Chapitre
V
La succession
apostolique ! le gros mensonge séculaire
La légitimité de l’apostolat
pontificale
Les souverains pontifes de Rome que sont les papes de l’Église catholique affirment être les su
ccesseurs
des
apôtres du Christ, et aussi des représentants de Dieu sur terre.
J’émets des
doutes sur la validité de ces réclamations, car l’héritage
qu’ils nous ont
légué (tradition, catholicisme, inquisitions et guerres saintes)
ne corrobore
pas ces titres apostoliques qu’ils requièrent. Que révèle La
Bible ? Pour
défendre son maître qui était en danger de mort, Pierre trancha
l’oreille de
Malchus. Mais Christ lui dit : « Remets
ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent
l’épée périront par l’épée » (Matthieu 26 : 52).
Jésus-Christ n’a pas approuvé
la guerre. Il l’a rejetée.
Contrairement aux papes, Jésus-Christ et ses apôtres n’ont pas
fait la guerre à
d’autres chrétiens. Ils n’ont pas tué les païens de leur époque.
Imaginez-vous
un peu le Seigneur Jésus prendre un sabre et égorger tous ceux
qui refusent de
croire ou de prier selon son enseignement. À quoi ressemblerait
ce Christ ?
Pourtant, c’est ce que firent les papes du Moyen Âge. Par
conséquent, il y a
une forte possibilité que les papes soient plutôt les apôtres et
les
représentants d’un dieu autre que celui de La Bible.
Les
papes affirment être les
vicaires de Jésus-Christ sur terre. Mais lorsque vous étudiez
les
caractéristiques qui identifient le Christ, vous constatez que
nos papes sont
bien loin de remplir les conditions d’âme du vrai Jésus. Le
prophète Ésaïe nous
décrit l’identité du Sauveur : « Voici
mon serviteur que j’ai choisi, dit Dieu,
celui que j’aime et en qui je mets toute ma joie. Je ferai
reposer mon esprit
sur lui et il annoncera mon jugement aux nations. Il ne
disputera avec personne
et ne criera pas, on ne l’entendra pas faire des discours dans
les rues. Il ne
cassera pas le roseau courbé et n’éteindra pas la lampe dont
la lumière
faiblit. Il agira ainsi jusqu’à ce qu’il ait fait triompher la
justice ; et
toutes les nations mettront leur
81
espoir en lui » (Matthieu 12 : 18-21). Les
prétendus vicaires du doux Jésus sur terre
qui sont nos papes, remplissaient-ils ces critères
lorsqu’ils tuèrent tous
ceux qui étaient faibles dans la foi ? Tout le Moyen Âge est
baptisé de «
sombre période », surtout à cause des actes barbares posés par
les papes. Cela
révèle l’identité réelle de cette Église papale qui porte un
déguisement
chrétien. En effet, le Seigneur Jésus disait : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à
vous en donnant l’apparence
de mouton, mais au-dedans ce
sont des loups féroces. Vous les reconnaîtrez à leurs
actions. On ne cueille
pas des raisins sur des buissons d’épines, ni des figues sur
des chardons. Un
bon arbre produit de bons fruits, mais un arbre mauvais
produit de mauvais fruits.
Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits et un
mauvais arbre ne peut
pas produire de bons fruits » (Matthieu 7 : 15-18).
La valeur chrétienne de la succession apostolique
Les
papes font de la succession
apostolique leur cheval de bataille pour légitimer la
prépondérance du
catholicisme sur les autres Églises chrétiennes, et surtout
pour justifier son
titre d’« Église Mère ». En effet, en Juillet 2007, le Pape
Benedict XVI
déclara officiellement à travers les médias que « Christ Jésus
a établi ici sur
terre une seule Église », qui est l’Église catholique. Il
renchérit que les
autres églises et dénominations ne peuvent pas être
considérées comme des
Églises chrétiennes, parce qu’elles n’ont pas la succession
apostolique,
c’est-à-dire, l’habilité d’être les successeurs des premiers
apôtres du Christ.
En ce
qui me concerne, je trouve
qu’un tel raisonnement est immature et n’a aucune valeur. Vous
conviendrez avec
moi que le seul et ultime but du christianisme est de sauver
des âmes, par leur
foi en Jésus-Christ. Même les douze apôtres du Christ
(exception faite pour
Judas Iscariote) ont été sauvés grâce à cette foi. Mais s’il
se trouve que vous
êtes un pape athée ou hérétique, ou peut être un pape
sataniste qui massacre
des chrétiens, alors votre succession apostolique est nulle
d’effet. De ce
fait, la succession apostolique ne peut en aucun cas
constituer le fondement de
la foi chrétienne. Le fondement du christianisme est basé
uniquement sur La
Parole de Dieu. La succession apostolique n’a jamais été un
thème apostolique,
et par conséquent, elle n’a aucune valeur apostolique.
Que nous enseigne l’histoire ?
De
tout temps, les dirigeants de
ce monde ont changé les récits historiques à leur avantage.
Les chroniques de
guerre, composées par les pharaons, n’étaient pas exactes.
Elles décrivent des
pharaons héroïques, célèbres dans les guerres. En
82
réalité,
ils étaient de piètres
combattants, et n’eût été l’aide des généraux, ils seraient
morts sur le champ
de bataille.
Les
régimes révolutionnaires
marxistes-léninistes et d’Adolph Hitler ont toujours changé
les manuels
pédagogiques à leur avantage, sans se soucier de la vérité
historique qui
devrait être préservée. Par des mensonges, ils ont réécrit
l’histoire des
peuples, dans l’optique de justifier leur règne.
Les
dirigeants de notre
génération aussi n’échappent pas à ces mensonges grossiers.
Par exemple, le
premier voyage des Américains sur la lune « Apollo I » n’était
qu’une farce.
Humiliés par le retard de leur technologie sur les Russes, ne
sachant comment
aller sur la lune à cette époque, ils ont alors tourné un film
qu’ils ont
projeté sur toutes les chaînes de télévision à l’échelle
mondiale, sauvant
ainsi leur visage de la honte. Ces mensonges ont été démasqués
grâce aux
dossiers secrets américains déclassifiés ; et Ronald Ramfel,
ministre de la
Défense américaine en personne expliqua tout devant les
caméras (55). C’est
également de cette manière que les puissances alliées ont
procédé avec la
destruction du navire Pearl Harbor, pour avoir une excuse et
engager les USA
dans la Seconde Guerre Mondiale. De même, pour aller en guerre
contre les
dictateurs arabes qui constituaient une menace grave pour
leurs intérêts
égoïstes, l’horrible conspiration du 11 septembre 2001 où les
gratte-ciels de
New York s’effondraient en écrasant des milliers de personnes
leur fut
nécessaire (56, 90). Et le récent mensonge, mal ficelé au plan
climatique, est
que, puisqu’aujourd’hui nos gouvernants veulent changer de
forme d’énergie, ils
s’évertuent à accuser les hommes d’avoir pollué l’atmosphère
par les
hydrocarbures, et d’avoir ainsi provoqué un réchauffement plus
accéléré de la
planète. Alors qu’en vérité, l’homme ne peut pas causer le
réchauffement de
cette planète. Ce phénomène est naturel, et donc normal. Ce
sont les cycles
chauds du soleil qui donnent des générations plus ou moins
chaudes (57). À
juste titre, les scientifiques honnêtes, désignent cette
nouvelle approche sous
le nom « d’arnaque du réchauffement climatique ». En effet,
ils démontrent que
l’époque de la renaissance (XVe et XVIe
siècle) était beaucoup plus
chaude que la nôtre. Pourtant, à cette période, il n’y avait
ni usine, ni
voiture ni d’hydrocarbure, ni pollution.
Tout
ceci pour vous rappeler que
nous sommes constamment bombardés de surprenantes
contrevérités, visant
simplement à cacher le vrai visage des problèmes. Le Vatican
qui regorge
d’intellectuels de haut rang s’est, depuis, décidé d’emboucher
la même
trompette, pour la défense de sa cause. Les cerveaux du
Vatican ont alors
colmaté et rafistolé des liens pour justifier leurs
successions apostoliques.
Parfois, c’est une simple lettre écrite dans une période
sombre et
83
oubliée
de l’histoire qui sert à
justifier le lien apostolique. Il serait intéressant de
s’attarder quelque peu
sur ces faits.
En quoi l’Église catholique est-elle une Église
apostolique ?
Quel
est le dernier apôtre du
Christ qui aurait imposé les mains au premier pape, lui
passant ainsi le
flambeau pour diriger la chrétienté ? Officiellement, l’Église
catholique a été
fondée en 742, par les frères Pépin-le-Petit et Carlomanand
Winfred (fils de
Charles Martel), au cours du premier Council Œcuménique de St
Denis à Paris.
Lorsque cette Église catholique a commencé à évoluer sous la
tutelle des papes,
tous les apôtres de Jésus-Christ étaient déjà morts. De
quelles successions
apostoliques parlent-ils donc ?
Que
nous enseigne l’histoire ? En
ce XXIe
siècle, lorsque les régimes
d’exceptions et de droits se combattent pour le contrôle du
pouvoir, il y a
toujours des périodes de transition confuses et violentes, de
sorte qu’il est
impossible de prévoir celui qui l’emportera sur l’autre. Tel
fut le cas des
régimes marxistes-léninistes. Des fois, ce sont des
assassinats qui résolvent
le dilemme. Il en était de même au Moyen-âge, entre les
empereurs romains et
les évêques. La confusion avait atteint un paroxysme, à tel
point qu’on ne
savait plus qui détenait réellement le pouvoir à Rome. Cette
confusion
monstrueuse prit fin grâce à l’intervention musclée du Général
Odoacre, secondé
par les Barbares de Rome. Considéré comme le dernier empereur,
c’est lui qui
déposa le dernier empereur de Rome, mais refusa de porter la
couronne. Ce
général permit que Léon fût le seul pape et le seul empereur
sur les deux
empires romains. Ce jour marqua alors la date secrète de la
chute définitive de
l’empire de Rome, et aussi la naissance puis la montée en
puissance de la
papauté. On peut donc noter qu’il n’y a pas eu de succession
apostolique, mais
plutôt un coup d’état.
Succession apostolique discontinue
Pour
justifier la succession apostolique qu’il réclame à cor et à
cri, le Vatican
publia une Encyclopédie des papes, le « Liber Pontificalis ».
C’est une liste
de tous les papes, depuis l’apôtre Pierre jusqu’à nos jours.
Mais il a caché,
et sciemment passé sous silence, la poignante contradiction et
toute la
véracité sur le caractère discontinu et anachronique de cette
prétendue
succession apostolique. En vérité, il n’y a pas eu de
succession apostolique
ininterrompue telle que le Vatican le présente. Il y eut des
siècles sans pape,
étant donné que la chaîne de succession papale s’était rompue
à plusieurs
reprises au cours de l’histoire. Ces périodes n’eurent pas de
papes au sommet
du clergé, et aucun culte n’était rendu à Dieu ou à Cybèle au
sein du Vatican.
Par exemple, entre les années 65 à 193 il y eut 127 ans de
rupture dans la
succession
84
apostolique,
puis 87 ans de
rupture de l’an 222 à l’an 309, 56 ans de rupture entre l’an
310 et l’an 366,
84 ans de rupture de l’an 452 à l’an 536, 161 ans de rupture
entre 590 et 751 ;
et la liste n’est pas exhaustive.
Vous
comprenez qu’avec ces
ruptures, les papes n’ont pas le droit légal de prétendre être
les successeurs
légitimes des apôtres du Christ. Alors, le Vatican a inventé
des papes fictifs
pour colmater cette brèche dans la succession des papes. Comme
on devait s’y
attendre, les historiens et les critiques soulignèrent que
certains papes sont
des personnages fictifs, car aucun objet archéologique, aucune
tombe, encore
moins un décret pontifical leur appartenant ne peut être
exhibé. C’est
l’exemple des premiers papes, de faux saints papes tels que :
Urbain I
(223-230), Pontien (230-235), Anthère (235-236), Fabien
(236-250), Corneille
(251-
253), Lucius (253-254), Étienne (254-257), Sixte II
(257-258), Denys
(259-268), Félix I (269-274), Eutychien (275-283), Caïus
(283-296), Marcellin
(296-304). Tous ces noms seraient donc des faux, introduits
dans le « Liber
Pontificalis », pour justifier 144 ans de rupture apostolique
entre les années
222 et 366. Le Vatican défendra la crédibilité de son Liber
Pontificalis par
des preuves musclées. C’est l’exemple du livre « Étude sur le
liber
Pontificalis », par M. l’abbé L. Duchesne, avec Ernest Thorin,
Paris 1877,
comme éditeur. Ce livre est disponible sur Internet (54). Mais
les historiens
ont finalement eu raison, car le Vatican a fini par effectuer
plusieurs
révisions sur la liste des papes, en écartant des noms
compromettants, des
fois, un pape fictif.
La confusion dans la liste des
papes
La
duplicité de la succession
apostolique se révèle aussi dans la liste non exhaustive des
papes. De nos
jours, en effet, le Vatican ne parvient pas à établir la liste
et le nombre
précis des papes qui ont régné depuis l’apôtre Pierre. C’est
la confusion
totale, car quatre livres officiels, pourtant tous du Vatican
et frappés de
l’enseigne Nihil obstat, donnent des chiffres discordants. Le
pire est que,
d’autres papes qui ont régné au Vatican, et qui y sont morts,
ont néanmoins
leurs noms supprimés de la liste officielle des papes. Le
comble est que
certains papes prestigieux, qui par leurs vertus ont été
promus au rang de
sainteté, vénérés au cours des siècles par des catholiques,
ont subitement été
déchus de leur titre de sainteté (31). Cela remet en cause la
crédibilité de
cette succession apostolique. En effet, le 18 janvier 1947, au
plus grand
étonnement des catholiques du monde entier, le pape Pie XII a
annoncé la
suppression des noms de six papes du Liber Pontificalis (New
York Times, 19
Janvier 1947, et aussi dans, Philadelphia Inquirer de la même
date). Ainsi, le
nom du pape Donus (676-678) qui figurait sur la liste depuis
973 a été
supprimé. Pourquoi ? La
85
raison
est que le Vatican s’est
aperçu que ce pape n’a jamais existé. L’État du Vatican a
aussi effectué par la
suite, des révisions sur 74 autres papes. Je dis bien 74 papes
qui sont des
papes fictifs. Les critiques et historiens avaient donc raison
et le Vatican
n’a fait qu’amender son faux Liber Pontificalis. De nos jours,
des papes
fictifs figurent encore sur la liste fantaisiste des papes.
Aussi
contradictoire que cela
puisse paraître, le Vatican a laissé tomber six autres papes.
Cinq autres papes
qui furent célèbres et qui furent canonisés et vénérés par des
catholiques
depuis des siècles comme des saints ont perdu ce titre de
sainteté. Il s’agit
de Félix II, de Liberius, de Anastasius, de Étienne III, et de
Étienne V.
doit-on parler de « décanonisation » ? Le pape Étienne (Mars
752) fut élu à la
mort du pape Zacharie, mais mourut trois jours avant son
intronisation. En 1961
il disparaissait aussi de la liste officielle des papes.
Célestin II, élu
régulièrement en 1124, fut aussi écarté de la liste officielle
des papes. Il
fut attaqué le lendemain de son élection par les hommes de son
rival. Blessé, il
abdiqua et fut aussitôt remplacé par Honorius II. Pape
Constantin II (767-768)
fut un antipape élu par l’aristocratie à la mort de pape Paul
1er, mais fut
aussitôt renversé par les Lombards qui lui crevèrent les yeux.
Le pape Philippe
(768) était un antipape imposé par les Lombards et qui
démissionna le lendemain
de sa nomination. Leurs noms disparurent de certaines listes
de papes.
Au vu
de ces noms qui disparurent
de l’encyclopédie des papes, on est en droit de se demander :
à quand encore la
prochaine révision de la liste des papes ?
Fraude sur la liste des papes
L’invalidé
de cette succession
apostolique réclamée par les papes se confirme dans sa nature
dévergondée,
désordonnée et grotesque. La papesse Valentine (Août à
Septembre 827) fut la
cent unième papesse. Bien que certaines listes indiquent
« Valentin ». Elle ne régna que 40 jours. Des documents
historiques citent
aussi le cas de la papesse Jeanne, qui aurait régné sous le
nom de Jean
l’Anglais, Jean l’Angélique ou pape Jean VIII. Lors de la
procession qui suivit
l’élection de ce pape, on s’aperçut qu’il s’agissait d’une
femme et qu’elle
était enceinte : la papesse Jeanne. Elle fut alors traînée
hors de Rome et
lapidée à mort en 855 (Encyclopedia Universalis). Ce fait a
été reconnu par le
Concile de Latran. Depuis ces évènements, après chaque
élection de pape, un
diacre était chargé, à travers une chaise percée, de vérifier
la masculinité de
l’élu, en s’assurant qu’il portait des testicules bien
pendants. Après quoi il
devrait prononcer cette célèbre phrase : « Habet duos
testiculos et bene
pendentes ! » Le rite perdura jusqu’au 17e siècle.
Le Vatican a réussi à présenter Saint Hormisdas comme
étant le 52e pape
de l’Église catholique.
Mais l’un des critiques du catholicisme (Vati-leaks), affirme
86
que
Pape Saint
Hormisdas (514-523) fut plutôt une divinité païenne, un dieu
zoroastrien et père
du dieu Mithra (divinité solaire), longtemps adoré par les
romains. Sur la
question, le Vatican qui ne nie pas les faits, dira que cette
divinité doit sa
canonisation à une tradition non officielle (The Popes, A Concise Biographical
History’, Burns and Oates, Publishers to the Holy See,
London, 1964, p. 81). En
réalité, il fait partie des faux papes qui furent introduits
de manière frauduleuse
et maladroite dans le liber
pontificalis, une tentative ratée pour colmater la brèche
devant justifier
l’ininterruption de la papauté.
Si
succession apostolique il y a,
c’est Pierre, le prince des apôtres, qui, en principe, aura
occupé ce poste en
premier. Ses successeurs devraient être aussi des apôtres du
Christ, des
évêques ou des cardinaux (en ce qui concerne notre
génération). Mais, au cours
de son histoire, l’Église catholique n’a pas respecté cette
noble règle. En
effet, à l’occasion des funérailles du pape Grégoire II en
731, la foule
s’étant saisie d’un prêtre dans la procession, elle le nomma
pape. Drôle de
succession apostolique ! Néanmoins, devenu pape Grégoire III,
il régna dix ans.
Le pape Grégoire X (1271-1276) n’était ni prêtre ni cardinal à
son élection.
Aussi, des enfants ont été nommés cardinaux, puis promus
papes. L’on peut citer
quelques exemples. Le Pape Benoit IX (1032-1044, Avril-Mai
1045, 1047-1048)
connu sous le nom de « l’enfant pape ou le jeune Saint-Père ».
Il fut élu pape
à l’âge de douze ans. Rodrigo Borgia, fils « neveu » de
Calixte III, fut évêque
à 24 ans sans avoir jamais été prêtre, cardinal à 35 ans, et
enfin pape
Alexandre VI (1492-1503). Cesare Borja (1475-1507), fils du
pape Alexandre VI
fut nommé évêque à l’âge de 7 ans, puis Cardinal à 18 ans.
Jean de Médicis
parvint au rang de protonotaire apostolique à l’âge de 8 ans,
cardinal à
quatorze ans, et devint pape Léon X (1513-1551) à trente-huit
ans.
Les antipapes
Lorsqu’un
pape est officiellement
élu par le conclave des cardinaux, il arrive que ses opposants
choisissent un
autre pape (un antipape) pour le contrer. Ce drôle de
succession pour des
apôtres du Christ a toujours conduit à des homicides. De saint
Hippolyte
(212-236) premier antipape jusqu’à Amadeus de Savoie « Félix V
» (1439-1449),
dernier antipape, on dénombre un total de 48 antipapes (étude
basée sur les
données de New advent « the list of popes »). Beaucoup d’entre
eux ont réussi à
supplanter leur rival en devenant papes. Mais d’autres furent
sauvagement
mutilés. Ces guerres effroyables, pour pontifier sur Rome,
sont d’autres
preuves éclatantes qui certifient que la succession
apostolique que l’Église
Catholique revendique tant, n’est qu’une imposture.
87
Succession
apostolique entachée d’assassinats et d’empoisonnements
Jésus-Christ,
le doux agneau de
Dieu était un homme de paix. Ses successeurs que sont les
papes devraient aussi
être des pacifistes. Mais le clergé catholique s’est illustré
contrairement aux
idéaux du Christ. Il fut rare de voir un empereur de Rome
mourir tranquillement
sur son lit de repos. Presque tous ont connu une mort violente
par assassinat.
Cette tradition de mort violente, les papes de l’Église
catholique en firent
fidèlement leur autre héritage. De ce fait, sont-ils les
représentants
authentiques du Christ ou ceux des empereurs de Rome ? Voyons
quelques cas bien
significatifs.
Le
Pape Étienne (Mars 752) fut
élu à la mort du pape Zacharie. Mais trois jours après il
mourut avant son intronisation.
Le Pape Boniface VI (896) ne régna que 15 jours. Le Pape
Étienne VI (896-897),
victime d’une insurrection populaire, fut déshabillé de force,
revêtu d’un froc
de moine, emprisonné puis étranglé. Le Pape Théodore II régna
pendant trois
semaines (de Novembre à Décembre 897) et fut assassiné. Le
Pape León V (de
Juillet à Décembre 903), élu pour trois mois, il a été
emprisonné puis étranglé
par l’antipape Christophore. Pape Christophore (903-
904)
antipape,
sera lui-même arrêté et
exécuté sur ordre de Serge III. Le Pape Serge III (904-911)
tua ses deux
prédécesseurs. Le Pape Jean X (914-928) fut arrêté et
assassiné (étouffé sous
un coussin) dans sa prison. Le Pape Étienne IX (939-
942) eut le nez coupé, et mourut de ses blessures. Le Pape
Boniface VII (974
puis 984-985), antipape, il prit la place de Benoît VI qu’il
fit étrangler
avant de s’enfuir à Constantinople avec le trésor du Vatican.
À son retour il
fit enfermer et peut-être assassiner Jean XIV. Le Pape Benoît
VI (973-974) fut
assassiné par étranglement au château St Ange de Rome, après
17 mois de
pontificat. Le Pape Benoît VII (984-985) fut emprisonné puis
assassiné par Jean
XIV (983-984). Ce dernier aussi fut étranglé et assassiné par
le Pape Boniface
VI. Le Pape Grégoire V (996-999), nommé à l’âge de 23 ans,
mourut empoisonné.
Jean XVI (996-998) fut antipape contre Grégoire V. On lui
coupa le nez et les
oreilles, ses yeux et sa langue lui furent arrachés. Le Pape
Damase II
(Juillet-Août 1048) ne régna que 23 jours et mourut subitement
de fièvre. En 1048,
Le Pape Benoit IX mourut de manière affreuse, car il fut
égorgé. On le trouva
baignant dans son sang, la gorge tranchée. Le Pape Gélase II
(1118-1119) fut
emprisonné le lendemain de son élection ; libéré par la foule,
il fut poursuivi
par les troupes d’Henri IV et mourut d’épuisement. Le Pape
Lucius II
(1144-1145) eut une année de règne, et mourut après avoir reçu
sur la tête un
coup de pierre. Le Pape Célestin IV (Octobre-Novembre 1241)
mourut 17 jours
après son élection. Innocent V (Janvier-Juin
276) fut pape pour 4 mois. Le Pape Adrien V (Juillet-Aout
1276) mourut 36
jours après son élection, sans être intronisé. Le Pape
Grégoire XI, élu le 5
Septembre
88
276,
il mourut subitement le
lendemain. Nicolas III (1277-1280) eut 3 ans de règne. Il fut
accusé de
népotisme et de rapacité, puis mourut d’apoplexie. Le 8
Septembre après la mort
de Nicolas, on élit Jean XXI qui mourut aussi la même année
des suites de la
chute d’un plafond. Célestin V (Juillet à Décembre 1294), élu
contre sa
volonté, il abdiqua volontairement après 6 mois, du fait que
le poste ne lui
aurait pas convenu. Il se retirera dans un ermitage où il
mourut deux ans plus
tard d’une infection d’abcès. On pense que son successeur y
est pour quelque
chose. Le Pape Boniface VIII (1294-1303) prétendait que son
sacerdoce spirituel
lui donnait autorité sur les princes de ce monde (Bulle unam sanctam, 1301). Du coup, Philippe le
Bel, le fait
prisonnier (afin de le faire accuser d’hérésie). Le 8
Septembre 1303 à Anagni
(près de Rome), le pape est passé à tabac (giflé avec un
gantelet de fer).
Libéré le lendemain par la population, il regagna Rome et
mourut un mois plus
tard (33). Le Pape Benoît XI (1303-1304) mourut subitement
après avoir mangé
des figues fraîches. Le Pape Clément VII (1378-1394) fut un
antipape qui mourut
d’apoplexie. À partir de 1409, c’est le grand schisme en
Occident et on se
retrouve à la fois avec trois papes sur le trône de Pierre :
un à Avignon, un
autre
à Rome et un dernier à Pise. Le Pape Alexandre V
(1409-1410), élu par le
concile de Pise, eut un an de règne, et fut probablement
empoisonné par son
successeur. Jean XXIII (1410-1415), un antipape, fait
emprisonner Alexandre V
pour occuper la fonction à sa place. Il a été déposé par le
concile de
Constance qu’il avait convoqué, comme « forban et sodomite ».
D’autres versions
disent qu’il avait démissionné… Prisonnier trois ans en
Bavière, il rachète sa
liberté et fait allégeance à Martin V qui le nomme cardinal ;
mais il mourut
peu de temps après. Le Pape Martin V (1417-1431) mourut
d’apoplexie avant le
début des travaux du concile de Bâle qu’il avait convoqué. Le
Pape Pie III
(Septembre-Octobre 1503), neveu du Pape Pie II, il refusa
plusieurs fois le
poste, s’estimant trop vieux. Il finit par l’accepter en 1503.
Son règne dura
26 jours (probablement empoisonné). Le Pape Marcel II (1555)
mourut après 20
jours de règne par empoisonnement ou par attaque cardiaque. Le
Pape Urbain VII
(1590) n’eut qu’un règne de 09 jours et mourut de malaria.
Innocent IX
(Octobre-Novembre 1591) mourut après 2 mois de pontificats
pour avoir eu froid.
Léon XI (1605) régna durant 27 jours. Un rhume eut raison de
lui. Le Pape
Jean-Paul 1er
(Août-Septembre 1978) fut le pape au sourire. Après une
violente dispute avec
son secrétaire d’État, il mourut discrètement, alors qu’il
comptait 33 jours de
règne. En 1648 il y avait un total de 245 papes. À partir de
cette date, et en
dehors des antipapes, 64 papes officiellement élus moururent
d’une mort
violente, 18 papes furent empoisonnés, 4 furent étranglés et
13 moururent de
diverses manières, etc. En 2014, sur un total de 265 papes, 99
furent «
assassinés » soit environ, le tiers des papes. Alors, au vu
89
de ces
crimes démesurés des
prétendus successeurs des apôtres, a-t-on le droit de parler
d’une légitime
succession apostolique sans faire rougir le Christ ?
Nature de la succession
apostolique
Elle se
révèle dans les cultes rendus par les papes depuis l’an 33 à
nos jours. Si les
papes de l’Église catholique étaient les véritables
successeurs des apôtres et
Vicaires de Jésus-Christ sur terre, alors, tous devaient être
des chrétiens.
Mais de toute l’histoire du christianisme, seuls huit papes
ont rendu un
véritable culte chrétien au Vatican. Il s’agit des papes
Damasus I (366-384),
Siricus (384-399), Anastasius (399-401), Innoncent I
(402-417), Boniface I
(418-422), Leo I (440-452), Silverius (536-537) et Vigilius
(537-555). Hormis
ces papes chrétiens, tous les cultes, depuis la naissance du
christianisme,
étaient rendus à des entités différentes du Dieu de La Bible.
Le pape en
exercice imposait sa foi et ses croyances. Par exemple, si le
pape était
sataniste, alors le culte était purement satanique. Au strict
minimum, 23 papes
ont rendu un culte fidèle
à
Cybèle
avec tout ce que cela
exigeait : un culte brutal et sanglant impliquant des
sacrifices d’enfants
brûlés vivants, du cannibalisme, une adoration de démons, la
sodomie,
l’homosexualité, le total célibat des prêtres de classe
inférieure, etc. On
dénombre singulièrement un minimum de cinq papes ayant rendu
un culte foncièrement
satanique au Vatican. Il s’agit des papes satanistes Callixtus
II (1119-1130),
Innocent II (1130-1143), Innocent III (1198-1216), Honorius
III (1216-1227) et
Alexandre VI (1492-1503)… Cela impliquait l’adoration de
démons, des sacrifices
humains, l’homosexualité, la pédophilie, l’inceste et des
orgies sexuelles dans
l’Église Saint-Pierre de Rome, etc. Il y eut des périodes où
le culte était
romain ou catholique dans lequel les divinités de Rome étaient
à l’honneur. Ce
culte ne diffère pas de celui rendu à Cybèle. Il y eut des
moments où le culte
fut gnostique, rendu à des divinités étrangères. Le
Gnosticisme vit le jour
trois siècles avant Jésus-Christ. Ses adeptes furent plus tard
connus sous le
nom de chrétiens gnostiques, mais n’étaient pas des chrétiens.
Leur doctrine
était constituée de sciences secrètes, basées sur la
combinaison d’une gamme
variée d’éruditions telles que la philosophie grecque, la
mythologie égyptienne
et babylonienne, ainsi que de la théologie importée de Perse.
Les messes
catholiques de nos jours sont un mélange malsain de tous ces
cultes païens
cités plus haut, une véritable profanation aux apparences
chrétiennes.
Alors,
vous qui parlez de
successions apostoliques, ces papes satanistes qui se sont
clairement
distingués par leurs actes étaient-ils eux aussi des
successeurs des apôtres de
Jésus-Christ ? Cette discontinuité dans la liste des papes,
ces suppressions
des noms de papes et ces destitutions de papes, ne sont-elles
pas des
contradictions effarantes sur la véracité de la succession
apostolique ? De
quelle
90
succession
apostolique
parlez-vous alors ? Il y eut, certes, des successions
d’empereurs romains, mais
pas d’apôtres du Christ.
Le trône papal
Nous
venons juste de voir les
guerres meurtrières que se sont livrées les papes du
Moyen-âge, pour siéger sur
le trône de l’empire de Rome. Pourtant, lorsque Ponce Pilate
demanda à
Jésus-Christ s’il était roi, qu’a-t-il répondu ? « Mon royaume n’appartient
pas à ce monde ; si mon royaume appartenait à ce monde, mes
serviteurs auraient
combattu pour empêcher qu’on me livre aux autorités juives.
Mais mon royaume
n’appartient pas à ce monde » (Jean 18 :36). Lorsque
Satan réclama du Seigneur
Jésus qu’il se prosternât
devant lui afin d’hériter tous les royaumes de la terre, il a
formellement
repoussé l’offre (Matthieu 4 :10). Jésus-Christ a
catégoriquement rejeté la
royauté de ce monde. Pourquoi alors les papes qui disent être
ses représentants
occupent-ils avec acharnement le trône des empereurs de Rome,
cet empire mondial
? Ont-ils imité le Christ qu’ils prétendent suppléer ?
Jésus-Christ
n’a jamais eu de
trône sur terre, et il n’avait même pas sa propre maison où
dormir. Il n’a
jamais dit à Pierre qu’il le remplacera lorsqu’il sera
soustrait de ce monde.
Il ne l’a jamais installé sur un trône royal et ne lui a
jamais posé un diadème
sur la tête pour régner sur son Église. Jamais ! Mais
Jésus-Christ a spécifié
que son remplaçant sera le Saint-Esprit. En effet, Christ
enseignait qu’il
était avantageux pour nous qu’il s’en aille, afin que son
remplaçant puisse
venir nous conduire dans toute la vérité (Jean 16 :7-15). Ce
remplaçant qui est
venu à la Pentecôte fut bien le Saint-Esprit, mais non un
pape. C’est le
Saint-Esprit qui dirige l’Église de Jésus-Christ sur terre. En
effet, en union
avec l’Église primitive, tous les apôtres étaient sous la
direction du
Saint-Esprit, et le livre des Actes des Apôtres l’atteste.
Mais l’Église
catholique d’aujourd’hui n’est pas dirigée par le
Saint-Esprit, mais plutôt par
des papes qui légifèrent depuis Rome.
Un peu de modestie
Supposons
que la succession
apostolique dont se réclament les papes soit justifiée. Dans
ce cas,
montrez-moi, dans La Bible ou dans l’histoire de Rome, un seul
passage dans
lequel un des douze apôtres a déclaré être le représentant de
Jésus-Christ sur
terre. Vous n’en trouverez pas. Par conséquent, le fait que
les papes réclament
à grand bruit le titre de Vicaire de Jésus-Christ sur terre
n’est pas
apostolique.
La
Bible nous révèle que Dieu
peut utiliser des pierres et les transformer en êtres humains
(Matthieu 3:9).
Sur le plan de la création, et en dehors de la grâce et
91
de
l’amour qu’il nous manifeste,
l’homme n’est pas plus qu’un morceau de pierre devant Dieu.
Alors, comment un
morceau de pierre, un être humain tiré de la poussière,
peut-il être le
représentant de Dieu sur terre ? Soyons humbles.
Il y a
pire ! Être le
représentant de Jésus-Christ sur terre signifie être son égal.
Du même coup,
cela fait de vous l’égal du Dieu Tout Puissant. Cette attitude
est
luciférienne, car dans toute l’histoire de la création, seul
Satan a proclamé
son égalité au Dieu Très-Haut. Nos papes, sans le dire
ouvertement, ont emboîté
le pas en se conférant ce titre divin. En effet, les empereurs
de Rome étaient
considérés comme des dieux, et exigeaient d’être adorés par le
peuple. Ils
persécutaient sauvagement les chrétiens qui adoraient un dieu
différent.
Lorsque les papes à leur tour devinrent empereurs de Rome, ce
culte de la
personnalité était toujours d’actualité. Ils exigeaient ce
respect sacré.
Lorsqu’un serviteur de Dieu réclame le titre divin de «
Saint-Père », de «
vicaire de Dieu sur terre », il n’est rien d’autre qu’un
antéchrist. Lorsqu’on
se dit divin, à l’instar des empereurs romains, alors, on
s’offre tous les droits.
C’est la raison pour laquelle, sans se gêner, les papes ont
massacré plus de
cinquante millions d’innocentes personnes au moyen âge.
Il n’y a qu’un seul
Christ et tous les apôtres étaient d’humbles serviteurs, mais
jamais des
représentants.
Une contradiction révoltante
Après
ces analyses, vous
conviendrez avec moi que cette Église papale ne relève pas de
la succession des
apôtres de Jésus-Christ, et ne répond à aucun critère de
sainteté. Néanmoins,
l’Église catholique tente de s’ajuster, à coup d’arguments. Et
dans son Credo,
elle clame haut et fort être est une église « sainte,
catholique et apostolique
». Voyons !
D’une
part, l’on se demande en
quoi l’Église catholique est sainte ? Est-ce par ses guerres
sanglantes et par
son Inquisition meurtrière, au travers desquelles des millions
d’âmes
innocentes périrent ? Par l’idolâtrie qu’elle pratique ou par
sa tradition qui
a colporté des symboles et des rites sataniques dans l’Église
? Est-ce aussi
par la vie licencieuse de ses prêtres ou de ses papes ?
D’autre part, en quoi
est-elle vraiment apostolique ? Nous avons vu les fraudes qui
ont rembruni les
élections des papes, et ne perdons pas de vue les horreurs,
les crimes, les
assassinats et la bestialité dont ils usèrent pour régner. Le
constat amer est qu’il
n’y a rien d’apostolique. L’on s’interroge enfin sur les
facteurs qui
justifient son identité catholique. La définition du mot
catholique, selon Le
Larousse, est quelque chose qui est « conforme à la règle, à
la morale
courante. » Après les révélations accablantes, faites par les
historiens, et
que je me suis permis
92
d’incorporer
dans ce livre,
trouvez-vous encore que cette Église papale est catholique ?
Alors, force est
de reconnaître que cette Église ne peut être, à la fois,
guerrière, sanglante,
brutale, sainte, catholique, apostolique, satanique,
gnostique, Cybèle et
chrétienne ! Il y a plus qu’une contradiction, et la vérité
inonde nos sens.
La valeur de la sainteté dans le
catholicisme
L’Acta
Sanctorum (Acte de Saints)
est un document officiel du Vatican, une collection massive de
68 volumes
consacrés aux saints de l’Église catholique. Rédigé et imprimé
sur une période
de trois cents ans (1629-1940), il s’agit du récit de
l’histoire de la vie des
saints du catholicisme. L’Acta Sanctorum constitue la base de
la catéchèse de
l’Église catholique. Les historiens contemporains et les
critiques révèlent que
le livre est truffé de « fausses saintes légendes et de fables
», et fut rédigé
pour exalter la vie d’un soi-disant saint. Cela consistait à
lui fabriquer de
faux exploits, en vue de créer une fausse légende à sa vie.
Ces histoires
furent écrites par les Bollandistes, des centaines d’années
après ces prétendus
saints, et longtemps après la mort des témoins de leur vie.
C’est alors que les
jésuites trouveront le moyen d’écrire l’histoire de leur vie,
en gonflant les
événements par des faits extravagants. Prenons l’exemple de
Giovanni Bernadone
Morosini (Saint François d’Assise), voyons d’abord un résumé
succinct de ce que
disent les historiens à son sujet, puis rapportons cela à
l’Acta Sactorum. Les
historiens retiendront de lui qu’il fut radié de sa famille
par son richissime
père, des suites d’un écart de conduite et de déshonneur. Il
ne put prendre
possession de l’immense fortune dont il devrait hériter. En
1205, il s’engagea
dans l’armée, aux cotés du Vatican, dans la guerre contre les
cathares. Il
connut une brillante carrière militaire, politique et
religieuse, et fut un
grand homme de son époque. Il ramena les valeurs et la
discipline de Jésus en
Europe, et dans le quartier général des franciscains à Vénice.
Il rétablit
l’ordre, la discipline, la sainteté dans l’Église, et surtout,
prenait
continuellement soin des pauvres. Il parvint à opérer la
réunification des deux
empires de Rome, et réussit à convertir beaucoup de citoyens
de l’empire Pisan
au catholicisme. Mais triste ironie du sort, le célèbre
François sombra dans la
démence et fut exclu de l’armée. Il devint, par la suite, un
danger pour la
sécurité publique (De Antiqua Ecclesiae Disciplina’, Bishop
Lewis Du Pin,
Catholic historian). Il s’habillait comme un mendiant, son
regard était hagard,
ses yeux vitreux, fixes et effrayants (Life of St. Francis’,
Demonologia). Le
pape Innocent III le décrivait comme « le visiteur le plus
étrange ». Il ne
retrouvait son calme que lorsque François avait quitté son
bureau (The True
Story of the Popes’, Robert H. Benson, London, 1922). Le
Professeur P. J.
Lennox de l’Université catholique américaine relatait que «
pendant que ses
yeux brûlaient
93
d’un
feu étrange, il errait dans
sa ville natale d’Assise, suivi par une foule de gamins qui
hurlaient sur lui
et le huaient pour le fou qu’ils connaissaient » (“History of
St. Francis”,
Prof. P. J. Lennox, Catholic University of America, 1911). Il
n’a jamais été
ordonné prêtre et dans son état mental défaillant, pendant
qu’il jeûnait,
François mourut de faim à l’âge de 45 ans. Afin de protéger la
mémoire de son
servant le plus révéré tant de Vénice que du culte romain, il
fut promu au rang
de sainteté par l’Église catholique. Au 15e siècle, l’Église dira qu’il aurait porté les stigmates
(65, 88).
L’Acta
Sanctorum dit que Giovanni
Bernadone Morosini (Saint François d’Assise) fut enfanté dans
une mangeoire
d’animal à l’instar du Christ Jésus et qu’il eut une vie
pieuse et légendaire.
Lorsqu’il prêchait l’évangile, les oiseaux du ciel se
rassemblaient des quatre
points cardinaux pour l’écouter, chantaient avec lui,
applaudissaient chaque
serment qu’il prononçait et s’envolaient ensuite pour
rapporter la bonne nouvelle
dans tout l’univers. Des sauterelles aussi lui tenaient
compagnie et
demeuraient constamment accrochées à ses cheveux. Un jour,
lorsqu’un loup
féroce vint l’attaquer, ne disposant d’aucune arme, François
l’apprivoisa en
faisant simplement le signe de croix. Ce méchant loup devint
doux comme un
agneau, pleura et confessa ses péchés. Il tendit ensuite sa
patte au saint et
l’accompagna à travers la ville pour prêcher l’évangile. Ce
loup devint un demi
chrétien (Acta Sanctorum, “Life of St. Francis” et aussi dans
Demonologia).
Nul
n’a besoin de vous dire que
l’Acta Sanctorum ne reflète pas la réalité historique.
Pourtant il constitue la
base de la catéchèse dans l’Église de Rome. Major Joseph
Wheless (Associate
Editor of the American Bar Association Journal 1930), dira que
l’Acta Sanctorum
est « une collection de mensonges sinistres de prêtres et une
insupportable
évidence de la prétention frauduleuse de l’Église du Christ. »
Le
Vatican qui reconnait les
faits dira : « Point besoin de dire qu’ils (les récits de
l’Acta sanctorum)
n’incarnent pas les faits historiques réels et leur
principales fonctions est
de fournir un exemple de la croyance populaire de l’époque
(“Catholic
Encyclopedia”, Farley Ed., Vol., i, p. 131). L’Acta Sanctorum
aussi bien que le
Liber Pontificalis, documents de base du catholicisme, ne
seraient donc que des
faux.
Face à
ces évidences
éblouissantes, le Vatican finira par reconnaitre que le titre de
sainteté (accordé
aux papes et aux saints, dans l’Église catholique) n’a aucun fondement (“The Popes, A Concise
Biographical History”,
Burns and Oates, Publishers
to the
Holy See, Lo ndon, 1964, p. 32) (88).
94
Quoi de
plus déconcertant !!! N’avons-nous pas passé toute notre vie à
invoquer ces
papes lors de la fameuse Litanie Des Saints ? Il s’agit d’une
prière célèbre
dans le catholicisme, dite pour les causes sublimes
(béatifications et
canonisations des saints, en période de guerre, de famine,
etc.). Souvent
chantée, cette prière consiste à simplement réciter la longue
liste de tous les
saints du catholicisme en leur demandant de prier pour nous.
Exemple : « saint
Hormisdas, saint Donus, priez pour nous !» Le constat amer et
révoltant est
qu’on nous fait invoquer de faux saints papes, des papes
fictifs, des
personnages qui ne sont même pas au ciel. Cela est préoccupant
et même très
décevant, et je dois conclure à l’attention de mes bien-aimés
frères
catholiques, que le Vatican est en train d’hypothéquer le
salut de vos âmes.
Le diable et son chiffre
Cet abus
de pouvoir et de langage, en inadéquation avec notre époque, a
eu pour
conséquence, l’assimilation de la papauté à la bête et au
chiffre 666, décrits
dans Apocalypse 13 :18. En effet, l’apôtre Jean disait de
calculer le chiffre
de la bête qui est un chiffre d’homme. Sachant que le pape se
nomme « VICAIRE
DU FILS DE DIEU »
« VICARIUS FILII DEI » en latin, et sachant qu’à chaque
mot latin est
affecté un chiffre (M=1000, D=500, C=100, L=50, V et U=5,
I=1), le calcul
arithmétique donne le résultat suivant :
VICARIUS
FILII DEI fait [(5+1+100+1+5) + (1+50+1+1) + (500+1)] = 666.
Un
autre titre qui exprime le
rang et la dignité du pape est LATINUS REX SACERDOS qui veut
dire PRINCE-ROI
LATIN. L’opération donne également 50+1+5+10+100+500= 666.
Sagesse
insondable d’un Dieu Omniscient !
D’autres
noms et titres du pape
en hébreu et en grec (langues originales de La Bible), donnent
aussi ce même
résultat (75). Cette conjecture qui parait fantaisiste et
grotesque pour les
défenseurs intrépides du Vatican, constitue tout de même une
preuve à charge
contre la papauté.
95
Le
Saint-Siège sait que 666
symbolise le mal absolu. Il cherche dorénavant à se
débarrasser du diable et de
son chiffre qui lui colle à la peau.
Par
ailleurs, les défenseurs
intrépides du Vatican déclarent que ces calculs sont
fantaisistes. Ils
soulignent des analogies dans ces opérations et démontrent que
le calcul du nom
de Martin Luther King (le plus grand opposant de la papauté)
donne aussi le
chiffre 666. Cependant, ils devraient savoir qu’il s’agit-là
d’un nom propre et
de surcroit, il n’est nullement blasphématoire. Le chiffre 666
s’identifie
uniquement à un nom de blasphème car La Bible stipule que
quiconque se dit
Dieu, blasphème (Jean 10 :33). Le Vicarius Filii Dei est une
parfaite
illustration de blasphème.
Nationalité des papes
Le nombre
total des papes se chiffre à plus ou moins 265. De ces 265
papes, 247 sont
Européens, dont 208 Italiens, desquels on dénombre 112
Romains. Mais pourquoi
tant d’Européens et surtout d’Italiens sur le trône de Saint
Pierre ? Les
documents historiques attestent que la
papauté était purement une affaire de dynastie,
diligentée par les nobles et richissimes familles
européennes. Chaque famille présentait
un délégué qui
portait le titre de cardinal, et les différents cardinaux se
réunissaient pour
élire leur roi. Cela n’avait rien à voir avec le
christianisme. C’est pour cela
qu’il y eut des papes intronisés alors qu’ils devaient vivre
leur adolescence,
d’autres étaient des athéistes, des pédophiles, des
satanistes, des sorciers,
des usurpateurs, et d’autres encore des cannibales. Ils ont
croisé le
christianisme au cours de leur histoire et l’ont pris en
otage. Ils s’en sont
servis pour monter en puissance, pour couvrir et excuser leurs
actes
licencieux, des crimes crapuleux perpétrés au nom du Bon Dieu.
Oui, il
s’agissait bien d’une affaire de royauté entre familles de
nobles, et on peut
s’en rendre compte. Des fois, c’est le fils bâtard, illégitime
ou incestueux
d’un pape qui remplace son père sur le trône papal. Comme je
l’ai éludé plus
haut (page 32 et 87), la plupart des papes en effet ont légué
le trône papal à
leurs fils, neveux ou beaux-parents. Le bel exemple que
l’histoire retiendra
est celui du pape Innocent III qui comptait neuf papes dans sa
lignée
familiale. Oui, ces papes ont aussi tiré profit du
christianisme qu’ils ont
ensuite bafoué. Ainsi, le pape Léon X (1513-1521) fut un athée
et un
blasphémateur. Il fit en 1520 cette déclaration palpitante : «
Quantum nobis
nostrisque ea de Christo fabula profuerit, satis est omnibus
seculis notum »
(On sait de temps immémorial combien cette fable de
Jésus-Christ a été
profitable à nous et à nos proches). Le pape Paul III
(1534-1549) fut un autre
pape athée qui a aussi affirmé la non-existence du Christ en
ces termes : « Les
autres papes le savent comme moi, mais ne le disent pas. » En
1548, il a
réitéré en privé au duc Mendoza, ambassadeur d’Espagne, la
non-existence du
Christ en ces termes on ne peut plus moqueurs :
96
«
N’ayant
pu découvrir aucune
preuve de la réalité historique de Jésus-Christ de la légende
chrétienne,
j’étais dans l’obligation de conclure à un dieu solaire
mythique de plus ».
De nos
jours, ces puissantes et nobles familles existent toujours en
Europe, tandis
que d’autres ont migré aux USA. Comme toujours, elles sont les
maîtres de ce
monde, car ce sont elles qui contrôlent la politique et
l’économie du monde
entier. En effet, les hauts dirigeants de la planète, les
banques, les sociétés
secrètes (Illuminati, concil on Foreign Relation (CFR), Skull
& Bones,
Bohemians club, Bilderberg group, Franc-maçonnerie,
Rose-croix, Nouvel Ordre
Mondial, etc.), et même les organisations charitables se
comptent parmi leur
palmarès. Contre toute attente, Cybèle, la déesse mère y joue
un rôle
prédominant. L’illustration ci-dessous en est une preuve.
« Le génie
de la fraternité qui fait tourner la planète ». 19e
siècle, Bibliothèque nationale
de France.
W.
Kirk MacNulty, Freemasonry : Symbols, Secrets,
Significance, Thames
& Hudson Ltd., London, 2006, p.32
Lecture
du tableau ci-dessus :
Tout commence par l’œil d’Horus, suivi de la déesse Cybèle (au
centre) qui est
assise sur un chariot tiré par deux lions ; viennent ensuite
toutes les
organisations secrètes et religieuses de la planète.
À
travers
les guerres religieuses,
des millions de personnes furent massacrées au nom de la foi
catholique, par
les vicaires de Jésus-Christ. Alors, trois grandes questions
émergent :
Sont-ils de vrais représentants du Doux Jésus, ou se sont-ils
imposés ce titre
parce qu’ils en avaient le pouvoir ? Ont-ils représenté avec
97
honneur
le christianisme d’amour
pour lequel Christ est mort, ou l’ont-ils discrédité aux yeux
du monde ?
Ont-ils agi sous l’inspiration du Saint-Esprit ou est-ce là
l’œuvre parfaite
des démons religieux ? À vous d’en juger. Pour ma part, je
trouve que c’est
toujours les mêmes démons religieux, aux commandes de leurs
propres
institutions religieuses, et qui arborent sans cesse des
manteaux et des
visages différents, au gré des âges et des civilisations du
moment.
L’empereur Constantin a-t-il sauvé le christianisme ?
Lorsque
Rome gouvernait le monde,
il y eut des moments où le christianisme était interdit. Les
empereurs de Rome
qui se prenaient pour des divinités ne supportaient pas les
intentions compétitives
d’un autre dieu. Par conséquent, tous ceux qui pratiquaient le
christianisme
étaient considérés comme des ennemis de l’empire et devaient
payer de leur vie.
La sentence était une mort affreuse s’illustrant
particulièrement par la mort
sur le bûcher, la mort par crucifixion, la mort en combattant
contre les
gladiateurs ou les animaux sauvages dans les amphithéâtres de
la cité
éternelle, etc. Curieusement, plus les fidèles étaient
persécutés, plus le
christianisme s’enracinait efficacement, même dans la
clandestinité. La
persécution était donc un échec et le sang des chrétiens
semblait constituer
une nouvelle semence pour la floraison de cette religion
censurée. Échec pour
les empereurs sanguinaires, et surtout échec pour le Malin qui
utilise les empereurs
et leurs armées barbares, dans ses vaines tentatives de gommer
le
christianisme. Les persécutions prirent fin lorsque «
Constantin 1er Le
Grand » devint empereur de
Rome. C’est lui qui rendit le christianisme officiel. Étant
une religion
persécutée, le christianisme devint alors une religion
prédominante sous son
instigation. Cet empereur réorganisa le christianisme, et
grâce à ses efforts,
le credo chrétien et la première Bible apparurent. Il fut un
politicien rusé
qui réussit à concilier politique et christianisme pour
consolider son règne
impérial. Il avait prôné l’établissement d’un seul royaume,
sous la mouvance
d’une seule religion : une religion d’État. Il est considéré
comme un grand
saint et une des grandes figures du christianisme. Mais c’est
là que se cache
toute la ruse du diable. Je vais vous démontrer que ce présumé
sauveur du
christianisme est plutôt un instrument à la solde du Malin,
qui décapita le
christianisme. Il n’a point ôté la vie à un chrétien, mais il
a fait pire que
les autres empereurs sanguinaires. Par une intelligente
manœuvre, il a tué
l’âme du christianisme en échange de la liberté :
98
Le repos
sabbatique et le repos au jour de la résurrection
Tenez,
lorsque Constantin prit le
risque de se faire empereur par un coup d’État militaire, il
obtint
miraculeusement les faveurs du ciel. Oui, avant l’attaque, il
eut une vision du
Seigneur Jésus qui lui serait apparu dans le soleil et lui
aurait recommandé de
combattre sous le signe de la croix : In hoc signo vinces (Par
ce signe, tu
vaincras). Il obéit aux instructions de cette apparition et,
soutenu par les
légions de Bretagne de Rome, il réussit son coup d’État et
devint en 306, le 34e
empereur romain.
L’an
312 peut être considéré
comme la date de la fondation du christianisme en tant
qu’institution
officielle et obligatoire. À cette date l’empereur Constantin
confia à son
secrétaire Eusèbe de Césarée, le soin de codifier les
structures de l’Église,
et de figer le dogme. Il semble qu’ayant obtenu la victoire
sous le signe de la
croix, Constantin le Grand avait rendu le christianisme
officiel par le biais
de l’édit de Milan ; et à partir de ce moment, la persécution
des chrétiens
prit fin pour de bon. Mais c’est ici que se joue le grand jeu
des démons
religieux, ces experts des religions, ces experts en sabotage
et patrons de la
déception. Ma tentative est d’attirer votre attention sur un
fait, d’apparence
bienheureuse, mais qui, en réalité, est une abomination
emballée dans un joli
papier de sainteté.
Un
empereur romain a-t-il jamais
plié les genoux devant le Dieu des chrétiens ? Eux-mêmes
prétendaient être des
dieux et exigeaient d’être adorés par le peuple. Voici un acte
apparemment
insignifiant, perpétré par cet empereur, et qui trahit
néanmoins son secret :
le sabbat est un jour exclusif du Dieu Jéhovah, un jour qui
lui est strictement
réservé. Il est célébré précisément dans la période située
entre le vendredi
soir au coucher du soleil, et le samedi soir au coucher du
soleil. Il est un
jour sacré et très spécial, qui possède sa spécificité et ses
lois
intransigeantes. Mais que fit l’empereur Constantin ? En 321
il changea le jour
du repos sabbatique, et décréta que le dimanche deviendrait le
jour de repos
officiel du monde romain. Au lieu d’adorer Dieu et se reposer
le samedi, avec
la complicité de cet empereur, les chrétiens le font désormais
le dimanche.
Ceci est une haute trahison pour le christianisme, car le
dimanche est le jour
spécial du dieu soleil, le dieu païen de l’empereur
Constantin. Les Anglais on
baptisé ce jour sous le nom de « Sun-Day » (jour du soleil ou
jour du
Roi-Soleil). Pour preuve, durant son règne, les pièces de
monnaie ne portaient
pas toutes l’effigie de Jésus-Christ. Elles étaient aussi
frappées de l’effigie
du dieu de l’empereur, le dieu soleil personnifié par Apollon.
Comprenez-vous
maintenant la raison pour laquelle les prêtres catholiques du
monde entier
portent toujours des habits jaunes pour célébrer la messe du
dimanche ? La
couleur jaune est celle du soleil et du dieu soleil. Ainsi
donc, par une
99
récupération,
par cette manœuvre
adroite, il a fait du christianisme une religion païenne.
Après
Constantin, son fils et
ensuite son neveu Julien, lui succédèrent sur le trône. Mais
aucun d’eux ne fut
chrétien. Ils adoraient les divinités païennes, y compris le
dieu Mithras.
Comme toujours, les hommes trouveront des excuses pour se
justifier lorsqu’ils
sabotent les préceptes de Dieu. Et voici un autre gros
mensonge : les chrétiens
prétendent adorer le dimanche parce que c’est le jour de la
résurrection du
Christ. Mais vous devez accepter l’amère vérité que ce choix
ne fut pas ordonné
par le Dieu de La Bible. Ce sont les hommes forts du
catholicisme qui l’ont
finalement imposé à partir de la Phrygie en 364 lors du
concile de Laodicée
(Canon XXIX). Le Dieu des Hébreux, depuis toujours, veut être
honoré au sabbat
; et c’est ce que font les juifs depuis des siècles. Même si
le Dieu de La
Bible est maître du temps, le dimanche depuis la nuit des
temps est néanmoins
réservé pour l’adoration du dieu soleil. Ceux qui adorent ou
se reposent le
dimanche, qu’ils veuillent ou non, ne se conforment pas à la
volonté du Dieu
des Hébreux.
Quand
bien même il réorganisa le
christianisme, l’empereur Constantin n’accepta le baptême
chrétien que sur son
lit de mort. Il expira un dimanche 22 Mai 337, jour de la
Pentecôte chrétienne.
Avant de rendre le dernier soupir, Constantin eut le temps de
recevoir le
baptême des mains de l’évêque Eusèbe de Nicomédie. Il est
vénéré comme un saint
par les chrétiens orthodoxes. Je ne considère pas ce baptême
comme le signe
d’une véritable conversion, car les actes qui précèdent la
mort semblent
souvent minés par la peur bleue de l’inconnu qui se cache
après la mort. À mon
avis, cet homme fut utilisé par le Malin pour réorganiser le
christianisme en
lui donnant une base fausse pour sa destruction spirituelle.
Voudriez-vous plus d’éclairage ?
De tout
temps, Jésus-Christ a rejeté la guerre et la royauté de ce
monde. Invitant les
chrétiens à s’identifier à lui, il dit : «
Prenez sur vous mon joug et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et
humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos
âmes. » (Matthieu
11 : 29). Le Prince de La Paix, le doux agneau de Dieu ne peut
donc pas se
contredire. Il ne se dissimulera
point derrière le soleil, et n’invitera jamais les Romains à
se massacrer, dans
le but d’assouvir des passions politiques. À y voir de près,
tout s’explique
par l’infiltration des démons religieux. À juste titre, la
nouvelle structure
papale qui émergea plus tard, sous l’instigation de
Constantin, régna aussi par
la terreur, la barbarie, et des guerres effroyables au
Moyen-Âge. Les empereurs
romains ont massacré les chrétiens en nombre infini. Les papes
du Moyen-Âge ont
fait pire, car, par la Sainte Inquisition, tout le peuple de
Dieu a failli être
gommé. Voici
100
comment
un homme rusé, l’empereur
Constantin, par une manœuvre satanique, a ôté au christianisme
son âme, et fait
du catholicisme, a contrario, un instrument efficace pour la
perte des âmes.
Ai-je
encore besoin de le dire ?
Puisque les persécutions ne parvenaient pas à juguler
l’évolution du
christianisme, il fallait lui trouver un substitut. Comme vous
pouvez le voir,
ce n’est pas le Christ Jésus qui est apparu à l’empereur
Constantin dans le
soleil avant la bataille de son coup d’État militaire. Il
s’agit plutôt du
Malin, le dieu soleil en personne, revêtu de l’apparence du
Christ, et
utilisant le symbole chrétien de la croix. Remarquez bien ceci
: C’est à partir
de cette date buttoir, à partir de cette apparition dans le
soleil, que les
divinités païennes de Rome ont fait leur entrée dans le
christianisme, se
substituant au Dieu chrétien. Avec grand succès, ils prirent
en otage le
christianisme biblique, et établirent en trois phases un plan
luciférien pour
sa désintégration.
Le plan luciférien
Quand
bien même il était censuré,
le christianisme avait atteint des proportions inquiétantes.
En effet, on
retrouvait des chrétiens dans l’armée romaine et même au sein
des gardes du
corps des empereurs. La mère de l’empereur Constantin
également était
chrétienne. Dans une première phase, le plan luciférien
consistait d’abord à
officialiser le christianisme, pour amener les chrétiens et
leurs sympathisants
à sortir de la clandestinité. Avec Constantin, ce plan fut une
réussite totale.
En seconde phase, il fallait créer une autre Église chrétienne
qui serait
l’Église de Rome, avec, à sa tête, des papes (les empereurs
romains).
Finalement, on s’est retrouvé avec deux Églises chrétiennes
antagonistes, se
regardant en chiens de faïence. Il s’agissait de l’Église de
Jésus-Christ, qui
lisait La Bible et appliquait La Parole de Dieu (taxée de
protestante), face à
l’Église des empereurs de Rome qui interdisait catégoriquement
la lecture de La
Bible. Une rivalité impitoyable existait déjà entre les
empereurs et les
chrétiens, et maintenant que les empereurs ont créé leur
christianisme, cette
rivalité allait atteindre son paroxysme. Ainsi donc, un
conflit inéluctable
naquit entre ces deux Églises antagonistes, et une excuse fut
trouvée pour
mettre à exécution la troisième phase du plan luciférien : en
un temps record,
à travers La Sainte Inquisition, plus de quarante millions de
chrétiens furent
accusés d’hérésie. Ils furent ainsi sauvagement massacrés par
l’Église des
empereurs de Rome. De nos jours, ces deux Églises existent
encore, et aucune ne
s’avoue vaincue. Elles se font face et s’affrontent à coup
d’arguments.
Laquelle des deux fréquentez-vous ? Vous êtes-vous jamais
interrogés sur les
vrais mobiles de votre choix ?
101
Rome
était la capitale de l’empire depuis sa naissance. Mais
l’empereur Constantin
décida de transférer la capitale jusqu’en Turquie, et cette
nouvelle capitale
romaine porta désormais son nom : Constantinople. Quelles que
soient les
raisons évoquées, cet acte allait causer plus tard une
scission irréparable
dans le catholicisme : la naissance du catholicisme orthodoxe
avec son culte
idolâtrique. De mon point de vue, Constantin le Grand, était
lui aussi sous
l’onction des démons religieux.
En
constituant La Bible
chrétienne, Constantin et ses évêques rejetèrent deux
importants livres. Il
s’agit bien du Livre du Juste et du Livre d’Enoch qui furent
retrouvés avec les
autres documents de la Mer Morte. Ces documents doivent
retrouver leur place
dans La Bible, car ils constituent aujourd’hui des livres
clefs de l’histoire
du christianisme faisant autorité. Ils nous permettent, en
effet, de mieux
comprendre les tragédies de la chute de l’humanité et de ses
conséquences.
Empereur Constantin Le Grand
Observations
L’histoire
nous apprend que le
christianisme véritable a été étouffé dès sa naissance par les
empereurs
romains. Le feu, les animaux sauvages dévorèrent les
chrétiens, sur ordre
impérial. Mais la nouvelle structure papale qui avait remplacé
les empereurs
romains n’agissait pas mieux, car elle s’était efforcée de
cacher La Bible.
Elle avait imposé par la violence un christianisme militarisé
et non biblique.
Mais lorsque, grâce à la percée de l’ère de l’imprimerie, La
Bible réapparut,
un nouveau christianisme biblique avait resurgi. Alors, les
papes, à la manière
des empereurs romains, s’opposèrent de nouveau à cette
émergence. Ces hommes
d’Église excommunièrent et brûlèrent ceux qui tentèrent de
traduire La Bible.
Ces persécutions eurent ainsi, comme conséquence fondamentale,
la division de
l’Église, marquée par la naissance du protestantisme. L’on
peut alors dire sans
risque de se tromper que les deux mille ans de l’histoire
chrétienne déjà
écoulés ne sont rien d’autre que « deux mille ans de
l’histoire du catholicisme
et des empereurs de Rome ». Visiblement, la vraie histoire du
christianisme
doit être réécrite.
102
De nos
jours, seules les Églises
issues de la réforme sont restées fidèles à la doctrine
chrétienne contenue
dans La Sainte Bible. Au vu de l’histoire du christianisme, et
particulièrement
de celle de l’Église catholique que nous venons de voir, j’en
viens à la
conclusion suivante : Notre très chère et bien-aimée Église
catholique n’est
pas une Église biblique. Par conséquent, elle n’est pas une
Église chrétienne,
même si de nos jours elle utilise La Bible et le nom de
Jésus-Christ.
Je
n’accuse personne dans ce
procès. Du Saint-Père aux fidèles catholiques dont je faisais
partie, en
passant par les cardinaux, évêques et prêtres, personne ne
porte pleinement la
responsabilité. Ce sont nos ancêtres dans la foi catholique
qui se sont laissé
tromper par les dieux de la Rome antique, et par conséquent,
nous ont transmis
ces erreurs. Nous avons donc hérité inconsciemment d’un
christianisme satanique
que nous avons entretenu. Nous sommes tous nés dans l’erreur
religieuse, et
nous sommes tous nés trompés. Notre grand péché est que nous
avons fermé les
yeux sur ces vérités bibliques, préférant investir notre
entière confiance à
des papes qui n’étaient pas des chrétiens et qui, à travers
une parodie de
réforme, ont su verrouiller les fidèles catholiques dans
l’erreur religieuse,
sans égard pour le salut de leur âme. Nous nous sommes laissé
embobiner dans un
engrenage spirituel d’apparitions et de miracles. Et
maintenant, nous nous
érigeons en avocats de la mauvaise cause, lorsque nous
défendons ces hérésies,
et lorsque nous formons des intellectuels, porte-drapeaux et
sentinelles de
cette religion, dans un mépris absolu des vérités prescrites
par La Bible.
L’exemple de la Rose-Croix
Je
dois avouer que l’histoire se
répète. La Rose-Croix fut créée par Christian Rosenkreuz. Son
slogan préféré
était « Jesus mihi omnia » (Jésus est tout pour moi). Ceci
témoigne du
caractère chrétien de cet homme et de son organisation qui
guérissait
gratuitement les malades et annonçait l’Évangile du Christ.
Les grands hommes
de ce monde tels que Isaac Newton, Benjamin Franklin, René
Descartes, Michael
Faraday, Francis Bacon, etc. y adhérèrent (29). Mais au cours
de son histoire,
la Rose-Croix rencontra la franc-maçonnerie. Elle fut
infiltrée par des
satanistes, et de nos jours, elle est devenue une organisation
pernicieuse, une
secte dangereuse qui tente désespérément d’ignorer voire
détruire les vraies
Églises et les vrais serviteurs de Dieu. Il en est de même
pour le
catholicisme. Dès sa naissance, la mère de toutes les Églises
chrétiennes
qu’elle est fut infiltrée par Satan lui-même, faisant du
catholicisme un de ses
instruments efficaces pour la ruine des âmes.
Gardons
à l’esprit que lorsque
Moise jeta son bâton qui se transforma en serpent, devant le
pharaon d’Égypte,
les magiciens, sous la conduite de Balam,
103
l’avaient
imité, et en avaient
fait autant. Lorsque Dieu transforma les eaux en sang, et fit
sortir les
grenouilles et les moustiques, les magiciens s’empressèrent
d’imiter
parfaitement ces prodiges (Genèse chapitre 7 à 8). Ceci est
une preuve que
Satan contrefait avec forte similitude les œuvres de Dieu. Au
vu donc du
caractère non biblique du catholicisme et de ses croisades
meurtrières, je m’en
vais conclure que cette religion de Rome est une imitation
satanique du
christianisme apostolique. Croyez-moi, il n’y a pas de
véritable salut dans le
catholicisme.