Chapitre
VIII
Tentatives
d’explication
Les tours de magie
Un
magicien qui se nommait
Toullé, originaire de la ville de Bawku (Ghana), nous avait
impressionnés par
ses tours de magie. Parmi les miracles accomplis par lui, ce
magicien a découpé
sa langue, au moyen d’une lame tranchante, sous nos regards
médusés. Alors, le
sang giclait de sa bouche et se répandait au sol. Mais il ne se
souciait de
rien. De la main gauche, il tenait un morceau de sa langue, et
de la droite, la
lame dont il s’est servi pour le sectionnement. Et de sa bouche
grande ouverte,
nous apercevions, dans un bain de sang le bout de la langue
sectionnée. Il n’y
avait pas de chirurgie plastique dans les années 1980, surtout
pas dans un
village d’Afrique. Le magicien avait utilisé la puissance des
génies d’Afrique
pour accomplir ce miracle. Ces genres de magiciens se nomment
des « guinamorri
» en langue locale. Lorsque le magicien entreprit de recoller le
morceau de
langue, ce fut un vrai miracle. La langue reprit place comme si
de rien
n’était. Nous fûmes obligés de laver le sang répandu sur la
piste, car le
lendemain, les taches de sang demeuraient sur l’estrade. Cette
démonstration de
miracles eut lieu dans les années 1980, sur la piste de danse du
bar « Jeunesse
Bar » appartenant à mon père. C’était un spectacle payant, qui
connut également
la présence, parmi les spectateurs, de membres de la communauté
chrétienne de
l’Église catholique de la paroisse de Tenkodogo.
Ce
magicien, par l’entremise de génies d’Afrique, avait réussi à
sectionner sa
langue, et à la replacer sans laisser la moindre trace. S’il
l’avait voulu, il
aurait pu se perforer les mains, ses pieds ou le flanc : le
résultat escompté
aurait été le même. Alors, il aurait été considéré comme un
stigmatisé. Ceci
est une preuve qui démontre que, par la complicité des démons,
des blessures
ouvertes et profondes peuvent apparaître et disparaître sur le
corps humain,
sans que cela soit l’œuvre du Saint-Esprit. Que dire alors des
stigmatisés de
notre Église dont les blessures apparaissent, saignent et se
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referment
sans laisser de traces
? Les deux cas sont analogues. Par conséquent, les mêmes types
de génies,
lorsqu’ils s’intéressent à la religion, peuvent opérer de tels
miracles au
travers des stigmatisés, dans le but de gagner des âmes pour
leur compte. Nous
avons un exemple assez illustratif dans le catholicisme : le
Padre Pio, ce
grand stigmatisé, a porté ses blessures et a saigné pendant
cinquante longues
années. Il lui était impossible de marcher, car les blessures
des pieds étaient
douloureuses au contact du sol. De plus, il devait renouveler
le pansement de
son flanc, trois fois par jour, à cause de l’abondance des
saignements. Mais à
sa mort, comme si rien ne s’était produit, toutes les
blessures disparurent
instantanément, et aucune trace ne fut trouvée sur son corps.
Il y a donc
similitude et possibilité d’assimilation entre les expériences
de certains
thaumaturges catholiques et les prodiges des magiciens
d’Afrique. On notera que
lorsque le Christ ressuscité s’est présenté au pessimiste
Thomas, il portait
encore les marques de sa passion (Jean 20 : 27-29).
Les alliances démoniaques
Dans
l’Évangile de Matthieu, le
chapitre 8, les versets 28 et 34 nous relatent la délivrance
spectaculaire d’un
homme tourmenté par une légion de démons. Cet homme vivait
dans les cimetières,
se déchirait le corps avec des pierres, brisait toutes les
chaînes qui le
liaient, et personne n’osait s’approcher de lui. À l’approche
du Seigneur
Jésus, ces démons l’avaient supplié de ne point les jeter
dehors. Ils
demandèrent à intégrer les corps des pourceaux qui paissaient
aux environs. Le
Seigneur Jésus le leur permit. Plus de deux mille pourceaux
furent envahis par
ces démons, et se précipitèrent tous dans la mer. La Bible ne
nous précise pas
ce que sont devenues ces infortunées bêtes au milieu de la
mer. Mais ici, nous
avons affaire à un type spécial de démons qui ne vivent que
dans un corps
animal. À coup sûr, ils ne sont pas entrés dans ces pourceaux
pour en
ressortir. Ils y sont restés pour en faire leur nouvelle
demeure. S’ils veulent
y demeurer, il leur faudra obligatoirement opérer un miracle
de conservation. Depuis
la révolte des anges, ils ont été précipités sur terre, et nos
corps
constituent leurs nouvelles demeures. Mais s’il arrive que les
démons qui
habitent un corps humain se révèlent être des démons
religieux, il est
également probable que l’on ait un « saint, un thaumaturge ».
Après la mort de
ce « saint », les démons emprisonnés dans son corps qui,
autrefois était leur
domicile sont capables de le maintenir intact. Ce corps serait
alors considéré
comme incorruptible.
Exemple concret
L’exemple
suivant est celui d’un
corps humain qui pourrait aider à comprendre la puissance des
démons au sujet
de la mort. Mon père qui animait la chorale en latin à
l’Église catholique, y
était un fervent croyant. Il avait aussi accumulé
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beaucoup
de fétiches, car à leur
époque, c’était le seul moyen de se protéger contre la magie
noire et la
sorcellerie africaine qui, sauvagement, ravageaient beaucoup
d’âmes. En effet,
de méchantes personnes ont tenté en vain de tuer mon père. De
guerre lasse, ils
conclurent que mon père était immortel. Mais il tomba malade à
l’âge de
soixante ans, et un hôpital de Bordeaux en France détecta un
cancer primaire du
foie. Mon père s’était inconsciemment attiré cette maladie,
car l’excès de
gloire qu’il a connu, l’avait conduit à certains abus. Comme
il était solide et
robuste, il portait fréquemment à ses lèvres une bouteille de
whisky sec, et en
vidait le contenu, sans être ivre. C’est l’alcool ingurgité
dans ces
conditions, qui avait détruit son foie. Les médecins avouèrent
leur incapacité
devant ce type de cancer et lui donnèrent trois mois pour
mourir. À son retour
de France, la maladie s’aggrava, de sorte que l’imminence de
son décès était
prévisible. Il vomissait des litres de caillots de sang. Les
médecins nous
expliquèrent que c’est son foie qu’il vomissait ainsi.
Sachant
sa mort très prochaine,
il nous informa qu’un fétiche était enterré au chevet de son
lit, et tant que
ce fétiche n’était pas détruit, il lui serait difficile de
mourir. Ce fétiche
avait la propriété de le maintenir en vie, quelles que soient
les
circonstances. Le nom de ce fétiche est « kaosyinga » en
langue mooré, ce qui
signifie littéralement « vivre longtemps ». Ce fétiche existe
un peu partout en
Afrique de l’Ouest, et constitue le support de vie de beaucoup
de vieilles
personnes. Il nous exhorta donc à détruire ce totem, au cas où
son agonie
perdurerait. Son agonie fut effectivement longue, si bien que
tout le monde se
lassa de l’assister. Bien que le fétiche fût détruit, et qu’il
ait vomi tout
son foie, mon père ne mourait toujours pas. Alors, l’un de nos
cousins se
souvint qu’un marabout avait enterré un autre fétiche du même
type au pied de
la terrasse, l’année où sa maladie s’était déclenchée. Nous
avions donc décidé
de creuser et de le détruire aussi. Pourtant, notre père
n’avait pas fait
mention de celui-ci. Peut-être, miné par la maladie, il
l’avait oublié.
Peut-être aussi qu’il ne lui accordait aucune importance. Nous
creusâmes et
sortîmes le fétiche qu’un cousin brisa d’un coup de pioche. À
cet instant précis,
notre père, agonisant, poussa un grand soupir. Il venait de
mourir.
Ce sont
les esprits de ce fétiche qui le conservaient en vie. Des
exemples de ce type
se comptent par milliers en Afrique. Si vous avez de la peine
à me croire,
renseignez-vous auprès des prêtres et des pasteurs qui servent
en Afrique de
l’Ouest, et vous saurez toute la vérité. Voyez donc ! Si les
démons sont
capables de maintenir un corps en vie, ils ont aussi la
capacité de le
maintenir intact après la mort. Si ce corps est leur demeure
et leur temple, et
s’il s’agit de démons religieux qui ont soif de l’adoration
des hommes, alors,
il n’y a pas d’autres solutions pour eux que de faire de ce
corps un
159
objet
de culte autour duquel se
rassembleront les gens de toutes langues. Puisque le diable
est la cause du
péché, de la mort et de la corruption de notre corps, il est
aussi capable de
le rendre incorruptible d’une manière quelconque après notre
mort. Oui, le
diable est capable de se jouer des lois de la nature, afin de
tromper les
chrétiens et de les éloigner du véritable Dieu. Si le diable
veut réussir à
détruire les chrétiens qui le dérangent par leur foi en
Christ, il fera mieux
de se présenter sous un jour chrétien, ou en ange de lumière.
Si la sorcellerie
cherche à infester les milieux chrétiens, elle n’a pas d’autre
alternative que
de prendre des apparences chrétiennes. Et comme je l’ai dit un
peu plus haut,
c’est ce que Satan fait déjà.
Magdalena de la Cruz (1487-1560)
Cette
religieuse franciscaine
reçut les stigmates et saigna pendant trente-neuf longues
années. De son
vivant, elle était donc vénérée comme une sainte. Mais en
1543, elle tomba
malade et déclara que ses stigmates n’étaient pas l’œuvre de
Dieu. Elle
confirma l’authenticité de ses blessures (stigmates), mais
avoua qu’elles
avaient été causées par le diable (6). Le Vatican qualifia
alors ses stigmates
de « stigmates diaboliques ». L’Inquisition catholique
l’incarcéra dans une
prison franciscaine, où elle demeura pendant dix-sept ans,
jusqu’à sa mort.
Suite à ce cas, le pape Bénédicte XIV rédigea un guide destiné
à aider à la
reconnaissance de vrais stigmates. Cette contradiction est une
preuve gênante
pour l’Église catholique. Elle démontre clairement que le
diable est impliqué
d’une manière quelconque dans cette affaire des stigmates.
Pour
ma part, cette religieuse
Franciscaine est une pionnière de la foi chrétienne sur la
question des
stigmates. Elle fut la première à révéler leur origine
diabolique. D’autres
stigmatisés avaient certainement détecté l’ingérence du diable
dans cette
expérience douloureuse, mais l’avaient mal interprétée.
Peut-être aussi que,
pour éviter le ridicule et la moquerie cruelle des hommes,
comme ce fut le cas
de Magdalena de la Cruz, ils auraient choisi de garder le
silence, quitte à
régler cette affaire directement avec le Bon Dieu. Cette brave
religieuse qui
vivait dans un couvent n’a pas obtenu les stigmates par suite
d’une vie de
débauche telle que la prostitution ou l’ivrognerie. C’est le
recueillement
intense et la pratique excessive du catholicisme qui
provoquèrent ces
stigmates. Cela démontre qu’il y a un danger dans la pratique
exacerbée du
catholicisme.
Les
stigmatisés, sans exception,
passent par des attaques démoniaques, et sont torturés par les
forces du mal.
Pourquoi cela ? Si être un saint de l’Église consiste d’abord
à être tourmenté
de la sorte par des démons, je constate que cette règle ne
s’applique pas sur
les saints authentifiés par La Bible. En effet, combien de
fidèles
160
serviteurs
du Dieu Élohim ont
affirmé, même une fois, avoir été tourmentés de la sorte par
des démons ? Aucun
! Citez tous les apôtres, tous les prophètes, tous les rois,
tous les
patriarches, et vous verrez qu’aucun d’eux ne fut tourmenté
par un démon,
chaque fois que leur vie était en règle avec l’Éternel. Mais
lorsque vous êtes
dans l’antre du diable, alors vous serez la proie des démons.
Les
stigmates du Seigneur Jésus
et de l’apôtre Pierre avaient été provoqués par les clous qui
ont perforé leur
chair, fendu leurs tendons, et brisé leurs os, pendant
l’horrible épreuve de la
crucifixion. Par contre, les stigmatisés de notre époque
reçoivent leurs
blessures à la suite d’une visitation de la Vierge Marie ou
par un ange
mystérieux qui leur projette un faisceau lumineux. Il se pose
ici un problème
d’authenticité. De même, les stigmatisés racontent que
lorsqu’ils sont
tourmentés par Satan, c’est la Vierge Marie qui vient le
chasser et les
réconforter. Pourtant, de son vivant, la Vierge Marie n’a
chassé aucun démon.
Mais pourquoi se trouve-t-elle maintenant au centre de tous
ces phénomènes ?
Origines
des stigmates de saints François d’Assise et de Rita de
Cacia
Les souffrances et la mort des
visionnaires
Les
détails qui ont attiré mon
attention se trouvent aussi dans le fait que les visionnaires
catholiques
souffrent beaucoup, perdent abondamment du sang et en général,
souffrent et
meurent de diverses maladies. Bernadette Soubirous est morte
de tuberculose et
d’asthme, Jacintha et Francisco sont morts de pneumonie et de
tuberculose, la
sœur Faustine est morte par suite d’énormes souffrances
physiques, Jean-Marie
Vianney rapporte que trente ans durant, il fut l’objet
d’attaques démoniaques
telles que des bruits étranges, des menaces, des objets qui
furent jetés sur
lui, en plus, il souffrait de rhumatismes, de fièvre, de
sévères maux de tête,
de maux de dents, etc. qui ont fini par l’emporter. Thérèse N.
souffrait entre
autres de convulsions, d’aveuglement, de mutisme, de
paralysie, de tristesse et
de surdité. Padre Pio rapporte avoir été plusieurs fois
torturé par des démons.
161
Le
saint Curé d’Art signale être
constamment tourmenté par le démon. Saint Gemma Galgani dit
avoir été
sévèrement battu par le diable pendant la prière du soir.
Saint François
d’Assise, pendant son passage à Rome, fut battu par un groupe
de démons et fut
retrouvé demi-mort. Premier stigmatisé catholique, François
d’Assise mourut
aveugle, frappé de glaucome, souffrant de sévices physiques,
et ainsi de suite
(2, 3, 7).
L’Église
catholique dira que les
démons se déchaînent sur ces hommes parce qu’ils sont des
saints serviteurs de
Dieu. Pourtant, c’est le contraire qui devrait se passer, car
les démons ont
une peur bleue des vrais serviteurs de Dieu. Ces gens ont
l’onction et le feu
du Saint-Esprit, avec lesquels ils chassent les démons, les
lient et les
jettent dans l’abîme. Par conséquent, aucun démon n’ose
s’approcher d’un vrai
serviteur oint de Dieu. Quelles que soient les explications
données par
l’Église, je ne manquerai pas de souligner qu’aucun prophète,
aucun patriarche,
aucun apôtre du Seigneur Jésus, aucun chrétien des temps
apostoliques, n’est
mort dans les conditions ci-dessus énumérées. Ils sont morts
sous le poids de
l’âge, ou rejetés par ce monde. Aucun d’eux n’a été torturé de
cette manière par
le diable.
Lorsque
l’onction de Dieu opère
des miracles à travers un homme, il n’y a aucun démon qui
puisse le tourmenter.
Mais lorsque l’Esprit de Dieu abandonne une personne parce que
Dieu l’aurait
rejetée, les démons peuvent le prendre en otage. Ce fut le cas
du roi Saul (1
Samuel 16 : 14). Je sais par expérience, et vous affirme que
les tortures et
bastonnades que subissent les stigmatisés sont le reflet de ce
qui se passe
réellement dans les prisons spirituelles. L’illustration
permettant de comprendre
ce phénomène est le suivant : lorsque les sorciers parviennent
à happer
l’esprit d’un être, les tourments infligés aux différentes
parties de son
esprit se répercutent directement sur le corps physique de
cette personne.
C’est dans cette logique que se situent les tourments des
thaumaturges
catholiques.
Les
blessures que portent les
mystiques de l’Église catholique, ainsi que toutes les
souffrances qu’ils
endurent sont dénommées « souffrances co-rédemptrices ». Étant
donné que la
Vierge Marie porte le titre de « co-rédemptrice » dans
l’Église catholique,
pourquoi n’a-t-elle pas porté des stigmates durant sa vie ?
Les
fameux stigmatisés ou
incorruptibles qui opèrent des miracles auraient reçu ces dons
sur la base des
apparitions de Marie ou de Jésus-Christ. Pourtant, aucun de
ceux qui ont marché
avec Jésus-Christ et qui l’ont touché, aucun de ceux à qui il
est apparu après
sa résurrection, n’a porté de stigmates. La célèbre Marie de
Magdala fut le
premier témoin à observer le corps glorieux du Seigneur
ressuscité. Elle courut
162
pour
l’embrasser et le seigneur
lui dit : « Ne me
retiens pas, car je ne
suis pas encore monté
vers le père… »
(Jean 20 :17). A-t-elle porté de stigmates ? Assurément
non !
Les stigmates de l’apôtre Paul
L’apôtre
Paul à qui Jésus-Christ
est apparu sur la route de Damas n’a jamais porté les
stigmates comme certains
le prétendent. S’il était stigmatisé, il lui aurait été
impossible d’effectuer,
à pied, ces grands voyages missionnaires, à travers le vaste
Empire romain.
Nous savons cela à travers l’expérience de Padre Pio, parce
que les blessures
aux pieds l’empêchaient de marcher. De même, depuis que Myrna
Nassour, de Damas
en Syrie, la dernière des stigmatisés en date, a reçu ses
stigmates, elle prit
l’habitude de demeurer au lit, parce qu’elle endure d’énormes
souffrances. Ce
sont des blessures douloureuses qui refusent aux pieds tout
contact avec le
sol. Par contre, l’apôtre Paul portait les cicatrices des
supplices qui lui
furent infligés par les opposants à la foi chrétienne. Ces
cicatrices sont des
stigmates, car selon le dictionnaire Larousse, le mot stigmate
signifie aussi «
toute marque laissée par une plaie ». Ceux-ci sont différents
des blessures
profondes de nos mystiques. Voici le témoignage sur l’apôtre :
– Des juifs
vinrent d’Antioche de Pisidie et d’Iconium. Ils gagnèrent la
confiance de la
foule, jetèrent des pierres contre Paul pour le tuer, puis
le traînèrent hors
de la ville, car ils pensaient qu’il était mort (Actes 14 :
19).
– Paul et Silas, après avoir été battus à coups de
fouet, furent jetés
dans la prison de
Philippes. Mais à
minuit, lorsqu’ils chantaient les louanges de l’Éternel,
tout à coup, il y eut
un violent tremblement de terre qui secoua les fondations de
la prison, toutes
les portes de la prison s’ouvrirent et les chaînes des
prisonniers se
détachèrent… « Le gardien les prit avec lui à cette heure
même de la nuit et
lava leurs blessures… » (Actes 16 : 33).
– Cinq fois j’ai reçu des juifs
la série des
trente-neuf coups, trois fois j’ai été battu
à
coups de fouet par les Romains et une fois on a voulu
me tuer en me
jetant des pierres… (2 Corinthiens 11 : 24-25).
– … les
cicatrices que je porte sur mon corps prouvent que je suis
l’esclave de Jésus
(Galates 6 : 17).
Autant de preuves qui montrent
que les prétendus stigmates de
l’apôtre Paul ne sont rien d’autres que les cicatrices issues
de nombreux
sévices dont nous faisions justement cas.
La confusion
La
similitude des expériences
mystiques des thaumaturges catholiques nous empêche
d’identifier avec précision
les acteurs cachés derrière ces phénomènes de stigmatisation
et
d’incorruptibilité. S’agit-il d’anges rebelles de Dieu ou de
ses
163
bons
anges ? D’une part, nous
avons des anges de Dieu qui projettent des faisceaux lumineux
sur le corps des
victimes afin de faire paraître les stigmates. C’est une
expérience très
douloureuse qui fait défaillir les thaumaturges. Après cela
suivent les
saignements, les maladies, les jeûnes, etc. Il n’y a que pure
souffrance et
douleur intense. D’autre part, nous avons encore d’autres
anges de Dieu qui,
eux aussi, torturent les victimes, par des bastonnades
prolongées, des objets
qui sont projetés sur eux, des cauchemars, des bruits
étranges, etc. Dans les
deux cas, aucun des deux groupes d’anges n’agit mieux, car
tous provoquent
douleurs et souffrances. Ils sont donc assimilables.
Si
vous devez prononcer un
jugement sans parti pris pour une église quelconque, parlant
des anges déchus
de Dieu, vous ne pouvez exclure la permanente possibilité
d’une tromperie, car
ces anges déchus se révèlent toujours sous une fausse
identité, lorsqu’ils
cherchent à tromper. Des démons qui portent un double manteau,
et qui usent
d’une politique du double jeu. Par conséquent, le phénomène
non biblique de
stigmatisation ou de l’incorruptibilité du corps, se révèle
clairement être une
de leurs supercheries les mieux réussies.
Remarques importantes
Y a-t-il eu des stigmatisés avant l’ère chrétienne ?
Des
siècles avant la naissance du christianisme, il est dit qu’un
homme d’origine
grecque et prêtre d’une divinité païenne aurait aussi porté
des stigmates. Il
s’appelait Épiménide de Cnossos (6e ou 7e siècle avant J.-C). Il pratiquait
la macération et
le jeûne intense. Il vécut cinquante-sept ans dans une grotte
consacrée au dieu
des mystères crétois. Lui aussi lisait les pensées, prédisait
l’avenir, faisait
des miracles et jouissait du don de bilocation, exactement
comme les mystiques
de l’Église catholique
(8). Ce témoignage vieux de six
siècles avant
Jésus-Christ, qui nous fut relaté par le compilateur byzantin
Suidas, lui
aussi, citant un auteur ancien nommé Sosibius, est une preuve
éclatante que la
stigmatisation est liée aux jeûnes et aux recueillements
intenses, et n’est pas
forcément un don du Dieu d’Abraham.
Épiménide of Knossos
164
Y a-t-il
eu un corps incorruptible hors de l’Église catholique ?
Aussi
invraisemblable que cela
puisse paraître, la réponse est affirmative. En effet, un
athée, un moine
bouddhiste réputé dans la méditation et la récitation rabâchée
des mantras, fut
exhumé 75 ans après sa mort, et fut trouvé intact et mieux
préservé que les
incorruptibles de l’Église catholique. Il s’agit du Tibétain
Lama Dashi-Dorzho
Itigilov, mort en 1927 et exhumé le 10 Septembre 2002, d’un
cimetière proche de
la cité de Ulan Ude, Fédération de Russie. Dans le testament
qu’il rédigeât
avant sa mort, il exigeait d’être enterré assis en tailleur et
requit que son
corps fût exhumé des années après sa mort. Cet athée savait
donc ce
qu’adviendrait à son corps après de longues décennies dans la
tombe. Alors,
vous qui considérez l’incorruptibilité du corps comme un signe
incontestable de
sainteté et un don parfait du Dieu de La Bible, que dites-vous
alors de ce
bouddhiste qui est un athée par excellence ? Vous devez
accepter cette vérité :
ceux que vous avez canonisés et qualifiés de saints ne le sont
pas aux yeux du
Dieu de La Bible.
Lama Dashi-Dorzho Itigilov
Quoi de plus sur les stigmatisés
et les corps
incorruptibles ?
Après
leurs horreurs effroyables,
l’histoire nous apprend que la Sainte Inquisition et les
guerres saintes
n’étaient pas positives. Même le Vatican reconnaît cela de nos
jours. Mais
saviez-vous que ce sont les stigmatisés de l’époque, ces
éclaireurs du
catholicisme, qui encouragèrent les papes à s’engager dans ces
guerres
meurtrières, en les cautionnant ?
L’Église
catholique refuse de
croire qu’une personne puisse être possédée par le diable.
Elle préfère
employer le terme « oppressé » (encore une excuse). Mais ne
voyez-vous pas que
les stigmatisés et les corps incorruptibles sont possédés !
Les bastonnades,
les tortures, les saignements et les souffrances qu’ils
subissent en
165
sont
les preuves. Même dans la
mort, ces pauvres âmes ne peuvent trouver du repos, car Satan
utilise toujours
les incorruptibles pour perdre d’autres âmes. C’est une preuve
que les démons
ont trouvé refuge dans ces corps et qu’ils y sont prisonniers.
Sans ambages, il
s’agit là de cas effarants d’une forme de possession satanique
indéniable. Une
possession éternelle pendant la vie et même dans la mort (ad
vitam aeternam).
Allez-vous mettre en doute mon assertion ? Si oui, voyons
alors ce que La Bible
révèle sur le repos des âmes.
Samuel
fut le grand prophète de
son époque et qui fut agréé par Dieu et son peuple. Après sa
mort, Saul, le
premier Roi d’Israël, par l’entremise d’un medium, convoqua
l’esprit du
prophète afin de le consulter. Le prophète répondit à l’appel.
L’esprit qui
était visiblement irrité lui demanda : «
Pourquoi as-tu troublé mon repos ?
Pourquoi m’as-tu fait appeler ? » (1 Samuel 28 :15). La
même nuit, le roi
et ses fils
périrent. La sainteté de
Samuel fut authentifiée par Dieu. Les circonstances décrites
ci-dessus nous
apprennent que les saints de Dieu, qui sont morts, se reposent
et ne doivent pas
être perturbés.
Daniel,
un autre saint homme et
grand prophète qui fut authentifié par La Bible, a également
confirmé que tous
les morts se reposent, et que c’est seulement à la fin des
temps qu’ils se
relèveront pour recevoir leurs récompenses (Daniel 12 :13).
Les incorruptibles,
ces fameux saints du catholicisme qui sont exhumés des
tombeaux, et exposés au
grand jour, opérant des miracles, sont-ils ainsi au repos ?
Œuvrent-ils en
droite ligne des lois de La Sainte Bible, ou sont-ils les
rétrogrades des
exigences divines ?
Lorsque
le patriarche Jacob
fuyait la maison de Laban, La Bible dit que sa femme Rachel
vola les fétiches
(les dieux) de son père (Genèse 31). J’ai cherché à connaître
ce qu’était ce
fétiche utilisé à cette époque précoce de l’histoire. Je
trouvai la réponse
dans Le Livre du Juste « The book of Jasher » (textes sacrés
du Judaïsme). La
Bible nous exhorte par trois fois à consulter ce fameux livre
(voir Josué 10
:13 ; II Samuel 1 :18 et Jude 1 :14). Mieux que La Bible, ce
livre fournit des
détails impressionnants et très approfondis sur les événements
historiques,
lesquels sont utiles pour notre siècle. Malheureusement, il ne
contient que les
six premiers livres de l’Ancien Testament (de La Genèse
jusqu’à Josué). Parlant
du fétiche de Laban, le Livre du Juste explique qu’il
s’agissait de la tête
humaine d’un premier-né. Après l’avoir imbibée d’une solution
de sel, on
utilisait de l’or et d’autres astuces pour des cérémonies.
Lorsqu’une personne
se prosternait devant cette tête, alors, elle se mettait à
parler et à révéler
tout ce que l’on désire connaître sur l’avenir. C’était de la
sorcellerie.
Rachel par son vol voulait ainsi empêcher son père de
découvrir la direction de
leur fuite. Une étude comparative me permet d’exhiber une
similitude entre ce
fétiche parlant et l’un des incorruptibles
166
catholiques
(Estocha calafato),
également capable de parler après sa mort. De même, certaines
reliques dans le
catholicisme (les crânes humains) exercent aussi ce même
pouvoir.
Le mariage spirituel
Lors
de son passage sur terre, de
son gré, le Christ Jésus ne se maria pas. Pourtant, ni les
Saintes Écritures ni
la loi juive ne l’en empêchaient. Aucun passage biblique et
aucun document
historique fiable n’a certifié qu’il s’était marié. Le film
sur la dernière
tentation du Christ ainsi que le livre sur le code de Vinci,
sont des mensonges
grossiers. D’autre part, notre rédempteur, Jésus de Nazareth
nous a clairement
enseigné que les corps ressuscités ne se marient pas, car ils
sont comme les
anges du ciel. Nous lisons : « Jésus leur répondit : Vous vous trompez
parce que
vous ne connaissez ni les Écritures, ni la puissance de
Dieu. En effet, quand
les morts reviendront à la vie, les hommes et les femmes ne
se marieront pas,
mais ils vivront comme les anges dans le ciel » (Matthieu 22
: 29-30/ Luc 20
:34-35).
Jésus-Christ
étant le premier
corps ressuscité, il va sans dire qu’il ne peut se contredire
lui-même, et en
conséquence ne se maria pas. Pourtant, des femmes stigmatisées
de l’Église
catholique (Sainte Catherine de Sienne en 1367 et Sainte
Catherine de Ricci en
1542) révèlent qu’elles ont été mariées au Seigneur
Jésus-Christ en présence de
la Vierge Marie et du roi David. Elles disent également porter
une alliance en
or ou en diamant, que seules elles-mêmes peuvent voir. Il est
donc clair que
ces stigmatisées sont effectivement mariées, et l’époux leur
donne le pouvoir
d’opérer des miracles époustouflants. Mais au regard de
l’enseignement du
Christ qui nous est donné dans Matthieu 22 :29, l’on est porté
à la méfiance et
à se demander en conséquence : à quel Jésus sont-elles mariées
? Au Jésus de
Nazareth, le Sauveur de l’humanité, ou au faux Jésus qui n’est
rien d’autre
qu’un démon religieux ? À vous d’en juger. Pour ma part, je
sais par expérience
que tout mariage spirituel est satanique, car seuls les anges
rebelles de Dieu
(les démons) peuvent violer cette loi pour se marier aux
femmes de la terre.
Ces genres de mariages illicites eurent lieux à l’époque de
Noé et des géants
naquirent, remplissant la terre de violence. Dieu provoqua le
déluge et les
détruisit tous. À notre époque de la fin des temps, ces
mariages spirituels
illicites se font avec les stigmatisés catholiques. Christ
n’a-t-il pas révélé
que ce qui s’est passé au temps de Noé se passera encore au
jour du fils de
l’homme ?
Depuis
le XIXe
siècle, on peut énumérer un
millier de stigmatisés et d’incorruptibles au sein de l’Église
catholique. Dans
cette publication, je n’ai
167
considéré
qu’une dizaine de cas.
Mais lorsque vous opérerez de sérieuses investigations dans la
vie des saints
du catholicisme, et que vous confronterez le résultat de ces
investigations
avec La Parole de Dieu, alors vous découvrirez un nombre
infini de faits qui
vous surprendront et qui bouleverseront éventuellement votre
foi catholique.
Avant
de conclure, je citerai
deux exemples supplémentaires qui aideront davantage à
réfléchir sur ces
phénomènes de stigmatisation et d’incorruptibilité qui
revendiquent leur
identité chrétienne.
Saint Denis
Cet
homme aurait été le premier
évêque de Paris en 250. Décapité sur ordre du consul
Fescennius, il se serait
relevé pour prendre sa tête dans la main, et se diriger au
cimetière. Une
sculpture du début XVe siècle
relate en effet cet événement (19). Avez-vous déjà vu un tel
phénomène dans
toute l’histoire du christianisme et de la race humaine ?
L’apôtre Paul, une
des grandes figures du Nouveau Testament, fut décapité par
Rome. Il ne s’est
pas relevé et prendre sa tête pour se diriger au cimetière.
Sœur Lukardis d’Oberweimer
Je
citerai aussi le cas de sœur
Lukardis d’Oberweimer (1276-1309) qui fut une stigmatisée, un
peu hors du
commun. Son cas ne fut connu du public qu’en 1899, grâce aux
archives
(Analecta) des Bollandistes. Durant deux années consécutives,
elle frappa
violemment et bruyamment la paume de sa main, seulement au
moyen de son doigt
(le majeur). Le bruit assourdissant qui en résultait était
semblable à celui
d’un marteau qui battait une enclume. L’exercice se répétait
deux fois par
jour, à des heures très précises : six heures et midi.
Quelques années plus
tard, les stigmates apparurent. De jour comme de nuit, elle se
mettait à courir
avec une telle vélocité que même les hommes les plus robustes
avaient du mal à
la rattraper. Des fois, elle courait droit devant elle,
parfois encore, elle
courait en rond. Lorsqu’elle était enfermée dans une maison où
ne pouvait pas
courir, alors, elle se frappait brutalement contre le mur. Il
y avait aussi des
jours où, couchée, elle tournait sur elle-même pendant
longtemps,
168
comme
une pièce à la broche
rôtissant au feu. Parfois, alors qu’elle était couchée, on la
trouvait dans une
position bizarre « appui tendu relevé » : son corps se
soulevait verticalement,
les pieds en l’air, et elle demeurait dans cette position
pendant des heures,
ne reposant que sur la tête et sur une épaule (7)…
Chacun
pourra analyser ces faits
selon son degré d’instruction et suivant sa foi. De mon côté,
je pense que tout
cela est l’œuvre des démons religieux, car ces gestes et
attitudes n’augurent
rien de saint. On se croirait plutôt devant une possédée. Une
mauvaise
interprétation du phénomène serait à l’origine de cette
confusion monstrueuse.
Ainsi, des personnes pieuses, possédées par de puissants
démons religieux ont
été érigées, à tort, au rang de sainteté par les Souverains
Pontifes de Rome.
La preuve biblique sur les
origines démoniaques des
stigmatisés
Voici
la preuve biblique que le
Seigneur m’a donnée et qui a déclenché cette investigation.
Écrite des siècles
avant le crucifiement du Seigneur Jésus, et des milliers
d’années avant
l’apparition des stigmatisés catholiques, l’accomplissement de
cette prophétie
révèle le caractère omniscient de Dieu, qui nous laisse
ébahis. Cette preuve,
vous la découvrirez dans le psautier catholique 21 ou le
Psaume 22 dans La
Bible des protestants : Mon
Dieu, mon
Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné, loin
de mes appels et de mes cris de crainte ? Mon Dieu, je crie
le jour et tu ne
réponds pas, la nuit encore, et tu n’as pas souci de moi… De
nombreux taureaux
m’entourent, des buffles de Bassan m’environnent. Contre moi
ils ouvrent leur
gueule comme un lion qui déchire et rugit… Oui,
des chiens m’environnent, une bande
de scélérats m’entoure ; ils ont percé mes mains et mes
pieds (Psaumes 21 : 1-3 ; 21 : 13-14
; 21 :17. Les
Psaumes. Éditions saint Paul d’Afrique).
Le
récit des quatre Évangiles ne
montre pas la présence d’animaux tels que des chiens, des
taureaux, des lions
et des buffles autour de la croix du Christ Jésus lors de son
crucifiement.
Pourtant, le psalmiste affirme que de tels animaux étaient bel
et bien
présents. Il s’agit d’anges rebelles de Dieu (les démons), qui
se sont ligués
pour tuer le fils de Dieu, venu racheter les êtres humains de
leur servitude.
Ce sont eux qui ont percé les membres du Christ en le clouant
à la croix, c’est
encore eux les auteurs des blessures des stigmatisés de
l’Église catholique. Le
Seigneur m’avait dit, par la bouche du prophète, de rester
tranquille et de
l’écouter, car il m’instruirait. Dans mon ignorance et dans
mes épreuves, je
n’avais pas réussi à rester tranquille. Néanmoins, dans sa
bonté immense, il a
commencé son instruction, et je suis complètement rempli de
ses révélations. Je
grelotte
169
maintenant,
comme de froid, et
vous devez vous aussi en avoir la sensation, à la lecture de
ces passages,
surtout si vous êtes un fervent catholique.
Autres observations non
négligeables
Les reliques
Les
Évangiles rapportent que tous
les malades qui touchaient le Seigneur Jésus étaient guéris.
Plus tard, ses
apôtres ont manifesté ces mêmes dons de puissance. Les objets
les ayant touchés
guérissaient les malades, même à distance. Les démons étaient
chassés lorsque
ces objets étaient appliqués aux malades (Actes des apôtres 19
: 11). Même leur
silhouette guérissait les malades (Actes 5 : 15). On pourra
aussi citer
l’exemple des ossements du prophète Élysée, par lesquels un
défunt recouvra la
vie, lorsque le corps les toucha par hasard. Cela démontre la
puissance de Dieu
et témoigne que l’Esprit Saint est présent dans ces corps,
même morts. Et par
là, nous avons l’assurance que ce même Esprit Saint redonnera
vie à ces corps à
la résurrection des morts.
De
même, dans le catholicisme,
les vêtements des saints sont découpés en miniatures,
enveloppés dans des
plastiques, et distribués à travers le monde entier,
à toute personne qui désirerait les porter sur soi. Ces
reliques auraient
le pouvoir de protéger et de guérir tous ceux qui les
porteront. C’est cela le
pouvoir des reliques. Ces pratiques sont quelque peu analogues
à celles des
chrétiens des temps apostoliques. Mais comme toujours, le
Malin a su corrompre
ces œuvres par des déviations pseudo-chrétiennes en
introduisant dans l’Église
une autre forme de vénération de reliques, qui n’est que du
paganisme et de la
sorcellerie moderne. Ce sont des choses exagérées en grandeur
nature, et qui ne
bénéficient ni du témoignage du peuple hébreu ni de celui des
apôtres du
Christ. En effet, les cadavres des saints de l’Église
catholique font l’objet
d’une nouvelle forme de culte jamais vue, ni même imaginée. Le
phénomène a pris
une tournure dangereuse au cours des siècles, et ce qui se
passe sous nos yeux
n’est plus du christianisme. Pour preuve, les dépouilles des
saints du
catholicisme sont démembrées, ensuite découpées en morceaux,
puis discrètement
expédiées à d’autres églises, pour y être enterrées, exposées
et vénérées par
les fidèles.
Jusqu’au
quatrième siècle, aucune
église de l’Empire romain ne pouvait être consacrée, si elle
n’abritait pas de
telles reliques. L’on pourrait citer quelques exemples bien
vérifiables parmi
tant d’autres. Ainsi, le corps incorruptible de Bernadette
Soubirous a été
ouvert, et ses organes découpés et distribués à des églises
environnantes, pour
être enterrés ou vénérés. La tête de Sainte Catherine de
Sienne est exposée
dans une vitrine, devant laquelle des fidèles se rassemblent
pour prier, tandis
que les autres parties de son corps se voient dispersées dans
le monde. Les
ossements
170
de
Saint Calixte sont exposés
dans une vitrine en République Tchèque et des milliers de
personnes
s’agenouillent devant ces reliques pour prier. Dans l’église «
Chiesa del gesù
» à Rome, est exposée pour vénération, la main de Saint
Francis, tandis que la
moitié de son bras trône quelque part au Singapour, à Hanoï,
etc. Selon un
ancien évêque catholique, ces reliques sont discrètement
enterrées sur l’autel
où les messes sont célébrées. Et en principe, la paroisse
d’accueil porte le
nom du saint dont la relique y est enterrée. Le rôle de la
relique à cet endroit
de l’autel est de communiquer son pouvoir ou sa sainteté au
prêtre qui célèbre
la messe. Finalement, la messe elle-même devient un acte
magique (30).
Lorsque
vous lisez les
témoignages de magiciens convertis au christianisme, vous
voyez que ces mêmes
reliques sont aussi utilisées par certains prêtres catholiques
pour rentrer en
contact avec le monde invisible des démons (22). Nous sommes
allés trop loin
parce que nous n’avons pas gardé les yeux sur les Saintes
Écritures. Nous
pratiquons de la sorcellerie dans sa forme la plus avancée, et
personne ne
semble s’en apercevoir. Si les autres religions découpaient
leurs morts en
morceaux et se les distribuaient, cela nous aurait choqués
énormément. Si les
religions qui nous entourent se volaient les cadavres de
quelques illuminés,
comme nous le faisons, nous aurions honte. Mais nous
pratiquons ces choses sans
nous gêner. Par conséquent, nous pratiquons tranquillement un
christianisme non
biblique et dangereux que j’appelle, « un christianisme
satanique ».
Il
faut noter que la vénération
des restes des saints du catholicisme, la forme la plus
dangereuse, a débuté
autour des années 156, après le martyre de Saint Polycarpe de
Smyrne. Elle
s’identifiait aux pratiques païennes en cours avant la
naissance du christianisme.
Je citerai l’exemple des supposés restes d’Oedipus et Theseus,
qui faisaient
l’objet de vénération à Athènes, longtemps avant l’ère
chrétienne. Il y a aussi
les ossements ou cendres de Aesculapius, l’affaire de la
distribution des
reliques de Bouddha, juste après sa mort (aux environs de 400
avant
Jésus-Christ) etc. (5). Ces pratiques relevaient clairement du
paganisme avant
de faire leur entrée en force dans le catholicisme, pour être
malheureusement
considérées comme des pratiques chrétiennes.
Avec
un peu de lecture ou de
recherche, vous verrez que dans la sorcellerie ou dans la
magie (noire et
blanche), il y a obligation de faire usage d’une relique (un
crâne humain ou de
la chair humaine). Le fait que les reliques soient utilisées
dans des cérémonies
catholiques, constitue des preuves indéniables que nous
pratiquons de la
sorcellerie, même si nous l’ignorons.
171
Exemples
de reliques dans le catholicisme
De
plus, Dieu nous a enseigné la
prière et non la méditation ou la récitation machinale des
mantras ou du
rosaire. Sachez-le, tous ceux qui se livrent à ces pratiques
s’exposent
dangereusement aux démons religieux.
Ce qu’il faut retenir
–
Considérant le fait qu’aucun
patriarche, aucun roi, aucun prophète des temps bibliques
n’ont porté de
stigmates et n’ont jamais été trouvés intacts longtemps après
leur mort ;
–
Considérant le fait que ni les
apôtres du Seigneur Jésus-Christ ni les premiers chrétiens
n’ont point connu le
phénomène de stigmatisation et d’incorruptibilité de corps
après la mort ;
– Étant donné que le Dieu de
gloire, en la personne
du Seigneur Jésus, n’a ni fait mention ni confirmé de tels
phénomènes, lors de
son passage sur terre ;
– Compte tenu du caractère
purement catholique du
phénomène et de sa quasi-inexistence dans les autres Églises
chrétiennes ou
évangéliques ;
– Vu la
quantité de sang versé pendant ces expériences mystiques ;
– Vu les attaques démoniaques et
les souffrances
atroces que subissent ces victimes ;
– Alors, en accord avec
l’instruction du Seigneur,
j’en viens à conclure sans risque de me tromper ce qui suit :
Les
phénomènes de stigmatisation
et d’incorruptibilité du corps des saints de l’Église
catholique ne sont pas
bibliques, encore moins chrétiens. Ils ne portent donc pas la
signature du Dieu
d’Abraham. Leurs origines sont diaboliques et constituent une
forme de
sorcellerie moderne, l’une des plus sévères.
Compte
tenu de l’imperfection de
nos églises, je ne voudrais pas m’hasarder à tirer de
conclusions hâtives pour
l’instant. Mais le caractère luciférien des incorruptibles et
des stigmatisés
m’oblige à présumer que ma très chère et bien-
172
aimée
Église catholique n’est pas
une Église chrétienne. Nous avons hébergé trop de démons
religieux, qui nous
ont conduits loin des vérités bibliques et chrétiennes. Le
temps, plus que
jamais, est venu de réagir.