Chapitre
VII
Les
stigmatisés et les corps incorruptibles :
des
manifestations lucifériennes
Après la
crucifixion du Seigneur
Jésus, lorsque son corps fut descendu de la croix, ses mains et
ses pieds
étaient perforés. Son flanc était transpercé, son épaule était
écorchée, sa
tête portait des meurtrissures, son corps entier était mutilé.
Les diverses
meurtrissures reçues lors de son crucifiement sont appelées «
les stigmates du
Seigneur Jésus. » Le film de Mel Gibson, «
La passion du Christ », en donne une illustration
éloquente. Contre toute
attente, de 1224 à nos jours, des milliers de fidèles de
l’Église catholique,
ont, de leur vivant, et sans aucune intervention humaine, vu
apparaître sur
leurs corps les stigmates du Seigneur Jésus, comme s’ils avaient
été eux aussi
crucifiés. Ces personnes sont alors appelées « les stigmatisés
», en relation
avec les blessures qu’elles ont reçues, un peu comme celles de
Jésus crucifié.
Ce phénomène de stigmatisation a des effets post-mortuaires. En
effet, le corps
de certains stigmatisés reste intact, des centaines d’années
après leur mort.
Leurs corps refusent de se décomposer, et leurs organes
demeurent frais et
saignent comme s’ils étaient toujours vivants. On les appelle
alors : « les
incorruptibles » ou « les saints préservés ». Même morts, ils
opèrent des
miracles plus puissants qu’ils ne l’ont fait de leur vivant.
Sur le
plan historique, les
phénomènes de stigmatisation et d’incorruptibilité des corps des
saints de
l’Église catholique sont des faits établis et bien documentés.
Depuis
l’apparition du phénomène, de sérieuses enquêtes ont été menées
par des
docteurs de renom, et des journalistes des différents médias. En
la matière,
des documentaires abondent. Il n’y a donc aucun secret sur la
question.
L’Église catholique adopte parfois une attitude de suspicion sur
le phénomène
de stigmatisation. Par contre, elle considère l’incorruptibilité
du corps comme
une faveur de Dieu, phénomène qui constitue un des critères
essentiels à la
143
canonisation
des saints.
L’objectif de ce chapitre est de pouvoir démontrer, à travers
La Bible et
l’histoire, que la stigmatisation, aussi bien que
l’incorruptibilité des corps,
bien que relevant apparemment de la sainteté, sont néanmoins
des phénomènes
purement diaboliques.
Manifestations du phénomène
À
l’exception
de quelques cas
isolés, le phénomène de stigmatisation est purement
catholique. Les femmes sont
les plus concernées, avec un record d’environ quatre-vingt-dix
pour cent des
cas, soit un homme pour sept femmes, selon d’autres sources. «
Living miracles
» donne l’évaluation suivante pour compter de 1224 à 1894 :
pour la France,
soixante-dix stigmatisés, quarante-sept pour l’Espagne,
trente-trois pour
l’Allemagne, quinze pour la Belgique, treize pour le Portugal,
cinq pour la
Suisse, cinq pour la Hollande, trois pour la Hongrie, un pour
le Pérou, un pour
l’Égypte… De nos jours, des milliers de cas sont signalés en
Grande-Bretagne,
en Australie, aux États-Unis, au Canada, au Brésil, en
Irlande, en Corée, en
Syrie, etc.
Les
personnes qui vivent ces
expériences subissent de grandes souffrances physiques. En
vérité, leurs
blessures sont réelles et saignent à profusion. Du sang coule
également des
yeux de certains d’entre eux. Le phénomène est connu sous le
nom de « larmes de
sang ». La stigmatisation est souvent accompagnée de dons
spirituels tels que :
le pouvoir de communiquer avec les animaux, la capacité de se
retrouver à
plusieurs endroits à la fois (connu sous le nom de
bilocation), la lévitation,
la prophétie, le jeûne pouvant aller à plus de douze ans sans
alimentation, le
don de guérison, la capacité de lire les pensées d’une tierce
personne, etc. En
plus de ces phénomènes spirituels, les stigmatisés affirment
qu’ils sont
souvent victimes d’attaques démoniaques, ce qui se traduit par
des bastonnades
prolongées ou des tortures accompagnées de maladies telles que
: les
convulsions, la perte de la vue, la surdité, le mutisme, la
paralysie, une
sensation de tristesse, de dépression et de faiblesse, faisant
de certains
d’entre eux de véritables musées pathologiques.
144
La
stigmatisation, avec ses affreuses souffrances, est qualifiée
par l’Église
catholique de « souffrances co-rédemptrices » ; cela du fait
que l’on pense que
les victimes participent ou associent ainsi leurs souffrances
à celles du
Christ pour la rédemption de l’humanité. Quelques femmes
stigmatisées racontent
des scènes de mariage au cours desquelles elles auraient été
mariées au
Seigneur Jésus-Christ, en présence de la Vierge Marie et du
roi David. Elles
portent leur bague d’alliance en or ou en diamant que seule la
mariée peut
voir. La stigmatisation et les phénomènes qui l’accompagnent
varient beaucoup
d’une personne à l’autre. Les cas les plus célèbres qui ont
attiré mon
attention sont : saint François d’Assise (1182-1226), sainte
Rita de Cascia
(1386-1456), Eustochia Calafato (1433-1468), Thérèse Neumann
(1898-1962), Padre
Pio (1887-1968), Myrna Nazzour (une stigmatisée de Damas en
Syrie, la dernière
en date).
Officiellement,
l’Église
catholique n’a jamais reconnu les stigmates. Mais elle ne les
condamne pas non
plus, puisque soixante-deux personnes stigmatisées sont déjà
béatifiées ou canonisées
(1). Certains d’entre eux sont donc des saints de l’Église
catholique, et
reçoivent des vénérations. Je vois par là une certaine
méfiance de l’Église
mais aussi une certaine complicité tacite et intelligente.
Cependant, il faut
souligner que la stigmatisation n’est pas la condition sine
qua non pour
l’incorruptibilité du corps. Il y a eu de pieuses personnes de
l’Église
catholique qui, après leur mort, furent trouvées
incorruptibles, alors que de
leur vivant, elles n’ont pas porté de stigmates.
Stigmatisée catholique en larmes
de sang
Le doute
Ce
chapitre qui est une
investigation biblique et policière sur le phénomène de
l’incorruptibilité et
de la stigmatisation a été rédigé suite à une révélation du
Seigneur. Un matin,
à travers un psaume par lequel je priais, le Seigneur
m’instruisit sur le fait
que les stigmatisés et les corps incorruptibles de mon Église
sont l’œuvre des
démons religieux, une fonction religieuse contemporaine des
145
anges
rebelles. La preuve
biblique me fut alors donnée, toutefois il était difficile
pour le catholique
engagé que j’étais, de croire à ces révélations aussi
surprenantes que
contradictoires. En effet, les stigmatisés et les corps
incorruptibles font la
fierté de l’Église catholique depuis plusieurs siècles, et
constituaient mes
favoris spirituels. Mon père m’avait appris très tôt à compter
sur eux, et je
finissais mes prières par les formules suivantes : « Saint
François d’Assise,
priez pour nous ; sainte Rita de Cascia, priez pour nous… ».
Ils sont les héros
de l’Église catholique depuis près de mille ans. Ils ont donné
la preuve de
leur foi en Christ en sacrifiant leur vie et en convertissant
des milliers de
personnes au catholicisme. Dieu lui-même a approuvé leurs
œuvres en les
unissant à la souffrance co-rédemptrice de son fils, en
faisant apparaître les
blessures du Seigneur Jésus sur leur corps. Alors, si leurs
stigmates ne sont
pas causés par Dieu, mais plutôt par des démons religieux,
cela veut dire que
les démons ont réussi à s’infiltrer subtilement dans nos
croyances. Ils sont
parvenus à nous dévier du vrai chemin. Si cette révélation est
vraie, me
disais-je, nous les catholiques, avons alors été abusés depuis
des siècles par
les anges rebelles de Dieu. J’étais dans un ébahissement
total. Le Seigneur me
conduisit calmement au travers de Sa Parole et d’autres
documents historiques,
pour découvrir l’entière vérité que je souhaiterais vivement
partager avec
vous.
Quelques cas isolés de stigmatisés et
d’incorruptibles
Au
cours des siècles passés,
certaines personnes en mal de gloire ont sciemment provoqué
leurs stigmates
pour s’offrir en spectacle, sans que le ciel n’intervienne
d’aucune manière. Je
ne m’intéresse pas à ces faux stigmatisés que l’Église a
souvent démasqués. Il
y a aussi une dizaine de cas de corps incorruptibles de
l’Église catholique qui
furent longtemps considérés comme des saints ayant été
miraculeusement
préservés par la vertu de Dieu. Pourtant, l’investigation
scientifique menée
par le Docteur Marco Magnelli (un italien spécialisé en
neuropsychologie), a
démontré par des preuves audiovisuelles, qu’il s’agissait
plutôt de corps
momifiés à la manière égyptienne, ce qui n’a rien de
surnaturel. Cependant, ces
saints ont reçu et continuent de recevoir de grandes
vénérations, partout dans
le monde. Ils sont considérés à tort comme ayant été préservés
intacts par la
vertu du Dieu Tout-Puissant. C’est le cas de Sainte Rita de
Cascia, de Sainte
Marguerite de Cartonna, etc. (2). Je ne m’intéresse pas non
plus à ces cas. Mon
étude est centrée sur les incorruptibles qui défient la raison
humaine, la
science, la nature et les lois de Dieu. Dans cette étude
critique, j’ai
seulement
146
choisi
dix cas parmi des
centaines d’autres. Le lecteur qui voudra enrichir ses
connaissances pourra entreprendre
des recherches plus approfondies.
Sainte Zita de Lucques
Elle
est la plus admirée de
l’Église catholique. Après avoir passé quarante-huit ans au
service des
pauvres, elle mourut en 1278. Ce jour-là, les cloches des
églises de la
localité se mirent à sonner tout ensemble, sans aucune
intervention humaine, de
sorte que les fidèles accoururent à l’église. De nombreux
miracles lui furent
attribués. Sa vie fut légendaire, et trois cents ans après sa
mort, lorsque son
corps fut exhumé pour une cérémonie de béatification, on le
trouva intact.
Aujourd’hui, plus de sept cents ans après sa mort, le corps de
cette pieuse
dame émerveille la science, à telle enseigne que les
chercheurs furent amenés à
l’ériger au rang de momie naturelle. Elle est considérée de
nos jours comme une
héroïne nationale, une momie nationale d’Italie.
Sainte Catherine de Bologne
Cette
pieuse dame est morte en
1463. Durant sa vie, elle avait reçu plusieurs fois des
apparitions de la
Vierge Marie et de l’enfant Jésus. À sa mort, une odeur de
parfum se dégageait
de son corps. Cette odeur fut baptisée « odeur de sainteté »
par l’Église
catholique qui pense que Dieu, à travers ce parfum, approuvait
la
sanctification de la personne concernée. En plus de l’odeur de
sainteté, un
autre miracle s’était produit. Morte à l’âge de cinquante ans,
son visage
s’était rajeuni, en prenant l’aspect de celui d’une jeune
fille de la
quinzaine. Elle fut canonisée en 1712 par l’Église catholique.
Lorsque l’on
exhuma son corps, il était intact comme si elle venait juste
d’expirer. De nos
jours, soit plus de cinq cents ans après sa mort, son corps
demeure intact, et
aussi flexible que celui des vivants. Les miracles qui lui
furent attribués
sont innombrables. Le phénomène le plus extraordinaire est que
cette défunte,
de depuis cinq cents ans, est placée en position assise sur un
trône en or
massif. De milliers de fidèles catholiques ainsi que des
pèlerins venus du
monde entier, s’agenouillent et se prosternent devant elle
pour prier et
solliciter des grâces. De son trône d’or où elle est assise en
reine, il est
dit qu’elle change constamment de position comme si elle était
vivante. Mieux
que cela, elle lévite.
Pour
ma part, je pense que ce
phénomène n’est pas chrétien. La Bible ne donne témoignage
d’aucun fait de ce
genre, depuis le choix d’Abraham par Dieu jusqu’à la mort du
Seigneur Jésus sur
la croix. Si les phénomènes d’incorruptibilité et d’odeur de
sainteté portaient
la signature du Dieu d’Abraham, alors, les corps des
patriarches, des
prophètes, et de tous les apôtres, demeureraient jusqu’à nos
jours,
147
pour
servir de preuve. Abraham,
l’ami de Dieu, le roi David qui était l’homme selon le cœur de
Dieu, l’apôtre
Jean que le Seigneur Jésus aimait le plus, etc., devraient
tous dégager une
odeur de sainteté à leur mort. De plus, leurs corps seraient
intacts, exposés,
jusqu’au siècle présent, en spectacle, pour ainsi démontrer la
puissance de
Dieu. Malheureusement, nous constatons que rien de semblable
n’a existé chez
les Hébreux, depuis la création de l’homme.
L’histoire
témoigne que la
basilique Saint-Pierre de Rome, le bastion de la papauté et du
catholicisme
romain, fut bâtie sur la tombe de l’apôtre Pierre, celui de
qui le Seigneur a
dit : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon
Église, et les portes
de l’enfer ne prévaudront pas contre elle ». Lorsque je
visitais l’église
Saint-Pierre et les catacombes sainte Calice de Rome en 1985,
notre guide nous
raconta que lors des fouilles, un parchemin fut retrouvé, sur
lequel il était
écrit :
« Pierre est ici ». Cela veut dire que l’endroit où le
parchemin fut
trouvé était bien la tombe de l’apôtre Pierre. C’est
précisément en ces lieux
que fut édifiée l’imposante et prestigieuse basilique
Saint-Pierre de Rome.
Alors,
comment explique-t-on que
le corps de Pierre, cet illustre apôtre, qui a marché avec le
Christ Jésus sur
les eaux, se soit décomposé, et soit devenu de la poussière,
tandis que de nos
jours, on s’évertue à aduler le fait que les corps des saints
de l’Église
catholique refusent de pourrir ? Les saints d’aujourd’hui
ont-ils plus de
mérite que les apôtres du Seigneur Jésus-Christ eux-mêmes ?
Ont-ils cru plus
que saint Jean ou Jean le Baptiste dont les dépouilles
mortelles sont
retournées à la poussière ? Ont-ils espéré en Dieu plus que
notre père Abraham
qui aima Dieu au point d’accepter de sacrifier son unique fils
pour l’Éternel ?
Pourtant, le corps d’Abraham s’est décomposé.
À
mon
avis, le phénomène catholique
sur les corps incorruptibles est absolument d’origine
satanique. Si cela
provenait du Dieu El Shaddaï, il aurait réalisé ces mêmes
prodiges sur les
patriarches, les saints prophètes et les apôtres. Et La Bible
déclare que
Jésus-Christ ne change pas. Il est le même, hier, aujourd’hui,
et pour toujours
(Hébreux 13 : 8). Dieu le Père, non plus, ne change pas. Il ne
produit pas
d’obscurité par des variations de positions (Jacques 1 : 17).
Leurs actes se
réitèrent, identiques et sans transmutations. Les êtres
humains, eux, changent
constamment, parce qu’ils sont mortels et surtout parce qu’ils
ne cessent de
progresser dans leurs civilisations. Dieu, lui, demeure le
même et La Sainte
Bible atteste qu’il ne fait rien de nouveau sans nous avoir
prévenus longtemps
à l’avance (Amos 3 : 7). Par conséquent, l’identité des
divinités qui
s’expriment au travers des stigmatisés et corps incorruptibles
est à revoir.
148
Sinon,
comment peut-on exposer un cadavre bizarre, vieux de cinq
cents ans tel que
celui de Catherine de Bologne, devant lequel des chrétiens se
prosternent pour
dire des prières, et vouloir trouver à ces pratiques des
fondements bibliques ?
Pour ma part, il s’agit d’un nouveau type de christianisme :
un christianisme
satanique.
Eustochia Calafato
Née en
1439, cette sainte est
connue sous le nom de « la stigmatisée de Sicile », car ayant
porté les
stigmates jusqu’à sa mort en 1468. À l’instar de certains
saints de l’Église
catholique, son corps fut retrouvé incorruptible longtemps
après sa mort.
L’histoire raconte qu’elle a opéré un grand miracle, un siècle
et demi après sa
mort. En effet, un tremblement de terre d’une grande amplitude
avait secoué la
cité de Montevergine en 1615. La population était accourue sur
la tombe
d’Eustochia Smeraldo Calafato pour prier et requérir sa
protection. Alors, les
religieuses exhumèrent le corps de la sainte qui demeurait
intact, après cent
quarante-sept ans d’inhumation. À peine sortie de sa tombe, la
sainte ouvrit sa
bouche et se mit à chanter. Subitement le tremblement de terre
s’arrêta. De nos
jours, son corps attire une foule de pèlerins.
Voyez-vous,
des restes, vieux de
plus de cent ans, sortant d’une tombe, pour commander à
l’astre terrestre qui
obtempère docilement ! Même le fils de Dieu, lors de son
passage sur terre, n’a
pas manifesté une autorité aussi puissante. Peut-être que le
tremblement de
terre s’est arrêté sur intercession de la sainte. Peut-être
aussi qu’il s’est
arrêté naturellement. Ce qui me frappe, c’est plutôt
l’attitude des catholiques
de cette ville au moment de la détresse. Au lieu d’invoquer le
Dieu vivant et
Tout-Puissant, ils avaient préféré exhumer un cadavre pour
implorer son
intercession. Est-ce un laisser-aller de la part du clergé
catholique ? Est-ce
une forme de déviation provoquée par un abus de la foi
chrétienne ? Leur
comportement est isolé et n’est pas chrétien. Aucun fait de ce
genre n’avait
été observé du temps des patriarches, encore moins du temps
des apôtres.
Après
l’incendie de la ville de
Rome le 18 juillet 64, l’empereur Néron accusa les chrétiens
d’avoir allumé le
feu, alors que lui-même en était le présumé pyromane. C’est à
cette époque
qu’il y eut la première grande persécution chrétienne, au
cours de laquelle
plusieurs milliers de croyants périrent sous les glaives des
soldats romains.
De même, en 303 après J.C, lorsque l’empereur Dioclétien jura
l’extermination
des chrétiens pour la survie du culte de son dieu Apollos, des
milliers de
chrétiens furent martyrisés sous le glaive des soldats
romains. D’autres furent
jetés en pâture aux fauves ou simplement brûlés vifs. Alors,
ont-ils exhumé les
restes des saints de leur époque, et se sont-ils prosternés
devant eux pour
conjurer leur protection ?
149
Au
cours des siècles, lorsque les
Juifs faisaient face à l’extermination imminente de leur race,
ont-ils exhumé
ce qui pourrait être le corps d’Abraham ou de Moïse pour
implorer son
intercession ou sa protection ? Une personne morte depuis des
centaines
d’années, peut-elle se relever et faire des miracles comme le
font les saints
de l’Église catholique ? Sauf méprise de notre part, La Bible
ne donne aucun exemple
de ce genre. Le phénomène n’est ni judaïque, ni biblique, ni
même chrétien. Par
conséquent, en conformité avec les instructions du Seigneur,
j’en viens
à conclure que ces phénomènes des corps incorruptibles de
l’Église
catholique sont une forme de sorcellerie (une forme
d’incarnation de démons en
quête d’adorateurs). Ce même type de sorcellerie est célébré
dans les films de
vampires.
Si le
Dieu des chrétiens opérait
de tels miracles sur ses enfants morts, il les aurait
accomplis, aussi bien
pour les Juifs que pour les chrétiens des Églises évangéliques
qui démontrent
leur grande maturité de foi en Dieu, par l’observation des
préceptes
exclusivement bibliques.
Si et
seulement si, un des
prophètes ou patriarches ou même un des apôtres du Seigneur
Jésus avait été
retrouvé intact après sa mort, alors je me tairais, et ce
débat sur les
incorruptibles serait clos. Mais malgré les fouilles
archéologiques, l’on ne
put certifier un tel fait.
Le
Dieu de l’Église catholique
est différent du Dieu des patriarches Abraham, Isaac et Jacob,
est-on tenté de
conclure. Même s’ils portent le même nom, le Dieu de l’Église
catholique doit,
tout de même, être différent du Dieu manifesté en la personne
de Jésus-Christ.
En définitive, étant donné que les miracles observés dans
l’Église catholique
ne se produisent ni dans les synagogues ni dans les églises
issues de la
réforme, il y a de fortes chances que l’Église catholique soit
en plein dans
l’adoration d’un dieu différent de celui du christianisme.
Eustocha calafato
Catherine de Bologne
150
Les
cimetières de la Palestine et d’Israël abondent en ossements
humains. C’est
à
ces
endroits historiques que
reposent les corps des vaillants serviteurs de Dieu, depuis
Noé jusqu’aux
apôtres du Christ. Mais jamais un corps incorruptible de ces
saints serviteurs
du Dieu Jéhovah ne fut découvert. Alors, pourquoi
l’incorruptibilité se
manifeste-t-elle seulement sur les saints de l’Église
catholique ?
En
octobre 2002, un sarcophage
utilisé entre « les années vingt avant Jésus-Christ et
soixante-dix après
Jésus-Christ » fut retrouvé à Jérusalem et portait
l’inscription suivante : «
Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus » (4). L’apôtre
Jacques est ce saint
homme connu sous le nom de « frère du Seigneur Jésus ». Il fut
le chef de la
première église de Jérusalem et de surcroît, l’auteur d’une
épître de La Bible.
De toute évidence, cette découverte paléographique nous fait
remonter jusqu’à
l’apôtre Jacques et confirme la révélation de Dieu sur la
nature méphistophélique
des incorruptibles. Qu’avait-on retrouvé dans son cercueil ?
Un corps
incorruptible ? J’aurais souhaité qu’il en soit ainsi.
Malheureusement, le
sarcophage fut une preuve que des ossements humains s’y
reposaient. Cet homme,
appelé « le juste » est un saint par excellence ; ceci pour
avoir marché avec
le Christ et pour avoir rédigé une partie de notre Sainte
Bible. Comment se
fait-il que son corps se soit décomposé après sa mort, alors
que la dépouille
des saintes de l’Église catholique résiste à la putréfaction ?
Il y a deux
forces spirituelles antagonistes dans ce monde. Et puisque
l’incorruptibilité
semble ne pas émaner de Dieu, alors, elle ne peut être que
l’œuvre du Diable.
Satan aurait donc pris l’Église catholique en otage, et cela
dès sa naissance.
Il a réussi à dévier les chrétiens du droit chemin, par
l’introduction d’un
nouveau culte des morts, un culte satanique.
Saintes Catherine Labouré et
Bernadette Soubirous
Catherine
Labouré est morte en 1876 après avoir reçu plusieurs séries de
visites de la
Vierge Marie. Elle est à l’origine de la création de la
médaille miraculeuse.
Lorsque son corps fut exhumé cinquante-sept ans après sa mort,
pour une
cérémonie de béatification, on le trouva intact. Bernadette
Soubirous, de son
côté, reçut dix-huit fois la visite de la Vierge Marie. Trente
ans après sa
mort, lorsqu’on l’exhuma, on trouva le corps intact. Bien que
morte depuis des
centaines d’années, les deux femmes donnent l’apparence d’être
vivantes.
D’ailleurs, les yeux bleus de Sainte Catherine ont conservé
leur éclat bleuté.
Ce phénomène est surnaturel et surprend le monde de la
science. On peut donc
dire que les incorruptibles du XIVe et du XVIIe siècles se sont mal
151
conservés.
Par contre, les corps
de Bernadette Soubirous et Catherine Labouré sont des
merveilles d’une parfaite
conservation.
Plus
l’humanité avancera dans la
civilisation et dans les découvertes scientifiques, plus l’on
verra des
miracles bien complexes. Puisque Satan veut gagner beaucoup
d’âmes, il lui
faudra alors ajuster ses méthodes pour se conformer aux
réalités de notre
époque. Le diable fait preuve d’une grande capacité
d’adaptation et
d’anticipation. Alors, il s’est fait dieu de ce monde,
jouissant d’une vaste
expérience sur l’homme depuis sa création. Comme je l’ai
développé dans le
chapitre sur la deuxième création (voir Matthieu 13 : 24-30 et
les versets 36 à
43), il est sans doute le père d’une multitude d’êtres
humains, évoluant sur
cette terre, au milieu des enfants de Dieu. Il peut donc se
jouer de nous à sa
guise. Seules la fidélité à La Parole de Dieu, et
l’observation exclusive des
préceptes bibliques pourraient mettre l’humanité à l’abri des
ruses de Satan.
Le mystère de l’incorruptibilité
Pour
commencer, je voudrais faire
remarquer que ce titre me paraît fort exagéré.
L’incorruptibilité est ce qui
arrivera après la résurrection, lorsque nous serons revêtus du
corps glorieux.
Ce corps est celui dont le Seigneur Jésus s’est revêtu après
sa résurrection.
Ce corps est immortel et incorruptible, car le péché n’a aucun
pouvoir sur lui.
En un mot, seul le corps glorieux est incorruptible : « ainsi est-il de la résurrection
des morts. Semé corruptible, on ressuscite incorruptible »
(1 Cor 15 : 42 La
Bible Thompson). Si ces corps mystérieux de l’Église
catholique étaient
incorruptibles, alors
ils ne
devraient pas mourir. Les incorruptibles ne meurent pas. S’ils
sont morts cela
veut dire qu’ils ont connu la corruption. Par conséquent, ce
qui se passe dans
ces corps, après la mort, est d’origine luciférienne. Ensuite,
si ces mystiques
catholiques ont été rendus incorruptibles grâce à leur foi ou
à leurs
souffrances, les apôtres Pierre et Paul ont, pour leur part,
donné un
témoignage plus éclatant de leur foi. Ils ont connu de plus
grandes
souffrances, et ont même souffert le martyre. Que sont-ils
devenus après la
mort ? De la poussière ! Seul le fils de Dieu, en la personne
du Seigneur
Jésus-Christ, n’a pas connu la corruption de la tombe. Cela
fut annoncé
d’avance par les prophètes (Ésaïe 53 : 10-11 et Psaumes 16 :
9-11). Mourir, se
décomposer et être réduit en poussière est la condition
humaine, depuis la
chute d’Adam. La corruption est une conséquence du péché que
doit subir tout
être humain sans exception. Ainsi l’a décidé le Créateur : « … tu es fait de poussière et tu retourneras à la poussière » (Genèse 3 :19).
Puisque le diable a
été la cause de la corruption
de
notre corps, subséquemment il peut aussi lui octroyer une
quelconque apparence
d’incorruptibilité. Patriarches, prophètes, rois, apôtres et
disciples, tous sont
morts et transformés en poussière. Oui, les vrais serviteurs
du Dieu très haut,
152
ceux
qui sont authentifiés par La
Bible, se sont soumis à la loi et à la volonté de leur
créateur. Ils n’eurent
pas mieux à faire que de retourner à la poussière.
Manifestation du pouvoir de la
résurrection
Lazare
fut un grand ami du
Seigneur Jésus. À sa mort, le Christ pleura et les gens
s’aperçurent à quel
point il aimait cet homme. Lorsqu’il arriva chez son défunt
ami, il ordonna
d’ouvrir la tombe. Puis d’une voix ferme, il commanda à Lazare
de sortir de la
tombe. Celui qui était mort et enterré, depuis quatre jours,
sortit de sa tombe
bien vivant. Il s’agit là de la manifestation du « pouvoir de
la résurrection »
du Christ.
Analysons
maintenant les faits
qui s’articulent autour de cet événement. Lorsque le Seigneur
Jésus ordonna
d’ouvrir la tombe, que lui avait dit Marthe, la sœur du défunt
? « Seigneur, il sent
déjà, car c’est le
quatrième jour. » Le Seigneur Jésus, a-t-il nié le fait
que le corps de
Lazare pouvait s’être décomposé ? Non ! Il répondit à Marthe :
« Ne te l’ai-je pas dit
? Si tu crois, tu
verras la gloire de Dieu » (Jean 11 :38-40 La Bible Thompson). Ici, nous sommes à l’époque
pré-apostolique.
Mieux encore, nous
sommes en présence
du Dieu créateur, et nous avons un témoignage sur l’état de
conservation du
corps d’un homme reconnu comme un Ami du Christ. Son corps,
après avoir passé
seulement quatre jours dans la tombe, dégageait une odeur de
putréfaction.
Pourquoi a-t-il commencé à se désagréger ? Pourtant, cet homme
est l’ami du
Dieu créateur ! Si Jésus-Christ a aimé cet homme au point de
l’arracher de la
tombe, nous ne doutons pas qu’un jour il le prendra avec lui
au ciel. Nous
avons donc ici un saint de première classe, et vous constatez
qu’à l’instar de
tous les serviteurs de Dieu depuis la création, cet homme
s’est décomposé. Il
faudrait donc trouver une autre explication aux corps
incorruptibles de
l’Église catholique, car ils n’obéissent pas à la règle
générale décrite dans
La Bible. Ils sont mystérieux.
Après
ce petit examen, quelle est
maintenant votre position sur les incorruptibles ? Êtes-vous
convaincus de la
révélation du Seigneur, ou continuez-vous de les considérer
comme des saints de
Dieu ? Si oui, l’exemple suivant devrait suffire à pulvériser
le dernier pilier
de votre résistance à la pure vérité.
Un exemple pratique, riche en
enseignement
Le
prophète Élie était armé de la
puissance de Dieu. Lors de son défi avec les prêtres du dieu
Ball, il pria, le
feu descendit du ciel et consuma son sacrifice. À sa prière,
le feu tomba du
ciel et consuma des armées entières qui cherchaient à le
capturer. À sa prière,
il ferma le ciel et la pluie ne tomba pas sur terre pendant
trois ans et six
mois. À sa prière, les cieux s’ouvrirent et la pluie tomba à
nouveau… Au
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lieu
de mourir comme quiconque,
un char étincelant, tiré par des chevaux tout aussi éclatants
de lumière,
descendit du ciel, et l’emporta dans un tourbillon de vent (2
Rois 2 : 11).
Mais avant d’être enlevé, il légua son autorité spirituelle au
prophète Élisée.
Celui-ci demanda une double portion du pouvoir de son maître.
Dieu la lui
accorda. Il fut célèbre et puissant comme son maître. À la
manière du Seigneur
Jésus, les miracles qu’il opéra furent légion : la
multiplication des pains, la
guérison des malades, la résurrection des morts, etc.
Aux
environs des années 800 avant
notre ère, Élisée, ce saint prophète de Dieu, mourut et fut
enterré. L’année
suivante, une troupe de pirates moabites arriva dans le pays,
au moment où des
Israélites enterraient un mort dans un caveau familial.
Effrayés par ces
barbares, ils jetèrent le corps du défunt dans la tombe où
reposaient déjà les
restes du prophète Élisée, et se sauvèrent. Le corps du
défunt, dans sa chute,
toucha les ossements du prophète. Il reprit vie et se dressa
sur ses pieds (2
Rois 13 : 20-21). Alors, qu’a-t-on trouvé dans la tombe du
prophète de Dieu,
une année après sa mort ? Un corps intact, imputrescible,
analogue aux corps
incorruptibles des saints de l’Église catholique ? La Bible
certifie que des
ossements blanchis y furent trouvés ; et sans l’ombre d’un
doute, les années
ultérieures finiront de transformer ces ossements en
poussière.
Ceci
est un témoignage de source
sûre qui démontre le comportement des corps des saints de Dieu
après leur mort.
Je ne m’attarderai pas trop sur le cas du grand Roi David,
l’homme selon le
cœur de Dieu, qui s’est décomposé selon le témoignage de La
Bible : « David, lui, a
servi en son temps le plan
de Dieu ; puis il est mort, il a été enterré
auprès de ses ancêtres et a connu la pourriture » (Actes 13
: 36).
Quelle
explication donnez-vous
maintenant à ces mystérieux corps de l’Église catholique ?
Dieu a-t-il changé ?
Si changement il y a, cela ne concerne que l’Église
catholique, parce que les
dépouilles des autres chrétiens se comportent à la manière de
celle du prophète
Élisée : ils se décomposent.
Parlant
des corps incorruptibles
de mon ancienne Église, l’un d’entre eux, Francis Savior, a
étonné les médecins
qui furent appelés à examiner son corps : du sang frais
coulait toujours d’une
de ses blessures deux ans après sa mort. Sans l’ombre d’un
doute, tous ces
miracles sont une forme de sorcellerie, et l’Église catholique
s’est laissée
piéger à coups de miracles. C’est de la sorcellerie pure qui a
trouvé le moyen
de se manifester dans le christianisme moderne.
Le
résultat des miracles des
corps incorruptibles qui, apparemment, a ravivé la foi des
fidèles catholiques,
a donné plutôt naissance à une forme déguisée d’adoration des
morts, un culte
des morts. Ce sont des pratiques interdites par La Bible. Ces
corps mystérieux
drainent des millions de personnes, qui s’agenouillent
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ou se
prosternent devant eux,
récitant le chapelet et implorant leur intercession. Il s’agit
d’un piège de
Satan, dans lequel beaucoup de personnes sont tombées et
continuent de tomber.
Ces pratiques, ainsi que l’adoration des reliques ont été
vivement encouragées,
et finalement ratifiées par un décret de l’Église catholique
pendant le concile
de Trente, session XXV (5).