis des centaines d’années, les deux femmes donnent l’apparence d’être vivantes. D’ailleurs, les yeux bleus de Sainte Catherine ont conservé leur éclat bleuté. Ce phénomène est surnaturel et surprend le monde de la science. On peut donc dire que les incorruptibles du XIVe et du XVIIe siècles se sont mal conservés. Par contre, les corps de Bernadette Soubirous et Catherine Labouré sont des merveilles d’une parfaite conservation.
Plus
l’humanité avancera dans la civilisation et dans les
découvertes scientifiques, plus l’on verra des miracles bien
complexes. Puisque Satan veut gagner beaucoup d’âmes, il lui
faudra alors ajuster ses méthodes pour se conformer aux
réalités de notre époque. Le diable fait preuve d’une grande
capacité d’adaptation et d’anticipation. Alors, il s’est
fait dieu de ce monde, jouissant d’une vaste expérience sur
l’homme depuis sa création. Comme je l’ai développé dans le
chapitre sur la deuxième création (voir Matthieu 13 : 24-30
et les versets 36 à 43), il est sans doute le père d’une
multitude d’êtres humains, évoluant sur cette terre, au
milieu des enfants de Dieu. Il peut donc se jouer de nous à
sa guise. Seules la fidélité à La Parole de Dieu, et
l’observation exclusive des préceptes bibliques pourraient
mettre l’humanité à l’abri des ruses de Satan.
Le mystère de l’incorruptibilité
Pour commencer, je voudrais faire remarquer que ce titre me paraît fort exagéré. L’incorruptibilité est ce qui arrivera après la résurrection, lorsque nous serons revêtus du corps glorieux. Ce corps est celui dont le Seigneur Jésus s’est revêtu après sa résurrection. Ce corps est immortel et incorruptible, car le péché n’a aucun pouvoir sur lui. En un mot, seul le corps glorieux est incorruptible : « ainsi est-il de la résurrection des morts. Semé corruptible, on ressuscite incorruptible » (1 Cor 15 : 42 La Bible Thompson). Si ces corps mystérieux de l’Église catholique étaient incorruptibles, alors ils ne devraient pas mourir. Les incorruptibles ne meurent pas. S’ils sont morts cela veut dire qu’ils ont connu la corruption. Par conséquent, ce qui se passe dans ces corps, après la mort, est d’origine luciférienne. Ensuite, si ces mystiques catholiques ont été rendus incorruptibles grâce à leur foi ou à leurs souffrances, les apôtres Pierre et Paul ont, pour leur part, donné un témoignage plus éclatant de leur foi. Ils ont connu de plus grandes souffrances, et ont même souffert le martyre. Que sont-ils devenus après la mort ? De la poussière ! Seul le fils de Dieu, en la personne du Seigneur Jésus-Christ, n’a pas connu la corruption de la tombe. Cela fut annoncé d’avance par les prophètes (Ésaïe 53 : 10-11 et Psaumes 16 : 9-11). Mourir, se décomposer et être réduit en poussière est la condition humaine, depuis la chute d’Adam. La corruption est une conséquence du péché que doit subir tout être humain sans exception. Ainsi l’a décidé le Créateur : « … tu es fait de poussière et tu retourneras à la poussière » (Genèse 3 :19). Puisque le diable a été la cause de la corruption de notre corps, subséquemment il peut aussi lui octroyer une quelconque apparence d’incorruptibilité. Patriarches, prophètes, rois, apôtres et disciples, tous sont morts et transformés en poussière. Oui, les vrais serviteurs du Dieu très haut, ceux qui sont authentifiés par La Bible, se sont soumis à la loi et à la volonté de leur créateur. Ils n’eurent pas mieux à faire que de retourner à la poussière.
Manifestation du pouvoir de la
résurrection
Lazare
fut un grand ami du Seigneur Jésus. À sa mort, le Christ
pleura et les gens s’aperçurent à quel point il aimait cet
homme. Lorsqu’il arriva chez son défunt ami, il ordonna
d’ouvrir la tombe. Puis d’une voix ferme, il commanda à
Lazare de sortir de la tombe. Celui qui était mort et
enterré, depuis quatre jours, sortit de sa tombe bien
vivant. Il s’agit là de la manifestation du « pouvoir de la
résurrection » du Christ.
Analysons maintenant les faits qui
s’articulent autour de cet événement. Lorsque le Seigneur
Jésus ordonna d’ouvrir la tombe, que lui avait dit Marthe,
la sœur du défunt ? «
Seigneur, il sent déjà, car c’est le quatrième jour. »
Le Seigneur Jésus, a-t-il nié le fait que le corps de Lazare
pouvait s’être décomposé ? Non ! Il répondit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit
? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu » (Jean 11
:38-40 La
Bible Thompson). Ici, nous sommes à l’époque
pré-apostolique. Mieux encore, nous sommes en
présence du Dieu créateur, et nous avons un témoignage sur
l’état de conservation du corps d’un homme reconnu comme un
Ami du Christ. Son corps, après avoir passé seulement quatre
jours dans la tombe, dégageait une odeur de putréfaction.
Pourquoi a-t-il commencé à se désagréger ? Pourtant, cet
homme est l’ami du Dieu créateur ! Si Jésus-Christ a aimé
cet homme au point de l’arracher de la tombe, nous ne
doutons pas qu’un jour il le prendra avec lui au ciel. Nous
avons donc ici un saint de première classe, et vous
constatez qu’à l’instar de tous les serviteurs de Dieu
depuis la création, cet homme s’est décomposé. Il faudrait
donc trouver une autre explication aux corps incorruptibles
de l’Église catholique, car ils n’obéissent pas à la règle
générale décrite dans La Bible. Ils sont mystérieux.
Après ce petit examen, quelle est
maintenant votre position sur les incorruptibles ? Êtes-vous
convaincus de la révélation du Seigneur, ou continuez-vous
de les considérer comme des saints de Dieu ? Si oui,
l’exemple suivant devrait suffire à pulvériser le dernier
pilier de votre résistance à la pure vérité.
Un exemple pratique, riche en
enseignement
Le prophète Élie était armé de la puissance de Dieu. Lors de son défi avec les prêtres du dieu Ball, il pria, le feu descendit du ciel et consuma son sacrifice. À sa prière, le feu tomba du ciel et consuma des armées entières qui cherchaient à le capturer. À sa prière, il ferma le ciel et la pluie ne tomba pas sur terre pendant trois ans et six mois. À sa prière, les cieux s’ouvrirent et la pluie tomba à nouveau… Au lieu de mourir comme quiconque, un char étincelant, tiré par des chevaux tout aussi éclatants de lumière, descendit du ciel, et l’emporta dans un tourbillon de vent (2 Rois 2 : 11). Mais avant d’être enlevé, il légua son autorité spirituelle au prophète Élisée. Celui-ci demanda une double portion du pouvoir de son maître. Dieu la lui accorda. Il fut célèbre et puissant comme son maître. À la manière du Seigneur Jésus, les miracles qu’il opéra furent légion : la multiplication des pains, la guérison des malades, la résurrection des morts, etc.
Aux environs des années 800 avant notre
ère, Élisée, ce saint prophète de Dieu, mourut et fut
enterré. L’année suivante, une troupe de pirates moabites
arriva dans le pays, au moment où des Israélites enterraient
un mort dans un caveau familial. Effrayés par ces barbares,
ils jetèrent le corps du défunt dans la tombe où reposaient
déjà les restes du prophète Élisée, et se sauvèrent. Le
corps du défunt, dans sa chute, toucha les ossements du
prophète. Il reprit vie et se dressa sur ses pieds (2 Rois
13 : 20-21). Alors, qu’a-t-on trouvé dans la tombe du
prophète de Dieu, une année après sa mort ? Un corps intact,
imputrescible, analogue aux corps incorruptibles des saints
de l’Église catholique ? La Bible certifie que des ossements
blanchis y furent trouvés ; et sans l’ombre d’un doute, les
années ultérieures finiront de transformer ces ossements en
poussière.
Ceci est un témoignage de source sûre qui
démontre le comportement des corps des saints de Dieu après
leur mort. Je ne m’attarderai pas trop sur le cas du grand
Roi David, l’homme selon le cœur de Dieu, qui s’est
décomposé selon le témoignage de La Bible : « David, lui, a servi
en son temps le plan de Dieu ; puis il est mort, il a été
enterré auprès de ses
ancêtres et a connu la pourriture » (Actes 13 : 36).
Quelle explication donnez-vous maintenant à
ces mystérieux corps de l’Église catholique ? Dieu a-t-il
changé ? Si changement il y a, cela ne concerne que l’Église
catholique, parce que les dépouilles des autres chrétiens se
comportent à la manière de celle du prophète Élisée : ils se
décomposent.
Parlant des corps incorruptibles de mon
ancienne Église, l’un d’entre eux, Francis Savior, a étonné
les médecins qui furent appelés à examiner son corps : du
sang frais coulait toujours d’une de ses blessures deux ans
après sa mort. Sans l’ombre d’un doute, tous ces miracles
sont une forme de sorcellerie, et l’Église catholique s’est
laissée piéger à coups de miracles. C’est de la sorcellerie
pure qui a trouvé le moyen de se manifester dans le
christianisme moderne.
Le résultat des miracles des corps
incorruptibles qui, apparemment, a ravivé la foi des fidèles
catholiques, a donné plutôt naissance à une forme déguisée
d’adoration des morts, un culte des morts. Ce sont des
pratiques interdites par La Bible. Ces corps mystérieux
drainent des millions de personnes, qui s’agenouillent ou se
prosternent devant eux, récitant le chapelet et implorant
leur intercession. Il s’agit d’un piège de Satan, dans
lequel beaucoup de personnes sont tombées et continuent de
tomber. Ces pratiques, ainsi que l’adoration des reliques
ont été vivement encouragées, et finalement ratifiées par un
décret de l’Église catholique pendant le concile de Trente,
session XXV (5).