Chapitre
VI
Les
apparitions mariales : une conspiration de Cybèle
Introduction sur l’étude du culte
marial
Marie,
cette grande servante de
l’Éternel, eut un fils. C’est Jésus-Christ fait homme qui a
offert sa vie en
sacrifice pour la rédemption de l’humanité. Finalement, comme
tout être humain,
Marie a rejoint ses ancêtres dans le séjour des morts, après
avoir mené une vie
simple, auprès de son divin fils et des Saints Apôtres. Plus de
mille ans après
sa mort, l’Église catholique déclara en 1950 qu’elle est
ressuscitée et montée
au ciel, corps et âme. C’est ce qu’on appelle l’Assomption de la
Vierge Marie.
Contre toute attente, et sans être annoncée au préalable par La
Bible, à la
manière dont Jean le Baptiste fut annoncé, la Vierge Marie
commença à
apparaître partout dans le monde, et à opérer des miracles qui
émerveillent la
science. De plus, ceux qui ont eu le privilège de l’observer
pendant ses
apparitions, sont devenus des célébrités. Même morts, leurs
dépouilles attirent
des millions de pèlerins. Compte tenu du caractère non biblique
du phénomène,
il serait juste de se poser la question suivante : cette dame
des apparitions,
est-elle vraiment la mère de notre Seigneur Jésus-Christ, ou
est-ce encore une
ruse du diable destinée à la perdition des âmes ? Après la chute
de l’homme
dans le jardin d’Éden, Dieu dans sa grâce incommensurable a
pourvu un
rédempteur qui nous a réconciliés avec lui. Alors, ces fameuses
apparitions
mariales sont-elles une seconde tromperie du Malin dont le but
serait de nous
éloigner de nouveau du véritable Dieu ?
Ici,
l’enjeu est de taille car
vous ne trouverez aucune Église portant le nom de Satan. Sa
vieille stratégie
consiste toujours à s’infiltrer subtilement dans les Églises
chrétiennes. Ainsi
donc, si le diable veut réussir à tromper les chrétiens, il est
de son intérêt
de se présenter à nous sous le pseudonyme de Jésus-Christ, de la
Vierge Marie
ou d’un saint quelconque du passé. S’il a eu l’audace d’attaquer
105
Christ
Jésus, le Verbe de Dieu, en
utilisant des passages de La Bible, alors, sans l’ombre d’un
doute, il est
capable de nous tromper et de nous conduire dans une véritable
hérésie, même au
moyen de tout ce qui constitue les fondements de notre foi
catholique.
Néanmoins, le Dieu créateur, dans sa sagesse infinie, a déjà
produit des
failles dans le système élaboré par Satan. Ce sont ces failles
que tout un
chacun doit déceler, par la lecture de La Bible, et parvenir
aisément au
discernement des manigances du Malin. Puisqu’il s’agit de
notre âme immortelle
que le diable cherche à ravir depuis toujours, alors, ne
ménageons aucun effort
dans la quête de la vérité sur les apparitions mariales. Nous
devons examiner
sans complaisance ces phénomènes à la lumière de La Bible,
afin de démasquer
les ruses du Malin.
Dans
cette enquête mariale,
l’erreur n’est pas permise et nous devons impérativement
découvrir l’entière
vérité, car chacun de nous passera toute l’éternité soit au
paradis auprès de
Dieu soit en enfer en compagnie des démons. S’il y a erreur,
si nous nous
laissons donc tromper par les combines des démons, les
conséquences seront
éternelles et irréversibles.
Il n’y
a aucun problème à
enquêter sur les apparitions mariales, car le Dieu de vérité
ne jettera jamais
en enfer ses enfants qui le cherchent par tous les moyens
appropriés. Mais, ce
n’est absolument ni une Église, ni une religion, ni même la
Vierge Marie qui
sauvera l’âme pécheresse. La Sainte Bible enseigne que le
salut s’obtient
uniquement par la foi en Jésus-Christ. Il y a problème lorsque
l’on constate
surtout que les apparitions mariales sont de type satanique et
que l’homme, par
manque de connaissance, s’y complait, et se laisse piéger par
les conspirations
du dieu de ce monde. N’ayons pas peur d’examiner le phénomène
marial avec suspicion.
Avant tout, il s’agit de la menace de voir notre âme en péril.
Les
apparitions
Depuis
la résurrection du
Seigneur Jésus jusqu’à nos jours, les apparitions mariales
sont les plus
spectaculaires dans le monde chrétien. Il est difficile de
déterminer la date
marquant le point de départ des premières apparitions.
Certains documents
témoignent, en effet, qu’elles auraient commencé du vivant
même de la Vierge
Marie, aux environs des années quarante (18). Toutefois, c’est
le 27 Novembre
1830 que débuta à Paris, 148 rue du Bac, la première série des
apparitions
mariales. Elles se répandirent dans toute l’Europe, pour
ensuite se propager
dans le monde entier. Le XXe siècle
est considéré comme le siècle de Marie, à cause de la
multitude de ses
apparitions dans le monde. De nos jours, le phénomène
s’intensifie et les
miracles qui en émanent sont de nature à sidérer l’homme le
plus sage de la
planète. Ces apparitions sont sans doute approuvées
106
par le
Saint-Siège de Rome ou par
le clergé catholique des localités concernées. Lorsque la
Reine des Cieux
apparaît, elle guérit des milliers de malades, donne des
conseils et des
avertissements sur l’avenir, sollicite la construction de
chapelles en son
honneur, encourage la prière du chapelet, etc. Tous les
illuminés qui ont eu le
privilège d’être visités par la mère du divin sauveur, opèrent
eux-mêmes des
miracles et possèdent des dons surnaturels. Parmi eux se
comptent les
stigmatisés et les incorruptibles. La Madone occupe une place
de choix dans
l’Église catholique où elle est vénérée sous les titres
honorifiques suivants :
Reine des cieux, reine des anges, reine des archanges, reine
des patriarches,
reine des prophètes, reine des apôtres, reine du monde à
venir, Ève nouvelle,
cité de Dieu, demeure de la sagesse, porte du ciel, refuge des
pécheurs, mère
de l’Église, mère du perpétuel secours, et cetera (9).
L’objectif de ce
chapitre qui sera long et peut-être fastidieux serait de
prouver les origines
lucifériennes du phénomène qui n’est qu’une savante manœuvre
des démons
religieux, agissant pour le compte de Cybèle, la Reine du
Ciel. Entre autres,
il s’agira aussi de démasquer les ruses du diable qui a fait
du catholicisme un
instrument efficace pour la ruine des âmes.
Critique du phénomène et
identification de la dame
des apparitions
Durant
mon vagabondage religieux
qui m’a conduit à séjourner dans les différentes
dénominations, je peux retenir
que mes amis Témoins de Jéhovah et protestants n’ont pas
réussi à me convertir
à leur religion. Cependant, souffrez que je le dise, ce sont
les démons
religieux qui ont réussi à changer ma manière de percevoir le
monde. Ce sont
leurs attaques et leurs fourberies, que j’ai du reste réussi à
démasquer, par
la grâce de Dieu, qui m’ont contraint désormais à observer une
discipline
infaillible qui me préserve désormais de l’erreur. Il s’agit
de comparer toute
expérience spirituelle à la lumière de la Sainte Bible. Le
filtre le plus
rassurant, le microscope le plus puissant permettant de
déceler les ruses et
les embûches du Malin, c’est La Parole de Dieu « Il est écrit ». Les mêmes méthodes utilisées par
le Seigneur Jésus
face au diable lors de sa tentation dans le désert sont encore
valables pour
tout chrétien cherchant à démasquer les subterfuges du Malin.
De ce fait, il me
plaît d’utiliser cette méthode du Christ, dans notre étude
critique sur le
phénomène marial.
L’omniprésence de Marie dans le
catholicisme
Les
messes catholiques débutent
par un chant d’introduction dédié à Marie. C’est elle qui est
chargée de
conduire les catholiques, et de présenter leurs prières à son
fils Jésus. Les
Messes se terminent toujours par un chant de clôture tout
aussi dédié à elle.
Son nom est mentionné tout au long de la messe (pendant la
liturgie
107
et
pendant la consécration). En
principe, toutes les prières dans le catholicisme se clôturent
par une prière
célèbre, en l’honneur de Marie et intitulée « Souvenez-vous,
oh Vierge Marie !
» Tant que faire se peut, ses statues sont dans toutes les
Églises, les rues,
les réfectoires, les salons, etc. Elle est « Notre Dame » de
tout pays, de la
victoire, de la grâce, de l’accueil, bref, de tout ce qu’on
estime important.
En un mot, et sans exagération, elle figure partout.
Marie, la Reine du Ciel
En
réalité, le culte marial dans
l’Église catholique est un culte déguisé, dédié à la déesse
Cybèle, sous le
couvert d’un maquillage chrétien. De son vivant, la Vierge
Marie n’a jamais dit
qu’elle était la Reine du Ciel. De même, Jésus-Christ n’a
jamais conféré ce
titre à sa mère. L’appellation « Reine du Ciel » est une
désignation exclusive
de Cybèle, plusieurs milliers d’années avant la naissance du
christianisme. Ce
culte hérétique et démoniaque est un héritage du pape Grégoire
VII Le Grand (un
sataniste). C’est lui qui introduisit de force le latin dans
la liturgie
chrétienne, ainsi que le culte de Cybèle en déclarant que «
Cybèle est devenue
Marie, mère de Dieu et que techniquement, elle est supérieure
à Jésus-Christ »
(65). C’était une prise en otage du christianisme, car cet
enseignement hérétique
était contraire à la doctrine catholique et chrétienne de
l’époque. Mais à
travers les « Dictatus papae », Grégoire a fait de cet
enseignement une
doctrine officielle de l’Église catholique. Elle est en
vigueur, même de nos
jours. Quand bien même le roi Henry IV aurait, en 1084,
capturé le pape
Grégoire, et l’aurait exécuté, avec toute sa famille, les
innovations et les
restructurations qu’il avait ébauchées ont tout de même réussi
à introduire des
croyances sataniques dans le catholicisme, et des sacrifices
humains dans le
culte romain.
En
effet, nous savons que Marie
n’était pas du tout vénérée au premier siècle. Bien entendu,
pour avoir été la
mère de Jésus, elle était une figure emblématique du
christianisme primitif,
cependant, elle n’y jouait pas un rôle monumental, et le récit
de La Bible
l’atteste. Les prémices du culte marial débutèrent précisément
au Vème
siècle, lorsque le concile
d’Éphèse promulgua Marie au rang de mère de Dieu (theotokos). Ce décret du concile marqua donc la
montée en puissance
du culte marial. Les « grandes Dames » de la famille impériale
de l’époque,
afin de démontrer l’importance du rôle de la femme dans le
salut de l’humanité,
saisirent l’opportunité et firent une promotion hors mesure du
culte marial.
Ainsi, par la volonté des femmes, Marie fut hissée au rang
d’un puissant modèle
de femme dans l’Église, et un membre de la cour de Dieu. De
nos jours elle est
un des piliers centraux du catholicisme, et aussi un sujet de
grande
controverse dans le christianisme.
108
Père, Fils, Saint Esprit et
Marie
Pour
sortir de l’engrenage dans
lequel le concile d’Éphèse, les femmes du Vème siècle et le pape Grégoire VII se sont laissé prendre,
causant ainsi la
chute de la multitude, gardons les yeux sur La Parole de Dieu
et analysons les
faits.
Le droit divin
Voici
ce que déclare la loi de
Dieu : « Tu ne te
fabriqueras aucune
idole, aucun objet
qui représente ce
qui est dans le ciel, sur la terre ou dans l’eau sous la
terre ; tu ne
t’inclineras pas devant des statues de ce genre, tu ne les
adoreras pas… »
(Exode 20 : 4-5). Cette loi a été réitérée dans
Deutéronome 4 : 16 comme
suit : « Ne tombez donc
pas dans le péché
en vous fabriquant des idoles, des images représentant des
divinités, des
hommes ou des femmes… ». Partant de là, on peut dire
sans se tromper que
toutes ces images
et statues de la
Vierge Marie, de Jésus-Christ, des apôtres, des anges
gardiens, etc., sont une
violation de la loi de Dieu. Apparemment, il n’y a aucun
problème à décorer sa
maison avec des images de son Dieu ou des portraits de
certaines personnes qui
ont notre affection. Mais, avant tout, il convient de
s’assurer de
l’authenticité des photos des personnes concernées.
Supposons
que par erreur ou par
ignorance, vous affichiez dans votre chambre la photo d’une
personne inconnue,
pensant que c’est celle de votre défunt père. Vous
imaginez-vous tout le
ridicule qui pourrait s’en suivre ? C’est exactement ce qui se
passe avec les
icônes, car l’étude du Saint Suaire démontre que les
iconographes se trompent
souvent. Cette vérité se confirme dans le fait que les images
des saints
varient d’un pays à l’autre et suivant les cultures. Par
exemple, la Vierge
Marie des siècles précédents était grosse et bien potelée.
Pour être en phase
avec la diététique de la médecine moderne, la tendance
actuelle est de la
représenter mince et élancée. Il y a aussi le cas des icônes
de Notre Dame
d’Afrique où Marie est africanisée. Quant aux différentes
images que le monde
s’est fait de Jésus-Christ, elles sont loin de se ressembler.
Et vous serez
peut-être plein d’amertume de vous rendre compte, à l’heure de
toutes les
vérités, que vous
109
avez
passé votre vie entière à
adorer l’image d’un Juif quelconque. Néanmoins, cela pourrait
se tolérer à un
certain degré. Il est essentiel de comprendre que lorsque vous
vous agenouillez
devant ces statues, ces figurines et toutes les autres
représentations pour
dire une prière, c’est de l’idolâtrie pure et simple, quelles
que soient les
excuses avancées. C’est exactement ce que nous faisons dans
l’Église catholique
: une contradiction des préceptes de La Bible.
Si
vous voulez être un vrai
chrétien, vous devez être biblique. Autrement, vous risquez de
pratiquer un
christianisme adapté à vos caprices. Le dieu qui vous répondra
sera différent
du Dieu d’Abraham. Le culte idolâtrique marial n’est rien
d’autre que de
l’hérésie. L’iconographie est une ruse savamment planifiée par
le diable dans
l’optique de détourner les âmes du salut de Jésus-Christ.
Du
Christ Jésus, trois choses
sont essentielles : la foi que nous avons en lui, sa Sainte
Parole (La Bible)
et le symbole de sa mort qui est la croix. Nous n’avons aucune
photo
authentique du Christ, et personne ne peut dire, avec
exactitude, à qui il
ressemblait. Lors de son arrestation, Judas Iscariote, pour
permettre aux
soldats de l’identifier, l’avait embrassé. C’est une preuve
que Jésus-Christ
ressemblait physiquement à ses disciples, et rien de
particulier ne le
distinguait. Ainsi donc, les images du Christ, de la Madone,
des anges gardiens
qui nous parviennent sont des inventions pures et simples.
C’est le fruit de
l’imagination de l’esprit humain, et ces images ou
illustrations n’incarnent
aucunement l’identité réelle du Christ. Elles ne doivent pas
avoir de la place
dans nos maisons, encore moins dans nos Églises. Vous aurez
peut-être du mal à
me croire, mais sachez-le, tout endroit où ces images sont
exposées revient de
droit à la légion des démons.
Une
preuve flagrante et effarante
Il se
trouve au Vatican, une
célèbre fresque de la Vierge Marie, un tableau peint sous les
ordres du pape
Alexandre VI (un sataniste). Cette image de la Vierge Marie
constitue cependant
une moquerie cruelle pour le christianisme biblique, car elle
n’est rien
d’autre que le portrait de l’amante préférée du pape : la très
belle Guilia
Farnese, une jeune fille de 15 ans, sœur du Cardinal
Alessandro Farnese de
Petticoat. Une fille de noble famille dont le frère deviendra
plus tard pape
Paul III (Diarium of Burchard). Avec elle, le pape Alexandre
eut une fille
nommée Laura. Cette fresque de la maîtresse du pape est
malheureusement vénérée
comme une image de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ.
La justification d’un culte idolâtrique
En
787, le septième concile
œcuménique de l’Église catholique a autorisé la fabrication
des icônes et le
culte idolâtrique des images pour le simple fait que les
personnes qui y sont
représentées furent des êtres humains ayant possédé un
110
corps
physique et une âme. Le
concile a ainsi annulé l’ordonnance de Dieu. Pourtant, le Dieu
d’Abraham exige
le respect scrupuleux de ses ordonnances par quiconque se
reconnaissant de lui
: « Par contre, je leur
ai ordonné ceci :
écoutez ce que je
vous dis, pour que
je sois votre Dieu et que vous soyez mon peuple. Suivez
exactement le chemin
que je vous ai indiqué et vous vous en trouverez bien »
(Jérémie 7 : 23-24).
Contrairement
à cette instruction
divine, le concile œcuménique de l’Église catholique a
manifestement encouragé
les chrétiens à violer la loi de Dieu. Même si le septième
concile œcuménique a
autorisé les représentations graphiques, les véritables
enfants de Dieu doivent
reconnaître que le concile n’a aucun pouvoir, aucun droit,
aucune compétence
légale pour abroger la volonté et les lois du Créateur. Même
le fils de Dieu en
la personne du Seigneur Jésus-Christ, s’est jugé incompétent
devant de telles
abrogations lorsqu’il déclara : « Ne
pensez pas que je sois venu pour supprimer la loi de Moïse et l’enseignement des prophètes. Je ne
suis pas venu pour
les supprimer, mais pour leur donner tout leur sens. Je vous
le déclare, c’est
la vérité : aussi longtemps que le ciel et la terre
dureront, ni la plus petite
lettre ni le plus petit détail de la loi ne seront
supprimés, et cela, jusqu’à
la fin de toute chose » (Matthieu 5 : 17-18). Comme vous le constatez, les mêmes lois
rudimentaires du temps de Moïse
sont toujours en vigueur et attestent que l’iconographie est
une déviation, une
forme d’idolâtrie moderne.
Peut-être
que c’est le concile
œcuménique qui a fondé le christianisme, et peut, par essence,
s’arroger le
droit de tronquer les lois de Dieu. Dans le cas contraire, il
se devait de
garder les choses telles quelles, aucune compétence
constitutionnelle divine ne
lui étant pas donnée de les remanier. Ces restructurations
sont aux antipodes
des « dix commandements », préceptes sacrés et non négociables
de Dieu,
clairement gravés dans La Bible. Ma démonstration n’est ni un
excès de zèle ni
un fanatisme aveugle, encore moins de l’extrémisme religieux.
C’est plutôt, un
constat amer et douloureux de la violation du droit divin.
Le Pape protestant ou le réveil
de la conscience
catholique
Aux
environs des années 610, une
voix criait dans le désert : « Il n’y a pas de Dieu sauf
Allah. » C’était la
voix triomphante du prophète Mahomet qui annonçait la
naissance de l’Islam.
Cette nouvelle religion monothéiste qui considérait les
représentations
graphiques des êtres célestes comme une forme d’idolâtrie
connut dès sa
naissance un succès fulgurant et menaçait de phagocyter le
christianisme. Le
Pape Léon V se posa alors une question : « Pourquoi le
christianisme connaît-il
un échec cuisant devant cette religion ? » Il consulta Les
Saintes Écritures et
s’aperçut que les images et les statuettes sont une déviation
spirituelle, une
forme d’idolâtrie
111
moderne
et un culte
blasphématoire au Dieu Très Haut. Il fut convaincu que la
naissance de l’Islam
était une punition de Dieu sur les chrétiens, parce qu’ils
remplissaient leurs
maisons et leurs Églises d’idoles, et qu’ils se prosternaient
devant ces abominations
pour prier. Une prostitution spirituelle proscrite par le Dieu
de La Bible. Par
conséquent, en 815, il envoya des troupes militaires dans tout
le royaume pour
détruire les icônes. Ce fut fait, mais non sans résistance,
car beaucoup
choisirent de mourir pour défendre leurs icônes.
L’iconographie est donc
possessive. Malheureusement, trente ans plus tard,
l’iconographie fit un retour
en force grâce à Théodore (la veuve de l’empereur) qui la
restaura
officiellement en
843.Pour
elle, les icônes sont un acte de foi et non de l’idolâtrie
(11). De nos jours,
l’Église catholique enseigne que les icônes sont des supports
visuels qui
aident à prier. L’on a ainsi trouvé une porte de sortie et une
bonne excuse
pour contester et tronquer les lois du Créateur.
Les
mosquées, les synagogues et
les autres Églises chrétiennes ont débarrassé leurs lieux de
prière de toutes
images qui pourraient être considérées comme des idoles. C’est
ainsi que Dieu
l’a voulu. Mais dans certaines Églises catholiques
richissimes, des fois, il y
a plus de statues que de fidèles. Dans les synagogues, les
mosquées et les
Églises chrétiennes, seuls les noms de leur Dieu et de leur
prophète sont
mentionnés, lors des prières. Quant à nous catholiques, nous
invoquons le nom
de notre Dieu Jéhovah Sabaho et de son prophète Jésus. Ce qui
est juste. Mais
nous invoquons aussi la mère de Jésus-Christ, le père adoptif
de Jésus-Christ,
les anges de Dieu ainsi que des milliers de saints, et
toujours nous trouvons
des excuses pour ce culte non biblique.
Les lois de Marie contre celles
de Dieu
La
médaille miraculeuse
Lors
de son apparition le 27
Novembre 1830, la Vierge Marie a ordonné à la voyante de faire
frapper sur des
médailles les images de cette apparition, de sorte que toute
personne qui les
porterait reçoive d’abondantes grâces. Ce fut une des façades
du culte
idolâtrique marial. Une violation manifeste de la loi de Dieu
clairement écrite
dans La Sainte Bible. Le projet vit alors le jour et la
médaille fut baptisée «
la médaille miraculeuse. » De 1832 à 1837, plus de dix
millions d’exemplaires
furent vendus, rapportant d’énormes sommes d’argent à
l’Église. Jusqu’en 1876,
plus d’un milliard de médailles furent vendues ou distribuées
dans le monde
entier. De nos jours, la planète terre est envahie par les
statues de la Vierge
Marie.
112
En
visitant la chapelle des apparitions mariales au 148 rue du
Bac à Paris, il est
aisé de tomber sur une majestueuse et impressionnante statue
de la Vierge
Marie, devant laquelle s’inclinent des milliers de personnes,
en quête de
grâce. Autour de cette statue se trouve une inscription
invitant le monde
entier à venir adorer cette idole et recevoir d’abondantes
grâces. J’y suis
allé six fois me prosterner. Ceux qui ne peuvent se rendre à
Paris prennent le
soin de placer un mini duplicata de cette statue devant eux
pendant la prière.
Cette pratique est observée dans le monde entier où les
catholiques se
retrouvent pour prier. Cela est une invitation à l’idolâtrie
pure et simple ;
et personne ne semble s’en apercevoir. La mère du Christ,
peut-elle violer les
lois de son Dieu ? Non. La vraie mère du Jésus-Christ, la
fille de Sion, la
fille aînée de la Jérusalem céleste, Marie, une juive
d’origine, soumise en
tout à la volonté de Dieu, ne fera pas cela. Elle n’est en
rien liée à ces
célébrations d’idoles.
La
médaille miraculeuse fut
précédée, cinq cent soixante-dix-neuf ans, par le scapulaire
brun du mont
Carmel. Tous deux, comme des talismans ou des fétiches,
doivent être portés par
les fidèles catholiques, en quête de grâces. Notre bien-aimée
mère, la très
Sainte Vierge Marie est une femme juive. Elle sait et comprend
que tailler des
sculptures ou des images qui lui ressemblent est proscrit par
la loi juive, et
constitue une violation grave de la loi de Dieu. Elle, la mère
du Seigneur n’a
point adoré d’images ou d’idoles de son vivant. Il n’y a
aucune raison qu’elle
le fasse après sa mort ou qu’elle encourage une multitude à
enfreindre cette
loi de Dieu. Par conséquent, l’identité réelle de cette femme
que l’on présente
sous le nom de la Vierge Marie est à revoir.
Ces
manifestations ne sont pas
logiques, elles s’opposent à la raison et aux prescriptions du
Dieu de La
Bible. Il y a de fortes chances que cette femme qui nous
apparaît sous le nom
de la Vierge Marie soit plutôt une simulation du diable se
faisant passer pour
notre mère bien-aimée. Faux et usage de faux, vol d’identité,
il peut s’agir
d’un démon, se présentant en ange de lumière, dans le but de
nous tromper dans
notre espérance.
Le
Dieu vivant s’est absolument démarqué
des idoles en prenant une position intransigeante que je vous
exhorte vivement
à graver dans votre mémoire. Voici la position du Créateur : « Je suis le Seigneur,
tel est mon nom. Je ne
laisse pas à d’autres la gloire qui me revient, ni
aux idoles
l’honneur qui m’est dû
» (Ésaïe 42
: 8). Selon
ma compréhension, ce passage
ne parle pas des idoles païennes des dieux
Dagon, de Brahma, etc., qui représentent officiellement
les divinités de
ces peuples. Il parle plutôt d’idoles existant au milieu de
son peuple, idoles
créées en son nom et à sa ressemblance, et qui reçoivent à
tort l’honneur qui
lui est dû. Par
113
conséquent,
le respect sacré que
nous avons pour ces idoles ou icônes, les prières et louanges
que nous leur
adressons ne montent pas vers le Dieu Très Haut.
Moïse
fut une grande figure du
judaïsme. Ses yeux ont observé d’une manière quelconque le
Maître de l’Univers.
Il a reçu de Dieu les dix commandements (six cent treize
commandements en
réalité) pour sa nation et pour nous. Moïse a-t-il fait
tailler l’image du Dieu
vivant sur de la pierre ? Les Juifs ont-ils taillé des statues
de Moïse ? Selon
La Bible, Dieu en personne, sous une apparence humaine, est
descendu sur le
mont Sinaï, afin de prendre un repas avec les soixante-dix
anciens des tribus
d’Israël (Exode 23 : 9-11). Ont-ils représenté ce Dieu vivant
par des images,
par la sculpture ou de la peinture ? Les hommes célèbres de
l’époque de
Jésus-Christ se faisaient tailler leurs bustes afin de
pérenniser leur mémoire.
Mais le Seigneur Jésus, s’est-il fait représenter par une
figurine quelconque ?
Aucun des serviteurs de Dieu, fût-il roi ou prophète, n’a
violé ce précepte de
Dieu. Seule la Vierge Marie des apparitions et l’Église
catholique
transgressent cette loi divine. Cela remet en cause les
origines chrétiennes du
catholicisme et l’identité de la dame des apparitions.
Le
Dieu d’Abraham n’a pas voulu
être représenté par un objet quelconque. Par contre, les
divinités païennes,
les dieux égyptiens, les dieux de l’Inde, etc., ont été
représentés par des
idoles devant lesquelles se prosternent leurs fidèles. En
matière de
représentation graphique des êtres célestes, les icônes et les
statuettes de
maman Marie sont en tête de liste de par leur nombre et leur
diversité. Elles
sont suivies de près par l’hindouisme et le bouddhisme. Sans
conteste, cela
fait des catholiques, les premiers idolâtres de la planète.
Dans
le monde entier où les
catholiques se rassemblent, surtout à Lourdes en France, les
statuettes de
Marie sont revêtues de somptueux vêtements et portées en
procession. Les
fidèles catholiques accompagnent ces statuettes avec des
chansons, des sons de
clochettes, et leur jettent des fleurs, exactement comme font
les Hindous avec
leurs dieux. Pour cela, il n’y a pas de mots plus justes pour
qualifier les
processions mariales ou celui du saint sacrement que
l’adoration d’un objet qui
n’est rien d’autre qu’une forme raffinée d’idolâtrie.
114
Les
processions mariales s’identifient à celles du paganisme
Yaoundé Août
1954 église Saint-
Ganesa, dieu
Procession
Nicolas,
éléphant de l’Inde
satanique
1875
Si
vous le permettez, je dirai
que la seule idole que Dieu a permis de forger fut le coffre
sacré (l’arche de
l’alliance en or) qui contenait la manne, les tableaux des dix
commandements,
les écrits de Moïse, le bâton d’Aaron qui avait fleuri, etc.
(Exode 25 : 10-22
; Hébreux 9 : 4-5). Deux anges s’y reposaient, de sorte que
leurs ailes se
touchaient. Même là, aucune instruction ne fut donnée de se
prosterner devant
ce coffre, quand bien même il était souvent rempli de fumée,
de la gloire de
Dieu. Ce détail nous aide à comprendre que le fait d’adorer le
saint sacrement
n’est pas biblique.
Depuis
la mort de Jésus-Christ,
La Bible nous autorise à entrer librement et directement dans
la présence Dieu
: « Ainsi, frères, nous
avons la liberté
d’entrer dans le
lieu très saint
grâce au sang du sacrifice de Jésus » (Hébreux 10 : 19).
Mais la pédagogie
catholique stipule que Dieu
est sacro-saint et qu’il est mieux de passer par Marie. La
Bible enseigne aussi
qu’il y a un seul Dieu. Le seul médiateur entre ce Dieu et les
hommes est la
personne du Seigneur Jésus-Christ (1 Timothée 2 : 5). Mais la
doctrine
catholique confesse que la Vierge Marie est aussi médiatrice
et même corédemptrice,
ayant participé à l’œuvre du salut des hommes. Ainsi, sans le
dire, à travers
une vaine sagesse et de la philosophie, le catholicisme a
divinisé cette dame
par amour.
L’humilité de notre mère
Lorsque
l’archange Gabriel, le
divin ambassadeur annonça à Marie qu’elle sera la mère du
sauveur, elle
répondit : « Je suis la
servante du
Seigneur ; qu’il me soit fait comme
tu l’as dit » (Luc 1 : 38). Comme vous le constatez, dès
les premiers
instants où le ciel entra en
contact avec notre bien-aimée mère, elle précisa son credo et
son plan d’action
qui sont la soumission à la volonté de
115
Dieu
et son engagement à servir
dans l’humilité. En effet, durant sa vie sur terre, selon ce
que rapportent les
quatre Évangiles, elle accompagna son fils et prit soin de
lui, à la manière
d’une servante, sans jamais s’imposer. Telle est l’image que
nous a laissée
notre tendre mère. Mais la femme puissante qui apparaît sous
le nom de la
Vierge Marie réclame
toujours que
l’on bâtisse en son honneur des Églises. Elle s’offre donc les
basiliques les
plus somptueuses de la planète, et les chansons composées en
son honneur sont
les plus mélodieuses. À la manière des divinités égyptiennes
et hindoues, elle
réclame à être représentée par des statues, des images, des
médailles, devant
lesquelles elle invite les fidèles à se prosterner. Il y a des
moments de fête
en son honneur, célébrés notamment le 15 août. De plus, le
mois d’octobre est
entièrement consacré à Marie, et les fidèles catholiques du
monde entier, à
cette période, récitent le chapelet dans les Églises, dans les
groupes de
prières, en prenant soin de placer devant eux une
représentation de la Vierge
Marie…
Où se
trouve alors l’humilité de
notre mère lorsqu’elle se fait ériger des basiliques
somptueuses ? Pourquoi des
basiliques en son honneur et pas uniquement en l’honneur de
son divin fils
Jésus ? Pourquoi est-elle au centre de toutes ces
manifestations religieuses,
alors que nos regards devraient plutôt être orientés vers son
fils ? Où se
trouve l’humilité de la Mère du perpétuel secours, lorsqu’elle
viole les
préceptes de Dieu en se faisant adorer à travers des icônes ?
De son
vivant, et même après sa
mort, le Seigneur Jésus n’a jamais demandé la construction
d’une Église en son
honneur. Mais pourquoi la Vierge des apparitions fait-elle le
contraire ? À qui
revient la gloire ? À Dieu ou à Marie ? Pourquoi
rivalise-t-elle d’ardeur avec
Dieu en se faisant vénérer et adorer ?
Parlant
de sa naissance, en tant
que fils de Dieu, le Seigneur Jésus avait la possibilité de
naître dans l’un
des endroits les plus célèbres de la Rome antique. Mais il
choisit de naître
dans une étable, dans la mangeoire d’un animal. Dans sa
naissance comme dans sa
mort, il s’est fait très petit, il est descendu très bas. À la
naissance du petit
Jésus, la Sainte Famille de Nazareth n’a pas réussi à immoler
un mouton pour la
consécration de leur premier né à Dieu. Le couple était très
pauvre et a
simplement offert deux tourterelles. C’est ainsi que Dieu l’a
voulu. La
pauvreté, la simplicité, l’humilité. Depuis l’Ancien Testament
jusqu’à
l’Apocalypse, lorsque Dieu le Père apparaît ou lorsque son
fils Jésus se
manifeste, ou lorsqu’il envoie ses anges, nous remarquons
qu’ils sont toujours
vêtus de simples robes blanches. Toujours dans la simplicité !
Mais cette dame
qui apparaît sous le nom de la Vierge Marie est toujours
revêtue de précieux
manteaux de Reine. Elle porte des couronnes en or et selon
Myrna Nazzour, «
elle brille de mille feux comme du diamant ». Dieu
accorde-t-il autant
d’importance aux vêtements et aux parures ? Les corps glorieux
116
qui
ont fait l’expérience de la
résurrection ont-ils encore besoin de se parer de précieux
habits multicolores
et de bijoux comme ceux de la Dame des apparitions ? Le
Seigneur Jésus de son
vivant, ou son précurseur Jean le Baptiste, ont-ils accordé la
moindre
importance à l’habillement ?
L’avez-vous
remarqué ?
Aucune
des pages de nos Bibles ne
fait état de la grande beauté de la Vierge Marie ni de celle
de son fils
Jésus-Christ. Pourtant, que ce soit à travers les images et
les statues, dans
les cantiques ou les apparitions, l’on ne tarit pas d’éloges
sur la beauté
légendaire et incomparable de Marie, de ses somptueux
vêtements de reine et
surtout des couronnes en or ouvragé qu’elle porte et qui font
qu’elle brille
comme du diamant. Comme par symétrie, c’est exactement les
mêmes qualificatifs
que La Bible utilise pour identifier et décrire Lucifer, le
démon de l’enfer.
Nous lisons : « … Tu as été un modèle de perfection avec ta grande sagesse et
ton incomparable beauté. Tu vivais en Éden, le
jardin de Dieu, et tu
étais couvert de toutes sortes de pierres
précieuses : rubis, topaze et diamant, chrysolithe,
cornaline et jaspe, saphir,
grenat et émeraude. Tu
portais des
bijoux et des joyaux en or ouvragé, préparés le jour
même où tu fus créé
(Ezékiel 28 : 11-13). De toute évidence, nous voyons
dans cette
description des ornements et des
caractéristiques de femme de sorte qu’on est tenté d’assimiler
Lucifer à une
femme. Il y a aussi une étrange corrélation entre cette
description de Lucifer
et celle de la Vierge Marie telle que Myrna Nazzour nous la
présente. Est-ce la
même créature qui nous apparaît dans le catholicisme sous le
nom déguisé de la
Vierge Marie ? »
Lorsque
nous reprochons au clergé
catholique la grande attention accordée à Marie, il nous
répond que Marie est
simplement vénérée dans l’Église catholique, alors que
l’adoration véritable y
est réservée au Dieu Très-Haut. Pourtant, lorsque vous visitez
les sites des
apparitions mariales, vous constatez que c’est plutôt Marie
qui est adorée et
que le Bon Dieu reçoit très peu d’attentions. En effet, pour
l’Europe de
l’Ouest, plus de soixante-cinq pour cent des Églises
catholiques sont
concentrées sur le culte marial, et plus de cent millions de
pèlerins chaque
année visitent ces sites mariaux. Le Memorare
que voici, en est une preuve tangible. Composée au XIIème
siècle par saint Bernard, il
s’agit d’une célèbre oraison dédiée à Marie et c’est par elle
que toutes les
prières dans le catholicisme se clôturent. Vous y verrez que
Marie est appelée
à exaucer les prières. Au même titre que Dieu :
Memorare,
o piissima Virgo Maria
Souvenez-vous,
ô Très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais
entendu dire qu’aucun de
ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre
assistance ou réclamé
vos suffrages, ait été abandonné. Animé de cette confiance,
ô Vierge des
117
vierges,
ô ma Mère, je viens vers Vous, et gémissant sous le poids de
mes péchés, je me
prosterne à vos pieds. O Mère du Verbe
Incarné, ne méprisez pas mes prières, mais
écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen.
L’Immaculée Conception
Cette
doctrine de l’Immaculée
Conception est devenue un enseignement officiel de l’Église
catholique en 1854.
Elle professe que la mère du Seigneur Jésus est née pure et
exempte de tout
péché. Ceci serait une grâce spéciale de son divin fils qui
l’aurait préservée
de toute souillure depuis le sein maternel. La Bible dit
pourtant le contraire.
La Parole de Dieu nous explique que le sauveur est venu pour
les pécheurs ; et
Marie notre mère a reconnu que Dieu était son sauveur. Comme
tout être humain,
elle reconnaît donc sa nature pécheresse : «
Mon âme loue la
grandeur du Seigneur,
et mon cœur est plein de joie à cause de Dieu mon sauveur »
(Luc 1 : 46).
Si elle était immaculée (sainte), elle n’aurait besoin d’aucun sauveur. Par
conséquent, comme vous le
constatez, cette doctrine de l’Immaculée Conception n’est pas
biblique encore
moins chrétienne.
Une preuve additionnelle sur les
origines sulfureuses
du culte marial
One-Evil.org
nous apprend qu’en
1476, le pape Sixte IV a ressuscité un ancien culte païen des
saducéens dédié à
la déesse Cybèle. Ainsi, ce pape désigna le 8 Décembre comme
jour de fête de
l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, Reine du Ciel. Ce
pape fut un ancien
élève d’une école satanique spécialisée dans le culte de la
déesse Cybèle, la
déesse mère.
Depuis
ce temps, nous constatons
que, subitement, la mère de Jésus est devenue la Reine du
Ciel, sans qu’aucune
prophétie ancienne ni un passage biblique ne lui attribue ce
titre. Il s’agit
là d’une substitution bien réussie car à cette époque, la
déesse Cybèle, la
divinité suprême qu’adorait le catholicisme se nommait la
Reine du Ciel. C’est
ainsi que cette entité luciférienne adorée par les empereurs
romains depuis 205
avant Jésus-Christ, par la tricherie des papes satanistes, a
usurpé l’identité
de Marie, se faisant adorer sous le couvert de son nom.
À l’époque du prophète Jérémie, des siècles avant la
naissance de la
Vierge Marie, il y avait une divinité païenne qui se nommait «
la Reine du Ciel
» à qui les Israélites offrirent des sacrifices et offensèrent
gravement leur
Dieu (Jérémie 7 : 16-19). Cette divinité païenne a enfin
trouvé le moyen de
perpétuer son culte idolâtrique à travers le catholicisme !
118
Nota bene : Il
est possible de passer toute
sa vie dans le catholicisme sans entendre
parler de Cybèle. Pourtant, Cybèle est la genèse du
catholicisme et de la
mariolatrie. Ce blackout est une conspiration du Vatican, une
tentative
réussie, qui a consisté à dissimuler les preuves sur les
véritables origines du
catholicisme. Mais gloire soit rendue à Dieu, car les archives
qui constituent
la mémoire de l’histoire nous ont permis de faire resurgir ces
évidences
camouflées.
La prière du Seigneur
Un
jour, un des disciples du
Seigneur Jésus lui demanda : Seigneur,
enseigne-nous à prier comme Jean l’a appris à ses disciples.
Jésus leur déclara
: quand vous priez, dites : « Père que la sainteté de ton
nom soit reconnue ;
que ton règne vienne » (Luc 11 : 1). À cette époque,
l’ange Gabriel avait
visité Marie, il y avait environ trente ans. Il était donc
possible de composer
la prière mariale intitulée « Ave Maria ». Si cette prière ou
le « Salve Regina
» était nécessaire ou pouvait même servir à quelque chose, le
Seigneur l’aurait
enseignée à ses disciples. Mais nous constatons qu’aucune
prière impliquant
Marie ou un saint du passé ne fut enseignée ni par le Seigneur
ni par ses
apôtres. Paradoxalement, le Seigneur Jésus a interdit toute
prière répétitive
et formelle. C’est exactement ce que nous faisons dans la
prière du rosaire, où
le « Je vous salue Marie » est répété cent cinquante fois dans
une brève
période de trente minutes. Si vous dites trente rosaires par
jour, comme nous
avions l’habitude de le faire dans le groupe charismatique
catholique, cela
donne un total de quatre mille cinq cents « Ave Maria », en un
jour de prière.
C’est précisément de telles répétitions que le Seigneur Jésus
a proscrites.
Depuis
la création de l’homme
jusqu’à la venue du sauveur, deux types de prières furent
enseignées : la
prière par les psaumes que le Seigneur Jésus lui-même a
récitée, et le « Pater
Noster ». Toutes les autres formes de prière doivent faire
l’objet d’une grande
méfiance, si nous voulons marcher dans la volonté de Dieu.
Lorsque vous voulez
prier, ouvrez votre cœur et parlez à Dieu tout comme on parle
à son père. La
récitation d’une formule composée n’est pas l’expression du
cœur. Par
expérience, je sais que la répétition rabâchée des « Ave Maria
» ouvre les
portes de votre corps aux démons qui, par ce biais, viendront
ainsi prendre le
contrôle de vos pensées. Une fois qu’ils sont installés dans
votre corps, ce
sera le point de départ des visions, des apparitions, de la
prophétie, etc. Ces
Ave Maria répétés ressemblent beaucoup aux mantras hindouistes
et bouddhistes.
119
Jésus
s’oppose aux honneurs destinés à sa mère
Un
jour, quelqu’un annonça au
Seigneur Jésus : «
Écoute, ta mère, tes
frères et tes
sœurs sont dehors et
ils te demandent. » Jésus lui répondit : « Qui est ma mère
et qui sont mes
frères ? » Puis il regarda les gens assis en cercle autour
de lui et dit :
« Voyez,
ma mère et mes frères sont
ici. Car celui qui fait ce que Dieu veut est mon frère, ma
sœur ou ma mère »
(Marc 3 : 32-35).
Cette attitude est fracassante
et bouleversante de
la part d’un
Dieu. Mais elle est la clef d’une doctrine
fondamentale
dans le christianisme que les catholiques foulent aux pieds :
« L’écoute et la mise en application de La Parole de Dieu
passent avant
toute chose ». Un autre jour, une femme lui dit : « Heureuse est la femme qui t’a porté en elle et qui t’a allaité ! » Mais Jésus lui
répondit : « Heureux
plutôt ceux qui écoutent la
parole de Dieu et lui obéissent ! » (Luc 11 : 27-28). Il
n’y a rien
d’injurieux dans ces
passages, et la
deuxième phrase est plutôt un éloge à l’égard de Marie et de
son divin fils.
Mais contre toute attente, une fois de plus, le Christ inverse
l’ordre des
responsabilités, des priorités et des intérêts. Il porte
l’intérêt principal
sur La Parole de Dieu et son application, et place sa mère et
sa famille au
second rang.
Dans
ces passages, il est évident
que le Christ n’a pas répondu favorablement à la requête de sa
mère qui
attendait de le voir. Alors, le fait d’enseigner que Marie est
la mère du
perpétuel secours et avocate plénipotentiaire des causes
impossibles et
désespérées est sérieusement remis en cause.
Au vu
de ce qui se passe dans ce
siècle, ces passages bibliques laissent croire que le Christ
prévoyait qu’après
lui, une tierce personne utiliserait frauduleusement le nom et
l’identité de sa
bien-aimée mère pour faire des miracles et égarer des âmes.
Ayant la prévoyance
sur les erreurs et intrigues à venir, le Christ aurait tenté
de nous en
préserver, en nous recommandant vivement de nous référer
toujours aux
enseignements bibliques plutôt que de faire des éloges à sa
mère.
De son
vivant, alors que son fils
Jésus-Christ poursuivait encore son œuvre sur la terre, notre
adorable mère, la
très Sainte Vierge Marie n’a opéré aucun miracle. Comme toutes
les femmes
juives de l’époque, elle n’avait aucune autorité et devait
garder le silence en
public. Seuls le Seigneur Jésus et ses apôtres opéraient des
miracles. Après la
mort du Christ, qu’il soit ressuscité ou pas, ce serait loyal
s’il
réapparaissait pour accomplir des miracles. En effet, tout
cela devait être une
continuation logique de son œuvre. Par contre, ce qui me
semble inapproprié et
assez contradictoire, c’est le constat que c’est plutôt sa
mère qui apparaît
pour opérer des miracles extraordinaires après sa mort.
Examinons-en quelques
preuves.
120
Les
instructions prémonitoires du Christ : la danse du soleil
De
toutes les Églises chrétiennes
ou soi-disant chrétiennes, seule l’Église catholique est
inondée par une vague
d’apparitions mariales, auréolées de miracles époustouflants.
Prenons l’exemple
du miracle sur la danse du soleil le 29 Octobre 1917 à Fatima
(Portugal). Il y
avait en ce jour près de soixante-dix mille personnes de
toutes les classes
sociales y compris des médecins et des journalistes portugais
qui étaient venus
critiquer les apparitions. Tous ont été témoins de ce que les
paysans ont
appelé « la danse du soleil ». En effet, les témoins et la
presse certifient
que le soleil s’est décroché du ciel et est descendu sur terre
en faisant des
zigzags et en tournoyant vivement sur lui-même. Alors, la
nature et tous les
témoins de ce miracle étaient couleur arc-en-ciel. Puis,
feignant d’écraser les
pèlerins, le soleil avait regagné sa position habituelle au
ciel, sans nuire à
personne. Par la suite, des miracles de guérisons
spectaculaires étaient
enregistrés.
Analyse du phénomène
Nous
savons, grâce aux recherches
scientifiques, que le soleil est né de l’explosion d’une
supernova. Cette explosion
a projeté les débris de terre dans un double mouvement
circulaire et rotatoire.
Par la suite, ces débris de terre, par la force des mouvements
de rotation et
par la fusion, ont donné naissance à toutes les planètes du
système solaire. Le
soleil qui se trouve au centre de toutes ces planètes les
maintient sur orbite,
grâce à l’énergie qu’il dégage. C’est cela la loi de
l’attraction universelle ;
et selon le docteur Richard Feynman (le cerveau de la bombe
atomique), cette
énergie qui maintient les planètes sur orbite est un mélange
d’électromagnétisme et de quantum mécanique (quantum
électrodynamique). Il y a
aussi une énergie noire ainsi qu’une masse noire, toutes
invisibles et qui
rendent possibles la formation et les mouvements de ces
planètes (34). Fort de
toutes ces démonstrations de nos hommes de sciences, nous
savons qu’il est
impossible au soleil de quitter son orbite pour danser sur
terre et remonter au
ciel. Si cela advenait, les autres planètes quitteraient aussi
leur orbite, et
pourraient s’entrechoquer, pour produire ce résultat qu’est la
fin du monde. Il
n’existe au monde qu’un seul soleil. Alors, eût-il dansé, la
moitié de la
planète s’en serait rendu compte. Mais rien de tel ne fut
reporté à l’échelle
mondiale, puisque cette manifestation s’était localisée à
Fatima.
Connaissez-vous
la dimension du soleil ?
C’est
une immense boule de feu
qui mesure 1 392 000 km de diamètre, soit plus de cent fois la
dimension de la
terre. Et si cette boule s’approchait un tout petit peu de la
terre, croyez-moi,
toute vie serait réduite en cendre. On peut donc
121
dire
que, de toute évidence, la
danse du soleil à Fatima était une simulation, une œuvre de
puissance du Malin.
Cela concorde parfaitement avec les avertissements du Seigneur
Jésus sur le diable,
en ce que celui-ci fera tomber le feu du ciel, à la vue des
hommes (Apocalypse
13 : 13).
Le
site Internet YouTube propose
des enregistrements vidéo sur une autre danse du soleil
(Medjugorje). Mais
lorsque vous visionnez attentivement ces vidéos avec l’œil du
21e
siècle, vous vous rendez compte
que ce miracle était tout simplement un phénomène d’ufologie.
Ce phénomène
revêt les caractéristiques d’une savante orchestration des
ovnis, consacrée à
la ruine des âmes. Les personnes obnubilées par la recherche
non biblique du
Salut divin se trouvent être les plus exposées à cette
séduction.
Nota bene : La
science démontre que ce que
nous voyons peut être une illusion.
Lorsque nous observons un objet, son image est projetée à
l’inverse dans notre
cerveau, grâce à la rétine, et alors nous pouvons voir. Ce
phénomène n’est
qu’une interprétation du cerveau. Et lorsque des entités
supérieures
(divinités, anges, démons, extraterrestres, etc.,) projettent
des images ou des
scènes dans nos cerveaux, grâce à leurs technologies avancées,
alors, nous
verrons ce qu’ils veulent que nous voyions. Les apparitions,
les visions et
même certains rêves (collectifs ou individuels) peuvent être
une savante
manipulation des démons.
Pourquoi Marie ?
Pourquoi
la Vierge Marie fait-elle
danser le soleil ? Pourquoi une telle démonstration de force
de sa part ? Le
Seigneur Jésus a-t-il fait danser le soleil afin de démontrer
qu’il était le
fils de Dieu tant attendu ? A-t-il perturbé le mécanisme des
astres afin de
s’attirer l’attention des hommes, et, en conséquence, sauver
leurs âmes ?
Pourquoi n’a-t-il pas secoué les planètes pour démontrer que
c’est lui le
créateur de cet Univers impressionnant ? Vu l’importance de la
mission du
Seigneur pour l’humanité, c’aurait été un devoir impératif
pour lui de
convaincre les hommes de son époque qu’il est le sauveur, le
Roi des Juifs, en
accomplissant, bien sûr, de tels miracles. Et assurément, de
telles méthodes
seraient fort efficaces pour la conversion de millions de
pécheurs. Mais
Jésus-Christ ne le fit pas. Pourquoi ? Eh bien, c’est parce
qu’en créant ces
planètes, il avait établi leur rôle, qui ne saurait être celui
de se livrer à
la danse. Celui qui fait donc danser ces planètes opère un
faux miracle, une
puissante illusion qui échappe au contrôle de nos cinq sens.
Oui,
quelque chose a certes dansé
à Fatima, mais ce n’était pas le soleil. Sur le site
lespapes.net (Fatima, le
mensonge grotesque), il y a des témoignages gênants qui
démontrent que la danse
du soleil à Fatima était plutôt un ovni (un engin
122
spatial
d’origine
extraterrestre). Un des témoins de l’époque fut M. José
Proënça de Almeida
Garrett, professeur de médecine à l’Université de Coimbra. Il
décrit cet engin
de la manière suivante : « Il
apparaissait comme un disque plat et poli, taillé de nacre d’une coquille. Il ne ressemblait
pas non plus à un
soleil contemplé à travers le brouillard, il n’y en avait
pas à ce moment-là,
car il n’était ni obscurci, ni diffus, ni voilé, il se
dessinait nettement avec
un bord taillé en arête comme une planche à jeux… »
Lorsque
Satan dit au Seigneur
Jésus : « Si tu es le
Fils de Dieu,
ordonne à cette pierre
de se changer
en pain (Luc 4 : 3). A-t-il opéré ce miracle ? Non !
Pendant son agonie
sur la croix, Satan réitéra ses
attaques en utilisant une tierce personne avec les mêmes
propos : « Si tu es le
Fils de Dieu / si tu es le roi
des Juifs, sauve-toi toi-même / Que le Messie, le roi
d’Israël descende
maintenant de la croix ! Si nous voyons cela, alors nous
croirons en lui. »
(Matthieu 27 : 40 ; Luc 23 : 37 ; Marc 15 : 32). Le
Seigneur Jésus est-il
descendu de la croix afin de confirmer son identité ? Bien sûr que non. La mission et l’humilité du
Fils de Dieu ne lui
permirent pas de condescendre aux requêtes du Malin. Mais
cette Dame qui se présente
sous le nom de la Vierge Marie secoue les astres sans qu’il ne
lui soit demandé
un miracle quelconque.
Le miracle des flammes
Dans
l’Église catholique, on
enseigne que, plusieurs fois, des incendies ont entièrement
consumé des
maisons. Curieusement, les images de la Vierge Marie qui s’y
trouvaient n’ont
même pas été effleurées par les flammes (26). Lorsque nous
demandons le sens de
tels miracles du feu, le clergé nous répond que c’est Marie
qui a écrasé la
tête du serpent, et c’est pour cette raison que les démons ont
un respect sacré
pour elle. Bien que La Bible ne l’ait dit, nous pouvons noter
néanmoins que,
dans l’Église catholique, Marie porte bien le titre de «
terreur des démons ».
De même, lorsque vous entrez en contact avec les esprits
méchants, parlez-leur
du Seigneur Jésus, et j’en sais quelque chose, vous verrez
qu’ils n’hésiteront
pas à l’injurier et à le mépriser. Parlez-leur de Dieu le
Père, et vous verrez
qu’ils le railleront. Parlez-leur des archanges Michel,
Gabriel ou Raphaël, et vous
remarquerez qu’ils n’hésiteront pas à les traiter de lâches,
etc. Mais lorsque
vous leur parlez de la Vierge Marie, vous serez étonnés de
leur réaction : un
silence total. L’Abbé Meirad P. Hebga rapporte une telle
expérience dans son
livre « Sorcellerie et prière de délivrance » page 116 Inades
édition. Le père
Tardif du Canada, pendant ses conférences, rapportait aussi
que lorsque la
prière s’avérait inefficace pour délivrer une personne sous
l’emprise des
démons, il avait souvent recours à la récitation du chapelet
(Ave Maria), et le
résultat était efficace. Aujourd’hui, je
123
déclare
que cette interprétation
n’est pas conforme à la doctrine biblique. Pour s’en
convaincre, vous admettez
avec moi que les démons sont tous des hors-la-loi. S’ils
peuvent mépriser Dieu
le Père et son Fils unique Jésus-Christ, alors ils ne se
feront pas de souci
pour la mère de Jésus-Christ. Les démons n’obéissent qu’à leur
maître et n’ont
de respect que pour Lucifer. S’ils respectent Marie, il y a de
fortes chances
que cette femme qui se présente sous le nom de Marie soit le
diable en
personne, sous une fausse identité, le démon de l’enfer
déguisé en ange de
lumière. C’est la raison pour laquelle elle viole les lois de
Dieu en invitant
les hommes à se prosterner devant ses idoles.
Notre dame de Yagma
J’ai
toujours fait des reproches
aux protestants et aux témoins de Jéhovah pour leur passivité
au sujet des
apparitions mariales malgré tous ces puissants miracles qui
les accompagnent.
Il y a vingt ans de nos jours, j’ai vivement polémiqué avec un
pasteur
protestant, âgé d’une cinquantaine d’années. La polémique que
j’ai engagée
concernait les événements mariaux. Ce pasteur avait conclu les
débats par cette
observation : « Peut-être que vous, catholiques, avez raison ;
peut-être que
cette dame des apparitions est la mère du Seigneur Jésus.
Mais, en tant que
protestants, nous nous éloignons de ces choses, car nous
savons que le diable
peut se présenter en ange de lumière et perdre des âmes par
des miracles
pseudo-chrétiens. Mais lorsque nous serons au ciel, nous
interrogerons le
Seigneur sur ces événements, et alors nous saurons toute la
vérité. Pour
l’instant, nous ne prenons pas le risque de vendre notre âme
au diable ». Sur
ce fait, j’ai trouvé sa réponse très sage.
Le
deuxième choc m’est venu de ma
propre Église. En 1986, la Vierge Marie est apparue plusieurs
fois à une jeune
fille nommée Marie-Rose, sur une colline dans le village de
Yagma, à quelques
kilomètres de la capitale de mon pays. Depuis lors, ces
événements attirent
beaucoup de personnes. Le Pape Jean-Paul II a célébré une
messe sur cette
colline qui est devenue officiellement un lieu de pèlerinage
international.
Pour moi, cette visite papale est un acte du plus haut degré
de reconnaissance
des apparitions mariales au Burkina Faso. Le chef spirituel
mondial de l’Église
catholique ne serait jamais monté sur cette colline pour
célébrer une messe,
s’il avait à cœur le moindre doute sur l’authenticité des
apparitions. Mais de
graves irrégularités ont fait irruption, enlaidissant la
beauté de ce culte
marial burkinabé : la voyante a fait circuler dans la foule
une poudre noire
sous la forme d’un encens. Cette poudre lui aurait été donnée
par la Vierge
Marie.
124
J’ai
moi-même obtenu cette poudre
par l’entremise du responsable du groupe charismatique de ma
paroisse. Je me
suis interrogé sur l’authenticité de cette poudre sans qu’on
ne prenne la peine
de m’écouter. Alors, je suis parti nuitamment sur la colline
des apparitions
pour prier. J’ai pris l’habitude d’y faire des veillées de
prière, une fois par
mois, lorsque je suis en visite dans la capitale de mon pays.
Quoique cela
puisse paraître bizarre, au lieu de dormir à la maison, je
préférais dormir sur
la colline des apparitions, afin d’être près de la Madone. Ce
jour-là, à une
heure du matin, j’ai allumé des cierges, puis j’ai jeté cette
poudre sur les
flammes. Alors, au lieu de prier selon mes habitudes, un lourd
sommeil
s’abattit impitoyablement sur moi. Dans une vision, j’avais
entendu le
grognement d’un animal, on aurait dit un monstre qui menaçait
de me dévorer.
J’avais alors fui mon bivouac de la colline, et j’ai rendu
compte au
responsable du groupe charismatique de ma paroisse. Plus tard,
nous fûmes
choqués d’apprendre que la voyante a fait deux avortements
consécutifs, et
selon les rumeurs, le clergé de la localité serait impliqué
dans ce scandale
sexuel. Chez nous, il n’y a pas de fumée sans feu et de telles
rumeurs sont des
vérités qu’on tente d’étouffer. Il y eut des disputes entre le
clergé, la
voyante et les garantes de la voyante sur l’authenticité des
apparitions ; et
ce fut le moment où j’ai commencé à soupçonner une possible
implication du
Malin dans les apparitions mariales. J’ai alors commencé à
douter de l’identité
réelle de cette femme qui se présentait sous le nom de la
Vierge Marie, Reine
du Ciel.
Myrna Nazzour
Les
apparitions de Marie revêtent
souvent une forme de violence et de brutalité. Les voyants ne
s’attendent
jamais à une visite de la Madone ; et lorsqu’elle apparaît,
ils sont apeurés et
prennent la fuite comme on fuit un serpent. On observe cela
chez Mr I., un des
voyants de Yougoslavie (12). De même, le 15 Décembre 1982,
pendant qu’une foule
de croyants priait devant l’icône de la Vierge Marie, Myrna
parla de son
apparition de la manière suivante : « J’ai senti soudainement
quelque chose qui
me tirait la main vers le haut de la terrasse. J’ai senti une
force invisible
qui me poussait et j’étais effrayée…
Je me suis agenouillée sur le sol en tremblant,
le visage contre le sol. Lorsque j’ai relevé ma tête, j’ai
aperçu la Vierge
Marie en face de moi. Elle brillait comme si elle était
couverte de diamants.
J’étais effrayée et je me suis sauvée en
criant… » (14).
Une huile
dite sainte coule souvent de l’icône de la Madone ; et souvent
elle coule aussi
des mains de Myrna. Mais un jour, Myrna fit cette prière
devant le Père Elias
Zahlaoui : « Oh ! Sainte Vierge Marie, ne permets plus que
l’huile coule de mes
mains, mais seulement de ton icône. Les gens viennent ici à
cause de toi et non
à cause de
125
moi ».
Après avoir dit cette
prière, elle annonça au Père Zahlaoui : « Père, on dirait que
la Vierge est
rentrée dans mon corps ». Et soudainement, l’huile s’est mise
à couler
abondamment des mains de Myrna comme une éponge engorgée
d’huile (14).
Au
sujet de ces faits, je
voudrais faire quelques observations. Lorsque le Seigneur
Jésus marchait sur
l’eau vers ses disciples, ceux-ci eurent peur, car, à leurs
yeux, cela se
produisait pour la toute première fois. Il y avait
effectivement de quoi avoir
peur, et de croire à un fantôme, surtout que cela avait lieu
la nuit (Matthieu
14 : 25-33). Mais après sa résurrection, lorsque Jésus-Christ
est apparu
plusieurs fois à ses disciples, personne n’a pris la fuite par
peur. C’était
toujours une expérience merveilleuse de paix. Pourquoi donc
les apparitions
mariales font-elles si peur ? D’une part, on constate que
Myrna n’est pas à
l’aise avec le phénomène d’apparition de la Vierge. Elle ne
l’a pas désiré, car
on la voit trembler, crier et se sauver. D’autre part, on voit
La Vierge qui
force la situation malgré le rejet apparent qui s’affiche dans
l’attitude de la
jeune dame. Malgré cette répulsion avérée, La Vierge apparaît
quand même et
s’impose. À mon avis, le cas de Myrna ressemble plutôt à une
prise d’otages.
Lorsque
Myrna implora la Madone
de ne plus laisser l’huile couler de ses mains, le contraire
se produisit
aussitôt. Pourquoi violer la volonté de cette jeune dame ?
L’observation la
plus importante est que, dans le miracle de l’huile, la
voyante témoigne que la
Vierge est rentrée dans son corps ; et seulement quelque temps
après, l’huile
s’était mise à couler de ses mains. Cela ressemble à une forme
de possession
temporaire, même si des miracles éclatent par la suite. Ni les
apôtres du
Christ, ni les évangélistes d’aujourd’hui qui ont opéré des
miracles ne disent
avoir été possédés de cette manière. Ils font une prière, et
Dieu en réponse
fait éclater des miracles. L’expérience du baptême du
Saint-Esprit est
complètement différente de ces modèles de possession.
Dans
nos Églises, les fidèles
font de longues prières accompagnées de longs jeûnes. Ils
tendent les mains
vers le ciel et implorent Le Saint-Esprit de descendre sur
eux. Mais il ne
descend pas si facilement. Pourtant, dans le cas de Myrna,
sans qu’elle
n’invoque La Madone, et même lorsqu’elle affiche une attitude
antipathique, La
Madone apparut tout de même, et par la suite, les stigmates
accompagnés de
leurs terribles souffrances apparurent également sur son
corps. De guerre
lasse, elle dut finir par accepter sa nouvelle vie.
Au cas
où vous désireriez
observer de vos propres yeux, une stigmatisée en agonie ou une
statue de Marie
en larmes de sang, en vue d’une analyse personnelle, je vous
recommande deux
adresses Internet :
http://lalumierededieu.eklablog.com/naju-en-coree-apparitions-de-la-vierge-et-jesus-p51904
http://fr.najumary.or.kr/
126
La Vierge
Marie face aux malheurs
Les
apparitions mariales sont
auréolées de malheurs. Oui, elles sont toujours soit précédées
de malheurs,
soit suivies de malheurs ou constituent l’épicentre même des
malheurs. Vous
passerez en revue tous les pays où ces apparitions ont eu lieu
et vous
constaterez qu’elles sont jalonnées presque partout de
guerres, de révolutions,
de pandémies, etc. Curieusement, presque toutes les
prédictions de malheur
annoncées par la Vierge Marie se sont réalisées sans que les
nombreuses prières
qui lui furent adressées ne soient capables de les conjurer.
Est-elle peut-être
liée à ces malheurs ?
Exemples
de malheurs
En
Septembre 1665, une jeune
fille, Benoîte Rancurel qui gardait les moutons, eut
l’apparition d’une dame
majestueuse portant un bel enfant dans ses bras. Cette dame
était la Vierge du
Laos. Elle voulut la construction d’une chapelle en son
honneur, et annonça
que, plus tard, le démon fera une guerre violente à la
bergère. Elle prédit
aussi que, par la suite, elle portera des stigmates et
endurera des douleurs
les vendredis. En effet, ces malheurs survinrent. Le 19
Juillet 1830, la Vierge
Marie, à travers de chaudes larmes, révéla à Catherine Labouré
qu’en France,
les rues seront pleines de sang, dans un délai de quarante
ans. Effectivement,
en 1870, la guerre éclata en France, et le sang coula dans les
rues. Beaucoup
de prêtres furent tués par les communards. Monseigneur,
l’archevêque Darboy fut
fusillé. En Septembre 1846, lors de son apparition à La
Salette, elle annonça
des malheurs futurs et précisa que ceux déjà arrivés l’année
précédente
provenaient de Dieu. Le 19 Juillet 1870, Napoléon III déclara
la guerre à la
Prusse. L’armée française connut des défaites et sa capitale
fut assiégée. En
Janvier 1871, l’armée prussienne, commandée par le général Von
Schmidt, était
aux portes de Laval. Il faisait face au général Chanzy qui
l’empêchait de
prendre la ville. Pendant que cette guerre faisait rage, toute
la France fut
frappée par de redoutables épidémies de fièvre typhoïde et de
variole. La mort
était omniprésente. Au cours de ces moments pathétiques, la
Vierge Marie
apparut à quatre jeunes enfants, dans un petit hameau appelé
Pontmain, aux
confins de la Bretagne et de la Normandie. En 1914, éclata la
Première Guerre
mondiale, et en automne 1918, presque à la fin de la guerre,
la Vierge
apparaissait à Fatima au Portugal. Elle annonça d’autres
malheurs, et
immédiatement toute l’Europe fut frappée par une épidémie de
grippe. On a
dénombré cinquante millions de morts y compris les voyantes.
Après cela, la
Deuxième Guerre mondiale éclata et plus de soixante millions
de personnes
furent tuées. Sur la chaine de télévision américaine History Channel,
les
chercheurs affirment que la grippe qui tua les cinquante
millions
127
d’Européens
après le phénomène de
Fatima était d’origine extra-terrestre. De même, la peste
noire qui décima les
habitants du moyen âge, la peste justinienne, etc., apparurent
seulement après
des phénomènes spatiaux similaires à ceux de Fatima. Des virus
laissés sur
terre par ces visiteurs venus de l’espace. En 1981, la Vierge
Marie apparut au
Rwanda, et annonça des malheurs futurs. Dès 1990, une guerre
éclata, et le
génocide ravagea entre huit cents mille et un millions de
personnes, y compris
deux des voyantes. La même année, à partir de Juin 1981, la
Vierge commença ses
apparitions dans le village de Medjugorje
(Bosnie-Herzégovine). En Avril 1992
débuta une guerre sanglante en Bosnie, conséquence de la
dislocation de la
Yougoslavie, elle-même liée à la chute des régimes communistes
en Europe de
l’Est. Sous les regards de la Vierge, les premières
estimations (revues à la
baisse) faisaient état de 200 000 à 260 000 morts. Dès après
l’apparition de la
Vierge Marie au Maghreb (Liban, Égypte, Syrie), tous les pays
arabes furent
embrasés par des révolutions et des guerres sanglantes. Par
exemple, en
Décembre 1982, la Vierge Marie est apparue à Myrna Nassour, à
Damas en Syrie.
La voyante devint une stigmatisée légendaire, mais trente ans
plus tard, lors
du printemps arabe, la Syrie devint un champ de guerre et tout
le pays, un tas
de ruines. En Mars 2014, les vingt-trois millions d’habitants
que comptait la
Syrie étaient la proie à la famine, aux épidémies, aux bombes,
aux attaques
chimiques de tout genre, etc. À cette date, les Nations Unies
recensaient plus
de cent quarante mille morts et près de trois millions de
réfugiés ou de
déplacés. Quant aux blessés, ils se comptaient par millions,
alors que le
conflit était bien loin de s’essouffler, l’opposition aussi
bien que le pouvoir
se livrant à la course aux armes.
Pourquoi
se trouve-t-elle
toujours au milieu des malheurs et pourquoi son intercession
est-elle toujours
inefficace ? Pourtant, n’est-elle pas l’avocate des causes
impossibles et
désespérées ?
Si
Marie est la mère du perpétuel
secours et avocate plénipotentiaire des causes impossibles et
désespérées,
alors, pourquoi a-t-elle abandonné les Rwandais qui comptaient
sur son
intercession et qui ont consacré de longues heures à réciter
le chapelet ?
Pourquoi le génocide eut lieu, bien que le peuple rwandais,
catholique fervent,
comptât désespérément sur le secours maternel ? Pourquoi plus
de huit cent
mille personnes ont été sauvagement massacrées, sous les yeux
de Marie qui,
malgré les prières relativement longues qui lui ont été
adressées, n’a pas levé
son doigt pour conjurer ce malheur ? Pourquoi le sang des
voyantes a été versé
et pourquoi ont-elles été sauvagement massacrées et mutilées,
elles, les
porte-parole de Marie ! Selon toute évidence, ce n’est pas la
paix et le
bonheur que la Vierge Marie apporte lors de ses apparitions,
mais plutôt des
guerres et des épidémies.
128
Jésus-Christ
ne s’est jamais mêlé de guerres politiques. Pourtant sa nation
était en guerre
contre les romains qui occupaient leur terre. Il arrivait que
plus de mille
Juifs fussent crucifiés le même jour et les rapaces
s’abattaient sur leurs
corps suspendus à la croix sans que personne ne puisse les
secourir.
Jésus-Christ a observé ces épouvantes pendant toute sa vie sur
terre sans
jamais intervenir. Lorsque sa nation voulait le saisir et le
faire roi, l’ayant
su, il s’est éclipsé. Contrairement au Christ qui ne s’est pas
mêlé de guerre
politique, cette dame des apparitions apparaît toujours dans
les guerres
politiques et son identité doit être sérieusement remise en
cause.
L’intervention
de Dieu est
infaillible lorsqu’il est invoqué. La Bible fait l’éloge de
ses brillants
exploits chaque fois que son peuple est sur le point d’être
exterminé par un
ennemi quelconque. Alors, si la femme des apparitions venait
de Dieu, pourquoi
n’a-t-elle pas été capable de conjurer ce génocide annoncé
longtemps à l’avance
? La faillite de l’intercession mariale pour le Rwanda m’a
permis de découvrir
davantage le subterfuge du Malin qui se présente sous le nom
de Marie.
Les
cimetières et les ossements
humains sont des terrains de prédilection où Satan savoure sa
victoire sur la
race humaine. Le diable hait le Dieu Très-Haut, mais ne peut
ni l’approcher, ni
le nuire. C’est pour cela qu’il s’acharne sur l’homme qui est
créé comme image
visible du Dieu invisible. Son objectif principal est de
saboter les œuvres
merveilleuses de l’Éternel. Après une guerre ou une pandémie,
les morts se
comptent par milliers ; et cette Dame qui nous apparaît sous
le nom de Marie
pourrait bien être Lucifer en personne qui vient conduire les
hommes sur une
fausse piste d’intercession, sachant bien qu’il a déjà
planifié son massacre. Le
culte marial étant un culte idolâtrique, une horreur pour le
Dieu des armées,
voici de quoi éloigner le Tout-Puissant de ces intercessions
hérétiques,
laissant le terrain libre au Malin pour commettre
tranquillement ses meurtres.
La puissance et l’infaillibilité
de Dieu dans
l’histoire
Lorsque
Sennachérib, le roi
d’Assyrie, avec sa puissante et indomptable machine de guerre,
s’apprêta à
écraser Jérusalem, le roi Ezéchias invoqua l’Éternel son Dieu
qui lui répondit
par le prophète Ésaïe. La même nuit, l’ange du Seigneur
combattit pour son
peuple, et tua cent quatre-vingt-cinq mille soldats assyriens
et rendit ainsi
l’invasion impossible (Ésaïe 36 et 37). De même, au temps du
prophète Élisée,
lorsque les Syriens encerclèrent la Samarie, le siège fut long
et désastreux,
au point que certains Israélites affamés mangèrent leurs
enfants pour ne pas
mourir de faim. Il a suffi d’un petit acte de la part du
Seigneur de
129
l’impossible,
pour mettre fin au
siège et secourir son peuple. Il fit simplement entendre le
bruit d’une
puissante armée équipée de chevaux et de chars. L’armée
syrienne pensa que la
Samarie avait payé les Hittites et les Égyptiens pour les
combattre. Alors,
pris de panique, ils abandonnèrent le siège et s’enfuirent
pour sauver leur
vie. Ils abandonnèrent derrière eux leur camp bondé d’animaux,
d’aliments,
ainsi que tout leur trésor. Par ce geste apparemment
dérisoire, le Seigneur mit
fin à ce long siège (2 Roi 7 : 6-7).
De
tels exemples sont légions
dans La Bible et démontrent que Le Dieu d’Israël est puissant,
et qu’il est
capable de se défendre et de protéger ses enfants qui
l’invoquent d’un cœur
sincère. Si les prières adressées à maman Marie étaient
approuvées par Dieu,
alors elles auraient été efficaces. Mais la réalité est que
ces prières sont
inexaucées, et la race humaine en paie un lourd prix.
Pour
obtenir les faveurs du Bon
Dieu, il ne s’agit pas de seulement prier, car même les
démons, les personnes
sataniques et les païens prient. Pour être exaucé, il faut le
prier suivant son
plan et selon son instruction et sa volonté. Autrement dit, il
boucherait les
oreilles et ne se laisserait pas fléchir (Isaïe 1 : 15).
Les gloires de Marie
On a
toujours parlé des gloires de Marie, mais jamais on ne fait
mention de ses
échecs. Pourtant, beaucoup de personnes ont eu recours au
secours marial et ont
été profondément déçues. Les exemples ci-dessus cités sont
assez éloquents. Je
voudrais citer aussi mon propre exemple et celui de mon
entourage dans notre
groupe de prière charismatique : six fois, je me suis
agenouillé devant
l’impressionnante statue de la Vierge Marie au 48 rue du Bac,
Paris. Cinq fois,
j’ai été en pèlerinage à Lourdes et j’ai imploré le secours
marial à la grotte
de la Massabielle. Après les prières de la grotte, je passais
des heures au
cimetière de l’Angel de Lourdes sur la tombe du père Jacomo
Fillon d’Udine, un
pieux religieux qui est mort en odeur de sainteté et dont la
tombe attire
beaucoup de pèlerins… Non seulement je priais pour moi, mais
aussi pour des
frères et sœurs catholiques de ma paroisse qui ne pouvaient se
payer le voyage
et qui m’ont remis leurs requêtes écrites sur du papier. Nos
prières sont
demeurées inexaucées, bien que ces requêtes fussent des cas
sociaux désespérés.
Je n’oublierai pas le cas de plusieurs paroissiens qui ont
jeté leurs puissants
fétiches pour se consacrer à la prière mariale et qui, des
suites de profondes
déceptions, sont repartis vers ces fétiches. Ces catholiques
pratiquent
maintenant un christianisme hypocrite, car ils consultent des
charlatans et ont
érigé des autels sataniques dans leurs maisons. Inutile de
mentionner ici les
déceptions de la patronne du groupe de prière charismatique
(une personne très
pieuse) qui, de nombreuses fois, a fini par dire des phrases
comme : « Jésus ne
connaît pas la honte ; il est difficile de suivre Jésus… ».
Ces
130
mots
sont le résultat de tant de
prières inexaucées ! Pourtant, notre groupe de prière
charismatique était le
plus célèbre à l’échelle nationale, et les gens venaient de
loin nous
consulter. Nous étions de vrais adorateurs de Marie ; et il
était difficile de
nous concurrencer sur ce terrain du culte marial.
Ceux
qui se vantent d’avoir été
exaucés par Marie devraient d’abord examiner leurs talents, et
voir s’ils ne
sont pas les artisans de leur propre réussite. Oui, les
efforts humains, la
grâce de Dieu et les circonstances de la vie suffisent, des
fois, à réaliser de
grands rêves, sans le concours des êtres célestes. Les
célébrités de ce monde
ne fléchissent jamais les genoux, cependant, ne
réussissent-ils pas, souvent,
mieux que ceux qui prient ?
La dévotion du premier samedi du
mois
Lors
de son apparition à Fatima,
la Très Sainte Vierge Marie a institué une nouvelle dévotion
qui doit se faire
tous les premiers samedis du mois. Cette dévotion consiste à
consacrer le monde
entier au cœur douloureux et immaculé de Marie. Selon notre
mère du ciel, la
Russie communiste dominera le monde et beaucoup de nations
seront rasées. Même
le Pape en souffrirait. Mais si cette dévotion était
assidûment observée, son
cœur immaculé triompherait, le communisme soviétique
connaîtrait la chute et
une période de paix sera accordée à la terre. Nous avons
observé cette dévotion
mariale jusqu’à la chute du communisme soviétique et nous
continuons de prier.
Le communisme soviétique est un système politique qui fait de
l’athéisme son
cheval de bataille. Toute religion y est considérée comme de
l’opium, une sorte
de drogue qui endort le peuple. Par conséquent, la religion y
est appelée à
disparaître. Dans les pays communistes, les églises sont ainsi
transformées en
salles de théâtre ou de cinéma, en magasins de stockage de
vivres ou de
munitions… Les serviteurs de Dieu ainsi que les chrétiens sont
torturés, tués
ou déportés. Puisque le communisme est incompatible avec la
foi chrétienne, il
pourrait donc être d’origine satanique. Comme la Vierge Marie
a prédit sa
chute, et a proposé une méthode qui a triomphé sur l’avancée
communiste, alors,
elle est toute puissante et son œuvre rend gloire à Dieu.
Néanmoins, observons
les choses sous un autre angle, car des fois, le véritable
sens des choses est
souvent voilé, et la façade qu’on nous présente est toujours
de la mascarade.
Supposons que cette Dame qui se présente sous le nom de la
Vierge Marie soit en
réalité le diable qui prend l’apparence d’un ange de lumière,
dans le but de
nous égarer loin du vrai christianisme, quel mensonge peut
donc se cacher dans
cette dévotion qui aurait provoqué la chute du communisme
soviétique ?
131
La portée politique de la
dévotion
Jusqu’alors,
le monde était
divisé en deux grands blocs bipolaires et antagonistes : le
capitalisme à
économie libérale, avec les USA en tête, et en face, le
communisme de
l’U.R.S.S. Ces deux systèmes politiques étaient incompatibles
et chacun
s’efforçait de phagocyter l’autre, afin d’imposer au monde son
idéologie. Il
était donc prévisible et inéluctable qu’un des systèmes
viendrait à
disparaître. Bien que le communisme ait connu une prédominance
dans certains
domaines de la technologie (le spatial), ses fondements
étaient néanmoins
menacés, à cause de la faiblesse de son économie et de
l’austérité de sa
politique. Surtout avec un rival aussi puissant, prospère et
impitoyable que le
capitalisme, la chute de ce système politique était
prévisible, sans même le concours
de la prière.
La portée spirituelle de la dévotion
Les
systèmes politiques et
religieux sont toujours de connivence. Dans le communisme,
l’accent est mis sur
l’action commune pour l’intérêt du peuple. L’intérêt personnel
et les évasions
spirituelles sont de facto caducs. L’interdiction des
religions fut un ferment
pour le communisme athée et un refuge pour le Malin. La chute
de ce système
représentait une grande défaite pour Satan qui cherchait à
supprimer toute
religion de la planète. Satan connaît aussi les plans de Dieu
et savait que le
communisme qui est sa religion allait bientôt s’écrouler.
Alors, ne pouvant
plus combattre la religion par un système politique athée, il
était donc obligé
de tolérer une religion dans laquelle sa présence sera
toujours effective : les
idoles. C’est ce qui expliquerait la tolérance facile et le
succès du
catholicisme orthodoxe dans les pays de l’ex-U.R.S.S. Nul
doute que l’Église
catholique a combattu le communisme. Toutefois, l’on peut
constater qu’à la
chute de ce système politique, c’est la Vierge Marie qui
apparaît et occupe le
terrain par un culte idolâtrique. Juste de quoi ôter au
christianisme sa valeur
spirituelle en l’éloignant de Dieu. Ainsi donc, l’Église
devint le nouvel
instrument efficace pour la perte des âmes, un nouveau cheval
de bataille pour
Lucifer à travers l’iconographie : au lieu d’adorer Dieu, les
hommes choisirent
de se prosterner devant des images et des objets taillés,
prétendant ainsi
adorer le Créateur.
L’Église
catholique depuis ses origines
était la représentation officielle du christianisme. Le Malin
a essayé en vain
de détruire le christianisme dès sa naissance, en tuant le
maximum de
chrétiens, à travers les persécutions orchestrées par les
empereurs de Rome. Et
vu qu’il était plutôt florissant, alors, le Malin changea de
méthode. Satan est
parvenu autrefois à faire tomber le judaïsme par l’idolâtrie
et la fausse
religion, de sorte que les Hébreux, au lieu d’entrer dans la
terre promise,
jonchèrent le désert de leurs cadavres. L’idolâtrie est donc
une
132
arme
efficace qui enflamme la
colère de Dieu. Le diable, une fois de plus a appliqué cette
même méthode avec
le catholicisme, par l’introduction d’une fausse mère qui
remplira l’Église
d’idoles : c’est donc le même diable, avec les mêmes ruses et
le même résultat
efficace, tant dans le judaïsme que le catholicisme.
La tentative d’usurpation
La
dévotion sur la consécration
du monde à Marie doit se faire tous les premiers samedis du
mois. Cependant,
nous savons que le samedi est le jour du sabbat qui est le
jour de repos
consacré par l’Éternel. En ce jour, aucune entreprise ne
devait être menée.
Même allumer du feu pour cuire un repas était interdit. C’est
le jour du
Seigneur, et c’est le jour du repos total. Toute personne qui
ramasse même un
simple bois pour cuire son repas en ce jour devait être mise à
mort, selon la
loi de Moïse (Exode 31 : 14). Pourquoi cette Dame du Ciel
viole-t-elle le repos
sabbatique, pour imposer, en ce jour, une dévotion qui oblige
les gens
à
profaner
son caractère sacré et
spécifique ? Pourquoi avoir choisi le jour de repos du
Seigneur pour que le
monde lui soit consacré ? Le monde appartient déjà
à Dieu, et toute personne qui veut se consacrer au Dieu
des chrétiens le
fait par le moyen de la conversion pour laquelle le baptême
est un parfait
témoignage. Toute personne ou entité spirituelle qui veut donc
que le monde lui
soit consacré apparaît comme un rival ou un ennemi de Dieu. Si
la Vierge Marie
des apparitions demandait que le monde fût consacré à
Jésus-Christ ou au Dieu
Jéhovah, cela aurait été acceptable. Mais qui est-elle pour
que le monde lui
soit consacré ? Voyez, c’est une vieille ruse : Adam et Ève
ont donné à Satan
toute la création, en lui obéissant dans Éden. Le sacrifice de
Jésus à la croix
mit fin à cette transaction illicite. Aujourd’hui, la Vierge
Marie demande aux
hommes de lui consacrer (offrir) le monde de nouveau. Si cette
femme venait de
ce Dieu à qui le monde appartient, alors, elle n’aurait pas
besoin que le monde
lui soit de nouveau consacré. Il s’agit là d’une tentative
d’usurpation.
Pendant
le repos du Seigneur, au
septième jour après la création, Satan entra en jeu et
pervertit l’œuvre de
création en y introduisant la barbarie (voir mon livre » la
création du
septième jour » (59). Et si le monde se porte si mal, c’est à
cause de cette
activité diabolique pendant le repos du Seigneur. Cette
nouvelle dévotion
mariale imposée pendant ce jour sacré du sabbat porte
clairement la signature
du dieu de ce monde.
Les apparitions
Le
christianisme est l’œuvre du
Seigneur Jésus-Christ. Ce ne sont pas les apparitions mariales
qui auraient
donné naissance à cette religion. Si toute
133
apparition
d’êtres célestes
provient forcément du Dieu d’Abraham, alors tous ceux qui
croient aux
apparitions mariales feraient mieux de se convertir aux
nouvelles religions qui
sont nées par suite d’apparitions d’anges.
Après
la mort du Seigneur Jésus,
le christianisme a tenu bon malgré les persécutions. Il était
florissant sans
le concours de Marie. Les apparitions mariales n’ont pas posé
les fondements du
christianisme. Elles sont apparues comme une gangrène qui
ronge le
christianisme et divise les enfants de Dieu. Elles sont comme
un cancer qui
obère la crédibilité de la foi catholique. En effet, les
Églises évangéliques
ne considèrent plus l’Église catholique comme une Église
chrétienne,
à
cause
des idoles et des pratiques
non bibliques. Pourtant, l’Église catholique demeure ferme et
imperturbable.
Elle affirme être l’Église apostolique, le leader de toutes
les Églises
chrétiennes. Et pourtant !
Je ne
trouve pas utile de faire
la promotion du culte marial ainsi que tous les phénomènes
miraculeux qui
l’accompagnent. La Bible enseigne clairement que seule la foi
en Christ Jésus
peut sauver l’âme. Ainsi donc, votre Église, votre
dénomination et toutes ses
œuvres de puissance ne sont pas utiles au salut, si elles
compromettent un tant
soit peu votre intégrité et votre Foi en Jésus-Christ.
Les guérisons et miracles
La
Bible nous enseigne que
beaucoup guériront des malades au nom du Seigneur Jésus, mais
seront rejetés.
Par conséquent, les miracles de guérison observés lors des
apparitions mariales
ou pendant toute forme de prière ne portent pas forcément
l’approbation de
Dieu. Dans l’accomplissement d’un miracle, il faut reconnaître
que ce n’est ni
votre pouvoir, ni Votre Sainteté qui se manifeste, mais tout
simplement La
Parole de Dieu qui produit des fruits en sa saison. Car, avec
un peu de foi, un
ordre donné au nom du Seigneur Jésus peut avoir des effets
surnaturels. De
même, la maladie n’est rien d’autre que la conséquence du
péché, autrement, un
outil de Satan. Adam et Ève n’ont jamais connu la maladie
avant la chute. Tous
ces malheurs sont apparus avec Satan, lorsqu’il fit tomber
l’homme dans
l’insubordination. Les maladies sont les armes de Satan, et
puisqu’il peut
donner une maladie, il a aussi le pouvoir de la reprendre et
de guérir ainsi la
personne concernée. De ce fait, toutes les guérisons
miraculeuses de la Madone
peuvent être une ruse du Malin, des démons qui chassent
d’autres démons pour
faire miroiter une guérison de façade. Satan qui fait et
défait les liens et
qui se présente comme un ange de lumière (cf. 2 Corinthiens 11
: 14-15).
134
Le
Seigneur Jésus fut saisi d’une
grande angoisse, juste avant sa passion ; et la sueur qu’il
versa était mêlée
de sang (Luc 22 : 44). Certains chrétiens, par un excès de
ferveur religieuse,
affirment qu’il a même versé des larmes de sang. Lorsque son
corps fut descendu
de la croix, sa mère l’avait tenu dans ses bras et a pleuré.
Cette scène
bouleversante a inspiré le célèbre artiste italien Michel-Ange
qui a taillé une
des plus émouvantes statues de Marie connue sous le nom de «
la piéta ».
Certaines sources catholiques disent que la Vierge Marie
aurait versé des
larmes de sang ce jour-là sur le corps de son divin fils. Ce
dernier fait n’est
pas confirmé par La Bible.
Quand
bien même il revêtirait un
caractère païen et non biblique, le phénomène de larme de sang
est réel, et les
preuves matérielles abondent. La Vierge Marie, lors de ses
multiples
apparitions, a déjà pleuré, et du sang coulait de ses yeux.
Les stigmatisés ont
aussi versé des larmes de sang. Les statues de Marie pleurent
et versent aussi
des larmes de sang. Du vrai sang humain, selon l’analyse des
médecins. Des
prières telles que le chapelet des larmes de sang ont été
composées pour
invoquer les larmes de sang de la Vierge Marie. En voici un
extrait : « Oh ! Très
Sainte Vierge Marie, je vous
offre les larmes de sang
de celui qui
vous a le plus aimé sur la terre et qui vous aime le plus
tendrement au ciel
(cinq fois). Oh ! Jésus exauce mes prières à cause des
larmes de sang de ta
très sainte mère (cinquante fois)… » L’œuvre du salut a
été accomplie à la croix
lorsque le divin sauveur paya le
prix de nos transgressions et déclara : «
Tout est achevé !
» (Jean 19 : 30).
Les êtres humains sont sauvés, justifiés et sanctifiés s’ils acceptent l’œuvre
de rédemption. Les
larmes d’une mère ne changeront rien à la destinée des hommes.
Si cette femme
pleure, cela pourrait cacher une certaine astuce. On se
souviendra que pour
rivaliser avec Moïse, les magiciens, de connivence avec les
divinités
égyptiennes, ont transformé les eaux en sang. Puisque ces
divinités ont le
pouvoir de changer l’eau en sang, elles peuvent aussi verser
des larmes de sang
à travers les statues mariales. Mon propre témoignage donnait
l’exemple d’un
démon religieux qui trouvait des motifs pour pleurer et
sangloter au-dedans de
moi, alors qu’en fait, il pleurait sa mort prochaine. À mon
avis, les larmes de
sang sont une tromperie de l’ennemi qui se joue de nos
émotions. Pensez-vous
que le Roi des cieux va permettre à sa bien-aimée mère de
venir pleurer partout
sur la terre comme une veuve désespérée ?
Tout
ce sang versé par les
stigmatisés, par les statues de Marie ou par Marie lors de ses
apparitions,
constitue une forme moderne de sorcellerie. Dieu commanda
explicitement aux
hommes de ne point tailler d’idoles ou d’images. Les hommes
refusèrent et
taillèrent des idoles et les idoles se mirent à pleurer du
sang. Les hommes
persistent davantage dans l’erreur en attribuant ces œuvres à
Dieu.
135
Permettez-moi
de vous poser une
question : dans toute l’histoire de la race humaine, depuis
quand une pierre ou
une matière plastique a-t-elle saigné ? Si ces idoles
saignent, ne vous trompez
pas, elles sont bien vivantes, car elles sont habitées par des
êtres
invisibles. Un saint ange de Dieu ne s’exprimera jamais dans
une idole. Aussi,
le Dieu Très Haut s’est clairement démarqué des idoles (Ésaïe 42 : 8) ; et par conséquent, il n’y a
aucune chance qu’il se
manifeste à travers ces idoles de Marie. Curieusement, pendant
que les statues
de maman Marie pleurent de chaudes larmes, les idoles hindoues
du dieu Ganesh
(un homme avec une tête d’éléphant) se mettent à boire du
lait. Le phénomène
appelé « miracle du lait » fut observé par la presse, alors
qu’il se produisait
dans plusieurs grandes cités telles que New York, Los Angeles,
Canada, Kenya…
(15). Nous vivons un siècle où les idoles commencent à
s’exprimer.
30 juin 85 Corée
Mars 2013
14 Juillet 2012
New
Miracle du lait
Venezuela
Delhi
Le signe de l’adversaire
Une
semaine avant que je ne
reçoive les premières apparitions du Seigneur Jésus dans le
catholicisme, j’ai
fait un rêve banal qui, par la suite, fut révélateur d’un
principe divin : un
gros serpent d’environ un mètre de long m’a pourchassé jusqu’à
ce que je me
hisse sur un rocher. Alors, ce serpent rabougri a tourné trois
fois autour de
moi. Après avoir bouclé un tour du rocher, de sa gueule, il
creusait un trou à
mes pieds, et y enterrait quelque chose. Quelque temps après
ce rêve,
commencèrent les apparitions de Jésus-Christ. Quelquefois,
lorsque je priais
durant de longues heures, je voyais un gros serpent qui
s’éloignait de moi. De
même, pour ma délivrance, les marabouts d’Afrique m’avaient
ordonné de faire
trois fois le tour du marché avec un objet enfermé dans mon
poing gauche, puis
de l’offrir en sacrifice. Curieusement, lorsque j’ai rencontré
le premier pasteur
pentecôtiste aux USA, pendant la prière de délivrance, avant
que je ne lui dise
quoi que ce soit, il esquissa le même cérémonial : il m’a dit
de fermer mon
poing gauche, de maintenir le poing droit ouvert, de fermer
les yeux et de me
consacrer à Jésus-Christ. À ce même moment, il tourna lui
aussi trois fois
autour de moi dans le sens contraire des aiguilles d’une
montre, et lança un
cri de guerre : « Crac ! », un peu comme s’il cherchait à
briser un lien. À la
fin de la
136
prière,
il m’annonça qu’il a vu
un serpent pendant la prière. Il n’y a pas de doute, le Malin
m’avait scellé
pour son œuvre. Je l’ai vu, les marabouts l’ont vu, le pasteur
pentecôtiste l’a
vu et a tenté de briser ce lien. Les pasteurs qui ont prié
pour ma délivrance,
après de longues intercessions qui auront duré des années, ont
fait mention de
ce serpent (www.gbalima.com). Curieusement, lorsque les
divinités égyptiennes
ou de l’Inde se présentent, on observe le serpent à leur côté.
Le serpent est
le symbole du Malin, et dans les apparitions de la Vierge
Marie à Sainte
Catherine Labouré, sur la médaille miraculeuse, on voit bien
un serpent aux
pieds de la Vierge Marie. À travers la catéchèse et les
cantiques mariaux,
l’Église catholique dira, à tort que c’est la femme qui a
écrasé la tête du
serpent, et c’est ce qui explique la présence d’un serpent aux
pieds de Marie.
Encore une excuse ! Cependant, il y a une grosse erreur dans
cet enseignement
reçu dans le catholicisme, laquelle a donné naissance à des
interprétations
erronées. En effet, toutes les versions de La Bible que nous
avons en notre
disposition enseignent clairement que c’est
la descendance de la femme qui écrasera
la tête du serpent (Genèse 3 : 15). Cette prophétie
s’est réalisée lorsque
le Christ mourut sur la croix pour détruire
les œuvres du Malin. La présence du serpent aux pieds de Marie
devra alors
trouver une autre explication pour être crédible. En ce qui me
concerne, j’ai
vécu une expérience différente, et les conclusions auxquelles
je suis parvenu
sont différentes : le fait que le serpent ancien, l’ennemi
juré du Dieu de La
Bible, apparaisse aux pieds de Marie est une confirmation que
les apparitions
mariales sont de type satanique.
Les deux vierges Maries du
christianisme
Cet
ouvrage en dit long sur les
origines sulfureuses des apparitions de la Vierge Marie.
L’objectif est de vous
aider à ne pas tomber dans un piège du diable. Mais s’il
arrive que des
religieuses de l’Immaculée Conception ou des fanatiques du
culte marial
opposent toujours une résistance farouche à ma plaidoirie, ce
dernier exemple
devrait les désarmer. Il s’agit d’une preuve indéniable
démontrant clairement
que la dame vénérée dans le catholicisme n’est pas la mère de
notre Seigneur
Jésus-Christ. En effet, la toute première apparition mariale a
eu lieu du
vivant même de la vierge Marie, dans des conditions nébuleuses
qui incitent à
la réflexion. Tout a commencé le 02 Janvier 40. À cette date
précise, au moment
où la mère de Jésus vivait à Jérusalem auprès des apôtres, une
dame, une autre
Vierge Marie dénommée « Nuestra Sefiora Del Pilar » (Notre
Dame du Pilier),
totalement inconnue des apôtres et accompagnée de milliers
d’anges apparurent à
Saint Jacques à Saragosse en Espagne. Curieusement, Saint
Jacques dont on
prétend faussement qu’il a eu cette fameuse apparition
historique ne l’a pas
137
mentionnée
dans son épître, et le
livre des Actes des Apôtres n’en fait pas cas non plus. Seule
la tradition de
l’Église catholique enseigne sur ces phénomènes.
J’ignore
ce que pensent les
autres enfants de l’Église catholique sur cette mystérieuse
apparition. Mais
moi, votre ancien frère dans la foi, je constate clairement et
sans confusion
qu’il y a eu plutôt deux femmes différentes, répondant toutes
du nom de «
Vierge Marie », et qui se sont manifestées simultanément au
début de l’ère
chrétienne. La première dame fut la mère de notre Seigneur
Jésus-Christ. Elle
est éternellement bienheureuse et elle était un être humain
(fille de Joachim
et de Anne). Elle résidait auprès de l’apôtre Jean à
Jérusalem. Elle offrait
son soutien modeste aux apôtres qui s’efforçaient de poser les
bases de
l’Église primitive, ce, malgré les embûches et les
persécutions. Elle n’a
jamais fait de miracles. En un mot, elle est l’authentique
Vierge Marie,
l’humble fille de Nazareth annoncée dans La Bible. Au même
moment, il y eut une
autre Vierge Marie, cette fois-ci, un être spirituel
accompagné de milliers
d’anges, et qui apparurent à Saint Jacques. Cette autre Vierge
Marie était
superpuissante. Elle opéra des miracles hors pair au point de
faire pousser une
jambe amputée. Elle offrit à Saint Jacques la toute première
idole du
catholicisme, laquelle devrait être placée dans une chapelle
construite en son
honneur. Ce fut le début du culte marial dans le catholicisme.
Un culte idolâtrique
et démoniaque (18).
Le serpent
aux pieds de Marie |
La première
idole du |
L’assomption
de Marie |
|
catholicisme |
|
|
(Notre Dame
du Pilier) |
|
Satan, peut-il recevoir les prières adressées à Dieu
?
Peut-on
prier Dieu et être
exhaussé par un démon ? S’il s’agit du Dieu d’Abraham, la
réponse est oui.
Parce que c’est un Dieu qui sait boucher ses oreilles et
refuse ainsi de nous
écouter lorsque nous persistons dans le péché. L’histoire du
peuple juif est
bondée d’exemples de ce type (Ésaïe 1 : 15). Il exige une
discipline de fer et
exige d’être adoré d’une manière très particulière. Mais si
vous violez un tant
soit peu le principe par lequel il veut être adoré, alors, il
se détournera de
vous. Surtout si vous abritez des idoles dans votre maison ou
dans vos lieux de
138
culte,
comme l’ont fait les
Israélites du temps de l’exode, à coup sûr, ce Dieu vous
tournera le dos et les
démons religieux se joueront de vous.
Pour
illustrer le fait que vos
prières peuvent être déviées avec succès à l’adresse d’un
autre dieu ou d’un
démon, je citerai l’exemple d’Isaac et ses deux fils : frappé
par le poids de
l’âge, le patriarche Isaac avait perdu la vue. Lorsqu’il
bénissait Jacob, il
pensait, au fond de son cœur, que celui qui se tenait devant
lui, était Ésaü, son
fils aîné. Alors, il prononça la bénédiction. Mais en réalité,
c’était Jacob
qui, par la supercherie, a usurpé les bénédictions de son
frère. Lorsqu’Ésaü
arriva, la chose était irrémédiable et le patriarche Isaac
reconnut que Jacob
s’était déjà approprié la bénédiction de son frère, et que par
conséquent, il
restera béni. Comprenez-vous enfin ce fait bizarre ? Une
bénédiction ou une
prière mal placée va toujours à la mauvaise adresse. Lorsque
Ésaü implora une
bénédiction quelconque, son vieux père lui répondit qu’il ne
pouvait rien faire
(Genèse 27). Le monde spirituel possède alors ses lois et ses
principes qui
échappent à la raison humaine. Il ne s’agit donc pas de prier
de votre propre
manière. Il faut être sûr de prier selon la bonne manière
sinon, c’est le Malin
qui recevra votre louange, en lieu et place du Bon Dieu. Si
vous pensez que
tous les miracles qui s’opèrent dans vos prières sont un signe
d’approbation de
Dieu, vous vous trompez, car les démons religieux sont aussi
de grands faiseurs
de miracles.
Les noms de Dieu
Au
cours de l’histoire
tumultueuse de ma vie, il m’est arrivé de consulter les
dirigeants locaux de
certaines religions, pour régler un problème. Ils m’ont alors
donné des noms à
réciter. Ces noms sont communément appelés « les noms de Dieu
». Je devais
réciter ces noms cent cinquante à deux cents fois, toutes les
nuits avant de
m’endormir. Il y a environ cinquante noms. Vous verrez autour
de vous des gens
(certains musulmans) qui, à l’aide d’un chapelet, récitent
continuellement un
nom, et qui comptent en égrainant leur chapelet. Il y a un nom
pour chaque
difficulté de la vie, pour les affaires, pour la protection,
etc. L’invocation
de ce nom est très efficace. Curieusement, ces noms de Dieu ne
se trouvent
inscrits ni dans la Torah des Hébreux, ni dans La Bible des
chrétiens, ni même
dans Le Coran des musulmans. En réalité, ce sont des noms
d’anges rebelles de
Dieu qui se mettent au service des êtres humains.
Lorsque
vous observez les objets
de cultes récupérés lors des fouilles archéologiques des
anciens temples
d’Égypte (21), vous retrouverez les mêmes chapelets utilisés
dans le
catholicisme, dans l’Islam et par certains bouddhistes. La
taille des chapelets
peut varier suivant les civilisations, mais c’est toujours les
mêmes. Je dois
avouer que les divinités d’Égypte et de l’Inde ont trouvé le
moyen
139
de
s’exprimer de nouveau dans ce
siècle au travers de nos religions et de nos cultures. En
fait, ils ont
simplement changé de nom…
Les chapelets des religions au cours des millénaires
Chrétien : dizainier et 7 douleurs/Islamique/Le malla
bouddhique ou
hindou/Égypte pharaonique
La dame de l’Apocalypse 12, est-elle la Vierge Marie
?
Un grand signe apparut dans le ciel : une femme
revêtue du soleil, qui
avait la lune sous ses pieds et une couronne de douze
étoiles sur sa tête. Elle
allait mettre au monde un enfant, et les peines de
l’accouchement la faisaient
crier de douleurs […]. Quant à la femme, elle s’enfuit dans
le désert, où Dieu
lui avait préparé une place, pour qu’elle y soit nourrie
pendant mille deux
cent soixante jours […]. Quand le dragon se rendit compte
qu’il avait été jeté
sur terre, il se mit à poursuivre la femme qui avait mis au
monde un fils. Mais
la femme reçut les deux ailes d’un grand aigle pour voler
jusqu’à la place
préparée pour elle dans le désert, afin d’y être nourrie
pendant trois ans et
demi, à l’abri des attaques du serpent… (Apocalypse 12).
L’Église
de Rome nous a enseigné
à travers la catéchèse que cette femme était la Vierge Marie
avec son enfant
Jésus. Cette doctrine est erronée ou sciemment dispensée afin
d’encourager le
culte marial. Le livre de l’Apocalypse est un message codé. Le
code est un
ensemble de signes, de symboles et d’expressions idiomatiques
qui sont
cependant expliqués dans les pages antérieures de La Bible. Il
suffit de
retrouver ces symboles à travers les concordances bibliques et
la lecture
devient digeste et compréhensible.
La
femme revêtue du soleil, avec
la lune à ses pieds, représente plutôt la nation d’Israël, et
les douze étoiles
de sa couronne représentent encore les douze tribus d’Israël.
C’est par cette
nation qu’est venu le Christ, le roi qui fera paître les
nations au moyen d’une
verge de fer.
Pour
preuve, nous notons qu’au
début du chapitre, Jean nous précise qu’il a vu un signe (un
symbole qui n’est
qu’une représentation graphique, un dessin faisant référence à
une similitude,
non pas à une réalité matérielle). Ce symbole biblique est
expliqué dans le
livre de La Genèse : Lorsque l’adolescent Joseph fit son rêve,
il le révéla à
ses frères, en disant : «
J’ai de nouveau
rêvé dit-il : le soleil, la lune et onze étoiles venaient s’incliner devant moi. Il raconta
aussi ce rêve à son
père. Celui-ci le
140
réprimanda en lui disant : Devons-nous, tes frères,
ta mère et moi-même,
venir nous incliner jusqu’à terre devant toi ? » (Genèse 37 :9-11). La femme enveloppée du soleil, avec la lune à ses pieds, représente
donc la nation
d’Israël. Dans son rêve, Joseph a vu onze étoiles se
prosterner devant lui,
parce que lui-même représentait la douzième étoile.
Ce
chapitre 12 du livre
d’Apocalypse prophétise sur le combat final que Satan va
livrer contre Israël,
pendant la tribulation de sept ans qui s’abattra sur les
Juifs, après
l’enlèvement de l’Église (la période des troubles de Jacob).
L’enlèvement
déclenchera la
tribulation et Satan utilisera les nations qui se ligueront
contre Israël, pour
le faire disparaitre. Les 1260 jours (3 ans et demi ou 42
mois), pendant
lesquels la femme sera nourrie au désert, représentent la
première moitié des
sept ans de tribulation au cours desquels Dieu secouera Israël
son peuple.
Lorsque La Bible dit que la femme a reçu les deux ailes de
l’aigle pour
s’envoler jusqu’au désert, pour être nourrie pendant trois ans
et demi (un
temps, des temps et la
moitié d’un temps),
cela représente encore la
seconde moitié
des sept ans de
tribulation au
cours desquels Dieu apportera du secours à son peuple. Les deux ailes de l’aigle données à la femme
pour s’enfuir au
désert est un autre symbole biblique qui signifie secourir. En
effet, lorsque
Dieu sauva les enfants d’Israël de la main des égyptiens, en
les conduisant
vers lui au Sinaï, voici ce qu’il déclara plus tard : Vous avez vu vous-mêmes ce que j’ai fait à l’Égypte
: je vous ai portés
sur des ailes d’aigle et fait venir
vers moi (Exode 19 :4 La Bible Thomson).
Tout comme Dieu a nourri Israël dans le désert pendant les
quarante ans
d’exode, tout laisse croire que, pendant la grande tribulation
des sept ans, il
conduira de nouveau son peuple au désert. Il le protégera, le
nourrira et le
délivrera de la main des exterminateurs (Satan et les
mouvements antisémites
qui s’acharneront sur Israël).
La
femme ne représente pas
l’Église, comme le prétendent certaines personnes, car en ce
moment-là,
l’Église aura été enlevée.
141