LE CHRISTIANISME

SATANIQUE ET LA

CREATION DU

7eme JOUR

 

 

Quatrième de couverture

 

 

LE CHRISTIANISME SATATNIQUE

 

     Ce livre est le résultat d’une longue observation silencieuse qui a duré 27 ans. Une véritable investigation policière du monde spirituel qui démontre que L’église catholique n’est pas une église chrétienne. C’est le résultat d’une mystérieuse expérience personnelle qui aurait contraint l’auteur à une étude systématique et biblique sur les stigmatisés, les corps incorruptibles, les apparitions mariales et l’histoire de l’église.

 

LA CRÉATION DU SEPTIÈME JOUR

 

     Apres les six jours de création, Dieu se reposa de son travail le septième jour (Genèse 2 :2-3). Mais suite à une révélation inédite émanant du Trône Suprême, l'auteur démontre à travers la Bible, l’histoire et l’ufologie que pendant ce mystérieux repos du Seigneur, Satan imita Dieu et créa à son tour des êtres humains, des animaux ainsi qu’une nouvelle biomasse. C’est cela la création du septième jour. Elle est la cause principale de toutes les infortunes de l’humanité.

     Ce document démasque aussi les gros mensonges religieux du bimillénaire chrétien et dépouille les secrets des religions et des divinités, secrets cachés depuis la fondation du monde.

 

Résumé du livre

 

     Apres 27 années de pratiques intenses du catholicisme à travers le culte marial, l’auteur était la proie d’apparitions et de visions extraordinaires. Il était alors dans l’extase et se croyait sans doute aux portes du ciel. Mais suite à de nombreuses irrégularités non bibliques, il s’aperçu que ses hôtes invisibles étaient plutôt des démons qui se présentaient en anges de lumière. Ce fut alors une grande désillusion, l’hystérie et l’abasourdissement total. La fuite de ce monde spirituel s’avère impossible et l’auteur s’aperçu que la pratique exacerbée du catholicisme l’a finalement conduit à une forme rarissime de possession satanique. Subséquemment, un combat spirituel sans précédent s’éclata. 

     Apres avoir été secouru par un exorciste protestant, l’auteur s’applique a révéler au monde les origines démoniaques des apparitions mariales, des stigmatisés, des corps incorruptibles, bref, du catholicisme en général.    

     La révélation atteint son paroxysme lorsque, dans un élan prophétique, l’auteur démontre à travers la Bible, l’histoire et l’ufologie que le Bon Dieu n’est pas l’unique auteur des êtres vivants ni de ce monde matériel.

     La toute première copie de cet ouvrage fut expédiée au Pape Benoît XVI accompagnée d’une lettre explicative dans laquelle l’auteur remet en cause les origines chrétiennes du catholicisme et expose au Saint-père les causes fondamentales de l’abdication de sa foi catholique.

                                           

                                    

 

Mr Gabriel Balima                          Baltimore le 18 Novembre 2008

P.O. Box 963

Baltimore MD 21202

USA

                                                       

A SA Sainteté

Le Pape Benoît XVI

00120 Cité du Vatican.

 

 

        Saint-père,

 

       Je suis un fils de l’église catholique d’Afrique de l’Ouest. Je suis originaire du Burkina Faso, diocèse de Koupéla, paroisse de Tenkodogo.  Je vous écris parce que je viens de perdre ma foi catholique. En effet, suite à de mystérieuses expériences spirituelles que j’ai vécues pendant un temps relativement long et suite à de profondes contradictions  bibliques qui ont surgi lors de la propagation de ma foi catholique, des doutes sur l’authenticité chrétienne du  catholicisme ont émergé dans mon esprit. Curieusement, mes recherches inlassables à travers la Sainte Bible, l’histoire et les religions de la planète ne m’ont été d’aucun secours. Comme une ironie du sort, ces recherches ont malheureusement confirmé mes expériences et aussi renforcé mes appréhensions. Finalement, bien que j’ai un grand amour pour ma très chère et bien aimée église, malgré mes efforts désespérés de vaincre ces doutes et de demeurer catholique, je n’ai pu trouvé autres alternatives que de conclure avec résignation et amertume que l’église catholique n’est pas une église chrétienne. Vous conviendrez avec moi Saint-père, qu’il n’y a pas de christianisme sans la Bible. Mais lorsque vous étudiez la Bible, les  fondements chrétiens du catholicisme sont remis en cause.

 

       J’ai consigné les travaux de mes recherches dans un livre dont je me permets de vous dépêcher la toute première copie. Examinez vous-même les preuves et voyez les erreurs qui nous ont été enseignées depuis deux milles ans environ et dont la révélation j’en suis sûre, ne vous laissera pas indifférent. A la lumière de la Parole de Dieu, j’ai la ferme assurance que les conclusions de mes travaux sont irréfutables et dignes de foi. L’enjeu est donc de taille et vous comprenez, Saint-père, que je ne peux garder le silence dans cette affaire sachant que des milliers d’âmes se perdent chaque jour dans le catholicisme. Garder un silence complice sera une haute trahison de ma part car je porte aussi une lourde responsabilité devant Dieu pour avoir enseigné en publique des doctrines catholiques non bibliques et d’avoir ainsi mis en péril de précieuses âmes. Pour le respect de la vérité, j’ai le devoir impératif de publier cet ouvrage afin d’élucider les raisons de l’abdication de ma foi catholique et d’interpeller mes frères catholiques à la réflexion et à un examen approfondi sur les origines et les fondements spirituels de notre religion.

       A la manière de Martin Luther, de Charles Chiniqui, de Gérard Bouffard, de Richard Bernett etc., ces anciens prêtres qui ont abandonné le catholicisme pour pratiquer un christianisme biblique, je me vois contraint malgré mon profond amour du catholicisme, de rejoindre les églises évangéliques. Je comprends certes qu’aucune religion ou dénomination ne saurait sauver une âme. Le salut est un dont gratuit de Dieu pour ceux qui croient en son fils Jésus-Christ. Mais dans le christianisme biblique (débarrassé de la tradition et du cérémonial superflu et compromettant), on est beaucoup mieux préservé de l’erreur.

       J’entrevois la polémique qui va bientôt éclater suite à la parution de ce livre et je sais que le prix à payer pour avoir écrit une telle œuvre sera grand. Mais c’est un cri de ma conscience que je ne peux plus taire. Que Dieu me vienne au secours.   

             

                                                            

                                            

                                             Dans l’espoir que mes travaux seront examinés avec une attention particulière ; dans l’espoir qu’ils apporteront un changement spirituel profond dans notre chère et bien aimée église  catholique ; je vous prie de croire, Saint-père, à l’assurance de mon amour filial et de mon profond respect.

 

 

 

GABRIEL BALIMA

 

 

Sauf indications contraires, les textes bibliques cités dans cet ouvrage sont extraits de la Bible en français courant © Société biblique française 1997. Avec autorisation.

 

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     Les numéros renvoient aux références des ouvrages et documentaires cités ou suggérés pour toute éventuelle recherche, page 231.

 

     Pour consulter les psaumes, soyez avisé que la numérotation des Bibles catholiques régresse d’une unité. Par exemple, le psaume 8 porte le numéro 7 dans les Bibles catholiques.

 

Les dates citées dans cet ouvrage sont celles de la Bible Thompson.

 

     Je dédie ce livre à ma tendre et bien-aimée mère qui m’a bravement soutenu après la mort de mon père.

 

     J’adresse ma fraternelle et respectueuse gratitude au pasteur T.M.P. qui, par une puissante intercession m’a délivré de mes assaillants. Son Dieu m’a initié à la science du mystère et de la connaissance.

 

                                 

 

                                      TABLE DES MATIÈRES

 

 

                    Avant-propos

 

Première partie : un ange du Seigneur

 

1. Acheminement

2. La protection de l’ange

3. Choses troublantes

4. L’identité de l’ange

5. La délivrance

6. Révélation et classification des anges

 

Deuxième partie : le christianisme satanique

 

1. Les stigmatisés et les incorruptibles

2. Tentative d’explication

3. Les apparitions mariales

4. Critiques de faits historiques de l’église catholique

5. Le dynamisme des anges

 

Troisième partie : La création du septième jour

 

1. Le secret de la deuxième création

2. Les preuves de la deuxième création : oiseaux et animaux

3. Les preuves de la deuxième création : les êtres humains

4. L’ufologie, preuve de la seconde création

 

Quatrième partie : Réflexions sur les origines

 

1. Les séries de questions

 

 

 

Ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te remercie d’avoir révélé aux petits ce que tu as caché aux sages et aux gens instruits.

 

 

 

                                

                                             AVANT PROPOS

 

 

     Restriction

 

     Ce livre s’adresse exclusivement aux chrétiens, aux créationnistes ainsi qu’à tous ceux qui considèrent la Bible comme une parole inspirée de Dieu et utile pour enseigner la vérité. Il s’adresse aussi à tous ceux qui s’intéressent à la recherche biblique et qui osent sonder les profondeurs de la sagesse. Ce livre n’est pas un roman ou une fiction religieuse mais plutôt, la narration honnête d’une expérience spirituelle insolite qui a connu l’intervention du Maître de l’Univers.

 

     Acheminement

 

     L’histoire de ce bouquin est le dénouement d’une situation complexe qui vous surprendra à plus d’un titre. Tout a commencé par une simple apparition du Seigneur Jésus, de la Vierge Marie et de certains êtres célestes dans ma chambre alors que j’étais seulement âgé de quinze ans. Ces phénomènes ont perturbé ma jeunesse par des troubles psychosomatiques et entre autres, j’étais un jeune homme traumatisé et un vagabond religieux qui changeait constamment de religion et de dénomination, toujours à la poursuite d’un Dieu que je n’arrivais pas à saisir. Depuis ces apparitions jusqu’à nos jours, comme une hantise ou une folie passionnelle, toute mon attention s’est polarisée sur Dieu et d’une manière inexorable, tous les jours de ma vie, à chaque heure, avec un zèle inintelligible, je ne faisais que penser à Dieu et aux œuvres de piété. Quoique cela puisse paraître biscornu, ces inextricables expressions de piété marquaient le début d’une forme rarissime de possession satanique qui durera vingt-sept ans.

       Mais le déclic qui m’a incité à rédiger les premières lignes de ce document fut une sensationnelle expérience spirituelle vécue le 24 avril 2004 que je tenterai de décrire. S’agissait-il d’un rêve, d’une révélation ou simplement d’un fantasme mental ? Je ne saurais trouver le terme approprié : il était environ deux heures du matin, je dormais. Quelque chose m’arriva et je me suis retrouvé dans un nouveau monde. Est-ce au paradis ou est-ce dans ce futur monde du règne millénaire du Christ dont parle la Bible ? Je ne le sais. Ou est-ce peut-être cette nouvelle terre et ces nouveaux cieux qui apparaîtront après le jugement dernier ? J’incline à le croire. Lorsque j’ai observé les habitants de ce nouveau monde, j’ai constaté qu’ils étaient tous des êtres humains de couleur jaune quelque peu similaires à ceux de la race blanche et je me suis écrié : « Mais, ils sont tous des blancs, les habitants de ce pays ! ». J’étais curieux et à l’instant où je m’approchai d’eux, je ne pouvais en croire mes yeux : leur corps n’était pas fait de chair et de sang comme le nôtre mais plutôt, ils avaient un corps constitué uniquement de flammes, le même type de flammes que vous obtenez en brûlant du bois. Par curiosité, mon attention s’est portée sur mon propre corps et combien grande fut ma surprise ! À l’instar des habitants de ce nouveau monde, j’étais aussi revêtu de ce corps de flammes. Comme caractéristiques, j’ai constaté en soufflant sur mon bras que ce corps céleste (cf. 1 Corint. 15 : 40) possédait sa propre densité et une consistance telle, qu’il ne se dissipait pas au vent. J’ai aussi remarqué que ce corps dont j’étais revêtu ne possédait pratiquement pas de poids et curieusement, bien qu’il soit aussi léger que le vent, il était cependant solide comme l’acier et de surcroît infatigable. Nous travaillions comme dans un champ et je tenais dans la main des gerbes de blé. Mais bien que nous ayons travaillé sans arrêt durant des mois, je n’ai pas éprouvé la moindre fatigue et mieux encore, j’étais transporté d’une joie indescriptible qui me donnait l’impression de m’envoler. Lorsque ces habitants du nouveau monde viennent vers vous, d’abord, vous sentez une présence humaine et ensuite, ils apparaissent devant vous, surgis du néant. De cette même manière, ils s’éloignent de vous et ils ne sont que des êtres de flammes…

     Dans ce nouveau monde, il n’y avait pas de nuit et c’était le jour sans déclin. Curieusement, je n’ai pas vu de soleil. Dieu était au-dessus de nos têtes. Nos yeux ne le voyaient pas mais il était présent car nous étions joyeusement submergés de sa présence bienfaisante… J’ai alors levé la tête et je dialoguais avec lui. Entre autre, je lui exprimais toute ma reconnaissance pour ses bienfaits puis, je me réveillai et me retrouvai de nouveau dans ma chambre…

     À mon réveil, je suis resté trois heures de temps à réfléchir : quel sens

pourrais-je attribuer à cette expérience irrationnelle ? Tous les responsables d’églises que j’ai consultés m’ont presque donné une même réponse : le dieu de gloire t’a fait goûter d’avance aux délices éternels. C’est aussi une preuve qui confirme que les promesses faites par Dieu à l’Église pour un monde meilleur sont sûres et certaines. Ils m’ont aussi informé que beaucoup de personnes de par le monde vivaient aussi de telles expériences. Mais c’était tout simplement la sublime manifestation de la grâce infinie de Dieu. Le début de ma délivrance spectaculaire et l’impressionnante révélation des secrets du dieu de ce monde : la création perverse et le christianisme satanique.

 

     Connexion mystérieuse et acquisition d’un pouvoir

 

     Après cet épiphénomène spirituel, je n’étais plus le même car quelque chose venait de transformer mon être intérieur. Je voyais dorénavant les créatures du monde spirituel et ma compréhension dans ce domaine s’améliorer graduellement. La même année, comme par prédestination, des circonstances m’ont conduit à rencontrer un homme mystérieux, un jeune pasteur qui a prié pour moi en m’imposant ses mains sur l’ordre du Seigneur et cela a déclenché un autre phénomène étrange en moi. J’ai

alors acquis la capacité de communiquer avec ces êtres du monde spirituel et à recevoir d’eux des instructions qui vont complètement bouleverser ma foi chrétienne et remettre en cause ce que je considérais comme une valeur immuable et irrévocable. L’amalgame des instructions de mes hôtes invisibles constituera le fondement de cet ouvrage.

 

     Un mystère dans la création

 

     Nul ne savait que la terre était ronde et qu’elle tournait sur elle-même jusqu’à ce que Copernic et Galilée le démontrent. Aujourd’hui, ce fait est une vérité universelle. De même, dans le domaine du spirituel, et en ce qui concerne la création, il y a aussi de grands secrets qui méritent maintenant d’être dévoilés et je voudrais ici amorcer une velléité d’approche. Peut-être qu’un jour les hommes accepteront ma conjecture ! Du moins celle de mes hôtes invisibles. Le Dieu Tout-Puissant a toujours parlé aux hommes depuis la fondation de ce monde et la Bible en témoigne. À moi aussi, selon sa grâce incommensurable, son message me fut adressé de la manière suivante : en mai 2006, aux environs de treize heures, je réfléchissais profondément sur les difficultés que je rencontrais dans mon travail et au même moment, une pensée de source extérieure traversa mon esprit et dit ceci : « Je n’ai pas créé tous les hommes qui marchent sur terre. ». J’ai alors demandé : « Qui a parlé ? ». Silence. À partir de ce moment, cette pensée n’a cessé de hanter mon esprit. Pourtant, je ne crois pas à une telle révélation car apparemment, elle est quelque peu contradictoire aux enseignements de la Sainte Bible. Mais cette pensée devenait obsessive à tel point que j’ai fini par la présenter au Seigneur dans la prière, lui demandant des preuves bibliques irréfutables si toutefois ce message émanait de lui. Alors, deux passages bibliques me furent donnés : Mathieu 13 : 24-30 et les versets à 43 ; ensuite, Genèse 4 : 14-15. C’est ainsi qu’est née la troisième partie de ce livre. Mon rôle dans cette affaire consiste à rédiger ces messages, à les organiser et à trouver des preuves bibliques complémentaires et aussi des preuves historiques qui justifient « une telle révélation ». Une véritable aventure biblique sur les origines.

 

     L’inintelligibilité d’un choix

 

     Cependant, je dois vous avouer que je n’ai pas la compétence requise pour rédiger un livre mais le devoir me fut imposé par la force des choses. Permettez-moi aussi de souligner qu’en plus de mes lacunes d’écrivain, je n’ai rien d’un homme saint qui est soumis à l’autorité pontificale. Je suis un simple homme du peuple qui se bat pour gagner sa vie. Certains disent même que je suis un fou qui se parle seul ou qui communique avec des êtres invisibles. Souvent, lorsqu’il m’arrive de me mettre en colère, même mes hôtes invisibles sont déconcertés. Ce qui peut paraître déconcertant pour certaines personnes est que je suis originaire d’un continent qui est considéré comme celui de la guerre et de la misère. Ainsi donc, de par mon origine, certains pourront se dire : « Quoi de bon peut-il venir d’Afrique ? ». Le comble est que je n’ai pas fait d’études universitaires ni de formation professionnelle. Je suis donc peu de chose aux yeux des grands de ce monde. Ainsi donc, de par mon instruction rudimentaire et inachevée, certains pourraient se demander : « Que peut-il donc nous enseigner ? ». Mais c’est ici que va se révéler la souveraineté de Dieu dans l’histoire, c’est encore ici que s’affirmera sa volonté, laquelle est résumée en ces termes par l’apôtre Paul : Dieu a choisi ce qui est folie aux yeux du monde pour couvrir de honte les sages ; il a choisi ce qui est faiblesse aux yeux du monde pour couvrir de honte les forts ; il a choisi ce qui est bas, méprisable ou ne vaut rien aux yeux du monde, pour détruire ce que celui-ci estime important (1 Cor 1 : 27-28).

 

     Controverse

 

     La complexité des sujets traités dans ce document se passe de commentaire. Et comme vous le savez, il est impossible de se présenter sur un podium mondial avec des sujets de cet acabit sans susciter de violentes controverses. Vu la diversité de nos origines et cultures, et considérant le fait que nul ne peut se vanter de détenir le monopole de la vérité, je m’attends donc à des controverses de toute nature qui, pour ma part, sont constructives car faisant partie des richesses de notre monde. En effet, si tous les hommes se ressemblaient et réfléchissaient de la même manière, la vie serait monotone et ennuyante et la connaissance n’aurait pas évolué. Ce sont nos différentes opinions et natures qui font la beauté de cette vie. Par conséquent, vos polémiques sont les bienvenues. Néanmoins, malgré nos différentes approches, comme une synthèse, le lecteur ne peut achever de compulser ce livre sans partager les points de vue de l’auteur car vous y verrez un témoignage qui sort de l’ordinaire. Mieux encore, des questions telles que : « Si Dieu existe, pourquoi a-t-il permis le mal et pourquoi toutes ces souffrances de la vie ? » trouveront désormais une réponse.

 

     Recommandations

 

     Si, pour une raison quelconque, vous percevez cet écrit comme une hérésie ou des propos blasphématoires, cela n’est pas mon point de vue, encore moins mon objectif ; dans ce cas, je vous recommande vivement la lecture et la mise en pratique de la Parole de Dieu et vous verrez que quelque part nous nous rejoindrons. Si malgré tout, ce livre agite toujours votre conscience, au lieu de vous cantonner aux doctrines de votre église ou dénomination, cherchez plutôt avec persévérance du secours dans les églises évangéliques où l’Esprit de Dieu se manifeste car il est écrit :… si vous me cherchez de tout votre cœur, je me laisserai trouver par vous… (Jérémie 29 : 13). Mais si par enchantement, vous constatez que cette œuvre vous a été utile en quoi que ce soit, alors, rendez grâce au Souverain Créateur car c’est à lui que revient toute la gloire. Aussi, ne manquez pas de faire sa promotion en la partageant avec d’autres personnes car il est écrit : Les gens intelligents rayonneront de splendeur comme la voûte céleste ; après avoir montré aux autres comment être fidèles, ils brilleront pour toujours comme des étoiles (Daniel 12 : 3).

 

 

                                    PREMIÈRE PARTIE

 

                                 « Un ange du Seigneur »

 

 

    Il n’y a rien d’aussi égoïste et ennuyant que de vouloir parler longuement de soi à autrui. Mais lorsqu’il s’agit de relater un fait personnel, peu de choix s’offre au narrateur et c’est ce à quoi je me trouve confronté. Mais la déposition de cette expérience personnelle est nécessaire pour appréhender le thème principal de ce livre et par conséquent, je vous suis reconnaissant de me supporter un moment.

 

 

                                                   CHAPITRE I

 

                                                ACHEMINEMENT

 

    

     Mon père fut un ancien séminariste de l’église catholique romaine et assurément, son rêve était de devenir un prêtre. Mais pour des raisons personnelles, il quitta le séminaire avant son ordination pour se lancer dans le commerce où il connut un grand succès. Sa vie fut légendaire et plus de vingt ans après sa mort, les citadins évoquent toujours son souvenir dans l’admiration. Il est considéré comme un homme qui était en avance par rapport à ceux de son époque… Néanmoins, malgré sa brillante réussite sociale et sa renommée légendaire, il resta fidèle à son église. Avec le concours d’autres anciens séminaristes, ils formèrent une chorale en latin pour l’animation des messes de la paroisse. Selon toute apparence, il était un bon chrétien et la formation spirituelle qu’il nous inculquât était radicalement catholique.

 

     Premières apparitions

 

     En ce qui me concerne, les choses ont commencé à l’âge de quinze ans lorsque j’étais en classe de sixième. J’étais fervent catholique et au milieu de la nuit, il m’arrivait de me retrouver seul pour réciter le chapelet. Je n’avais aucun motif de prière, aucune requête. Je n’avais aucun besoin matériel ou financier car mon père était un des grands commerçants de la région et ma mère gérait un restaurant qui procurait beaucoup d’argent. Je ne trouvais aucune explication à cette ferveur religieuse et comme tout bon chrétien, j’attendais constamment le retour imminent du Seigneur Jésus-Christ ainsi qu’il l’a recommandé dans sa Parole. Une nuit, je fis un simple rêve qui marqua un tournant décisif dans ma vie. Dans mon rêve, il soufflait un grand vent dans lequel un bébé pleurait. J’eus alors le pressentiment d’assister à la naissance d’un bébé. Mais, quelque chose me dit que cet événement était le retour du Christ. Alors, j’ai cherché à sortir de ma chambre afin de voir le rédempteur arriver dans les nuées. J’étais couché sur le dos et j’ai tenté de me relever en pliant mon genou. À cet instant même, je vis apparaître sur le toit de ma maison une lumière éblouissante au milieu de laquelle j’aperçus le buste du Seigneur Jésus qui me dit : « Enfant, regarde ! » Alors, je vis une autre scène dans laquelle deux hommes, l’un vêtu de blanc, l’autre vêtu de noir se diriger vers moi à vive allure… Je rêvais mais cela était comme un fait réel et j’avais très peur de cette apparition. Alors, je criais et je me débattais. Finalement, j’ai réussi à me réveiller et j’ai fui hors de ma chambre. Dehors, il faisait noir et il régnait un grand calme car tout le monde dormait. Je me retrouvais dans l’angoisse. J’entendais seulement le ronflement des dormeurs et les aboiements lointains de chiens ainsi que le chant de quelques oiseaux nocturnes… J’avais très peur et désormais, j’ai de la peine à me retrouver seul car j’ai toujours l’impression que cette apparition se reproduira. Depuis ce jour, comme une imposition, j’observe le jeûne une fois par semaine sans jamais me soustraire et cela a continué pendant vingt-sept ans. Un des prêtres de la paroisse, monsieur l’Abbé X. O. me demandait toujours : « Gabriel, tu es jeune et je ne comprends pas pourquoi tu jeûnes aussi fréquemment. » Je ne savais pourquoi tant de mortifications me furent imposées à cette période innocente de ma jeunesse. Par conséquent, je ne savais quelle réponse donner au prêtre. Néanmoins, je lui répondis que je jeûnais pour mes péchés. En plus de ces jeûnes, je faisais constamment des rêves sur la Vierge Marie, sur le Seigneur Jésus et je voyais des anges qui traversaient ma chambre. À partir de ce moment, un sixième sens a commencé à se développer en moi car je connaissais l’avenir. Souvent, je rêvais aussi que j’étais poursuivi par des monstres et finalement je suis tombé malade. Je fus obligé de suspendre mes études pendant un trimestre. Il y avait quelque chose dans ma tête, comme un voile qui enveloppait le devant de mon cerveau de sorte que je n’arrivais plus à me concentrer et cela affecta le reste de mes études. Même si je parvenais à être parmi les premiers de ma classe, c’était au prix d’énormes efforts. Tout le monde s’inquiétait de ma santé et je pensais que je devenais fou. Mes parents ont alors pris la chose au sérieux et les recherches entreprises dans le spiritisme par la complicité des charlatans ont été plutôt rassurantes. Mais je n’ai jamais été guéri de ce mal jusqu’à nos jours et je n’ai plus retrouvé mon équilibre psychologique.

 

 

     Vagabondage religieux

 

     Depuis les apparitions du Christ et de la Madone, toute mon attention s’est focalisée sur la religion et mon rêve était de devenir un prêtre catholique. Cette passion désordonnée pour Dieu m’a poussé à vouloir étudier toutes les religions. Enfant catholique et sous le regard d’un père attentif, ma soif pour Dieu était grande et je me plaisais à écouter discrètement toutes les instructions bibliques même de sources non catholiques. Plus tard, avec la mort de mon père, toutes les portes m’étaient ouvertes pour un vagabondage religieux dans le but d’étancher cette intense soif spirituelle.

 

     Du catholicisme aux Témoins de Jéhovah

     Ma première expérience fut riche avec les frères Témoins de Jéhovah qui m’ont enseigné leur Bible pendant deux ans à raison de deux heures d’étude par semaine. J’ai été bien préparé et devais les accompagner dans la rue, de porte en porte pour l’évangélisation. Mais un détail m’empêchait d’enseigner la doctrine des Témoins de Jéhovah car pour eux, la mort d’un être humain n’est pas différente de celle d’un animal car il n’y a pas d’esprit qui survit après la mort. Pourtant, presque tout le monde dans notre ville croit à la survie de l’esprit après la mort. Je ne pouvais donc pas accompagner mes amis Témoins de Jéhovah pour enseigner le contraire de nos croyances. À coup sûr, on me prendrait pour un fou. Cette prise de position a provoqué un certain dissentiment entre mes amis et moi et la séparation fut douloureuse. Mais ils avaient réussi à me convaincre que l’église catholique n’enseignait pas la véritable doctrine contenue dans la Sainte Bible. Ils m’ont convaincu aussi que l’église catholique était Babylone la Grande décrite dans le livre de l’apocalypse.

 

     Du catholicisme au protestantisme 

     Après cette séparation d’avec les Témoins de Jéhovah, j’ai continué à fréquenter assidûment mon église d’origine. J’étais alors un catholique doté d’un esprit critique et je n’hésitais pas à poser des questions de grandes envergures qui dérangeaient beaucoup. Dans une de ses fréquentes crises de colère, l’aumônier des élèves, monsieur l’Abbé G. T. m’a interpellé un jour : « Gabriel, qu’est-ce que tu crois faire ? Vas-tu créer une autre religion ou quoi ? » Plus tard, je fus élu président diocésain de la J.E.C. (Jeunesse Étudiante Catholique) qui est un rassemblement d’élèves catholiques du secondaire. Par ce mouvement, j’eus le privilège d’assister au congrès mondial de la jeunesse à Rome en 1985 sous l’égide du Pape Jean-Paul II ; ce fut pour moi une merveilleuse expérience. Il y avait toujours en moi comme une soif pour Dieu, un grand vide dans mon cœur que je cherchais désespérément à combler. Mais avec la mort de mon richissime père et les nombreuses difficultés qui ont jailli à la suite de l’héritage, j’ai commencé à glisser dangereusement dans la magie noire en accumulant des fétiches et à pratiquer une forme de sorcellerie dans le souci de me protéger. En général, c’est ce que font beaucoup d’Africains en temps de difficultés. Quelques années plus tard, par le truchement de ma grande sœur qui s’est mariée à un fils de pasteur, j’ai commencé à m’intéresser aux protestants de l’église des Assemblées de Dieu où j’ai fini par me convertir. J’ai alors jeté les fétiches et je me suis plongé de nouveau dans des jeûnes répétés et la prière. J’ai donc reçu mon deuxième baptême par immersion chez les protestants et spirituellement j’ai grandi par le baptême du Saint-Esprit suivi du « parlé en langues ». Mais après ce baptême protestant, lorsque je suis sorti de l’eau, j’eus l’impression que du feu était allumé dans ma vie. Je pouvais sentir ce feu qui me brûlait et les deux années qui ont suivi furent les plus malheureuses de ma vie. Néanmoins, la guérison des malades et le pouvoir que les pasteurs protestants exerçaient sur les démons pendant les prières de délivrance m’ont mystifié car chez les catholiques, et surtout dans mon pays, de tels charismes de l’Esprit-Saint ne se manifestaient pas encore. Même mes anciens amis Témoins de Jéhovah avec leur savoir étendu sur l’histoire de la Bible n’exerçaient pas de tels charismes. Je pensais alors devenir un pasteur et je suis tombé littéralement amoureux du protestantisme à cause de la puissance de leurs intercessions et surtout à cause de leur fidélité dans l’obéissance de La Parole de Dieu. Mais je me trompais car deux années seulement après mon baptême, j’ai connu mes premiers déboires avec un protestant charismatique de la capitale qui, au lieu de s’affilier à une église, a délibérément choisi de transformer sa maison d’habitation en chapelle. Il exerçait des dons de prophétie, guérissait des malades et donnait des messages de Dieu. Il habitait non loin de l’aéroport entre les avenues Léo Frobenius et Loudun. À cette époque, je préparais mon examen de baccalauréat série D. Ce prophète m’a révélé par des prophéties que ma réussite à l’examen est garantie par Dieu. Mais je fus profondément déçu car les résultats furent catastrophiques aussi bien pour moi que pour tous mes camarades de classe car, sur un total d’environ soixante élèves, un seul fut reçu aux examens après un rachat. Cela s’explique par le fait que notre préparation n’a été ni bonne ni sérieuse. En effet, de la classe de seconde jusqu’en terminale, nous n’avions pas de professeur de mathématique et presque pas de prof de physique chimie. La révolution venait de transformer les C.E.G. (collèges d’enseignement général) en lycées sans fournir de personnel adéquat. Quand bien même mon échec était prévisible, je fus néanmoins déçu à cause des prophéties mensongères de cet homme qui faisait des miracles et qui prétendait parler au nom de Dieu. Plus tard, des malades ont commencé à mourir dans ce lieu de prière, ce qui attira l’attention de la gendarmerie et le soi-disant prophète a fini par perdre la raison et s’est retrouvé dans la forêt de la capitale. Ce fut ma première déception. Une grande désillusion qui va aiguiser davantage mon esprit critique. La même année, des querelles ont aussi éclaté entre les membres d’une même église protestante de ma région et le dimanche, une partie de l’église priait sous un arbre tandis que la deuxième partie priait dans l’église ; les uns et les autres étant seulement séparés de quelques mètres. Ce fut un scandale pour moi qui était un bébé chrétien d’autant plus que de telles choses n’ont jamais eu lieu chez les catholiques. Alors, j’ai perdu mon assurance, moi qui prenais les protestants pour des anges. Ma passion s’est donc éteinte.

 

      Aliénation de la foi Doucement

      Doucement, j’ai commencé à me retirer de l’église protestante pour me retrouver seul dans ma maison sans religion et sans Dieu. J’ai fini par oublier Dieu et par commencer à amasser de nouveaux fétiches, histoire de me protéger contre mes ennemis car je vivais désormais dans la phobie depuis que j’ai cessé de fréquenter l’église protestante. Cette fois-ci, j’ai consulté d’anciens sorciers professionnels et ils ont fait de moi un fétichiste. Parmi les nombreux fétiches accumulés, un d’entre eux exigeait le  sacrifice d’un cheval noir et son but était de me protéger. Sans aucune initiation, j’ai alors commencé à expérimenter la projection astrale et, juste avant chaque sommeil, mon esprit sortait de mon corps et se retrouvait sur la toiture de ma maison. Je priais toujours dans le jeûne mais aussi, je pratiquais discrètement cette forme de sorcellerie. La sorcellerie est très efficace pour la résolution des difficultés de la vie mais elle est d’origine satanique et ceux qui la pratiquent n’hériteront pas du royaume de Dieu. Permettez-moi de vous expliquer brièvement en quoi elle est diabolique.

 

  

 

     Principe et fonctionnement de la sorcellerie africaine

 

     Selon les magiciens, tout ce qui existe dans le monde est une matière et toute matière est une âme vivante. Par exemple, le charbon de bois est une âme vivante. Le morceau de bois sec qui traîne dans la rue est aussi une chose vivante… Pour comprendre cette vérité, il vous suffit de mettre du feu sur le morceau de bois sec ou sur le charbon et vous verrez qu’il est capable de cuire votre repas ou d’incendier toute une ville. Toute matière est donc vivante et une certaine force sommeille toujours en elle. Il suffit simplement de découvrir comment réveiller cette force et c’est cela un des principes de base de la magie noire.

     Toute matière, tout ce qui existe sur terre, visible ou invisible possède un caractère très spécial appelé « la spécificité de la matière » qui n’est rien d’autre que le pouvoir détenu par cette chose. Par exemple, les fleurs de tournesol s’orientent toujours vers le soleil ; le caméléon possède la capacité de s’adapter à tout environnement en imitant la couleur de son milieu…C’est cela leur caractère spécifique. La spécificité d’une fille vierge est différente de celle d’une mère. Chaque jour de la semaine possède sa propre spécificité et le fait que le sabbat ait lieu le samedi et que le vendredi soit considéré comme un grand jour pour les musulmans n’est pas gratuit. L’ordre de naissance possède aussi sa spécificité de sorte, tout premier né est spécifiquement différent du septième dans la naissance… Ainsi donc, la combinaison de plusieurs matières peut donner naissance à une forme de vie. Par exemple, si vous combinez intelligemment des morceaux de bois, vous parviendrez à ériger une belle villa. De même, les bicyclettes, les voitures, les avions etc., ne sont qu’une combinaison savante et intelligente de quelques morceaux de fer et de caoutchouc. Une voiture est donc une âme vivante. De même, si vous combinez certains éléments de la nature selon une connaissance secrète et diabolique en exploitant la spécificité de la matière, vous pouvez donner naissance à une force invisible qui commande le monde matériel. C’est cela la magie noire ou l’expression de la matière.

 

     Deux exemples pratiques

 

     Si vous cherchez à casser un groupe ou à diviser les membres d’une famille ; si par jalousie vous désirez briser la vie d’un couple, la méthode est simple par la combinaison savante et secrète des spécificités de plusieurs matières incompatibles. Par exemple, vous savez que le chat, la souris, le chien, le lièvre, le singe et la hyène ne font jamais bon ménage. Chaque fois que ces animaux se retrouvent, il y a toujours des bagarres et des déchirements. Ainsi donc, si vous combinez leurs déchets ou leur pelage d’une certaine manière « secrète », associés à d’autres produits spécifiques « secrets », en incluant des objets « secrets » ayant appartenu à ce groupe visé, et si vous répandez ensuite cette mixture dans un endroit « secret » où le groupe se réunit, à coup sûr, vous assisterez à l’explosion et au bouleversement de la situation dans ce milieu. Confusion totale, incompatibilité d’humeur, l’atmosphère s’envenime, les uns se mettent en colère sans aucune raison apparente et la guerre éclate… finalement, le groupe se disloquera. C’est cela l’expression de la matière utilisée pour séparer couples, amis, familles et associations. Et ça marche ! Seuls les vrais chrétiens qui ont une fois à soulever les montagnes opposent une résistance exceptionnelle à cette forme  d’attaque.

    

     Selon l’explication d’un initié, pour devenir un sorcier africain vous devez manger une pâte spéciale et diabolique qui est préparée par des combinaisons secrètes d’un morceau de chair humaine, d’un caméléon, d’une poule noire, de trois chauves-souris, des racines d’un arbre frappé par la foudre plus cinq autres éléments secrets et indispensables que je ne citerai pas pour ne pas initier le lecteur à ces pratiques sataniques. La préparation de la pâte est toute une cérémonie secrète pendant laquelle le caméléon est tué par pendaison à l’aide d’une ficelle spéciale après qu’il ait pris successivement les couleurs noir, blanc et rouge. La pâte se prépare sur un foyer à trois pierres de sorte que la troisième pierre est remplacée par une hache ayant participé à une guerre ou ayant déjà servi à égorger une personne. Il y a un jour déterminé où la pâte est préparée en fonction de la position de la lune dans le ciel… Il y a des incantations à faire pendant les préparations et des promesses qui sont un contrat avec des forces spirituelles déchues. Lorsque vous mangez cette pâte, après votre premier sommeil, vous constatez au réveil que vous n’êtes plus la même personne car un instinct vous permet de  reconnaître les autres sorciers et vous voyez le monde spirituel. À partir de ce moment, vous êtes capable de happer l’âme d’une personne, de la tuer ou de lui jeter un sort par le regard ou par un simple geste ou un mouvement de la tête. Un esprit de sorcellerie s’est implanté en vous et vous donne ce pouvoir spirituel surnaturel et satanique. Vous et vos enfants êtes constamment protégés et vous pensez être invincibles et immortels. Il y a plusieurs formes de sorcellerie en fonction des pays, des régions, des ethnies, etc. Chaque dénomination de sorciers possède sa spécialité. La magie noire n’est rien d’autre qu’une imitation perverse et une profanation des œuvres du Dieu très saint.

 

     Retour au bercail

 

     Après tout ceci, je me suis procuré un Coran en français que j’ai lu d’un trait. J’ai commencé à aimer l’Islam et je projetais d’y faire un tour car j’ai vu beaucoup de catholiques abandonner leur foi pour cette religion. Parmi eux se trouvaient de grands intellectuels, des hommes respectés. Je pensais alors que toutes les religions de la planète étaient l’œuvre d’un même Dieu. Mais en lisant mon Coran, j’ai été profondément troublé en constatant que l’Islam et le christianisme étaient diamétralement opposés. Je citerai deux exemples parmi tant d’autres pour me justifier : la Bible enseigne que Jésus-Christ est le fils de Dieu alors que le Coran déclare que Dieu n’a pas de fils : Coran 17 : (105-111). La Bible enseigne aussi que le Christ fût crucifié et qu’il est mort pour payer le prix de nos péchés afin de nous réconcilier avec Dieu. Par contre, le Coran déclare que le Christ ne fût pas crucifié et qu’il n’est pas mort. Il affirme qu’une tierce personne l’aurait remplacé sur la croix et serait mort en lieu et place de Jésus-Christ (sourate 4, aux versets 157-158). J’étais en train de lutter avec ces écrits contradictoires lorsque j’ai reçu la visite d’un prophète qui exerçait ses fonctions dans le renouveau charismatique catholique de ma paroisse. Il serait venu me parler de la part du Seigneur Jésus-Christ. Selon lui, le Seigneur m’invitait impérativement à abandonner les fétiches et de rejoindre l’église catholique. Alors, je me suis approché pour voir ce qui se passait au juste dans ce groupe en effervescence. En observant, je me suis rendu compte que, mieux que les protestants, le renouveau charismatique catholique guérissait maintenant beaucoup de malades, convertissait des païens et des femmes stériles portaient des enfants. Les témoignages étaient légion qu’on ne pouvait les dénombrer. Une telle manifestation de puissance, c’est exactement ce qui enflamme ma passion.

     J’ai décidé donc de répondre à l’appel du Seigneur en me joignant au groupe de prière charismatique dans ma religion d’origine. Le groupe était dirigé avec un bras de fer par une dame qui est devenue comme ma mère et que j’appelais « maman. » J’ai donc jeté de nouveau les fétiches et cela a provoqué une réaction de la part des démons. Mais « ma maman » qui était la bergère du groupe de prière m’a aidé à me débarrasser de ces démons. Après cette « délivrance », j’ai alors commencé à faire des sorties avec le groupe de prière dans les différentes paroisses pour évangéliser et soutenir la foi de nos frères catholiques. Ma passion est toujours forte dans la pratique des exercices spirituels et je me suis de nouveau plongé tout seul dans les jeûnes interminables et à faire des veillées nocturnes et solitaires sans tenir compte de celles organisées par le groupe de prière. Je fus le premier dans le groupe charismatique à réciter une série de trente rosaires par jour à raison de trente minutes par rosaire, ce qui donne un total journalier de quinze heures de prières ininterrompues par la récitation du chapelet sans compter les chants, les intentions, etc. C’est dans le renouveau charismatique catholique que, pour la première fois de ma vie, j’ai commencé à avoir « des visions ». Une vision est un rêve très court, un flash rapide que vous recevez pendant la prière et qui relate une foule de choses qui se réalisent à coup sûr. C’est le Saint-Esprit qui vous informe d’avance sur des événements futurs pour l’édification de l’église… Pendant les chemins de croix, il m’arrivait de sangloter et de pleurer à chaudes larmes. La bergère m’a toujours préconisé de donner mon témoignage partout dans nos déplacements car mes expériences chez les Témoins de Jéhovah, les Protestants et les pratiques de la magie noire me donnaient des sujets de témoignages très édifiants. J’ai donc donné mes témoignages dans les différentes paroisses, dans les rencontres d’élèves du secondaire et devant des centaines de fidèles catholiques qui furent édifiés et qui m’ont exprimé leur reconnaissance car, j’ouvrais leurs yeux sur les conséquences des pratiques de la sorcellerie ou de la magie noire… Tous ces témoignages sont enregistrés et conservés par le groupe du renouveau charismatique de ma paroisse.

     Chez nous en Afrique, quelle que soit la religion pratiquée, beaucoup de fidèles n’abandonnent pas totalement leurs fétiches et leurs coutumes ancestrales qui sont pourtant en contradiction avec les enseignements bibliques. Alors, dans mes témoignages, je disais à mes frères catholiques qui possèdent presque tous des fétiches, qui consultent les marabouts et qui pratiquent discrètement une forme quelconque de sorcellerie qu’ils étaient des ennemis de la croix du Christ et qu’ils crucifiaient le Christ une seconde fois. Je leur disais ceci : « Si vous avez un fétiche sur vous ; que ce soit une bague ou un bracelet au poignet qui vous donne du succès ; que ce soit un fétiche caché dans votre maison et qui vous protège, sachez que cette chose est votre dieu et que ce bracelet que vous portez constitue le symbole de votre alliance avec ce dieu. Puisque ce fétiche a le pouvoir de changer les événements de votre vie en vous donnant la prééminence et la protection, alors il est votre dieu et vous n’avez pas part à la gloire du Christ… »

 

 

                                                    CHAPITRE II

 

                                           LA PROTECTION DE L’ANGE

 

 

     Après sept ans de pratiques intenses du catholicisme à travers le renouveau charismatique, et après m’être marié, j’ai demandé ma mise en disponibilité pour une période de deux ans car je travaillais comme surveillant dans le lycée provincial. J’ai alors pris l’avion pour les États-Unis d’Amérique dans le but de me ressourcer financièrement car mystérieusement, mes affaires avaient été sauvagement saccagées après mon mariage. C’est précisément aux USA, lorsque je me suis retrouvé loin du noyau du groupe de prière que les choses se sont approfondies en prenant une tournure inopinée. À mon arrivée, j’ai confié mon séjour au Seigneur dans un jeûne de trois jours connu sous le nom de « jeûne d’Esther ». Voici le message que j’ai reçu de lui à la fin du jeûne : « Si tu ne souilles pas ton lit conjugal, si tu me restes fidèle, si… alors je serai avec toi et tu connaîtras du succès. ». Il y avait tellement de conditions que j’ai fini par l’appeler « le Dieu du si ». Des phénomènes inhabituels ont alors commencé à se produire dans ma vie. Pendant mes sommeils, j’apercevais un être céleste qui campait toujours à ma droite. Des fois, il était revêtu d’une soutane blanche comme un prêtre catholique et une lumière blanc laiteux rayonnait de ses vêtements. Des fois, c’était un vieil homme qui portait un habit blanc et déchiqueté mais très propre et il rayonnait comme le soleil. Alors, je lui ai demandé : « Qui es-tu et que fais-tu toujours à ma tête ? ». Il me répondit qu’il était un ange du Seigneur et que son devoir consistait à me protéger. Effectivement, il me montrait beaucoup de choses par avance à travers des rêves et des visions et cela m’a évité de tomber dans biens des pièges. J’étais content et sa présence me rassurait. La Bible confirme de telles choses car nous lisons : l’ange du Seigneur monte la garde autour des fidèles et les met hors de danger (psaumes 34 : 8) ; lui qui garde Israël sans se relâcher, sans dormir, il te gardera, il restera à tes côtés comme une ombre protectrice (psaumes 30 121 : 4-5) ; je remercie le Seigneur, qui me conseille, même la nuit, ma conscience m’en avertit. Je ne perds pas de vue le Seigneur, et je ne risque pas de faiblir, puisqu’il est à ma droite (psaumes 16 : 7-8).

 

     Les miracles

 

     Ma protection par l’ange du Seigneur était une mission qu’il accomplissait avec une fidélité angélique. Il me parlait constamment, faisait des suggestions et me prévenait des difficultés qui allaient éclater dans les prochaines heures. Entre mille autres miracles, je citerai deux petits exemples quotidiens du trafic routier. Par exemple, un beau matin, je conduisais une voiture sur Broadway à Baltimore lorsqu’il se mit à me parler : « Fais attention car quelqu’un va traverser la route. ». Je lui ai répliqué que cela n’arrivera pas car le feu tricolore est vert devant moi et que j’avais la priorité. Mais à ma grande surprise, une voiture verte, conduite par une femme venait de brûler le feu de stop et s’est retrouvée devant ma voiture. Par réflexe, j’ai freiné de toutes les forces de ma jambe et j’ai entendu le grincement des pneus sur le goudron et par bonheur, la voiture a réussi à traverser avant que je ne l’atteigne… De telles choses me sont arrivées une dizaine de fois et font partie du quotidien aux USA. Mais, n’eut été le concours de mon hôte invisible, j’aurais été victime de bien des malheurs.

     L’ange de l’Éternel Dieu me disait toujours de prier car un grand malheur allait bientôt s’abattre sur moi. Je commençais à avoir ras le bol de ces malheurs car, plus je priais, plus j’étais malheureux. Finalement, j’ai commencé à croire que ces prières  attiraient toujours d’autres malheurs pour ainsi m’obliger à ne vivre que de jeûnes et de prières. Mais mon hôte invisible me montrait des ambulances, des policiers rassemblés en grand nombre et des docteurs qui se démenaient pour sauver un corps presque mort. Il me montrait surtout une scène dans laquelle j’ai écrasé comme un petit cochon sur la route et ses poumons étaient éparpillés sur le goudron… J’ai négligé ces remontrances et j’ai failli décimer des vies. Je conduisais sur Washington DC et je n’ai pas beaucoup prêté attention aux alertes lointaines de sirènes. J’avais la priorité mais en voulant traverser une intersection, je me suis retrouvé en face du cortège présidentiel qui roulait à vive allure dans la capitale avec des gardes du corps accrochés autour des 4x4 de couleur noire. Contre toute attente, une jeune fille qui poussait un bébé dans une poussette a aussi traversé la route pour des raisons inconnues. Mais ayant constaté la gravité de son acte, prise de panique, elle  abandonna la poussette et s’enfuit. La catastrophe était inévitable et dieu seul sait comment j’ai évité d’écraser le bébé et comment j’ai aussi réussi à ne pas percuter le cortège de plein fouet. Les gardes du corps néanmoins m’ont fait des signes d’avertissements avant que l’escorte qui avait freiné n’accélère de nouveau. Alors, l’ange du Seigneur s’est mis à dire : « Je t’avais prévenu, je t’avais prévenu… ». D’autres incidents ou miracles de ce genre, si l’on peut ainsi dire, me sont arrivés à Boston au Massachusetts où mon camion s’est retrouvé seul et sans chauffeur en train de rouler sur l’autoroute et des gens peuvent témoigner car je raconte toujours ces choses. Pourtant, après avoir conduit pendant six ans aux USA, à raison de cent miles (cent soixante kilomètres) en moyenne par jour, je me retrouve avec un bon record selon le rapport du M.V.A. (moto rand véhicule administration). On ne peut donc pas m’accuser d’être un mauvais chauffeur. Mais en toutes circonstances, ma protection était constamment assurée par mon hôte invisible.

 

     L’ange de Dieu qui chante dans mon cœur

 

     Depuis mon enfance, après ces apparitions du Christ et de sa mère, mon cœur était toujours dans la prière. Lorsque je me réveillais d’un sommeil, je m’apercevais que mon cœur était en prière et cela continuait même après mon réveil. J’entendais mon cœur qui récitait des « Ave Maria ; Pater Noster ; salve Regina » etc. Quand je dormais ou quand je travaillais ; quand je me douchais ou même lorsque j’utilisais les toilettes, mon cœur était constamment en prière et j’entendais ces prières jaillir du dedans de moi. Lorsque je rentrais dans l’église, l’ange du Seigneur me demandait de m’asseoir à l’arrière de l’église et de là, il me révélait beaucoup de choses. Par exemple, lorsque la chorale s’apprêtait à entonner une chanson, l’ange de Dieu fredonnait d’avance la chanson dans mon cœur et lorsque la chorale commençait à chanter, c’est exactement ce que l’ange venait juste de fredonner. Cela me remplissait de joie et je me disais que Dieu savait par avance ce que nous allions lui chanter avant même que nous ouvrions nos cantiques. Aux USA, entre autres travaux, j’étais chauffeur et je faisais des livraisons dans les villes de Washington DC, Annapolis, Westminster, Baltimore et aussi, en Virginie. Je conduisais beaucoup et il m’arrivait de conduire quatre cents miles (six cent quarante kilomètres) par jour, surtout les vendredis et samedis pendant les périodes de pointe. Ce n’était pas un travail facile car il fallait être solide et il fallait courir vite. Lorsque vous voyez le volume du trafic et tous les accidents, vous êtes constamment sous le stress. Mais toujours et toujours, l’ange de Dieu me disait de ranger le camion sur le trottoir et de chanter un psaume qu’il me précisait et qu’il avait déjà commencé à chanter. Des fois cela était difficile à cause du trafic et surtout parce que j’avais peu de temps devant moi car les heures de livraison étaient indiquées sur les factures alors que la quantité de livraison était parfois grande. Il fallait donc courir sans perdre de temps et j’oubliais des fois de prendre mon repas. Mais l’ange de Dieu insistait et si je refusais d’obtempérer par manque de temps, plus loin je faisais un accident. Alors j’ai appris à coopérer.

 

     L’ange de Dieu qui m’invite à la prière

 

     Entre minuit et deux heures du matin, l’ange du Seigneur venait me réveiller pour la prière. À son arrivée, il me tapotait amicalement sur l’épaule droite pour me réveiller. Si je refusais de me lever pour cause de fatigue car je travaillais beaucoup, alors, comme dans un rêve, il faisait sonner le réveil et je me relevais en sursaut. Pourtant, je ne l’ai pas réglé pour sonner à ces heures. Des fois, il prenait ses deux mains et les glissait sous mes épaules pour me soulever afin de me relever pour la prière. Lorsque je m’éveillais, il commençait alors à prier. Généralement, c’étaient des prières de louanges d’une beauté indescriptible. Jamais de ma vie je n’ai entendu d’aussi belles prières de louanges à l’endroit du Dieu très haut. Pendant qu’il priait, toute ma maison était comme électrifiée et remplie de vibrations. Il commençait toujours ses prières par la même formule : « Éternel mon Dieu ! » et je peux vous assurer que cet ange de Dieu est un expert dans la prière car il parlait de la grandeur du Dieu Tout-Puissant et révélait aussi les exploits du Dieu redoutable, immortel, invincible et seul vrai Dieu…

 

     L’ange de Dieu qui contrôle mes pensées

 

     Toute personne humaine réfléchit constamment sans même s’en apercevoir. C’est seulement une partie infime de nos pensées qui se traduisent par des actes conscients. Quant à moi, j’ai un esprit rêveur et lorsque je commence à réfléchir, il est difficile de m’arrêter et je vais toujours très loin. Mais lorsque mes pensées s’inclinaient vers le mal, l’ange de Dieu veillait et je recevais comme une décharge électrique sur mon cœur. Cela me secouait et me ramenait aux réalités. Le prophète du groupe du renouveau charismatique de mon église m’a révélé que lui  aussi vivait de telles expériences. Lorsque je commettais un péché par inadvertance, je ne tardais pas à m’en apercevoir car, à la manière d’un thermostat, mon cœur se mettait à prier automatiquement sans qu’au préalable, je n’aie eu l’intention de prier. Je l’entendais dire des « je confesse à Dieu »… Il y eut une année au cours de la laquelle le mercredi des cendres coïncidait avec le ramadan des musulmans. Au lieu d’observer le carême avec la communauté catholique, j’ai décidé de festoyer avec mes nombreux amis musulmans car la Bible dit de se réjouir avec ceux qui sont joyeux (Romains 12 : 15). Mais, aux environs de quatorze heures, j’ai entendu quelque chose qui sanglotait dans mon cœur et demandait pardon à Dieu pour le péché que je venais de commettre en n’observant pas le carême. Cela m’a troublé et je me suis agenouillé pour me réconcilier avec Dieu. Souvent, lorsque je me demandais intérieurement ce que je ferai de ma journée, la réponse me venait aussitôt de l’ange de Dieu. Par un mystérieux pouvoir, il contrôlait mes pensées comme s’il était incorporé à mon esprit.

 

     L’audition à distance

 

     Lorsque je suis arrivé aux USA, les débuts ont été difficiles car je suis tombé malade et je suis passé trois fois sur la table d’opération pour mes yeux qui menaçaient de me rendre aveugle. J’ai traversé des périodes de grande souffrance qui donnaient à mon aventure l’aspect d’un échec et cela réjouissait mes ennemis restés en Afrique. Il y a eu des moments où, couché dans ma chambre, j’entendais leurs moqueries. J’entendais distinctement la voix et les propos de chacun. Ils riaient aux éclats, répétaient ce que disaient les rumeurs sur mes malheurs aux USA, et ils m’insultaient. Parmi eux se trouvaient des parents. J’étais là et je suivais ces événements à des milliers de kilomètres. Alors, j’ai appelé deux amis pasteurs pour leur révéler à quel point mes ennemis se réjouissaient de mon désarroi. L’un d’eux m’a répondu que le Seigneur est capable de les faire taire d’un coup. L’autre m’a dit que si le Seigneur a révélé ces choses, cela veut dire qu’il est sur le point de remédier à ma situation. Je voyais aussi ma femme restée en Afrique et je lisais à distance les  pensées qu’elle émettait. Généralement elle était en colère, elle pensait quitter ma maison à cause de mon absence prolongée… Souvent, je  l’appelais pour lui révéler ce qu’elle projetait de faire et elle se mettait en colère et me disait : « Comment peux-tu être là-bas et connaître ce qui se passe dans mon cœur ? »… Mais j’avais raison car finalement, elle a exécuté ce qu’elle méditait dans son cœur.

 

     Les apparitions mariales

 

     Le 28 avril 2004, premier vendredi après Pâques, j’ai encore reçu en rêve la visitation de la Vierge Marie. Dans le rêve, je me trouvais dans l’église Marie-Reine dans la paroisse « Saint François-Xavier » de Tenkodogo. Il y avait beaucoup de personnes qui priaient dans l’église et mon attention s’est portée sur un groupe de femmes qui récitaient le rosaire devant la statue de la Reine des cieux. À un moment donné, j’ai remarqué que la statue de la Madone venait de bouger en faisant des gestes comme si elle était vivante. Alors je me suis mis à crier et à attirer l’attention de l’assemblée sur ce miracle. Je disais : « Regardez ! La statue de la Vierge Marie a bougé ; oui, je l’ai vu faire des mouvements ! ». Au même moment, j’ai aperçu un vieil homme arrêté auprès de moi. Il était petit de taille, avait une tête chauve et était revêtu d’une longue robe blanche. Puis il me dit : « Lorsqu’une personne prie la Vierge Marie et qu’elle se comporte de cette manière, cela signifie que cette personne est sauvée pour de bon. ». Alors, nanti de cette révélation salvatrice, je me suis mis à héler la Vierge de toutes mes forces. Je criais de la sorte : « Très sainte Vierge Marie ! Très sainte Vierge Marie ! » Elle parlait toujours au groupe de femmes qui s’était rassemblé autour de sa statue et elle paraissait très occupée. Mais à ma troisième interpellation, elle s’est tournée vers moi et elle n’était plus une statue mais plutôt une femme de grande taille, fort robuste et elle scintillait comme un métal argenté. Elle me fixa du regard pendant un temps qui me paraissait interminable  comme si elle lisait quelque chose dans ma tête. Elle était triste et je lisais dans son regard quelque chose d’indéfinissable comme la colère ou l’indignation. J’ai pensé qu’elle n’a peut-être pas aimé la manière dont je l’ai apostrophée dans l’église. Mais pendant que j’essayais moi aussi d’analyser son regard, elle s’est mise à sourire et elle m’a dit : « Garde la foi car tout s’arrangera pour toi ; mais sache que tout pouvoir vient de Dieu. » Puis, elle joignit ses mains par les paumes en position de prière, leva les yeux vers le ciel, et silencieusement, elle pria pour moi et à ce même moment, elle disparut, elle, aussi bien que tous ceux qui l’avaient accompagnée. Puis, je me réveillai. Je venais juste de voir la mère du divin sauveur et elle m’a assuré que toutes mes difficultés trouveront une heureuse issue et mieux que ça, elle a prié pour moi et m’a donné un message. Il était deux heures du matin et j’ai passé des heures à danser dans ma chambre et à chanter tous les cantiques de Marie dont je disposais. Les deux années qui ont suivi, j’eus d’autres apparitions mais celle-ci fut la plus importante.

 

        

 

     Les visions

 

     J’ai pris l’habitude de faire des veillées de prières tout comme nous le faisions dans le renouveau charismatique catholique. Pendant mes prières, j’entendais toujours le tonnerre qui grondait. Parfois c’est du feu qui descendait du ciel et consumait comme un tas d’herbes sur terre avant de remonter au ciel. Des fois, c’étaient des petits enfants comme des bébés qui descendaient dans ma chambre, portés par un chariot. Ils étaient généralement au nombre de trois. Deux étaient assis aux extrémités du chariot et l’un d’eux, debout au milieu, me faisait face et tenait en main les cordes du chariot par lesquelles ils étaient descendus vers moi. Les visions se répétaient à un rythme accéléré et même lorsque je dormais, je continuais d’en recevoir.

 

 

                                                    CHAPITRE III

 

                                             CHOSES TROUBLANTES

 

 

     Les attaques, les brûlures

 

     Aussi, lorsque je dormais, mes nuits étaient troublées par des faits anormaux et le plus agaçant était que je me réveillais toujours en sursaut car des êtres méchants me brûlaient avec du feu. Les brûlures commençaient au niveau des pieds pour remonter jusqu’au thorax où  avaient lieu les attaques décisives. Ces êtres méchants appliquaient sur mon sternum un objet incandescent qui provoquait une douleur lancinante et je me réveillais toujours en sursaut le cœur battant la chamade et tout mon corps était couvert de sueur. C’est surtout les mercredis nuits que ces types d’attaques ont lieu et se sont généralisés par la suite. Je recevais plusieurs brûlures dans la nuit, et le matin, je constatais que j’avais perdu ma couverture. Mais je savais où la retrouver : dans la baignoire. Lorsqu’il y a du feu, vous cherchez de l’eau pour l’éteindre. Certainement, pendant les attaques, lorsque ça chauffait, inconsciemment, je fuyais vers ce point d’eau plusieurs fois dans la nuit. C’est la seule explication logique qui puisse justifier le fait que la couverture y était toujours abandonnée…

 

     Les maladies

 

     Très vite, j’ai commencé à expérimenter des maladies bizarres et des phénomènes anormaux. Pour ne pas donner l’impression d’exagérer, ce qui pourrait miner la crédibilité de mon récit, j’ai choisi de ne citer que peu d’exemples compatibles à la raison humaine.

         

     La sciatique

 

     À mon âge, je soufrais déjà de sciatique et cela depuis quatorze ans, lors de mon entrée dans le renouveau charismatique. Il m’arrivait d’être couché sur mon dos et de me trouver paralysé par la douleur qui se généralisait de ma hanche à tout mon corps. Je ne pouvais même pas tousser car cela provoquait une douleur à vous arracher des larmes. Pourtant, je devais  travailler pour gagner ma vie et le seul travail que j’ai pu trouver à l’époque, était le jardinage. Il fallait creuser pour planter des arbres, couper le gazon et désherber dans des jardins en position courbée et cette position coinçait davantage le nerf sciatique et provoquait d’intenses douleurs dont les conséquences s’étaleront sur plus d’un mois. Mais je n’avais pas le choix et j’étais toujours malade…Après une longue journée de labeur, j’ai hâte de me retrouver sur mon lit pour tenter d’obtenir un peu de soulagement. Mais il y a encore une autre épreuve à surmonter : pour monter dans ma chambre, j’ai juste besoin de quelques secondes pour courir les marches jusqu’au premier étage. Mais avec la sciatique, après une journée de labeur, je passais une vingtaine de minutes à marcher à quatre pattes sur les marches et chaque marche exigeait un effort et un courage exceptionnels. Finalement, lorsque j’arrivais dans ma chambre, c’était avec des larmes et je m’affaissais sur le sol. Impossible d’enlever mes chaussures, de me déshabiller ou de me laver. La faim me tenaillait le ventre mais comment faire pour arriver dans la cuisine ? Le plus grand désir était de dormir pour oublier la douleur et lorsque je commençais à m’assoupir, les êtres méchants qui me brûlaient avec du feu, à leur tour, passaient à l’attaque et c’étaient des cris et des sursauts au milieu de la nuit. De jour comme de nuit, j’étais dans la souffrance…

 

     Les maux d’yeux

 

     Une simple irritation de l’oeil droit, apparemment banale s’est transformée en glaucome et menaçait de me rendre aveugle. Un docteur de Wilmer Eye de l’hôpital Johnns Hoppkins a trouvé que la tension de l’œil était trop élevée malgré les soins prolongés. Une chirurgie (trabéculectomie) était urgente pour éviter la perte des yeux car lorsqu’un œil est malade, le second est aussi menacé. Une association de femmes, « The Women Board » a trouvé de quoi honorer les frais de chirurgie car je ne pouvais trouver trois mille dollars pour payer une telle intervention. Mais un mois après la chirurgie, on a détecté un début de cataracte dû aux nombreux produits utilisés pour baisser la tension. Il fallait encore opérer et cette intervention banale que les docteurs africains, même avec peu de moyens du bord, réussissent aisément a cependant mal tourné. Trois jours après l’opération, la lentille est sortie de sa cavité et le docteur pour une raison inconnue a ouvert l’œil de nouveau afin de la replacer. Pourtant, une simple instillation de médicament dans l’œil suffisait à reloger automatiquement la lentille dans sa cavité. Cette maladresse a donc provoqué une inflammation à l’intérieur de l’œil. Le verdict des docteurs m’a condamné car ils m’ont dit : « Vous êtes sur le point de perdre votre œil et il n’y a rien à faire sauf de mettre des cortisones et voir ce qui arrivera. » Je n’en croyais pas mes oreilles et je fus pris de panique. Alors, j’ai compris qu’il fallait un miracle de Dieu et j’ai téléphoné en Afrique. Le groupe de prière du renouveau charismatique catholique, mes amis protestants et les différents groupes de prières se sont mis à genoux dans des jeûnes et des prières d’intercessions en ma faveur. Après une semaine de soins à raison de deux visites d’observation par jour, l’inflammation s’est dissipée et c’était un grand ouf pour le docteur et pour toute la communauté chrétienne…

 

     La névrose

 

     Il y eut un moment où je me suis confié à un psychiatre car je devenais comme un fou. Je me parlais seul et je voyais des choses que les autres ne voyaient pas. Souvent, je me battais avec des êtres invisibles qui voulaient outrepasser ma volonté. Alors, j’ai été chez les « HCH » sur 111 Pratt st. à Baltimore pour solliciter de l’aide et on me confia à un psychiatre de la clinique. Après m’avoir posé des questions sur la date d’aujourd’hui, sur ce que j’ai entrepris comme activité la semaine passée, le mois passé, l’année passée à des dates bien déterminées ; après m’avoir posé des questions de calcul mental, bref, il conclut que je n’étais pas fou. Nous avons discuté longuement, chacun essayait de convaincre l’autre et finalement, il m’a envoyé faire un M.R.I. à Mercy-hospital. Le résultat était négatif et avec ces preuves  scientifiques, il m’a démontré que je n’étais pas fou et m’a renvoyé à d’autres spécialistes de la clinique qui s’occupaient des conséquences de la magie noire et eux ne m’ont été d’aucun secours. Finalement, j’étais frustré car personne ne comprenait mon problème et en fin de compte je me suis replié sur moi-même. Mais je savais que quelque chose n’était pas clair et j’avais désespérément besoin d’aide. Mais que faire ?

 

     Les pleurs, les sanglots

 

     Quelque chose me troublait beaucoup car durant mes sept ans dans le groupe du renouveau charismatique, j’entendais très souvent mon âme ou mon esprit pleurer et sangloter au-dedans de moi. Je ne savais quelle explication attribuer à ce phénomène et j’ai demandé aux fidèles de l’église de prier en ma faveur. Quand je suis arrivé aux USA, le phénomène s’est accentué et cela me rendait perplexe. Je me réveillais souvent au milieu de la nuit, apeuré par les sanglots et les gémissements terribles qui jaillissaient du dedans de moi. J’étais troublé car lorsque mon âme se mettait à pleurer et à gémir, tout tremblait autour de moi. Je n’ai jamais entendu parler d’une telle expérience et personne ne pouvait expliquer ce phénomène. Je me sentais isolé et de nouveau, je me suis plongé dans des jeûnes prolongés et à réciter des neuvaines  interminables pour demander à Dieu de consoler mon âme qui pleurait. J’ai invoqué en vain tous les anges et tous les saints du ciel.

     Les gens m’ont demandé ce que je pensais de ce phénomène. Je leur disais que je n’en savais rien du tout. « Une chose est claire : mon âme pleure et sanglote dans mon thorax. Peut-être qu’elle est malade, peut-être qu’elle est prise dans un piège lors de mes pratiques magiques, peut-être aussi que je suis damné et que je ne participerai pas à l’enlèvement de l’église prévu à l’arrivée du Christ. C’est peut-être pour cela qu’elle pleure d’avance ma condamnation prochaine. » Bref, j’ai émis toutes les hypothèses possibles et impossibles. Mais je savais une chose : de ma vie, je n’ai jamais pleuré de cette manière et je n’étais pas suffisamment fort pour gémir avec une telle puissance. L’âme d’une personne devait être très forte et très puissante pour émettre des sanglots et des gémissements aussi profonds, me disais-je…

 

     Le divorce et la révolte

 

     Bien que l’ange de Dieu m’assistât dans mes prières et bien que j’observasse beaucoup de jeûnes, j’étais objet d’attaques démoniaques et d’autres troubles qui échappaient à la raison. En plus des pleurs et des gémissements, il m’arrivait aussi d’être profondément attristé sans aucune raison apparente. Les loisirs, le repos, les massages, etc. ne parvenaient pas à dissiper cette tristesse. Mais lorsque je participais à une campagne d’évangélisation ou lorsqu’un pasteur priait pour moi, alors seulement la situation se relâchait… Mais la goutte qui a fait déborder le vase m’est venue d’Afrique. Lorsque je pus enfin accueillir ma femme, je l’ai invitée à me rejoindre aux USA et c’est en ce jour qu’elle m’apprît qu’elle portait une grossesse de six mois. Je n’en croyais pas mes oreilles et en interrogeant mes amis, j’appris qu’elle s’était déjà remariée en bigamie, chose interdite par la loi et pire encore, par affairisme, elle était en instance d’obtenir le divorce des suites d’un jugement par défaut…

    

     J’ai fait deux nuits sans pouvoir dormir lorsque j’ai appris cette mauvaise nouvelle. Je me suis demandé à quoi bon prier si Dieu dans sa miséricorde infinie n’a pas pu protéger mon mariage et m’a exposé au ridicule. Je me suis convaincu que je ne pouvais être plus malheureux que ça : maladies, attaques démoniaques, troubles psychiques, accidents, divorce, etc. S’il était possible, je voudrais voir Dieu face à face car j’ai des questions à lui poser. Il nous a recommandé de croire en lui avec la naïveté d’un enfant, de prier et de veiller sans relâche et j’ai obéi avec une fidélité angélique. Alors, qu’a-t-il fait de mes prières ? Si la cour céleste est incapable de maîtriser tous les paramètres de ma vie, alors c’est une aventure risquée que de lui confier ma destinée compte tenu du fait que la vie est brève. Dans toute cette affaire, je me demandais ce qu’était devenue la Reine du ciel, notre tendre mère qui intercède pour nous auprès de son divin fils. Dès que j’avais un temps libre, je le consacrais toujours à la prière du chapelet et ma vie n’était que prière. Pourquoi maman Marie n’a-t-elle pas exaucé mes prières ? Le mariage est un sacrement et une institution sérieuse qui pose les bases de la vie. Pourquoi Dieu a-t-il méprisé mon mariage ? Pourtant dans la magie noire, les anciens m’ont doté de quoi maîtriser une femme contre sa volonté. Mais l’église nous a exhortés de renoncer à ces pratiques car elles sont contre-nature et insultent la gloire de Dieu. J’ai obéi et voilà maintenant la récompense de ma fidélité.

     Alors, j’ai ouvert ma bouche et j’ai insulté ce Dieu qui s’est permis de jouer avec mes émotions et ma vie. Je lui ai dit : « Tu n’es pas un Dieu de justice comme tu le prétends. Si tu étais juste, tu aurais pu au moins sauver mon mariage. Je ne prierai plus et jamais je n’observerai ni les mortifications ni les jeûnes répétés. A quoi bon ? J’ai jeté mes puissants fétiches pour te suivre et voilà que maintenant les fétiches se moquent de moi. Tu es un Dieu qui ignore la honte… »

     En fin de journée, lorsque je suis rentré à la maison et que j’ai ouvert ma porte, il y avait une présence dans ma chambre. Cette présence m’a dit : « Mets-toi à genoux de suite et demande pardon à Dieu pour les paroles insensées que tu viens de prononcer. » J’ai eu peur car la Bible raconte l’histoire d’autres hommes qui ont été frappés par des anges pour n’avoir pas donné gloire à Dieu (Hérode dans actes XII : 20-23 et Nabuchodonosor dans Daniel 4 : 27-30). J’avais peur de mourir et je me suis mis à genoux et j’ai dit ceci : « Pardonne-moi Seigneur pour les paroles insensées que je viens de prononcer, mais sache que cela vient de mon coeur… » et je suis ressorti en courant…

 

 

                                                  CHAPITRE IV

 

                    RÉVÉLATION DE L’IDENTITÉ DE L’ANGE DU SEIGNEUR

                            

                                        RECHERCHE D’UNE SOLUTION

 

     Recherche d’une réponse

 

     J’étais blessé dans mon orgueil et dans ma dignité et la vie n’avait aucune saveur pour moi. Même la prière qui était mon passe-temps de prédilection m’était insipide. Au fond de moi, je savais que quelque chose n’était pas clair dans ma vie. Mais quoi au juste ? Je me réveillais alors au milieu de la nuit pour parler. Je lançais des défis à Dieu en lui disant : « Le ciel est-il vide ou est-il habité ? S’il y a un Dieu dans ce ciel et si tu es le Maître de toute chose, alors réponds-moi. Si la justice et la droiture sont l’appui de ton trône, alors, prouve-le. » J’ai passé plus de deux semaines à répéter inlassablement des choses pareilles au milieu de la nuit. L’ange de Dieu, comme à l’accoutumée est venu me réveiller pour la prière mais je lui ai répondu que j’avais fini avec Dieu et que les prières ne m’étaient plus utiles. J’ai fini par faire une dépression et je suis tombé dans le péché. Après avoir commis ce péché, l’ange du Seigneur s’est mis de nouveau, selon ses habitudes à chanter dans mon cœur les psaumes de louanges de l’église catholique. Je lui ai alors dit : « Tu ne te fais aucun souci pour mon divorce et maintenant que je tombe dans le péché tu continues de chanter. Je ne te comprends plus. » Il m’a répondu que depuis que Jésus est mort sur la croix pour payer le prix de nos offenses, il n’y a plus de péché car nous sommes libres. Sa réponse a fait un déclic dans ma tête car je voyais par là une déformation subtile de La Parole de Dieu. Exactement le même type de mensonge qui fut proféré dans le jardin d’Éden avant la chute des hommes. Mais je n’osais pas cogiter sachant bien qu’il lisait mes pensées. J’ai néanmoins continué à lancer des défis à Dieu le Père lui demandant de me parler si toutefois il existait et s’il était ce Dieu de justice. Je ne savais plus si j’avais perdu la foi ou si j’avais perdu la raison…

 

     Révélation de l’identité de l’ange du Seigneur

 

     Apparemment, dans sa bonté immense, Dieu s’est laissé fléchir car l’ange de Dieu est revenu comme d’habitude pour la prière. Il m’a réveillé et a commencé de nouveau ses prières de louanges mais cela m’exaspérait plutôt et je lui ai lancé cette question : « Par le Dieu vivant, dis-moi qui es-tu ? » La réponse qu’il m’a donnée de manière mécanique m’a rempli d’effroi et j’ai senti mes boyaux trembler de peur dans mon ventre. Il m’a répondu : « Je suis un démon religieux. » Alors, je suis resté des heures au milieu de la nuit à trembler et à réfléchir : cela veut dire que je suis un démoniaque ! C’est exactement ce terme que la Bible utilise pour qualifier ceux qui sont sous l’emprise du démon. Toutes ces vingt-cinq années passées dans le catholicisme, toute cette pratique intense du catholicisme à travers le renouveau charismatique, toutes ces apparitions du Seigneur Jésus et de sa mère, toutes ces visions de feu qui tombait du ciel, ces tonnerres qui grondaient pendant mes prières, ces anges qui me visitaient, chantaient et priaient avec moi n’étaient que des machinations savamment orchestrées par des démons. Moi qui croyais que j’étais à la porte du ciel, moi qui pensais être sur la route de la sainteté, j’étais cependant prisonnier dans un cercle vicieux contrôlé par un démon de prière. Toutes ces veillées de prières, ces neuvaines interminables, ces sacrifices et ces jeûnes prolongés, tout ce zèle pour le service de Dieu, tous ces témoignages en public, etc., n’ont servi qu’aux intérêts et la gloire du malin. Que de temps perdu ! J’ai regretté d’être né et je me demandais sans cesse : « Est-ce possible ? Est-ce vrai ? Comment peut-on être trompé si longtemps sans s’en apercevoir ? » Ici, les déguisements étaient si parfaits qu’on se serait cru vraiment devant le trône de Dieu. Il exigeait la repentance, et des fois, la repentance par des larmes. Mais au fond, c’était un démon de prière qui se faisait passer pour Dieu, qui recevait mes louanges, mon adoration, mes jeûnes et mes larmes. Un vrai camouflage.

 

          

 

     À qui la faute ?

 

     Instantanément, j’ai cherché à trouver la cause de cette oppression démoniaque car je suis un garçon sérieux de nature et je suis au sérieux dans la pratique de ma religion. Cette interférence satanique devrait trouver sa raison d’exister. Mais qui vais-je accuser ? Les Témoins de Jéhovah ? Les Protestants ou la magie noire ? La vérité est que : avant la naissance du renouveau charismatique au Burkina Faso, avant toute rencontre avec les Protestants et Témoins de Jéhovah, avant même de découvrir qu’il y a une force secrète appelée magie noire ; à l’âge de quinze ans, enfant catholique baptisé et confirmé dans son innocence, j’avais déjà eu les premières apparitions du Christ et les bases de mon désarroi étaient déjà posées. Mes expériences sont donc purement catholiques et je suis victime du catholicisme.

     Au vu de ces expériences, je vois que les démons religieux sont spécialisés dans la déception. Ils sont à l’origine de toutes les sectes et fausses religions qui pullulent de par le monde. En effet, si vous observez de loin ces religions et leurs pratiques, vous constatez qu’elles sont loin des réalités humaines. Par contre, une force supérieure parvient à convaincre leurs adeptes que leurs sectes sont une révélation de Dieu et pire, cette force leur donne le courage de mourir pour défendre les intérêts de ces religions. Cette force supérieure qui donne ces convictions religieuses et qui considère le fanatisme comme une élévation n’est rien d’autre que le résultat de l’assaut des démons religieux sur la race humaine. 

     Puisque le christianisme et son fondateur Jésus de Nazareth constituent la solution pour le salut des âmes, alors, les démons religieux ont inventé à leur tour un faux christianisme : dans les visions ou dans les apparitions, ils se présentent sous l’apparence du Christ ou de sa mère. Ils se font passer pour Christ, opèrent des miracles au nom du Seigneur Jésus, etc. Leur but est de nous éloigner de Dieu comme ils le firent jadis au jardin d’Éden lors de la chute de l’homme. Par un faux culte, par des blasphèmes spirituels, ils parviennent à nous priver de rédemption au moment même où nous pensons être des saints. C’est peut-être pour cela que le Seigneur Jésus a dit : « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent « Seigneur, Seigneur » qui entreront dans le royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon père qui est dans les cieux. Au jour du jugement, beaucoup me diront : « Seigneur, Seigneur, c’est en ton nom que nous avons été prophètes ; c’est en ton nom que nous avons chassé des esprits mauvais ; c’est en ton nom que nous avons accompli de nombreux miracles. Ne le sais-tu pas ? Alors, je leur déclarerai : je ne vous ai jamais connus ; allez-vous-en loin de moi, vous qui commettez le mal. » (Mathieu 7 : 21). Je vois que l’heure est venue où les démons religieux ont réussi à se faire passer pour Dieu le Père. L’heure est venue où les hommes ne parviendront plus à distinguer les œuvres de Dieu et celles des démons ; les miracles et les prophéties de Satan par rapport à ceux de l’Éternel. L’heure est arrivée où Satan est devenu égal au Dieu créateur par la ruse et l’imitation. L’heure est venue où le malin s’est donné un nom nouveau, utilisé dans de nouvelles  religions qu’il a créées et qui sont malheureusement considérées comme celles du Dieu créateur. Ces religions et ces nouveaux noms de Dieu ne sont que de la tromperie et le monde entier, par la fausse religion, adorent Satan et ses démons dans la réjouissance, croyant être devant le trône du Maître de l’Univers. De même, dans certains pays sous-développés, en absence de toute religion organisée, ces démons s’érigent en démons de sorcellerie et opèrent des miracles à travers la magie noire. Finalement, le monde entier gît sous le pouvoir du méchant.

 

     La controverse

 

     Alors, tôt le matin, j’ai saisi le téléphone afin de rendre compte à mon ami, le Pasteur M. M. qui se réjouissait de mes expériences spirituelles qu’il disait être un don spécial de Dieu. Ce pasteur m’a promis de prier constamment en ma faveur aussi longtemps que durera mon séjour dans le pays de l’oncle SAM. Il n’a jamais cherché à me reconvertir au protestantisme. Il assistait plutôt à nos veillées de prières charismatiques dans l’église catholique et prenait soin de tout observer par la fenêtre sans jamais rentrer. Mais lorsque j’ai arrêté de fréquenter le groupe charismatique, cet ami pasteur m’a fait des reproches car il considérait ce dernier comme une visite du Seigneur à l’église catholique. 

     Mais pourquoi ai-je cessé de fréquenter ce groupe de prière charismatique ? Une explication est nécessaire. Mes déboires avec ce groupe de prière  viennent du fait que j’ai fait des observations sur des formules de prières montées de toutes pièces par le groupe et que les fidèles devaient acheter et réciter des centaines de fois comme des versets coraniques. C’étaient des versets bibliques pour la protection, pour être riche, etc. Voici quelques exemples :

– La protection : toute arme forgée pour te nuire ne te fera aucun mal. Quiconque t’accusera au tribunal, tu le feras condamner. Voilà la part que je réserve à ceux qui sont mes serviteurs, voilà le droit que je leur garantis, déclare le Seigneur (Isaïe 54 : 17).

– Pour être riche :… j’ai fait disparaître les frontières des peuples, pillé leurs réserves et jeté les rois au bas de leur trône. Comme on met la main sur un nid, j’ai pris les richesses des peuples. Comme on ramasse les œufs abandonnés, j’ai tout raflé sur la terre et il ne s’est trouvé personne pour oser battre les ailes, ouvrir le bec ou piper mot (Isaïe 10 : 13-14)…

     En dehors des récitations rabâchées des versets bibliques que je trouvais excentriques, le prophète du groupe qui est devenu comme un ami personnel a prophétisé sur moi et sur d’autres jeunes du groupe de prière sur des sujets très délicats. Malheureusement, c’étaient des mensonges dans la mesure où les prophéties ne se sont pas réalisées et cela a tourné au ridicule. Pourtant, ce prophète était très fort, voyait des choses mystérieuses et recevait des messages de Dieu et avait le respect de la multitude. Aussi, d’autres visions et révélations me paraissaient suspectes et je m’inquiétais sans que personne ne prenne la peine de me croire. Alors, j’ai poussé l’investigation et j’ai rendu compte au Curé de la paroisse qui a immédiatement convoqué la cheftaine du groupe pour un examen. À partir de ce moment il y eut un malentendu entre la bergère et moi. Il y avait aussi un malaise dans nos relations qui faisait qu’elle se méfiait de moi… Alors, pour des raisons de principe, j’ai donc cessé de fréquenter le groupe de prière.

     Cet ami pasteur pratiquait la prière de  délivrance et s’efforçait d’aider les jeunes chrétiens sans distinction de religion. C’est ainsi qu’il a attiré mon attention et a gagné mon amitié. Lorsqu’il se réjouissait de mes prouesses spirituelles, je lui ai alors dit de se désillusionner car mes expériences étaient purement démoniaques. Il m’a répondu que je me trompais complètement car un démon ne peut pas prier Dieu et ne va pas non plus me demander de prier. Je n’ai pas réussi à le convaincre et la discussion devenait inamicale. Finalement, il a résolu de prier pour moi afin que Dieu lui-même m’ouvre les yeux. J’ai consenti à sa requête et dans une courte prière faite au téléphone, nous avons remis la suite du problème dans les mains du Seigneur.

 

     L’intervention du ciel

 

     Une seconde fois, le Seigneur m’a témoigné sa miséricorde car la petite prière du pasteur allait bientôt produire un résultat retentissant. J’ai alors reçu la visite de l’ange. Mais cette fois-ci, l’ange a dû se tromper dans son chronogramme car selon ses habitudes, il m’accordait une visite mensuelle. Mais cette fois-ci, en l’espace d’une semaine, le voilà de retour pour la seconde fois.

     Comme d’habitude, il m’a tapoté amicalement sur l’épaule droite afin de me réveiller pour la veillée de prière. Je me suis alors assis sur mon lit, les jambes tendues, les deux mains entre mes genoux, la tête baissée en position de prière. Je lui ai alors demandé de prier seul car aujourd’hui, je me contenterai d’écouter et il commença la prière par la formule habituelle : « Éternel mon Dieu ».

Comme toujours, la chambre était remplie de vibrations et d’une beauté indescriptible. Je secouais ma tête en guise d’admiration et  d’étonnement. Cet ange était un vrai expert de la louange. Jamais un être n’a prié comme celui-ci. Mais cette fois-ci quelque chose d’inhabituel s’est produit et je me suis demandé qui de nous deux fut le plus surpris : l’ange de Dieu a conclu les prières de louanges par des injures. Oui, il a bifurqué et a commencé à débiter une tonne d’insanités à l’endroit du bon Dieu. Les injures qu’il crachait étaient de nature diabolique telle que je ne peux me permettre de les écrire. Alors j’ai sursauté en criant : « Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? Ah bon ! C’est ça ton jeu ! » Et l’ange du Seigneur, vu qu’il était pris dans un piège, s’est tu et m’a quitté dans la précipitation. Il s’arrangeait toujours pour que je n’entende pas la seconde partie de la prière qui était constituée d’injures. Mais cette fois-ci quelque chose a tenu mes oreilles en éveil assez longtemps et j’ai fini par tout comprendre. Ce n’était rien d’autre qu’un culte blasphématoire, une séance de profanation à laquelle il prenait soin de m’associer.

     J’ai donc téléphoné partout pour demander du secours. Je cherchais à tout prix un exorciste qui puisse chasser ce démon de ma vie car il ne me quittait pas et continuait de chanter dans mon cœur. Le premier secours m’est venu « très tôt » d’un pasteur pentecôtiste qui prêchait à Sylver Spring dans le Maryland. Il fut autrefois un séminariste de l’église catholique et il a réussi à calmer momentanément les démons qui m’assaillaient. Mais, de mon propre gré, j’ai arrêté de fréquenter son église pour des raisons de principe.

     Finalement, après une longue attente et des recherches assidues, un autre ami pasteur de Philadelphie m’a mis en contact avec un pasteur exorciste, un protestant de l’église des Assemblées de Dieu de mon pays. On disait que ce serviteur de Dieu possédait une onction spéciale de délivrances et qu’il voyageait dans le monde entier afin d’aider ceux qui sont sous l’emprise du diable. Cette même année, il a fait une visite éclair aux USA sans que je ne puisse le rencontrer. Il fallait donc attendre l’année prochaine lors de sa prochaine visite. Apparemment, il était très occupé car il y a plus de mille personnes dans son église et il avait fondé d’autres églises au Ghana et au Bénin qui nécessitaient sa supervision. L’attente fut longue et pénible car mon hôte invisible savait que j’ai finalement découvert sa véritable  identité et que je cherchais à le chasser de ma vie, ce qui était contraire à ses attentes. La cohabitation était donc forcée, et je devenais comme un fou qui se parlait seul et qui se débattait avec des forces invisibles par des gestes et des injures.

 

     L’arrivée du pasteur exorciste

 

     Une année est passée et le pasteur exorciste est enfin arrivé en terre américaine. J’ai été le chercher à Ormew dans le Maryland chez une compatriote. Mais je fus déçu en l’apercevant. Je m’attendais à voir un homme robuste et autoritaire, un géant comme Tarzan ou Bradock, un protecteur puissant, capable d’effrayer un démon. Mais celui-ci était plus jeune que moi et n’avait pas l’air d’un bon guerrier. Pendant que je le conduisais chez moi à Baltimore pour la prière de délivrance, il m’a paru très peu rassurant car lui aussi parlait à d’autres êtres invisibles. Il était constamment à leur écoute. Il monologuait et de manière répétitive il ne cessait de dire : « Oui, le Seigneur est puissant ; à Dieu la victoire ; à Dieu la gloire… »

     Il a vu que je m’inquiétais et il m’a rassuré en me disant de ne pas m’en faire car le Seigneur allait me délivrer. Il a dit que j’étais une étoile de Dieu que beaucoup voudraient empêcher de briller. Lorsque nous sommes arrivés chez moi, sans aucune prière, il m’a révélé qu’il y avait deux démons qui habitaient dans mon corps, à savoir : un démon religieux et un démon nuptial qui, par un mariage spirituel satanique m’a pris comme son époux.

     Il avait raison et j’étais abasourdi de sa révélation sur le démon religieux car pour l’instant, je pensais être la seule personne au monde à détenir ce secret. Quand au démon nuptial, mon divorce a provoqué la colère et l’indignation de certains amis et parents qui ont consulté des médiums et ont découvert l’existence de ce démon nuptial qui fut la cause des troubles sentimentaux que j’ai connus dans le passé et qui ont maintenant envenimé mes relations conjugales, saccagé mes affaires, ce qui m’a éloigné de mon épouse pour finalement conduire à un douloureux divorce alors que ma femme et moi nous nous aimions toujours.

     Puisque ce jeune pasteur a vu juste ce qui m’était caché depuis vingt-cinq ans, alors, il est possible qu’il puisse me délivrer de cette oppression démoniaque. Mais j’ai failli le congédier de ma maison parce qu’il m’a profondément offensé. Je lui ai fait part de mes dons de vision, de parler en langue, de prophétie, de connaissance de l’avenir et des dons de chansons, etc. Mais il m’a froidement répliqué que tout ceci était satanique. Comment peut-il oser m’invectiver de la sorte ? Pourtant, c’est dans le jeûne intense et le recueillement que j’ai obtenu ces dons ! Pour moi, ces dons spirituels provenaient de Dieu. Seulement quelques intrus de démons s’interposaient à mon passage et j’avais juste besoin de m’en débarrasser. Mais il demeurait inflexible et renchérit que si le vrai Dieu s’exprimait à travers moi, aucun démon ne pouvait me torturer de cette manière. Il m’a fallu beaucoup d’efforts pour juguler ma colère et le laisser poursuivre son discours. Alors, j’ai différé la date de la prière de délivrance. J’ai pris cinq jours pour l’interroger et l’écouter sur son expérience en matière de délivrance. Il avait une rencontre hebdomadaire avec une église évangélique de Baltimore qui occupait une partie de sa journée. Nous avons donc passé tout le temps à nous promener dans la ville de Baltimore, à visiter les magasins, à faire des achats et à discuter sur des thèmes bibliques.

 

     Bref témoignage sur la vie du pasteur exorciste

 

     Pour avoir été protestant, je me suis fait des amis parmi les pasteurs mais nos relations ont toujours été conflictuelles. Ils me reprochaient continuellement de décorer ma maison avec des tapis, des images et des statuettes de la Vierge Marie qu’ils prenaient pour des idoles. Je leur répondais que ces idoles étaient des idoles de Dieu et que Marie nous rapprochait plus de Dieu. Ils me mettaient toujours en colère et j’étais choqué par leur passivité sur les apparitions mariales ainsi que les miracles et les œuvres de puissance qui les accompagnaient. Mais ce jeune pasteur était différent. Il était sage. Il a vu ces tapis de Marie et les statuettes du Seigneur Jésus qui décoraient ma maison sans parler. Il m’a expliqué qu’il était aussi membre d’une église catholique et qu’il partait en pèlerinage à Yagma, la colline des apparitions mariales de mon pays jusqu’au moment où le Seigneur l’a appelé dans le ministère de délivrance. Il m’a dit que son rêve était de servir dans le sacerdoce ou à défaut, exercer le métier de la médecine. Nous avions donc les mêmes rêves et les mêmes origines catholiques ; il était donc bien placé pour comprendre ma position. Alors, en moins d’une semaine, nous sommes devenus de grands amis. Mais j’ai voulu connaître les motifs qui l’ont poussé à abandonner le catholicisme pour devenir un pasteur protestant. Avant de lui permettre de prier pour moi par imposition des mains, j’avais besoin de le connaître davantage, et de m’enquérir de ses expériences dans le ministère de délivrance.

 

     La conversion de cet homme au protestantisme a été simple. Il a commis l’impardonnable erreur de répondre à une invitation du G.B. (groupe biblique), qui est un  regroupement d’élèves protestants du secondaire. Par des prophéties, le G.B. lui révéla plusieurs fois des choses qu’il faisait dans le secret et celui-ci finit par admettre l’intervention de Dieu dans ce groupe de prière biblique. Au retour, il adressa une lettre à son Évêque pour lui dire que les protestants étaient peu nombreux mais qu’ils avaient une grande Foi et qu’ils étaient meilleurs que les catholiques. Plus tard, l’Esprit de Dieu s’empara de lui d’une manière spéciale de sorte que très vite, lui aussi opérât de grands miracles. Un seul exemple parmi tant d’autres a cependant captivé mon attention. Le voici :

 

     La mise à l’épreuve de la foi chrétienne

 

     Un jour, il partit au Bénin pour évangéliser et il tomba par hasard sur un village de sorciers vaudous spécialisés dans la magie noire. La sorcellerie est leur domaine de prédilection et fait partie de leurs traditions. C’est cela leur gloire. Un peu comme un chercheur dans son laboratoire ou un médecin qui exerce son métier. Ils sont nés dans la magie noire et ne connaissent que ça. Alors, il invita les sorciers et les villageois à écouter la bonne nouvelle. Tout le village se rassembla et se mit à écouter la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Mais lorsqu’il déclara que « Jésus-Christ est le seul chemin et la vérité », subitement, sans rien comprendre, il s’est retrouvé par terre, se tordant de douleur. Un des sorciers, sans  l’avoir touché, venait de lancer la première offensive par une arme  magique invisible appelée « pebré ». Il ressentit comme des milliers d’aiguilles qui le pénétraient partout dans son corps et provoquaient une douleur vive qui se généralisa dans tout son corps. Avant de comprendre ce qui se passait, son interprète aussi roula par terre, se tordit de douleur et était aussi mal en point. Alors, s’engagea un combat spirituel dangereux entre les sorciers vaudous et les serviteurs du Dieu Très Haut.

     Pour se défendre, ils ont invoqué le nom de Jésus-Christ, le sang de Jésus-Christ, l’autorité de La Parole, le pouvoir de la croix, la puissance de la résurrection du Seigneur Jésus, le feu du Saint-Esprit… Et ces simples prières de foi ont contre-attaqué et annulé le pouvoir des sorciers qui se retirèrent pour mieux se préparer et revenir de nouveau à l’attaque. Mais déjà, ce premier combat spirituel a fait un impact positif sur les villageois qui ont commencé à se convertir en grand nombre. Ils dirent ceci : « Jamais personne n’a tenu tête à ces sorciers comme vous. Votre Dieu est le plus fort… »

     Un des sorciers a aussi donné sa vie au Seigneur Jésus et les conduisit dans son sanctuaire afin de leur dévoiler le secret de sa magie. Le sanctuaire était une maisonnette d’à peine quinze mètres carré de surface. Le sol était couvert de sang et au milieu du sanctuaire était posé un cerveau humain tout frais. Au-dessus du cerveau humain étaient suspendues deux grosses calebasses qui contenaient d’énormes pierres de latérite. Ces calebasses et ces pierres étaient suspendues dans le vide sans aucun support. Elles lévitaient… Et le pasteur dit : « Je vous combats au nom du Seigneur Jésus-Christ ! » Après quelques minutes de prières, sans aucune intervention humaine, calebasses et les pierres qui lévitaient dégringolèrent et se fracassèrent à terre autour du cerveau. Le pasteur rassembla ces éléments et les brûla tous. Après cette divulgation, les sorciers étaient dans une furie démentielle et le sacrificateur principal donna un ultimatum de quarante jours au traître pour mourir. Mais le pasteur rassura son prosélyte de garder la foi en Dieu car rien ne lui arrivera. En effet, le quarantième jour, on entendit des pleurs, des cris de deuil qui s’élevaient de la maison du sorcier sacrificateur principal. Il venait de mourir, mangé par sa propre magie. Alors, à partir de ce moment, les conversions se généralisèrent.

     Les sorciers invoquaient le nom de leur dieu et ce dieu était un démon qui s’appelait Palimo. Ils faisaient des choses que l’œil n’a jamais vues et que la raison humaine ne saurait expliquer. Par exemple, une nuit, lors de la plus grande offensive, les sorciers récitèrent des incantations magiques et lorsqu’ensemble ils crièrent le nom de Palimo alors, ils se mirent à s’envoler comme des oiseaux. Cela provoqua la panique du pasteur et son groupe qui passèrent toute la nuit à prier. Curieusement, le lendemain matin, tous les sorciers sont venus à leur rencontre, ils leur serrèrent la main en leur disant : « Vous aussi, vous êtes de vrais hommes. » « Non, c’est plutôt le Seigneur Jésus qui s’est révélé être le plus fort ! », rétorqua le pasteur. Le chef des sorciers se nommait T. et il était le président de la communauté chrétienne catholique de sa paroisse…

 

 

                                                     CHAPITRE V

 

                                                   LA DÉLIVRANCE

 

 

 

     Prophéties et messages

 

     Après une semaine de discussions, convaincu que cet homme avait une onction spéciale de délivrance et m’étant rassuré que son objectif n’était pas de me faire glisser dans le protestantisme comme cela est souvent arrivé à beaucoup de personnes et à des groupes de prières catholiques, alors, je lui ai demandé de prier pour moi. Mais quand bien même il désirait ardemment m’aider, cela lui était impossible et il me répétait : « L’Esprit de Dieu m’empêche de prier pour toi car ta vie n’est pas en règle avec Dieu » Dans une vision, le Seigneur lui aurait présenté une série de six portes qui sont des révélations relatives à ma personne et les clefs lui furent remises pour l’ouverture des sceaux. Malheureusement, devant ces portes étaient entassées d’énormes pierres et la responsabilité m’incombait de les ôter si toutefois je voulais percer les secrets du Seigneur. Ces grosses pierres n’étaient rien d’autre que l’état de mon âme car j’étais un bagarreur incurable et je ne pardonnais jamais lorsque j’étais offensé. Depuis des années, j’ai refusé de parler à ma famille car leur manque d’amour et de diplomatie a largement contribué à mon divorce. D’autres problèmes dans lesquels ils se sont coalisés pour m’exposer au ridicule nous opposaient et la haine habitait dans mon cœur. Il fallait pardonner et oublier cette haine viscérale qui me rongeait le cœur.  

     J’avais raison dans ma colère et dans ma haine, mais le pasteur a souligné que dans le christianisme, c’est plutôt celui qui a raison qui demande toujours pardon. Ce fut dur à avaler et j’ai essayé de tromper la vigilance du pasteur mais l’Esprit de Dieu lui a révélé que j’ai fait une parodie de réconciliation. Il n’y avait pas d’échappatoire possible : il fallait demander pardon. Je cherchais à tout prix à me débarrasser de mes assaillants et par conséquent, je me suis humilié. Alors, lorsque le pasteur a tenté de s’approcher du trône de grâce, ce fut un flot de prophéties, de révélations et de visions… Les six portes étaient ouvertes d’un coup et j’avais le contenu. Pour ne pas ennuyer le lecteur, je serai concis. Je citerai seulement un message, une vision, et une prophétie parmi les dizaines reçues au cours des nombreuses prières.

 

     Voici le premier message

 

     Va-t-on reprendre à l’homme de guerre le butin dont il s’est emparé ? Va-t-on arracher à la brute celui qui est son prisonnier ? Oui, et voici ce que déclare le Seigneur : « Je vais reprendre à l’homme de guerre celui qu’il avait fait prisonnier, je vais arracher à la brute le butin dont il s’est emparé ! Jérusalem, je vais moi-même prendre à partie tes adversaires et délivrer tes enfants. Je forcerai tes oppresseurs à manger leur propre chair, à s’enivrer de leur sang comme on s’enivre de vin nouveau. Alors, tout être vivant saura que ton sauveur, c’est moi, le Seigneur et que j’ai pris ta cause en main, moi, le Dieu fort de Jacob. » (Isaïe 49 : 24-26). Par cette déclaration, le Dieu de Jacob s’engageait à me délivrer.

 

     La principale vision était ceci

 

      « Je vois une étendue d’eau au milieu de laquelle émerge un rocher et sur ce rocher se dresse un grand arbre. Les racines de l’arbre enlacent le rocher et plongent dans l’eau. Il y a beaucoup de routes qui se croisent sous cet arbre. » Cette vision, quelque peu analogue à celle du roi Nabuchodonosor de Babylone et qui nous fut rapportée par le prophète Daniel au chapitre 4, verset 8, signifie que je suis établi comme une autorité spirituelle quelconque dans le Christ ; c’est cela l’arbre planté sur le rocher en pleine eau…

 

     La principale prophétie était ceci

 

     Mon garçon, tu te plains beaucoup des souffrances qui te visitent ; mais sache que les choses ont été ainsi afin que tu puisses venir en aide à une multitude de frères qui n’auront pas à souffrir comme toi. Sache cependant que je t’ai choisi pour me servir avant même que ta mère ne te mette au monde. Sache aussi que l’ennemi connaît mes plans et c’est pour cela qu’il a utilisé tes proches pour te tendre des embûches depuis ta tendre enfance. Ainsi donc, ils t’ont vendu à des divinités païennes, à des fantômes et aux forces du mal afin que tu sois comme rien. Mais à cause du choix que j’ai fait de toi, je me suis opposé à leur dessein. C’est pour cela que tu es toujours dans ton bon sens jusqu’à nos jours. Écoute, mon garçon ! Arrête tes nombreuses querelles, reste tranquille et écoute-moi car je vais t’instruire…

     « Il y a quelque chose de vraie dans cette prophétie » me suis-je dit. Ce jeune serviteur de Dieu vient de réveiller un souvenir enfoui dans ma conscience depuis des décennies. Il lui était impossible de connaître ma vie antérieure si cela ne lui avait été révélé. Nous venons à peine de faire connaissance et il ignore tout de ma vie. Pourtant, il a vu juste des choses que je me garde de dévoiler ici par respect pour les autres et ces choses m’ont obligé à m’embourber dans la magie noire afin de me protéger car dans mon milieu, j’ai reçu de sévères attaques de sorcellerie et de magie à cause de l’héritage que mon richissime père nous a légué et jusqu’alors, je me demandais toujours comment j’ai pu survivre à ces attaques. »

 

     La prière de délivrance

 

     La prière de délivrance a eu lieu le 23 juin 2004 à quinze heures quarante-cinq et a duré seulement une vingtaine de minutes. Je n’ai rien ressenti pendant la prière sauf une sorte d’explosion dans la partie supérieure de mon corps et qui m’a fait verser beaucoup de larmes. Par la suite, l’exorciste m’a dit de rendre grâce à Dieu car j’ai été complètement délivré de mes assaillants. Mais je lui ai demandé de prier encore plus car les démons, même s’ils ont été délogés de mon corps, ils n’étaient cependant pas bien loin car je sentais leur présence et ils rodaient autour de moi. Mais l’exorciste m’a dit d’oublier ce problème. J’ai insisté et il m’a répondu vertement et d’une manière inamicale : « On ne parle plus de ça ! » Que pouvais-je dire ? Il connaît son travail et il reçoit ses ordres de Dieu. Alors nous nous sommes dit au revoir et le pasteur s’est dirigé vers les états de l’Ouest, il partait sur l’Arizona après une escale à New York.

     Le lendemain nuit, aux environs de deux heures du matin je dormais, et comme dans un rêve, j’ai entendu quelqu’un qui frappait à ma porte à la manière d’un visiteur qui s’annonçait. Mais celui-ci frappait avec une telle violence qu’il pouvait défoncer la porte. Je me suis réveillé en sursaut et j’ai alors compris que les démons étaient dehors et cherchaient à pénétrer dans ma maison. Malheureusement, je n’avais aucun pouvoir de les empêcher car toutes mes formules de prières catholiques se sont avérées inefficaces dans le passé. Le pasteur était déjà loin et il était deux heures du matin pour déranger quelqu’un. Alors, comme j’ai commencé à trembler de tout mon corps, j’ai compris que j’avais perdu la bataille. Dans une vision, j’ai vu du vent qui est rentré dans ma maison à travers les fenêtres du rez-de-chaussée car je voyais les rideaux des fenêtres se soulever au passage du vent. Pour empêcher les démons d’entrer, je suis descendu pour fermer ces fenêtres. Mais j’ai trouvé qu’elles étaient déjà fermées et à ce moment j’ai reçu comme une décharge électrique. Ils sont donc rentrés avec violence et ils m’ont piétiné et battu pendant longtemps. Je me retrouvais dans un second état, dans une forme de transe mais je voyais tout et je subissais tout. Quand bien même j’essayais de crier aucun bruit ne sortait de ma bouche. J’étais comme paralysé et ils m’ont ensuite ligoté et un d’eux tenait en main une liste sur laquelle il appelait d’autres démons spéciaux qui venaient sur moi pour m’abuser. J’ai vu beaucoup de démons de plusieurs types et certains d’entre eux ressemblaient aux images projetées aux enfants dans les bandes dessinées. Les démons sont tous des hermaphrodites avec des variantes… Aux environs de cinq heures du matin, lorsque les lueurs de la journée commençaient à poindre, comme sur un ordre venu de nulle part, ils m’abandonnèrent et s’éclipsèrent dans le néant. J’étais profondément attristé et j’avais des nausées. Au  cours de la journée, j’ai appelé le pasteur pour lui rendre compte de mon désarroi et il n’en revenait pas. Son emploi du temps ne lui permettait  pas de faire demi-tour et je ne pouvais non plus le rejoindre en Arizona. Néanmoins, il a résolu de prier pour moi au téléphone et cela apportait un soulagement momentané mais les démons revenaient toujours à l’attaque. Finalement j’ai regretté d’avoir fait cette prière de délivrance car les démons devenaient de plus en plus furieux alors que le pasteur ne reviendra que l’année suivante.

     Au cours de l’année, lorsque je dormais, comme dans un rêve, je voyais souvent des grêles de pluie tomber dans ma chambre en grande quantité. Lorsqu’elles tombaient, elles explosaient ensuite comme des pétards. Effrayé par ces grêlons qui explosaient, je me réveillais en sursaut en m’écriant : « C’est quoi ça ? » Et le démon religieux de me répondre avant de s’enfuir : « C’est ton ami P., ce pasteur qui prie pour toi depuis l’Afrique. » Le monde spirituel est mystérieux et nous le connaissons très peu.

     Lorsque les démons sont revenus après la prière de délivrance, ils m’ont dit quelque chose qui m’a glacé. Ils ont soufflé ceci à mon oreille droite : « Maintenant, nous sommes nombreux. » Il n’y avait que deux démons et j’étais presque fou. Maintenant qu’ils sont nombreux, que vais-je devenir ? En effet, mon corps était devenu comme leur habitation et leur carrefour de rencontre car je les sentais rentrer et sortir de mon corps par un trou situé juste au-dessous de mon sternum. Pour les éloigner, j’ai utilisé l’eau du fleuve Jourdain dans laquelle le Seigneur Jésus fut baptisé, l’eau mariale de la grotte bénie de Lourdes, l’eau bénite des églises catholiques et le  résultat était nul. Mais lorsque je brûlais l’encens des églises catholiques, ils se dispersaient et lorsque la fumée se dissipait, les voilà de nouveau à l’attaque et très furieux. Ils ont juré de me brûler vivant dans ma chambre ; alors, je me suis procuré un extincteur qui était constamment au chevet de mon lit. Les gens m’ont dit que l’extincteur était inutile car tout se passait dans le monde spirituel et que seule la prière pouvait éteindre ce feu. Mais une fois, à une heure du matin, j’ai fait appel à mon landlord car la maison était remplie de fumée qui provenait du compteur électrique… Finalement, j’ai eu peur de mourir ou de devenir fou. Alors, j’ai tout expliqué à ma mère au téléphone et elle m’a traité d’idiot. Elle voulait m’aider depuis longtemps à me débarrasser de mes tourmenteurs par des pratiques non chrétiennes et j’ai refusé. Je lui disais que j’étais un catholique engagé et un chrétien fidèle. Surtout, parce qu’après mon retour dans le groupe de prière, une dernière chance m’a été donnée pour que jamais je ne touche à de la magie noire. Mais devant la furie de ces esprits méchants je n’avais pas le choix et en moins d’un mois, des potions de marabouts et de l’encens étaient à ma disposition. Et vite, les démons se sont calmés.            

     J’ai expliqué au pasteur l’efficacité du travail des marabouts d’Afrique et il n’était pas content. Il m’a répondu que « ce sont des démons qui chassent des démons » et que je risquais de compliquer la situation. Mais je n’ai pas prêté attention à ces observations car pour le moment, j’ai trouvé de quoi calmer les démons jusqu’à son retour.

 

     Deuxième prière de délivrance

 

     Une longue et pénible année venait de s’écouler. Tous mes habits sentaient la fumée de l’encens et j’avais peur de me provoquer un cancer de poumon et mes yeux devenaient rouges. Finalement, le pasteur arriva de nouveau sur le territoire américain. À son arrivée, il était convenu que j’aille le chercher à B.W.I. (Baltimore and Washington International Airport). Mais pendant que l’exorciste m’attendait à l’aéroport, je dormais tranquillement dans ma chambre, étant convaincu qu’il ne viendrait pas. Pourtant le pasteur est arrivé selon le programme établi et il a peiné à l’aérogare. Finalement, il a passé la nuit dans un motel. Le lendemain matin, il m’a téléphoné afin que je vienne le chercher pour la prière. Mais mystère des mystères, pour une raison inconnue, je ne pouvais pas aller le chercher ! J’avais très peur de mon ami pasteur comme s’il cherchait à me tuer. Je lui ai avoué que j’avais peur de lui et que je ne voulais même pas le voir. D’ailleurs, la veille de son arrivée, j’ai encore fait un accident assez grave dans lequel j’ai failli mourir.

     C’était un autre combat spirituel et après avoir prié avec moi au téléphone, cette résistance fut brisée et j’ai commencé à me diriger vers le pasteur. Mais tout mon corps  tremblait de peur comme une feuille ballottée par le vent… J’ai alors jeté les potions magiques et les encens des marabouts d’Afrique et le pasteur a promis de m’accorder un temps spécial de prière car il savait maintenant que mon cas était sérieux. Cependant, il m’a avoué que les démons religieux sont les plus difficiles à chasser parce qu’ils avaient été créés par Dieu pour la prière et l’adoration. On dirait qu’ils ont été programmés pour ça de sorte que même après la révolte et la chute des anges, ces démons ne savent que prier mais ils le font de manière blasphématoire. Le vrai problème est que ces êtres ont passé des éternités devant le trône de Dieu dans la prière. Par conséquent, lorsque nous prions pour les chasser, cela les fait rire car ils sont des experts en la matière. À force de prier depuis des éternités, ces anges en sont finalement saturés de sorte que nos balbutiements de prières sont loin de les affecter. En principe, nos prières ne parviendront jamais à chasser un démon religieux. Pour déloger ces puissants anges de prières, il faut plutôt une stratégie élaborée par le Saint-Esprit qui sait comment les désamorcer. Ainsi donc, le 23 juin 2005, le pasteur a commencé une série de prières d’une semaine en ma faveur à raison de trois séances par jour soutenues par un jeûne de supplications. Il y a eu beaucoup de révélations et de prophéties et en fin de semaine, il m’a dit ceci : « Gabriel, quelque chose s’est passée car le Seigneur vient de me présenter la main d’un bébé… » En fin de semaine, il m’a beaucoup encouragé et il partit pour les cités de New York.

     Le même jour ainsi que le lendemain, les démons m’ont torturé de plus belle et chantaient toujours dans mon cœur sans se soucier de notre intercession, exactement comme si de rien n’était. J’étais découragé et le désespoir commençait à me gagner. Alors, j’ai téléphoné au pasteur exorciste pour lui rendre compte de l’inefficacité absolue de ses prières et lui aussi ne se retrouvait plus. Mais une semaine après ce combat spirituel, je dormais et j’ai fait un songe en plein midi. Il y avait une bataille sur terre et j’étais parmi les belligérants. Je fuyais cette guerre en naviguant sur la mer à l’aide d’une pirogue. Mais une arme a été tirée et le souffle de son explosion nous a projetés, ma pirogue et moi, en profondeur de la mer. Je criais en répétant les mêmes phrases : « Je ne sais pas nager, je vais mourir ; je ne sais pas nager, je vais mourir… » Et au même moment, lorsque je me trouvais dans les profondeurs de la mer, j’ai entendu un bébé pleurer dans mon ventre au milieu des eaux. La voix de ce bébé m’était familière. Je me souviens que c’est ce même bébé qui a pleuré dans le vent il y a maintenant vingt-cinq ans lors de la première apparition du Seigneur Jésus dans ma chambre. Je ne puis me tromper, c’est bien lui car ses cris étaient bizarres. Puis, je m’éveillai. Alors, je me suis demandé : « Qui est ce bébé et pourquoi pleure t-il toujours ? » Aussitôt, je m’endormis de nouveau et que vois-je ? Le bébé qui pleurait était enfin sorti de mon corps mais il était mort et il était noyé en profondeur de la mer. Il flottait au milieu de la mer, les pieds, les mains, écartés et raides, un peu à la manière d’un parachutiste qui vient de sauter d’un avion. C’était un bébé avec des cheveux blancs et ses ongles semblaient n’avoir pas été coupés pendant longtemps. « C’est un bébé qui doit avoir beaucoup d’âge » me suis-je dit en l’observant. Puis, je m’éveillai. Alors, j’ai rendu compte au pasteur par téléphone et il m’a dit : « Il faut rendre grâce à Dieu car ceci est le symbole de ta victoire sur le démon religieux. Ne t’ai-je pas dit que j’ai vu la main d’un bébé pendant la prière ? Tu es définitivement délivré !  »

     Je n’ai pas fait de théologie et on m’a toujours enseigné que les anges ainsi que les êtres spirituels sont immortels et que même tout ce que  Dieu  crée demeure éternel. Mais il y a une chose que je sais : ce jeune serviteur de Dieu, par ses prières, a provoqué la mort du démon religieux qui refusait de quitter mon corps. Bien sûr que tout ceci est le résultat de rêves ou de visions. Mais il faudra aussi remarquer et accepter le fait que ces êtres sont spirituels et ne se voient pas à l’œil nu. Seul le truchement des fonctions spirituelles permet de les observer.

 

     Le constat après la délivrance

 

      Depuis ce jour, un démon n’a plus chanté ni prié dans mon cœur. De même, les visions accélérées, les frayeurs, les apparitions mariales et d’anges, les sanglots, les pleurs et les gémissements furent terminés. Mes nuits étaient calmes et mes sommeils doux et profonds. Plus de cauchemars incompréhensibles, plus de messages reçus. Tout était calme autour de moi et je connaissais maintenant l’identité de celui qui pleurait, sanglotait et gémissait dans mon cœur. Il avait raison de pleurer car voyant venir sa mort prochaine, il se lamentait avec une avance de quatorze ans. Depuis ces événements, j’ai aussi perdu mon habileté à prédire l’avenir et à prier pendant des heures interminables. Toute ma joie était dans des jeûnes répétés et prolongés accompagnés de veillées nocturnes ou la récitation d’au moins trois rosaires par jour. Toutes mes pensées étaient polarisées sur Dieu, la prière, le témoignage, bref, toutes les œuvres de piété. Maintenant, toute cette passion est morte. Certes, en tant que chrétien, je continue de prier, je jeûne par moments lorsque je trouve cela utile, je continue de même l’étude de la Bible. Mais la différence est grande par rapport à ce que je faisais  auparavant. Maintenant, je contrôle ma vie de foi. Avant, elle me paraissait comme une imposition même si j’y trouvais une certaine satisfaction.

 

     Contre-attaque et retour des démons

 

     J’étais très heureux de ma nouvelle vie et j’ai festoyé. J’ai voulu vivre et rattraper ce temps perdu depuis ces vingt-cinq ans passés et sans m’en rendre compte, quelque chose de mystérieux qui habitait en moi a conditionné toutes les assises de mon corps vers le péché. Je me sentais poussé inexorablement vers une femme et j’ai fini par glisser et d’une manière imperceptible je suis tombé de nouveau dans le péché. J’étais en colère contre ma personne car depuis des années je me suis abstenu de toute activité libidinale et maintenant, « voilà que le chien est retourné à sa vomissure et que la truie lavée s’est de nouveau vautrée dans son bourbier ». Trois fois de suite le Seigneur m’a exhorté à la repentance, et trois fois de suite j’ai refusé. Je lui disais que de toute façon, je ne regrettais pas d’avoir commis ce péché et que même, je ressentais une grande joie. En effet, mes nerfs enflammés s’étaient adoucis et j’étais devenu moins agressif. Après avoir passé six ans dans la solitude, j’avais besoin d’une compagne et je pensais constamment à ma femme.

     Tout était toujours merveilleux. Mais au milieu de la deuxième semaine qui a suivi ma chute douce dans le péché, quelque chose d’inattendu m’arriva. Je lisais tranquillement ma Bible puis j’ai senti des frissons. Bientôt les visions ont recommencé à un rythme accéléré. On aurait dit qu’il y avait aussi un corps étranger dans mon organisme : les démons qui ont échappé à la mort se sont réorganisés et sont revenus à la charge. Par mon péché et mon refus à la repentance, j’ai alors ouvert une porte et ils sont rentrés de nouveau dans mon corps. Je n’allais pas tarder à m’en rendre compte. La même nuit, alors que je m’assoupissais, j’ai vu un être arrêté devant moi. Il était un homme mais il portait une tête de chien avec un museau très court. J’ai eu peur et je me suis réveillé en sursaut en m’écriant : « C’est quoi ça ! ? » Et la réponse qui me fut donnée fut la suivante : « C’est un autre démon. » Les choses ne faisaient que commencer car le lendemain, j’ai enfin fait la connaissance du démon pyromane qui avait le plaisir malsain de me brûler la poitrine depuis maintenant sept ans. Je dormais à poings fermés et dans une vision, j’ai vu un être de couleur jaunâtre arrêté au dessus de moi, le bras tendu vers ma poitrine et au même moment, j’ai ressenti une brûlure sur mon sternum. Je me suis réveillé en sursaut et je l’ai insulté. Lui aussi ressemblait à un être humain mais il portait une tête de tortue. Il était hideux et inspirait l’horreur mais ses yeux noirs pétillaient d’une grande intelligence… Les mêmes scénarios de brûlures et de tortures ont continué toute la nuit et le seul moyen de les éviter était de rester éveillé car c’est pendant le sommeil qu’ont lieu la plupart des attaques. Le  lendemain, j’ai téléphoné au pasteur. Je lui ai avoué ma faute et mon entêtement qui auraient provoqué le retour des démons. Je lui ai dit que néanmoins j’ai franchi une nouvelle étape dans mon expérience car je suis parvenu à faire la connaissance de quelques-uns de mes assaillants. Je lui ai décrit comment les démons se présentaient et le pasteur s’est mis à rire. Il m’a cependant conseillé de ne pas abandonner le Seigneur et de rester dans la prière quelle que soit la suite des événements.

 

 

 

                                                       CHAPITRE VI

                  

                                  RÉVÉLATION ET CLASSIFICATION DES ANGES

 

 

     La repentance et la révélation de l’Ancien des jours

 

     C’était un jeu de camouflage entre ces anges de Dieu et moi. D’abord, je suis parvenu à découvrir qu’ils étaient plutôt des démons rebelles et non des anges soumis à la volonté de Dieu. Ensuite, j’ai commencé à les voir et à écrire sur eux afin de dévoiler leurs stratégies. Le comble est que l’un d’eux a été soustrait par les combats spirituels du pasteur exorciste. Maintenant, j’ai le pressentiment qu’ils ont décidé eux aussi d’en finir avec moi. En effet, leurs attaques étaient devenues impétueuses et je me réveillais toujours en sursaut le cœur battant la chamade. Je me suis dit que si ça continuait de cette manière, mon cœur finira par s’arrêter un jour en systole à force de battre si fort. Alors, j’ai décidé de me repentir dans l’espoir que le Seigneur dans sa grande bonté me pardonnera et me protégera de l’assaut de mes assaillants. Ainsi donc, le matin de bonne heure, fatigué et découragé, je me suis mis à genoux implorant le pardon de Dieu pour la faute commise. Mais mes prières se sont transformées en plaintes et j’accusais Dieu d’avoir créé des êtres méchants et de les avoir autorisés à habiter dans mon corps. Je disais à Dieu que de toute façon, il était responsable de cette aventure de création dans laquelle il a fabriqué des êtres méchants qui ont échappé à son contrôle et qui se ruent maintenant sur moi alors que je n’ai même pas demandé à être créé… Puis, il y eut un silence en moi et j’entendis une voix extérieure, comme une communication mentale, claire, précise et débarrassée de toute confusion qui me disait :

– Sais-tu que toi aussi tu es comme ces êtres ?

Et je répondis :

– Moi, un démon religieux ?

Et la voix reprit :

_ Oui. Tous les jours tu me rends grâce pour mes bienfaits dans ta vie ; mais lorsque tu tombes dans le péché et que je t’exhorte à la repentance, tu refuses et tu t’enlises dans ton péché, t’opposant ainsi à moi. De ce fait, tu es comme ces êtres car tu sais qu’eux aussi me louent puis se retournent pour m’injurier. Tu te retrouves alors sur leur terrain et c’est leur droit de t’envahir.

     Cette fois-ci, la leçon était claire et les responsabilités étaient bien partagées : j’étais coupable et responsable de mes propres malheurs. Alors, j’ai supplié Dieu en disant : «Tu as raison Seigneur, je suis coupable en transgressant ta loi, et je sais sans l’ombre d’un doute que je vais encore t’offenser parce que je suis très faible et surtout parce que j’aime mon péché. Mais prends pitié de moi car je n’ai personne qui puisse m’aider. » On aurait dit que je parlais à un sourd car je n’ai reçu aucune réponse. Alors, j’ai changé ma manière de prier par de sérieuses supplications. Après une vingtaine de minutes de supplications, de repentance, de promesses de ne plus jamais recommencer, etc., le même silence se fit de nouveau en moi et j’entendis le Seigneur me dire : « Récite le psaume 21 et sois attentif car je vais t’instruire. » Alors je pris mon psautier catholique et ouvris le psaume 21 qui est le psaume 22 dans La Bible des protestants. Je commençai à réciter : mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné, loin de mes appels et de mes cris de crainte ? Mon Dieu, je crie le jour et tu ne réponds pas, la nuit encore, et tu n’as pas souci de moi. De nombreux taureaux m’entourent, des buffles de Basan m’environnent. Contre moi ils ouvrent leur gueule comme un lion qui déchire et rugit (psaume 21 : 1-3 ; 21 : 13-14. Les psaumes. Éditions Saint Paul d’Afrique). Lorsque j’ai commencé à réciter le verset 17 que voici : Oui, des chiens m’environnent, une bande de scélérats m’entoure ; ils ont percé mes mains et mes pieds, le Seigneur me dit de manière soutenue : « Il s’agit des démons religieux dont parle le psalmiste dans ces passages. Ce sont eux qui ont percé les mains et les pieds de Jésus en le clouant à la croix et ce sont encore eux qui sont auteurs des blessures des stigmatisés de ton église. » Sur cette instruction, j’étais effrayé et surpris à la fois et le livre de prière tomba de mes mains sans que je ne m’en aperçoive. J’étais assis la bouche bée ne sachant quoi dire. Les stigmatisés et les corps incorruptibles font  l’orgueil de l’Église catholique et ils sont mes favoris. Mon père m’a appris très tôt à compter sur eux et je finissais mes prières par les formules suivantes : « Saint François d’Assise, priez pour nous ; Sainte Rita de Cascia, priez pour nous… » Les stigmatisés sont les héros de la foi catholique depuis près de mille ans. Ils ont donné la preuve de leur foi en Christ. Ils ont sacrifié leur vie pour la foi et ils ont réussi à convertir de milliers de personnes. Dieu lui-même a approuvé leurs œuvres en les unissant à la souffrance corédemptrice de son fils, en faisant apparaître les blessures du Seigneur Jésus sur leur corps. Alors, si leurs stigmates ne sont pas causés par Dieu mais plutôt par des démons religieux, cela veut dire que les démons ont réussi à s’infiltrer subtilement dans nos croyances et ont réussi à nous dévier du vrai chemin. Si cela est vrai, alors nous les catholiques, nous sommes perdus. J’ai passé toute la journée à répéter ceci : « C’est pas possible, c’est pas vrai, c’est pas possible… » Le récit des quatre évangiles ne donne pas de témoignage sur la présence d’animaux tels que des chiens, des taureaux, des lions et des buffles autour de la croix du Christ Jésus lors de son crucifiement. Pourtant, le psalmiste affirme que de tels animaux étaient bel et bien présents. Il s’agit donc d’anges rebelles de Dieu (les démons religieux) qui se sont ligués pour tuer le fils de Dieu, venu racheter les êtres humains de leur servitude. Le Seigneur, par la bouche du prophète m’avait dit de rester tranquille et de l’écouter car il m’instruirait. Je n’ai pas réussi à rester tranquille mais dans sa bonté immense, il a commencé son instruction et je suis complètement submergé par ses révélations. Maintenant, je grelotte comme quelqu’un qui a froid.

 

     NB : Pendant une longue période de vingt-cinq ans, (depuis les premières apparitions jusqu’alors) j’étais convaincu que Dieu ou ses anges s’exprimaient à travers moi selon le témoignage que vous venez de lire. Pourtant, j’avais tors. Mes hôtes invisibles n’étaient rien d’autres que des démons. Après ma délivrance, voici encore que des messages de controverse me sont enseignés par d’autres êtres invisibles qui se réclament être encore de Dieu. Comment en être sûr ? Tous, anges comme démons parlent de la même manière et utilisent le même canal spirituel pour communiquer par le truchement de la religion. Comment discerner ? Pour ne pas insulter les gloires de Dieu, pour ne pas entraîner une multitude dans l’erreur et provoquer ainsi la condamnation éternelle de mon âme immortelle, il serait prudent et sage de comparer ces instructions et messages à la lumière de La Parole de Dieu. Si la Sainte Bible confirme que la stigmatisation provient de Dieu, nous le saurons. Dans le chapitre suivant, nous allons donc fouiller l’entière Bible ainsi que le maximum de documents historiques traitant du sujet afin de voir si cette révélation de mes hôtes invisibles a la plus petite chance d’être authentique. Il s’agira d’une enquête policière sur le spirituel, une étude sans parti pris. Seule la vérité compte même si elle choque ou déchire votre cœur. Que Dieu soit reconnu pour vrai et que l’homme soit reconnu pour faux. Pour le moment, poursuivons l’étude des démons religieux.

 

     Dernière prière de délivrance : l’assaut final

 

     En mai 2007, après un bref séjour à Marseille, au Canada, au Michigan, le pasteur exorciste est venu habiter à Washington pour quatre jours. J’ai vite couru vers lui et il a accepté de m’aider à raison d’une séance de prière par jour pour compter du 31 mai au 3 juin 2007.

 

     La découverte du lien satanique : visions rétrospectives

     Pendant la prière de délivrance, il m’a dit : « Le Seigneur vient de me présenter un gros serpent bizarre. Il est rabougri et il porte des écailles d’un poisson. Mais c’est un serpent. Il t’a couvert d’une robe blanche et il t’a porté une bague d’alliance à l’orteil du milieu, au niveau de ton pied gauche. Il te tient par sa gueule à travers cette bague. Des fois, il se comporte comme le soleil ou le feu. » Je viens de m’apercevoir que ce jeune pasteur est un vrai serviteur de Dieu. Il sait lire dans les profondeurs de mon âme et il connaît tout mon passé. Il m’a sorti cette révélation qui m’a rempli d’une grande joie et désormais j’aurai du respect pour ce jeune homme. Alors, je lui ai dit :

- Pasteur, vous êtes très fort et je sais maintenant que nous sommes enfin à la fin de cette prière de délivrance.

– Pourquoi dis-tu cela ? Me demanda-t-il.

– Je connais très bien ce serpent. Je suis âgé de quarante-deux ans et cela fait vingt-sept ans de nos jours que j’ai vu ce même serpent dans un rêve. À l’époque, j’avais quinze ans et il m’a pourchassé. J’ai réussi à me hisser sur un rocher et il m’a rejoint sur le rocher. Il a tournoyé trois fois autour de moi et à chaque tour complet, de sa gueule, il enterrait  quelque chose à mes pieds. Après cela, j’ai rêvé qu’on célébrait un mariage. Je ne savais qui se mariait. J’entendais seulement les chants de mariage. C’est seulement après toutes ces cérémonies que j’ai commencé à avoir les apparitions du Seigneur Jésus, de la Vierge Marie et des anges… Il avait fait appel à un démon religieux pour partager son habitation, son butin. C’est après tout cela que je suis tombé malade jusqu’à nos jours. Depuis cette cérémonie où il m’a scellé, j’ai toujours rencontré d’énormes difficultés avec mes copines. Jamais je n’ai été heureux avec une femme car tout commence bien mais toujours et toujours quelque chose d’inexplicable nous sépare lorsque nous commençons à nous aimer. Cela a continué jusqu’au moment où j’ai réussi à me marier et alors, j’ai connu des souffrances morales incroyables dans mon foyer. Quelque chose rendait ma femme bizarre et on était toujours en conflit jusqu’au divorce douloureux. Lorsque je demandais à Dieu dans la prière : « Qu’ai-je fait de mal pour mériter un tel enfer ? Même si j’ai péché par inadvertance, que fais-tu de ta miséricorde ? » Toujours et toujours, je recevais la même vision : je voyais une belle dame revêtue d’une robe de mariage et elle occupait ma maison ; elle brillait comme le soleil. Je ne comprenais rien d’une telle révélation et certains faux pasteurs m’ont induit en erreur en me disant que ma femme était possédée, certains m’ont même dit qu’elle était une prestesse de Satan et que je devrais la divorcer alors que je l’aimais beaucoup. Il s’agissait plutôt d’un mariage spirituel dans lequel un ange rebelle de Dieu avait violé mes droits d’enfant de Dieu pour m’emballer de force dans un lien satanique qui a détruit ma vie. Si je tente d’écrire tout ce que ces esprits méchants m’ont fait, je pourrais remplir des volumes…

     Pour vous, lecteurs, je ferai une petite remarque qui vous sera peut-être utile : si vous faites souvent des rêves au cours desquels vous entretenez des rapports sexuels, alors faites attention car ça peut être un signe de mariage spirituel et les conséquences seront énormes. Lorsque j’étais protestant ou actif dans le renouveau charismatique catholique, il m’arrivait de passer des années sans relations sexuelles par obéissance aux lois de Dieu. Dans un tel cas de continence prolongé, il arrivera que vous ayez des orgasmes ou des pollutions nocturnes. Cela est naturel car le cerveau peut provoquer de telles choses afin d’établir en vous un équilibre psychologique en fonction du milieu dans lequel vous vivez. Mais si cela se répète fréquemment, s’il y a masturbation… vous ferez mieux de chercher du secours car ça peut être le résultat d’un mariage spirituel…

 

     Il est inutile de révéler aussi l’existence des prisons spirituelles dans lesquelles les démons torturent les esprits des humains (de leur vivant) lorsqu’ils parviennent à les capturer. Je ne trouve pas de vocabulaire approprié susceptible d’exprimer la cruauté des traitements que subissent les esprits humains dans ces prisons spirituelles. Si Dieu ne nous avait caché ces horreurs, nous mourrions de peur. Il y a aussi les plaies spirituelles qui s’impriment systématiquement sur l’esprit des humains lorsqu’ils violent les lois de Dieu. Ces plaies se cicatrisent par le jeûne, l’amour du prochain et la charité. Confirmations bibliques : Siracide 21 :3 / Jérémie 8 :22 : Essaie 58 : 6-8)/ Psaumes 38 : 4, 6, 8, 12. Ces plaies spirituelles provoquent des maladies de l’âme qui  conduisent inéluctablement à la mort de la personne…Ces  connaissances s’obtiennent par l’établissement d’un lien entre vos deux corps (spirituel et physique). Cela peut se faire par l’Esprit Saint ou au pire des cas par un démon.

 

     Les grands de ce monde et les célébrités ont tous des pouvoirs surnaturels et presque tous ont des visions. Ils auraient acquit ces pouvoirs dans des initiations ou par la pratique de certaines religions orientales. Je citerai l’exemple du Yoga Kundalini dont le but est réveiller la force du serpent, du Mahikari Indhouiste, de la Rose-croix, de la Franc-maçonnerie, etc. Certains vous diront qu’ils ont été initiés en Egypte dans des temples ou des pyramides. Ils ont été endormis dans des cercueils et à leur réveille, on les a dit que désormais, ils sont devenus comme Jésus-Christ car ils sont eux aussi ressuscité d’entre les morts. Alors, les visions ont commencé.

     Quoiqu’on dise, il s’agit là de quelques exemples de pactes sataniques, de mariages spirituels ou d’implantations de démons religieux. Si vous ne vous débarrassez pas de ces démons, tôt ou tard, ils vous conduiront dans leur demeure éternelle qui est le feu de l’enfer.   

 

 

 

     La délivrance finale

 

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     Les dieux d’Égypte et de l’Inde

 

     Lorsque j’ai essayé de faire l’inventaire des démons que j’ai vus, je me suis rendu compte qu’ils n’étaient pas loin de certains dieux d’Égypte et de l’Inde. Alors, j’ai commencé à faire des recherches afin de comprendre quelque chose sur ces êtres méchants qui sont à mi-chemin entre les êtres humains et les animaux. Les Égyptiens adoraient environ trois mille divinités et la plupart d’entre elles avaient leurs images gravées sur du roc. Souvent, je me suis demandé comment ces hommes intelligents et célèbres des civilisations anciennes ont pu tomber si bas au point d’adorer des idoles taillées sur une pierre froide, une sculpture incapable de bouger et de parler ? Comment des rois et des guerriers puissants tels que les pharaons ont-ils osé fléchir les genoux et se prosterner devant des morceaux de pierres et confier leur destinée à de la matière inerte ? Mais après mes expériences avec les démons, très vite, j’ai compris que ces hommes des civilisations d’antan savaient bien ce qu’ils faisaient. Ces êtres humains qui portent une tête d’animal sont des anges de Dieu qui ont quitté leur position céleste lors de la révolte des anges et ont été précipités sur terre. Ici-bas, nos corps sont devenus leurs nouvelles habitations. Tout comme la Vierge Marie se serait révélée à Sainte Catherine Labouré et a demandé que les images de son apparition soient frappées sur une médaille connue sous le nom de « la médaille miraculeuse », laquelle a donné naissance aux nombreuses statues mariales ; de même, les dieux égyptiens se sont révélés aux prêtres égyptiens sous leurs formes réelles et ont demandé à être taillés sur de la pierre. Il n’y a donc pas de mythes et ce que les hommes appellent mythes sont plutôt des réalités spirituelles. Il faut de la volonté et des yeux spirituels pour voir ces êtres et croire à leur existence. Notre monde qui se dit moderne et scientifique refuse de croire, faute de preuves matérielles. Mais les Égyptiens et les Hindous ont cru et ces anges ont fait d’eux, les premières grandes civilisations de la planète, en gloire et en puissance.

                                                                                                                         

 

     Les dieux de ce monde à la lumière de la Bible, leurs fonctions

 

     En tant que catholique, je peux dire que nous pratiquons le culte des anges. En effet, des anges tels que Saint Michel, Gabriel et Raphaël sont l’objet de grandes vénérations dans nos églises. En leur honneur, nous avons édifié des églises. Des prières, des chansons et des neuvaines sont composées permettant ainsi de les invoquer. Ils ont leur jour de fête dans le calendrier liturgique et nos maisons sont décorées de leurs images ou statuettes. Ils font partie de notre vie quotidienne et nous les invoquons en période de nécessité. Par exemple, dans « la neuvaine de Saint Michel archange et aux neufs chœurs des anges », nous sollicitons l’intervention de neuf types d’anges qui sont : les séraphins, les chérubins, les trônes, les dominations, les puissances, les vertus, les principautés, les archanges et les anges. Tous ont été créés par Dieu et étaient assignés à des tâches bien spécifiques. D’autres furent créés pour la guerre, d’autres pour l’adoration et l’intercession, d’autres pour le transport du char de Dieu, etc. C’est un tiers de ces anges de Dieu, toutes catégories confondues, qui fut précipité sur terre lors de la révolte des anges et qui sont devenus les dieux de ce monde depuis les civilisations anciennes. Il n’y a donc pas de divinité qui s’est auto créée.

     L’observation empirique des dieux de ce monde et des anges de la Bible, me permet de les classer en trois lots : ceux qui ressemblent aux êtres humains (les archanges tels que Michel, Gabriel et Raphaël…) ; ceux qui ressemblent aux animaux et aux oiseaux (apocalypse 4 : 7) et ceux qui sont à mi-chemin entre les êtres humains et les animaux (les dieux d’Égypte et de l’Inde). En effet, les recherches bibliques que j’ai entreprises m’ont permis de confirmer la présence d’un même type d’anges qui se retrouve à la fois au ciel devant le trône de Dieu et aussi sur terre comme divinité païenne. Sans doute, ces divinités païennes furent jadis les anges rebelles de Dieu qui furent jetés sur terre lors de la révolte. Voici quelques illustrations :

 

     Ceux qui ressemblent aux êtres humains

 

     Le seigneur Brahmâ, le créateur de l’Univers, dieu de l’Inde.

     En Inde, on dit que tout ce qui existe fut créé par le seigneur Brahmâ. Ce dieu reçoit beaucoup d’adorations de la part des Hindous depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. Ce dieu très puissant a tout d’un être humain à la différence qu’à lui seul, il porte sur son cou, quatre têtes humaines orientées aux quatre points cardinaux. Curieusement, La Bible témoigne que le trône du Dieu des armées se repose sur des anges qui le soutiennent. Lorsque ce Dieu de la Bible se déplace, il est toujours porté par des chérubins. Nous lisons cela dans les psaumes 28 : 11 et 99 : 1 que voici : monté sur un chérubin, il prit son vol, sur les ailes du vent il se mit à planer. Le Seigneur est roi, les peuples tremblent. Il a son trône au-dessus des chérubins, la terre chancelle. Le prophète Isaïe nous le confirme davantage : Seigneur de l’Univers, Dieu d’Israël, toi qui sièges au dessus des chérubins… (Isaïe 37 : 16). Tous ces écrits sur ces anges porteurs sont remarquablement confirmés par le témoignage du prophète Ézékiel au chapitre 1 que je vous recommande de lire. Dans sa description, aux environs des années 595 avant notre ère, l’Éternel Dieu le visita afin de lui confier une mission. Dieu était assis sur son trône et ce trône se reposait sur un char magnifique et extraordinaire que même nos savants n’ont pas encore réussi à fabriquer. Ce char était porté par quatre anges et chaque ange avait à lui seul quatre têtes, quatre bras, quatre ailes. C’est la première fois que La Bible expose de telles créatures. La description de ces anges porte-char de Dieu n’est pas loin de celle du seigneur Brahmâ de l’inde qui, lui aussi possède quatre têtes et quatre bras. Il fait donc parti des infortunés « anges porteurs » du trône du Maître de l’Univers et qui furent cependant précipités sur terre après la révolte.

                                   

                                          Sculptures de seigneur Brahma

 

     Les autres anges

 

     Dans le livre de l’Apocalypse chapitre 4, verset 7, nous voyons d’autres anges devant le trône de Dieu qui font constamment éloge de sa sainteté. Ces anges sont d’un autre type. Ils ne ressemblent pas aux êtres humains mais sont plutôt des oiseaux ou des animaux. Ils sont très puissants au ciel et ceux d’entre eux qui ont été précipités ici-bas après la révolte et qui sont des divinités sur terre sont aussi très puissants à cause de leur position jadis occupée devant le trône de Dieu. En effet, lorsque Dieu rayonne de sa sainteté et de sa gloire, ces anges qui se tiennent devant son trône en sont imbibés et finalement, comme une sorte d’osmose, ils deviennent eux aussi comme Dieu.

 

     – Ceux qui ressemblent aux animaux

     Par définition, le veau est le petit de la vache. On retrouve le veau devant le trône de Dieu sous la forme d’un ange (Apocalypse 4 : 7). On le retrouve aussi sur terre comme une divinité païenne. En effet, en Inde, la vache est un animal sacré qui est considéré comme une divinité et comme la mère de l’Inde. Partout, les vaches dorment sur les places publiques et dans les rues et personne n’a le droit de les déranger. La bouse des vaches et leurs urines sont considérées comme sacrées et certains fanatiques de l’Hindouisme répandent ces excréments de vache sur leur corps à la recherche de pouvoirs spirituels (29). Ces vaches ainsi que toutes les idoles de vaches pourraient être la reproduction, la création des anges en forme de veau qui se trouvaient devant le trône de Dieu. De même, en Égypte pharaonique, la vache était un dieu très puissant dont les idoles se retrouvaient partout. En effet, nous voyons l’action de ce dieu lors de la libération des esclaves Hébreux : après avoir traversé la mer à sec sur l’intervention de l’Éternel, à peine sont-ils sortis d’Égypte, qu’ils se taillèrent un veau d’or, se prosternèrent devant cette idole et l’adorèrent (Exode 32). Ceci sous la conduite du prêtre Aaron. Ce veau d’or que les Hébreux adorèrent était la réplique de cet ange rebelle qui avant la chute se tenait devant le trône de Dieu et qui possédait la forme d’un veau. Ici, il joue son rôle funeste en s’interposant entre Dieu et ses enfants (les Juifs), lesquels étaient destinés à représenter la gloire de Dieu. Au lieu de rendre gloire à Dieu, les Hébreux, sous la pression de cet esprit d’égarement choisirent d’adorer l’image de cet ange rebelle à qui ils attribuèrent les mérites de les avoir fait sortir d’Égypte. Cela enflamma la colère de L’Éternel des armées et les morts ne purent être dénombrés.

 

 -Ceux qui ressemblent aux oiseaux

     Socare est le dieu égyptien considéré comme le souverain de la nuit et du séjour des morts. C’est un aigle et des fois on le représente sous l’aspect d’un être humain portant une tête d’aigle. On retrouve l’aigle devant le trône de Dieu et selon le témoignage de l’Apocalypse 6 : 7 cet ange à un pouvoir sur la mort et le séjour des morts. La Bible dit que cet ange a le pouvoir de faire périr les hommes par la guerre, la famine, la maladie et par les bêtes sauvages. Curieusement, nous remarquons à travers le témoignage de l’histoire que l’emblème de l’aigle accompagnait toujours les armées égyptiennes. De même, la puissante et légendaire armée romaine était représentée par le symbole de l’aigle. Les armées d’Adolphe Hitler étaient précédées par l’emblème de l’aigle. De nos jours, toutes les institutions américaines sont frappées par l’emblème de l’aigle et comme par hasard, les USA possèdent l’armée la plus puissante de la planète. Ici aux USA, on dit que l’aigle est l’esprit de la nation américaine. Il n’est  donc pas exagéré de dire que les armées de ce monde, même sans le vouloir sont sous le contrôle des anges rebelles de Dieu qui ressemblent aux aigles.

 

 

                                    

 

 

     Supériorité de l’homme par rapport aux anges.

 

     Après le déluge, Dieu autorisa les hommes à disposer des animaux. C’est seulement à partir de ce moment que nous avons obtenu le droit de les tuer et d’en manger (Genèse 9 : 2-3). Mais jamais aucun animal ne fut autorisé à disposer d’un être humain. Cela confirme la supériorité des êtres humains sur les animaux. De même, tous les anges qui ressemblent aux animaux ou aux oiseaux, tous ceux d’entre eux qui portent des têtes d’animaux ou d’oiseaux sont inférieurs aux êtres humains même si certains d’entre eux se retrouvent devant le trône de Dieu. C’est peut-être une des raisons pour laquelle la Sainte Bible révèle que les êtres humains jugeront les anges de Dieu (1 Cor 6 : 3). En créant l’homme, Dieu lui a donné le libre arbitre. Lorsque l’homme tomba dans le péché, il l’a pardonné, a couvert sa nudité et lui a procuré un rédempteur. Par contre les anges ne bénéficient pas de cet honneur du libre arbitre et  ceux d’entre eux qui ont quitté leur position furent précipités sur terre en attendant d’être jugé et d’encourir la réprobation à perpétuité dans le feu. L’homme est considéré comme un enfant de Dieu alors que les anges sont des serviteurs de Dieu.

 

 

DEUXIÈME PARTIE

 

   LE CHRISTIANISME SATANIQUE

 

LE POUVOIR DES DÉMONS RELIGIEUX

 

 

   CHAPITRE I

 

 LES STIGMATISÉS ET LES CORPS INCORRUPTIBLES

 

     Sur le plan historique, les phénomènes de stigmatisation et de l’incorruptibilité des corps des saints de l’église catholique sont des faits établis et bien documentés. De sérieuses enquêtes ont été menées par des docteurs renommés et des journalistes des masses médias depuis l’apparition du phénomène. Il n’y a donc aucun secret dans cette affaire. L’église catholique adopte parfois une attitude de suspicion sur le phénomène de stigmatisation. Par contre, elle considère l’incorruptibilité du corps comme une faveur de Dieu et ce fait rentre en ligne de compte pour la canonisation des saints. L’objectif de ce chapitre serait de pouvoir démontrer à travers la Bible et l’histoire que la stigmatisation aussi bien que l’incorruptibilité des corps, bien que saintes selon les apparences soient néanmoins des phénomènes purement diaboliques.

 

      I.                      Manifestations du phénomène

 

     Après la crucifixion du Seigneur Jésus, lorsque son corps fut descendu de la croix, on a constaté que ses mains et pieds étaient perforés, son flanc était transpercé, son épaule était écorchée, sa tête portait des meurtrissures, son corps entier était mutilé… Ces différentes blessures reçues lors de son crucifiement sont appelées « les stigmates du Seigneur Jésus. » Le film de Mel Gibson « La passion du Christ » en donne une illustration éloquente. Curieusement, depuis l’année 1224 jusqu’à nos jours, des milliers de fidèles de l’église catholique, de leur vivant, ont vu apparaître sur leurs corps les stigmates du Seigneur Jésus comme s’ils avaient été eux aussi crucifiés. Ces personnes sont alors appelées « les stigmatisés » en fonction de l’analogie de leurs blessures par rapport à celles de Jésus crucifié. « Living miracles » donne l’évaluation suivante pour compter de 1224 à 1894 : pour la France, soixante-dix stigmatisés ; quarante-sept pour l’Espagne ; trente-trois pour l’Allemagne, quinze pour la Belgique, treize pour le Portugal, cinq pour la Suisse, cinq pour la Hollande, trois pour la Hongrie, un pour le Pérou, un pour l’Égypte… De nos jours, des milliers de cas sont signalés en Grande-Bretagne, en Australie, aux États-Unis, au Canada, au Brésil, en Irlande, en Corée, en Syrie, etc.( Voir la carte ci-dessous).


                                                                                                                         

     À l’exception de quelques rares cas isolés, le phénomène est purement catholique et les femmes sont les plus concernées avec un record d’environ quatre-vingt-dix pour cent des cas (un homme pour sept femmes selon certaines sources). Les personnes qui vivent ces expériences traversent de grandes souffrances physiques car leurs blessures sont réelles et saignent à profusion. Du sang coule également des yeux de certains d’entre eux et le phénomène est connu sous le nom de « larmes de sang ». La stigmatisation est souvent accompagnée de dons spirituels tels que : le pouvoir de communiquer avec les animaux, la capacité de se retrouver en plusieurs endroits au même moment connu sous le nom de bilocation ; la lévitation, la prophétie, le jeûne pouvant aller à plus de douze ans sans nourriture, le don de guérison, la capacité de lire les pensées d’une tierce personne, etc. En plus de ces surnaturels phénomènes spirituels, les stigmatisés reportent qu’ils sont souvent victimes d’attaques démoniaques qui se résument à des bastonnades prolongées ou des tortures accompagnées de maladies telles que : convulsions, aveuglement, assourdissement, mutisme, paralysie,  sensation de tristesse, de dépression, de faiblesse, etc., de sorte que  certains sont considérés comme de véritables musées pathologiques.

 

     La stigmatisation avec ses affreuses souffrances est qualifiée de « souffrances co-rédemptrices » par l’église catholique car l’on pense que les victimes participent ou associent ainsi leurs souffrances à celles du Christ pour la rédemption de l’humanité. Quelques femmes stigmatisées racontent des scènes de mariage au cours desquelles elles auraient été mariées au Seigneur Jésus-Christ en présence de la Vierge Marie et d’autres saints. Elles portent leur bague d’alliance en or ou en diamant que seule la mariée peut voir. La stigmatisation et les phénomènes qui l’accompagnent varient beaucoup d’une personne à l’autre. Les cas les plus célèbres qui ont attiré mon attention sont : Saint François d’Assise (1182-1226), Sainte Rita de Cascia (1386-1456), Eustochia Calafato (1433-1468), Thérèse Neumann (1898-1962), Padre Pio (1887-1968), Myrna Nazzour (actuelle stigmatisée de Damas en Syrie). Officiellement, l’église catholique n’a jamais reconnu les stigmates. Mais elle ne les condamne pas non plus car soixante-deux personnes stigmatisées sont déjà béatifiées ou canonisées (1). Certains d’entre eux sont donc des saints de l’église catholique et reçoivent des vénérations. Je vois par là une certaine méfiance de l’église mais aussi une certaine complicité tacite et intelligente.

 

     Le phénomène de stigmatisation a des effets post-mortuaires car certains stigmatisés conservent toujours leur corps intact des centaines d’années après leur mort. Leurs corps refusent de se décomposer et leurs organes demeurent frais et saignent comme s’ils étaient toujours vivants. On les appelle alors : « les incorruptibles » ou « les saints préservés ». Même morts, ils opèrent toujours des miracles plus puissants qu’ils ne l’ont fait de leur vivant. Cependant, il faut souligner que la stigmatisation n’est pas la condition sine qua non pour l’incorruptibilité du corps car de pieuses personnes de l’église catholique après leur mort furent trouvées incorruptibles alors que, de leur vivant, elles n’ont pas porté de stigmates.

 

Thérèse Neumann, la stigmatisée Allemande

 

     II. Quelques exemples et critiques du phénomène

 

     Au cours des siècles passés, certaines personnes en mal de gloire ont sciemment provoqué leurs stigmates pour s’offrir en spectacle sans que le ciel n’intervienne d’aucune manière. Je ne m’intéresse pas à ces faux stigmatisés que l’église a souvent démasqués. Il y a aussi une dizaine de cas de corps incorruptibles de l’église catholique qui furent considérés pendant longtemps comme des saints ayant été miraculeusement préservés par la vertu de Dieu. Pourtant, l’investigation scientifique a démontré qu’il s’agissait plutôt de corps momifiés à la manière Egyptienne, ce qui n’a donc rien de surnaturel. Cependant, ces saints ont reçu et continuent de recevoir de grandes vénérations partout dans le monde et sont malheureusement considérés comme ayant été préservés intacts par la vertu du Dieu Tout-Puissant. C’est le cas de Sainte Rita de Cascia, de Sainte Marguerite de Cartonna, etc. (2). Je ne m’intéresse pas non plus à ces cas. Mon étude critique est centrée sur les incorruptibles qui défient la raison humaine, la science, la nature et les lois de Dieu. Dans cette étude critique, j’ai seulement choisi dix cas parmi des centaines d’autres. Le lecteur qui voudra enrichir ses connaissances pourra entreprendre des recherches plus approfondies.

 

 

 

Corps momifié de Ste Rita de Cascia

 

     Sainte Zita de Luca

 

     Elle est la plus admirée de l’église catholique. Après avoir passé quarante-huit ans au service des pauvres, elle mourut en 1278 et ce jour-là toutes les cloches des églises de la localité se mirent à sonner ensemble sans aucune intervention humaine et les fidèles accoururent à l’église. De nombreux miracles lui furent attribués. Sa vie fut légendaire et trois cents ans après sa mort lorsque son corps fut exhumé pour une cérémonie de béatification, on le trouva intact. Aujourd’hui, plus de sept cents ans après la mort de cette pieuse dame, son corps émerveille toujours la science de sorte que les scientifiques ont été contraints par la force des choses de déclarer qu’elle est une momie naturelle. Elle est considérée de nos jours comme une héroïne nationale, une momie nationale d’Italie.

Sainte Zita de Luca

 

     Sainte Catherine de Bologne

 

     Cette pieuse dame est morte en 1463. Durant sa vie, elle a reçu plusieurs fois des apparitions de la Vierge Marie et de l’enfant Jésus. À sa mort, une odeur de parfum se dégageait de son corps. Cette odeur est baptisée « odeur de sainteté » par l’église catholique comme si Dieu à travers ce parfum approuvait la sanctification de la personne concernée. En plus de l’odeur de sainteté, un autre miracle s’est produit : morte à l’âge de cinquante ans, son visage s’est rajeuni en prenant l’aspect de celui d’une jeune fille de la quinzaine. Elle fut canonisée en 1712 par l’église catholique et lorsque son corps fut exhumé, il était intact comme si elle venait juste de mourir. De nos jours, soit plus de cinq cents ans après sa mort, son corps demeure toujours intact et même flexible comme de son vivant. Les miracles qui lui furent attribués seraient innombrables. Le phénomène le plus extraordinaire est que cette défunte, vieille de cinq cents ans est placée en position assise sur un trône en or et des milliers de fidèles catholiques ainsi que des pèlerins s’agenouillent et se prosternent devant elle pour prier et solliciter des grâces. De son trône d’or où elle est assise en reine, il est dit qu’elle change constamment de position sans aucune intervention humaine comme si elle était vivante. Mieux que ça, elle lévite.

 

  

Sainte Catherine de Bologne

 

     Pour ma part, je pense que ce phénomène n’est pas chrétien car la Bible ne donne témoignage d’aucun fait de ce genre depuis le choix d’Abraham jusqu’à la mort du Seigneur Jésus sur la croix. Si les phénomènes d’incorruptibilité et d’odeur de sainteté portaient la signature du Dieu d’Abraham, alors, les corps de tous les patriarches, de tous les prophètes, de tous les apôtres devraient demeurer de nos jours comme preuves. Abraham, l’ami de Dieu ; le roi David, l’homme selon le cœur de Dieu ; l’apôtre Jean, celui que le Seigneur Jésus aimait le plus, etc., auraient dû dégager une odeur de sainteté à leur mort et de nos jours leurs corps devraient être exposés en spectacle pour ainsi démontrer la puissance de Dieu. Malheureusement, nous constatons que rien de pareil n’a existé chez les Hébreux depuis la création de l’homme.      

 

     L’histoire raconte que la basilique Saint-Pierre de Rome, le bastion de la papauté et du catholicisme romain fut bâti sur la tombe de l’apôtre Pierre, celui de qui le Seigneur a dit : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon église et les portes de l’enfer ne te prévaudront pas contre elle. » Lorsque je visitais les catacombes Sainte Calice de Rome en 1985, notre guide nous raconta que lors des fouilles, un parchemin fut retrouvé, sur lequel il était écrit : « Pierre est ici ». Cela veut dire que l’emplacement où le parchemin fut trouvé était bel et bien la tombe de l’apôtre Pierre. C’est précisément là, que fut édifiée l’imposante et prestigieuse basilique Saint-Pierre de Rome. Comment se fait-il que le corps de cet illustre apôtre qui a marché avec le Christ Jésus sur les eaux se soit décomposé et devenu de la poussière et pour quelles raisons, de nos jours, les corps des saints de l’église catholique refusent-ils de putréfier ? Ont-ils plus de mérite que les apôtres du Seigneur Jésus-Christ ? Ont-ils cru plus que Saint Jean ou Jean le Baptiste dont les corps sont devenus de la poussière ? Ont-ils espéré plus que notre père Abraham qui a aimé Dieu au point d’accepter de sacrifier son unique fils pour l’Éternel et dont le corps s’est  décomposé ?

 

     À mon avis, le phénomène catholique sur les corps incorruptibles est d’origine satanique. Si cela provenait du Dieu El Schaddaï, il aurait réalisé ces mêmes prodiges pour son ami Abraham, pour Job, pour le roi David ou pour ses saints prophètes et apôtres. En effet, la Bible déclare que Jésus-Christ ne change pas. Il est le même hier, aujourd’hui et pour toujours (Hébreux 13 : 8). Dieu le Père non plus ne change pas et il ne produit pas d’obscurité par des variations de positions (Jacques 1 : 17). Leurs actes se réitèrent, identiques et sans variations. Mais les êtres humains changent constamment parce qu’ils sont mortels et surtout parce qu’ils ne cessent de progresser dans leurs civilisations. Dieu, lui, demeure le même et il ne fait rien de nouveau sans nous avoir prévenus longtemps à l’avance (Amos 3 : 7). Par conséquent, l’identité des divinités qui s’expriment au travers de nos stigmatisés est à revoir.

     Comment pouvez-vous exposer un cadavre bizarre vieux de cinq cents ans tel que Catherine de Bologne, devant lequel des chrétiens se prosternent pour dire des prières et vouloir que cela soit du christianisme ? Pour ma part, je trouve que c’est un nouveau type de christianisme : un christianisme satanique.

 

Ste Catherine de Bologne

     Eustochia Calafato

 

     Née en 1439, cette sainte est connue sous le nom de « la stigmatisée de Sicile » car ayant porté les stigmates jusqu’à sa mort en 1468. À l’instar de certains saints de l’église catholique son corps fut retrouvé incorruptible longtemps après sa mort. L’histoire raconte qu’elle a opéré un grand miracle un siècle et demi après sa mort : en effet, un tremblement de terre d’une grande amplitude a secoué la cité de Montevergine en 1615 et la population accourut sur la tombe d’Eustochia Smeraldo Calafato pour prier et requérir sa protection. Alors, les religieuses exhumèrent le corps de la sainte qui demeurait intact après cent quarante-sept ans d’inhumation. À peine sortie de sa tombe, la sainte ouvrit sa bouche et se mit à chanter et subitement le tremblement de terre s’arrêta. De nos jours, son corps attire une foule de pèlerins.

 

 

Eustocha Calafato

 

     Vous voyez, une dépouille vieille de plus de cent ans qui sort de sa tombe pour commander à l’astre terrestre qui lui obéit docilement. Même le fils de Dieu n’a pas manifesté une si grande et puissante autorité lors de son passage sur terre. Peut-être que le tremblement de terre s’est arrêté sur l’intercession de la sainte. Peut-être aussi qu’il s’est arrêté naturelle ment. Ce qui me frappe, c’est plutôt l’attitude des catholiques de cette ville au moment de la détresse. Au lieu d’invoquer le Dieu vivant, ils préfèrent exhumer un cadavre et implorer son intercession. Est-ce un laisser-aller de la part du clergé catholique ? Ou est-ce une forme de déviation provoquée par un abus de la foi chrétienne ? Leur attitude n’est pas chrétienne car un tel fait n’a été observé ni du temps des patriarches, encore moins au temps apostolique.

     Après l’incendie de la ville de Rome le 18 juillet 64, l’empereur Néron accusa les chrétiens d’avoir allumé le feu alors qu’il était le présumé pyromane. C’est à cette époque qu’il y eût la première grande persécution chrétienne au cours de laquelle des milliers et des milliers de croyants périrent sous les glaives des soldats Romains. De même, en 303, lorsque l’empereur Dioclétien jura la perte des chrétiens pour la survie du culte de son dieu Apollos, des milliers de martyrs chrétiens tombèrent sous le glaive des soldats romains. D’autres furent jetés en pâture aux animaux sauvages ou simplement brûlés vifs. Ont-ils exhumé les corps des saints de leur époque et se sont-ils prosternés devant eux pour conjurer leur protection ?

     Au cours des siècles, lorsque les Juifs faisaient face à l’extermination imminente de leur race, ont-ils exhumé le corps d’Abraham ou de Moïse pour implorer son intercession ou sa protection ? Une personne morte depuis des centaines d’années, peut-elle se relever et faire des miracles comme le font les saints de l’église catholique ? Au mieux de nos connaissances, la Bible ne nous donne aucun exemple de ce genre. Le phénomène n’est ni judaïque, ni biblique, encore moins chrétien. Par conséquent, en conformité avec les instructions de mes hôtes invisibles, j’en viens à conclure que ces phénomènes des corps incorruptibles de l’église catholique sont une forme de sorcellerie. Le même type de sorcellerie célébrée dans les films de vampires. Si le Dieu des chrétiens opérait de tels miracles sur ses enfants morts, il aurait accompli ces mêmes miracles pour les Juifs et pour les chrétiens des églises évangéliques qui démontrent une grande maturité de leur foi en Dieu par l’observation des préceptes bibliques.

     Si et seulement si, un des prophètes ou patriarches ou même un des apôtres du Seigneur Jésus avait été retrouvé intact après sa mort, alors je me tairais et ce débat sur les incorruptibles serait clos. Mais malgré les fouilles archéologiques, rien de tel ne fut démontré. Peut-être aussi que le Dieu de l’église catholique est différent du Dieu des patriarches Abraham, Isaac et Jacob. Il doit aussi être différent du Dieu manifesté en la personne de Jésus-Christ même s’ils portent le même nom. Étant donné que les miracles observés dans l’église catholique ne se reproduisent ni dans les synagogues ni dans les églises issues de la réforme, il y a de fortes chances que l’église catholique adore un Dieu différent de celui du christianisme.

 

     Remarque

     Les cimetières de la Palestine et d’Israël abondent en ossements humains. C’est à ces endroits historiques que se reposent les corps des vaillants serviteurs de Dieu depuis Noé jusqu’aux apôtres du Christ. Mais jamais au grand jamais, un corps incorruptible de ces saints serviteurs du Dieu Jéhovah ne fut découvert. Alors, pourquoi l’incorruptibilité se manifeste-telle seulement sur les saints de l’église catholique ?

    

     En octobre 2002, un sarcophage utilisé entre « les années vingt avant Jésus-Christ et soixante-dix après Jésus-Christ » fut retrouvé à Jérusalem et portait l’inscription suivante : « Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus » (4)... L’apôtre Jacques est ce saint homme connu sous le nom de « frère du Seigneur Jésus ». Il fut le chef de la première église de Jérusalem et de surcroît, il est l’auteur d’une épître de la Bible. Selon toute évidence, cette découverte paléographique nous fait remonter jusqu’à l’apôtre Jacques et confirme la révélation de mes hôtes invisibles sur les incorruptibles. Qu’a-t-on retrouvé dans son cercueil ? Un corps incorruptible ? J’aurais souhaité qu’il en soit ainsi. Malheureusement, le sarcophage est une preuve que des ossements humains s’y reposaient. Cet homme, appelé « le juste » est un saint par excellence pour avoir marché avec le Christ et pour avoir rédigé une partie de notre Sainte Bible. Comment se fait-il que son corps se soit décomposé après sa mort alors que de saintes personnes de l’église catholique résistent à la putréfaction ? Il y a deux forces spirituelles antagonistes dans ce monde et puisque l’incorruptibilité semble ne pas émaner de Dieu, alors, elle ne peut être que l’œuvre du Diable. Satan aurait donc pris l’église catholique en otage dès sa naissance et a réussi à dévier les chrétiens du droit chemin par l’introduction d’un nouveau culte des morts. Un culte satanique.

 

     Sainte Catherine Labouré et Bernadette Soubirous

 

     Catherine Labouré est morte en 1876 après avoir reçu plusieurs séries de visites de la Vierge Marie et est à l’origine de la création de la médaille miraculeuse. Lorsque son corps fut exhumé cinquante-sept ans après sa mort pour une cérémonie de béatification, on le trouva intact. Bernadette Soubirous de son côté reçut dix-huit fois la visite de la Vierge Marie et trente ans après sa mort, lorsqu’on l’exhuma, on la trouva intact. Bien que morte depuis des centaines d’années, elles donnent l’apparence d’être vivantes et même les yeux bleus de Sainte Catherine ont conservé leur éclat bleuté. Ce phénomène est surnaturel et surprend tous les hommes de science. On peut donc dire que les incorruptibles du XIVe et XVIIe siècle ont été mal préservés. Par contre, les corps de Bernadette Soubirous et Catherine Labouré sont des merveilles d’une parfaite conservation. Au fur et à mesure que nous avançons dans notre civilisation et dans les découvertes scientifiques, vous verrez des miracles de plus en plus complexes. Si Satan veut gagner beaucoup d’âmes, il lui faudra alors ajuster ses méthodes pour se conformer aux réalités de notre époque. Le diable n’est pas un gamin. Il est le dieu de ce monde et il a une vaste expérience sur l’homme depuis sa création. Comme je le démontre dans le chapitre de la deuxième création, il est sans doute le créateur d’une multitude d’êtres humains qui marchent sur cette terre au milieu des enfants créés par Dieu. Il peut donc se jouer de nous à sa guise. Seule la fidélité à la Parole de Dieu, une observation aveugle des préceptes de Dieu pourraient nous mettre à l’abri de ses ruses.

 

           

Bernadette Soubirous et Catherine Labouré

  

Le mystère de l’incorruptibilité

 

D’abord, ce titre me paraît fort exagéré. L’incorruptibilité est ce qui arrivera après la résurrection lorsque nous serons revêtus du corps glorieux. Ce corps est celui dont le Seigneur Jésus s’est revêtu après sa résurrection. Ce corps est immortel et incorruptible car le péché n’a aucun pouvoir sur lui. En un mot, seul le corps glorieux est incorruptible : ainsi est-il de la résurrection des morts. Semé corruptible, on ressuscite incorruptible (1Cor 15 : 42 La Bible Thompson). Si ces corps mystérieux de l’église catholique étaient incorruptibles, alors ils ne devraient pas mourir. Les incorruptibles ne meurent pas. S’ils sont morts cela veut dire qu’ils ont connu la corruption. Par conséquent, ce qui se passe dans ces corps après la mort est d’origine satanique. Ensuite, si ces mystiques catholiques ont été rendus incorruptibles à cause de leur foi ou de leurs souffrances, les apôtres Pierre et Paul ont aussi donné un témoignage plus éclatant de leur foi et sont passés par de grandes souffrances et même ont souffert le martyre. Que sont-ils devenus après la mort ? De la poussière. Seul le fils de Dieu en la personne du Seigneur Jésus-Christ n’a pas connu la corruption de la tombe. Cela fut annoncé d’avance par le prophète : Isaïe 53 : 10-11 et psaume 16 : 9-11. Mourir, se décomposer et être réduit en poussière est la condition humaine depuis la chute d’Adam. La corruption est une conséquence du péché et doit visiter tout être humain sans exception. Ainsi le créateur l’a décidé : «… tu es fait de poussière et tu retourneras à la poussière » (Genèse 3 :19). Puisque le diable a été la cause de la corruption de notre corps, subséquemment il peut aussi lui octroyer une quelconque apparence d’incorruptibilité. Patriarches, prophètes, rois, apôtres et disciples sont tous morts et transformés en poussière. Oui, les vrais serviteurs du Dieu très haut, ceux qui sont authentifiés par la Bible se sont soumis à la loi et à la volonté de leur créateur. Ils n’ont pas su mieux faire que de devenir de la poussière.

 

Le pouvoir de la résurrection

 

Lazare fut un grand ami du Seigneur Jésus. À sa mort, le Christ pleura et les gens s’aperçurent à quel point il aimait cet homme. Lorsqu’il arriva chez son défunt ami, il ordonna d’ouvrir la tombe et d’une voix autoritaire il commanda à Lazare de sortir de la tombe et celui qui était mort et enterré depuis quatre jours sortit de sa tombe bien vivant. J’appelle cela, le pouvoir de la résurrection. Maintenant, analysons les faits qui s’articulent autour de cet événement : lorsque le Seigneur Jésus ordonna d’ouvrir la tombe, que lui dit Marthe, la sœur du défunt ? « Seigneur, il doit sentir mauvais, car il y a déjà quatre jours qu’il est ici. » Le Seigneur Jésus, a-t-il nié le fait que Lazare se soit décomposé ? Non. Il répondit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » (Jean 11 :28-44). Ici, nous sommes aux temps pré-apostoliques. Mieux encore, nous sommes en présence du Dieu créateur et nous avons un témoignage sur l’état de conservation du corps d’un homme reconnu comme étant le grand Ami du Christ. Son corps, après avoir passé seulement quatre jours dans la tombe dégageait une odeur de putréfaction. Pourquoi a-t-il commencé à se désagréger ? Pourtant cet homme est l’ami du Dieu créateur ! Si Jésus-Christ a aimé cet homme au point de l’arracher de la tombe, nous ne doutons pas qu’un jour il le prendra avec lui au ciel. Nous avons donc ici un saint de première classe et vous constatez qu’à la manière de tous les serviteurs de Dieu depuis la création, cet homme s’est décomposé. Il faudrait donc trouver une autre explication aux corps incorruptibles de l’église catholique car ils n’obéissent pas à la règle générale. Ils sont mystérieux.

Après ce petit examen, quelle est maintenant votre position ? Êtes-vous convaincu de la révélation de mes hôtes invisibles ou continuez-vous de défendre les corps incorruptibles comme étant une faveur de Dieu ? Si oui, l’exemple suivant vous convaincra davantage.

 

Un exemple concret qui est riche en enseignement

 

Le prophète Élie était armé de la puissance de Dieu. Lors de son défit avec les prêtres du dieu Ball, il pria et le feu descendit du ciel et consuma son sacrifice. À sa prière, le feu tomba du ciel et consuma des armées entières qui cherchaient à le capturer. À sa prière, il ferma le ciel et la pluie ne tomba pas sur terre pendant trois ans et six mois. À sa prière, les cieux s’ouvrirent et la pluie tomba de nouveau… Au lieu de mourir comme le commun des mortels, un char étincellent tiré par des chevaux éclatants de lumière descendit du ciel et l’emporta dans un tourbillon de vent (2 Rois 2 : 11). Mais avant d’être enlevé il légua son autorité spirituelle au prophète Élisée et celui-ci demanda deux fois le pouvoir de son maître et Dieu le lui accorda. Il fut célèbre et puissant comme son maître et à la manière du Seigneur Jésus, les miracles qu’il opérât furent légion : la multiplication des pains, la guérison des malades, la résurrection des morts, etc. Finalement, aux environs des années 800 avant notre ère, Élisée, ce saint prophète de Dieu mourut et fut enterré. L’année suivante, une troupe de pirates moabites pénétrèrent dans le pays pendant que des Israélites enterraient un mort dans un caveau familial. Effrayés par ces barbares, ils jetèrent le corps du défunt dans la tombe où reposait déjà la dépouille du prophète Élisée avant de s’enfuir pour sauver leur propre vie. Le défunt dans sa chute toucha les ossements du prophète, reprit vie et se dressa sur ses pieds (2 Rois 13 : 20-21). Alors, qu’a-t-on retrouvé dans la tombe du prophète de Dieu une année après sa mort ? Un corps intact, imputrescible, analogue aux corps incorruptibles des saints de l’église catholique ? La Bible témoigne que des ossements blanchis y furent retrouvés ; et sans l’ombre d’un doute, les années ultérieures finiront par transformer ces ossements en poussière. Ceci est un témoignage de source sûre qui démontre le comportement des corps des saints de Dieu après leur mort. Je ne m’attarderai pas sur le cas du grand Roi David, l’homme selon le cœur  de Dieu qui s’est décomposé selon le témoignage de la Bible que voici : David, lui, a servi en son temps le plan de Dieu ; puis il est mort, il a été enterré auprès de ses ancêtres et a connu la pourriture (actes 13 : 36). Quelle explication donnez-vous maintenant à ces mystérieux corps de l’église catholique ? Dieu a-t-il changé ? Si changement il y a, cela ne concerne que les catholiques parce que la dépouille des autres chrétiens se comporte à la manière du prophète Élisée : ils se décomposent.

Parlant des corps incorruptibles de mon église, un d’entre eux (Francis Savior) a étonné les docteurs qui furent appelés à examiner son corps : du sang frais coulait toujours d’une de ses blessures deux ans après sa mort. Sans l’ombre d’un doute, tous ces miracles sont une forme de sorcellerie et l’église catholique s’est laissée piéger à coups de miracles. C’est de la sorcellerie pure qui a trouvé le moyen de se manifester dans le christianisme moderne.

Le résultat des miracles des corps incorruptibles qui, apparemment a ravivé la foi des fidèles catholiques a donné plutôt naissance à une forme déguisée d’adoration des morts et le culte des morts. En effet, ces corps mystérieux drainent des millions de personnes qui s’agenouillent ou se prosternent devant eux pour réciter le chapelet et implorer leur intercession. Cela est un piège de Satan et nous y sommes tous tombés. Ces pratiques, ainsi que l’adoration des reliques sont vivement encouragées et ratifiées par un décret de l’église catholique pendant le concile de Trente, session XXV (5).

 

 

 

CHAPITRE II

 

TENTATIVE D’EXPLICATION

 

 

     Les tours de magie

 

     Un magicien qui se nommait Toullé, originaire de la ville de Bawku (Ghana) nous a impressionnés par ses tours de magie. Entre autres miracles, il a découpé sa langue à l’aide d’une lame tranchante sous nos regards. Alors, le sang giclait de sa bouche et se rependait partout. Mais il ne se souciait de rien. De sa main gauche, il tenait un morceau de sa langue ; de sa main droite, il tenait la lame qui a servi à sectionner la langue ; et de sa bouche grande ouverte, on apercevait dans une mare de sang le bout de la langue sectionnée. Il n’y avait pas de chirurgie plastique dans les années 1980. Surtout pas dans un village d’Afrique. Le magicien a utilisé la puissance des génies d’Afrique pour accomplir ce miracle. Ces genres de magiciens se nomment « des guinamorris » en langue moré. Lorsque le magicien a tenté de recoller le morceau de langue, ce fut un vrai miracle. La langue s’est ressoudée comme si de rien n’était mais nous fûmes obligés de laver le sang répandu sur la piste car le lendemain, les taches de sang demeuraient toujours sur l’estrade. Cette démonstration de miracle eut lieu dans les années 1980 sur la piste dansante du bar de mon père connu sous le nom de « Jeunesse Bar » et le spectacle était payant. Parmi les spectateurs se trouvaient des membres de la communauté chrétienne de l’église catholique de la paroisse de Tenkodogo. 

     Ce magicien, de connivence avec les génies d’Afrique a réussi à sectionner sa langue et à la ressouder sans laisser de traces. S’il avait voulu, il aurait pu perforer ses mains, ses pieds ou son flanc et le résultat escompté aurait été le même. Alors, il aurait été considéré comme un stigmatisé. Ceci est une preuve qui démontre que par la complicité des démons, des blessures ouvertes et profondes peuvent apparaître et disparaître sur le corps humain sans que cela soit l’œuvre du Saint-Esprit. Que dire alors des stigmatisés de notre église dont les blessures apparaissent, saignent et se ressoudent sans laisser de traces ? Ces deux cas sont analogues et par conséquent, les mêmes types de génies, lorsqu’ils s’intéressent à la religion, peuvent opérer de tels miracles au travers de nos stigmatisés dans le but de gagner des âmes pour leur compte. Nous avons un bon exemple dans le catholicisme : le Padre Pio, ce grand stigmatisé a porté ses blessures et a saigné pendant cinquante longues années. Il lui était impossible de marcher car les blessures des pieds étaient douloureuses au contact du sol. De plus, il devait changer le pansement de son flanc trois fois par jour à cause d’abondants saignements. Mais à sa mort, toutes les blessures ont disparu instantanément sans laisser de traces, exactement comme si rien ne s’était passé. Il y a donc similitude et possibilité d’assimilation entre les expériences de certains thaumaturges catholiques et ceux des magiciens d’Afrique. On notera que lorsque le Christ ressuscité s’est présenté au pessimiste Thomas, il portait toujours les marques de sa passion (Jean 20 : 27-29).

 

     Les alliances démoniaques

 

     Dans l’évangile de Mathieu, le chapitre 8 versets 28-34, nous relate la guérison d’un homme tourmenté par une légion de démons. Cet homme vivait dans les cimetières, se déchirait le corps avec des pierres, brisait toutes les chaînes qui le liaient et personne n’osait s’approcher de lui. À l’approche du Seigneur Jésus, ces démons l’ont supplié de ne point les jeter dehors. Ils demandèrent à s’intégrer dans les corps des pourceaux qui paissaient dans les environs. Le Seigneur Jésus le leur permit et plus de deux mille pourceaux furent envahis par ces démons et se précipitèrent tous dans la mer. La Bible ne nous dit pas ce que sont devenues ces infortunées bêtes au milieu de la mer. Mais, ici, nous avons affaire à un type spécial de démons qui ne vivent que dans un corps animal. À coup sûr, ils ne sont pas rentrés dans ces pourceaux pour ressortir de nouveau. Ils y seront restés car c’est leur nouvelle demeure. Et s’ils veulent y demeurer, il leur faudra obligatoirement opérer un miracle de conservation. Depuis la révolte des anges, ils ont été précipités sur terre et nos corps constituent leurs nouvelles demeures. Mais s’il arrive que les démons qui habitent dans un corps humain se révèlent être des démons religieux, alors, nous avons la chance d’avoir  « un saint ». Après la mort de « ce saint », les démons emprisonnés dans ce corps qui, autrefois était leur domicile, sont capables de le maintenir intact. Ce corps sera alors considéré comme incorruptible.

 

     Exemple pratique

 

     L’exemple suivant est celui d’un corps humain à l’article de la mort et pourrait aider à comprendre la puissance des démons. Mon père qui animait la chorale en latin dans l’église catholique était un bon catholique. Il avait aussi accumulé beaucoup de fétiches car à leur époque, c’était le seul moyen de se protéger contre la magie noire et la sorcellerie africaine qui, sauvagement, ravageaient beaucoup d’âmes innocentes. En effet, de méchantes personnes ont tenté en vain de le tuer. Finalement, ils disaient que mon père était immortel. Mais il tomba malade à l’âge de soixante ans et un hôpital de Bordeaux en France détecta un cancer primitif du foie. Les docteurs avouèrent qu’ils étaient désarmés devant ce type de cancer et lui donnèrent trois mois pour mourir. Au retour de la France, sa maladie s’est aggravée de sorte que les signes de la mort étaient visibles. Sachant sa mort prochaine, il nous informa qu’un fétiche était enterré au chevet de son lit, et tant que ce fétiche n’était pas détruit, il lui serait difficile de mourir. Ce fétiche avait la propriété de le maintenir en vie quelles que soient les circonstances. Le nom de ce fétiche est « kaosyinga » en langue moré, ce qui signifie littéralement « vivre longtemps ». Ce fétiche existe un peu partout en Afrique de l’Ouest et beaucoup de vieilles personnes l’utilisent. Il nous exhorta donc à détruire ce fétiche au cas où son agonie perdurerait. Effectivement, son agonie a été longue et finalement tout le monde était épuisé de l’assister. Quand bien même le fétiche fut détruit il refusait de mourir. Un de nos cousins s’est souvenu qu’un marabout avait enterré un autre fétiche du même type au pied de la terrasse l’année où sa maladie s’était déclenchée. Nous avons donc décidé de creuser et de le détruire aussi. Pourtant notre père n’avait pas fait mention de celui-ci. Peut-être que, miné par la maladie, il a dû l’oublier. Ou peut-être aussi qu’il ne lui accordait aucune importance. Après avoir creusé nous avons recouvré le fétiche et un cousin l’a brisé par un coup de pioche. À l’instant précis, le père agonisant poussa un grand soupir. Il venait de mourir.

     Ce sont les démons de ce fétiche qui le maintenaient en vie et des exemples de ce type se comptent par milliers en Afrique. Si vous avez de la peine à me croire, renseignez-vous auprès des prêtres et pasteurs africains qui servent en Afrique de l’Ouest et vous saurez toute la vérité. Voyez, si les démons sont capables de maintenir un corps en vie, ils ont aussi la capacité de le maintenir intact après la mort. Si ce corps est leur demeure et leur temple, et s’il s’agit de démons religieux qui ont soif de l’adoration des hommes, alors, il n’y a pas d’autres solutions pour eux que de faire de ce corps un objet de culte autour duquel se rassembleront les gens de toutes langues. Puisque le diable est la cause du péché, de la mort et de la corruption de notre corps, il est aussi capable de le rendre incorruptible d’une manière quelconque après notre mort. Oui, le diable est capable de se jouer des lois de la nature afin de tromper les chrétiens et de les éloigner du véritable Dieu. Si le diable veut réussir à détruire les chrétiens qui le dérangent par leur foi, il fera mieux de se présenter en chrétiens, en anges de lumière. Si la sorcellerie cherche à s’infiltrer dans les milieux chrétiens, elle n’a pas d’autre alternative que de prendre des apparences chrétiennes.

 

     Magdalena de la Cruz (1487-1560)

 

     Cette religieuse Franciscaine reçut les stigmates et saigna pendant trente-neuf longues années. Elle était par conséquent vénérée comme une sainte de son vivant. Mais en 1543, elle tomba malade et déclara que ses stigmates n’étaient pas l’œuvre de Dieu. Elle admit que ses blessures (stigmates) étaient authentiques mais qu’elles ont été causées par le diable (6). On qualifia alors ses stigmates de « stigmates diaboliques » et l’inquisition catholique l’incarcéra pendant dix-sept ans dans une prison franciscaine jusqu’à sa mort. Pour ce faire, le pape Bénédicte XIV rédigea un guide qui aide à reconnaître les vrais stigmates. Ceci est une preuve pour l’église que le diable est impliqué dans cette affaire des stigmates. Pour ma part, cette religieuse Franciscaine est une pionnière de la foi chrétienne car elle fut la première à révéler l’origine diabolique des stigmates. D’autres stigmatisés ont certainement détecté l’ingérence du diable dans cette expérience douloureuse, mais l’ont mal interprétée. Peut-être aussi que, pour éviter le ridicule et la moquerie cruelle des hommes, ils ont choisi de garder le silence quitte à régler cette affaire directement avec le bon Dieu. Cette brave religieuse qui vivait dans un couvent n’a pas obtenu les stigmates par suite d’une vie de débauche telle que la prostitution ou l’ivrognerie. C’est le recueillement intense et la pratique excessive du catholicisme qui provoquèrent ces stigmates. Cela démontre qu’il y a du danger dans la pratique exacerbée du catholicisme.

 

     Tous les stigmatisés sans exception passent par des attaques démoniaques et sont torturés par les forces du mal. Pourquoi cela ? À mon avis, c’est parce que le diable a élu domicile dans leur corps. Pour preuve : combien de fidèles serviteurs du Dieu Elohim ont déjà affirmé avoir été tourmentés par les démons ? Aucun. Citez tous les apôtres, tous les prophètes, tous les rois, tous les patriarches et vous verrez qu’aucun d’eux ne fut tourmenté par le démon lorsque leur vie était en règle avec l’Éternel. Mais lorsque vous êtes dans l’antre du diable, alors vous serez la proie des démons.

 

     Les stigmates du Seigneur Jésus et de l’apôtre Pierre ont été provoqués par les clous qui ont perforé leur chair, fendue leurs tendons, et brisé leurs os pendant l’horrible épreuve de la crucifixion. Par contre, les stigmatisés de notre temps reçoivent leurs blessures à la suite d’une visitation de la Vierge Marie ou par un ange qui leur projette un faisceau lumineux. Il se pose ici un problème d’authenticité. De même, ils racontent que lorsqu’ils sont tourmentés par Satan, c’est la Vierge Marie qui vient le chasser et les réconforte. Pourtant, de son vivant, la Vierge Marie n’a chassé aucun démon. Mais pourquoi se trouvent-elle maintenant au centre de tous ces phénomènes ?

 

     Les souffrances et la mort des visionnaires

 

     Les détails qui ont attiré mon attention se trouvent aussi dans le fait que les visionnaires catholiques souffrent beaucoup, perdent beaucoup de sang et en général ils meurent de maladies. Bernadette Soubirous est morte de tuberculose et d’asthme, Jacintha et Francisco sont morts de pneumonie et de tuberculose, la sœur Faustine est morte par suite d’énormes souffrances physiques, Jean-Marie Vianney rapporte que trente ans durant, il fut l’objet d’attaques démoniaques tels que des bruits étranges, des menaces, des objets qui furent jetés sur lui, en plus, il souffrait de rhumatismes, de fièvre, de sévères maux de tête, des maux de dents, etc. qui ont fini par l’emporter. Thérèse N. souffrait entre autres de convulsions, d’aveuglement, de mutisme, de paralysie et  d’assourdissement. Padre Pio rapporte avoir été plusieurs fois torturé par les démons. Le saint Curé d’Art reporte être constamment tourmenté par le démon ; saint Gemma Galgani dit avoir été sévèrement battu par le diable pendant la prière du soir ; Saint François d’Assise pendant son passage à Rome fut battu par un groupe de démons et fut à moitié mort, etc. (2,3,7). Quelles que soient les explications données par l’Église, je ne manquerai pas de souligner qu’aucun prophète, aucun patriarche,aucun apôtre du Seigneur Jésus, aucun chrétien des temps apostoliques n’est mort dans les conditions ci-dessus énumérées. Ils sont morts sous le poids de l’âge ou rejetés par ce monde. Aucun d’eux n’a jamais été torturé par le diable. Lorsque le Dieu Saint opère des miracles à travers un homme, le démon ne peut pas le tourmenter. Mais lorsque l’Esprit de

Dieu abandonne un homme parce que Dieu l’aurait rejeté, alors les démons peuvent le prendre en otage. Ce fut le cas du roi Saul (1 Samuel 16 : 14).    

     En vérité, ces tortures et bastonnades que vous percevez sont les échos de ce qui se passe réellement dans les prisons spirituelles.

 

     Les blessures que portent les mystiques de l’église catholique ainsi que toutes les souffrances qu’ils endurent sont appelées « souffrances co-rédemptrices ». Dans ce cas, pourquoi la Vierge Marie n’a-t-elle pas porté de stigmates durant sa vie ? Cela aurait été juste puisqu’elle porte le titre de co-rédemptrice dans l’église catholique.

 

     Nos fameux  stigmatisés ou ceux dont le corps demeure intact après la mort et qui opèrent des miracles auraient reçu ces dons sur la base des apparitions de Marie ou de Jésus-Christ. Pourtant, aucun de ceux qui ont marché avec Jésus-Christ et qui l’ont touché, aucun de ceux à qui il est apparu après sa résurrection n’a porté de stigmates. La célèbre Marie de Magdala fut le premier témoin à observer le corps glorieux du Seigneur ressuscité. Elle courut pour l’embrasser et le seigneur lui dit : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers mon père… » (Jean 20 :17). A-t-elle porté de stigmates ? Non. Si les stigmates avec les grandes souffrances qui les accompagnent émanaient de Dieu, alors tous les apôtres auraient dû expérimenter ces mêmes phénomènes et aujourd’hui ce prodige ne poserait aucun embarras pour le monde chrétien.

    

     Les stigmates de l’apôtre Paul

 

     L’apôtre Paul à qui Jésus-Christ est apparu sur la route de Damas n’a jamais porté les stigmates comme certains le prétendent. S’il était stigmatisé, il lui serait impossible d’effectuer à pied ces grands voyages missionnaires à travers le vaste empire romain. Nous savons cela à travers l’expérience de Padre Pio parce que les blessures des pieds l’empêchaient de marcher. De même, lorsque Myrna Nassour, l’actuelle stigmatisée de Damas en Syrie reçoit ses stigmates, elle garde toujours le lit car elle traverse d’énormes souffrances. Ce sont des blessures douloureuses qui refusent aux pieds tout contact avec le sol. Par contre, l’apôtre Paul a porté les cicatrices des supplices qui lui furent infligés par les opposants de la foi chrétienne. Ces cicatrices sont aussi des stigmates car selon l’explication du Larousse le mot stigmate signifie aussi « toute marque laissée par une plaie ». Ceux-ci sont différents des blessures profondes de nos mystiques. Voici le témoignage de l’apôtre :

Des juifs vinrent d’Antioche de Pisidie et d’Iconium et ils gagnèrent la confiance de la foule. On jeta des pierres contre Paul pour le tuer, puis, on le traîna hors de la ville, en pensant qu’il était mort (actes 14 : 19).

Paul et Silas, après avoir été battus à coups de fouet furent jetés dans la prison de Philippes. Mais à minuit, lorsqu’ils chantaient les louanges de l’Éternel, tout à coup il y eut un violent tremblement de terre qui secoua les fondations de la prison et toutes les portes de la prison s’ouvrirent et les chaînes des prisonniers se détachèrent… « Le gardien les emmena à cette heure même de la nuit pour laver leurs blessures. » (Actes 16 : 33).

– Cinq fois j’ai reçu des juifs la série des trente-neuf coups, trois fois j’ai été battu à coups de fouet par les romains et une fois on m’a blessé en me jetant des pierres… (2 corinthiens 11 : 24-25).

–… les cicatrices que je porte sur mon corps prouvent que j’appartiens à Jésus (Galates 6 : 17). Autant de preuves qui démontrent que les prétendues stigmates de l’apôtre Paul ne sont rien d’autres que les cicatrices reçues pendant les nombreux sévices ci-dessus énumérés.

 

Corps incorruptible de Padre Pio

 

     La confusion

 

     La similitude des expériences mystiques des thaumaturges Catholiques nous empêche d’identifier avec précision les acteurs cachés derrière ces phénomènes. S’agit-il d’anges rebelles de Dieu ou ses bons anges ? D’une part, nous avons des anges de Dieu qui projettent des faisceaux lumineux sur le corps des victimes afin de faire paraître les stigmates. C’est une expérience très douloureuse qui fait défaillir ces thaumaturges. Après cela suivent les saignements, les maladies, les jeûnes, etc. Il n’y a que pure souffrance et douleur. D’autre part, nous avons encore d’autres anges de Dieu qui eux aussi torturent nos victimes par des bastonnades prolongées, des objets qui sont projetées sur eux, des cauchemars, des bruits étranges, etc. Dans les deux cas, aucun des groupes d’anges n’agit mieux car tous provoquent douleurs et souffrances. Ils sont donc assimilables. Si vous devez prononcer un jugement sans parti pris pour une église, parlant des anges déchus de Dieu, vous ne pouvez exclure la permanente possibilité d’une tromperie car ils se révèlent toujours sous une fausse identité lorsqu’ils cherchent à tromper. Des démons qui portent un double manteau et qui jouent une politique à double face. Par conséquent, le phénomène non biblique de stigmatisation ou de l’incorruptibilité du corps se révèle clairement être une de leur supercherie la mieux réussie.

 

Importantes remarques

 

Y a-t-il eu des stigmatisés avant l’ère chrétienne ?

 

Des siècles avant la naissance du christianisme, il est reporté qu’un homme d’origine grecque et prêtre d’une divinité païenne aurait porté aussi des stigmates. Il s’appelait Épiménide de Cnossos. Il pratiquait la macération et le jeûne intense et vécu cinquante-sept ans dans une grotte destinée au dieu des mystères crétois. Lui aussi lisait les pensés, prédisait l’avenir, faisait des miracles et possédait le don de bilocation exactement comme les mystiques de l’église catholique (8). Ce témoignage vieux de trois siècles avant Jésus-Christ, qui nous fut relaté par le compilateur byzantin Suidas, lui aussi, citant un auteur ancien nommé Sosibius est une preuve éclatante que la stigmatisation est liée aux jeûnes et aux recueillements intenses et n’est pas forcément un don du Dieu d’Abraham.

L’expression ultime du Bouddhisme est de l’athéisme. En un mot, les bouddhistes ne croient pas au Dieu Jéhovah, à son fils Jésus-Christ et au Saint-Esprit. Tout comme les Indou, ils offrent de l’encens au statues de leurs dieux, récitent des tentras, pratiquent la méditation, etc. Aussi curieux que cela puisse paraître, après la publication de cet ouvrage, de nouvelles découvertes révèlent qu’un moine bouddhiste réputée pour sa méditation fut exhumé 75 ans après sa mort et fut trouvé intact et mieux préservé que les incorruptibles catholiques. Il s’agit du Tibétin Hambo Lama Dashi-Doro Itigelov mort en 1927 et exhumée le 10 Septembre 2002 dans un cimetière proche de la ville de Ulan Ude (Fédération de Russie). Il est reporté aussi qu’un Yogi, un prêtre de l’hindouisme (Paramahansa Yolgananda) aurait été trouvé intact après sa mort. Alors, vous qui considérez l’incorruptibilité du corps comme un dont du Dieu de la Bible et un signe de sainteté, que dites-vous maintenant de ces incorruptibles païens qui ont rejeté le Dieu de la Bible ?

 

                                                                                                                                                                                 Paramahansa Yogananda             lama Dashi-Dorzho Itigilov                  

                                            

     Le mariage spirituel

 

     Lors de son passage sur la terre, de son gré, le Christ Jésus ne s’est pas marié à une femme. Pourtant, ni les Saintes écritures ni la loi juive ne l’en empêchaient. Aucun passage biblique et aucun document historique fiable ne révèlent qu’il s’est marié. Le film sur la dernière tentation du Christ ainsi que le livre sur le code de Vinci sont des mensonges grossiers. Mieux que cela, notre rédempteur, Jésus de Nazareth nous a clairement enseigné que les corps ressuscités ne se marient pas car ils sont comme les anges du ciel. Nous lisons : Jésus leur répondit : « Vous vous trompez parce que vous ne connaissez ni les écritures ni la puissance de Dieu. En effet, quand les morts se relèveront, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils vivront comme les anges dans le ciel. » (Mathieu 22 : 29-30). Jésus-Christ étant le premier corps ressuscité, il va sans dire qu’il ne peut se contredire et par conséquent il ne se mariera pas. Pourtant, des femmes stigmatisées de l’église catholique (Sainte Catherine de Sienne en 1367 et Sainte Catherine de Ricci en 1542) révèlent qu’elles ont été mariées au Seigneur Jésus-Christ en présence de la Vierge Marie et de certains saints. Elles disent qu’elles portent leur bague de mariage en or ou en diamant que les mariées seules peuvent voir. Il est donc clair que ces stigmatisées se sont bien mariées et leur époux leur donne le pouvoir d’opérer des miracles. Mais au vu de l’enseignement du Christ cité dans Mathieu 22 :29 ; on peut donc se demander : à quel Jésus se sont-elles mariées ? Au vrai Jésus ou au faux Jésus qui est un démon religieux ? À vous d’en juger. En ce qui me concerne, je sais par expérience que tout mariage spirituel est satanique car seuls les anges rebelles de Dieu (les démons) peuvent violer cette loi de Dieu pour se marier aux femmes de la terre.

                       

Gravure antique : Ste Catherine de Sienne                        Ste Catherine de Ricci

recevant l’alliance

 

 Depuis le XIXe siècle on peut énumérer un millier de stigmatisés et incorruptibles dans l’église catholique. Dans cette étude, je n’ai considéré qu’une dizaine de cas seulement. Mais si vous faites des investigations sérieuses et profondes dans la vie des saints du catholicisme et lorsque vous confrontez le résultat de ces investigations à la Parole de Dieu, vous découvrirez un nombre infini de faits qui vous surprendront et qui bouleverseront complètement votre foi catholique.

 

   Avant de conclure, je citerai deux autres petits exemples qui aideront à réfléchir sur ces phénomènes qui se veulent chrétiens. Il s’agit du cas de Saint Denis. Cet homme aurait été le premier Évêque de Paris en 250. Décapité sur l’ordre du consul Fescennius, il se serait relevé pour prendre sa tête dans sa main et se diriger au cimetière. Une sculpture du début XVe siècle relate en effet cet événement (19). Avez-vous déjà vu un tel phénomène dans toute l’histoire du christianisme ?

        

St Denis

   

       Je citerai aussi le cas de sœur Lukardis d’Oberweimer (1276-1309) qui fut une stigmatisée peu commune et dont le cas ne fut connu du public qu’en 1899 grâce aux archives (Analecta) des Bollandistes. Pendant deux années consécutives, elle frappa avec violence la paume de sa main à l’aide de son doigt (le majeur) et le bruit assourdissant qui en résultait était semblable à celui d’un marteau qui battait une enclume. L’exercice se répétait deux fois par jour à la même heure : six heures et midi. Quelques années plus tard, les stigmates apparurent. De jour comme de nuit, elle se mettait à courir avec une telle vélocité que même les hommes les plus robustes avaient du mal à la rattraper. Des fois, elle courait droit devant elle, parfois, elle courait en rond. Lorsqu’elle était enfermée dans une maison et ne pouvait courir, alors, elle se heurtait brutalement aux murs. Il y avait aussi des jours où, couchée, elle tournait sur elle-même pendant longtemps comme une pièce à la broche rôtissant au feu. Parfois, alors qu’elle était couchée, on la retrouvait dans une position bizarre « appui tendu relevé » : son corps se soulevait verticalement, les pieds en l’air et elle demeurait dans cette position pendant des heures, ne reposant que sur la tête et sur une épaule (7)… Chacun pourra analyser ces faits selon son degré d’instruction et suivant sa foi. De mon côté, je pense que tout ceci est l’œuvre des démons religieux. Je pousse la réflexion jusqu’à suggérer que les démons religieux qui opèrent dans ces stigmatisés auraient participé au crucifiement du Seigneur Jésus et en ont été affectés. C’est peut-être pour cette raison qu’ils répètent inlassablement la scène du crucifiement sur nos stigmatisés. Christ a souffert une fois pour tout. La souffrance co-rédemptrice à mon avis est une aberration.

 

     Conclusion du chapitre

 

     – Considérant le fait qu’aucun patriarche, aucun roi, aucun prophète des temps bibliques n’a porté de stigmate et n’a jamais été trouvé intact longtemps après sa mort ;

– Considérant le fait que ni les apôtres du Seigneur Jésus-Christ, ni les premiers chrétiens n’ont expérimenté le phénomène de stigmatisation et l’incorruptibilité du corps après la mort ;

– Étant donné que le Dieu de gloire en la personne du Seigneur Jésus-Christ n’a point fait mention ni confirmé de tels phénomènes lors de son passage sur terre ;

– Compte tenu du fait que le phénomène est purement catholique et n’affecte pas toutes les églises chrétiennes ou évangéliques ;

– Vu la quantité de sang qui se déverse pendant ces expériences mystiques ;

– Vu les attaques démoniaques et les souffrances atroces que subissent ces victimes ; de concert avec mes hôtes invisibles, j’en viens à conclure sans risque de me tromper que :

     Le phénomène de stigmatisation et de l’incorruptibilité des corps des saints de l’église catholique ne sont pas bibliques, encore moins chrétiens et par conséquent ils ne portent pas la signature du Dieu d’Abraham. Leurs origines sont diaboliques et constituent une nouvelle forme de sorcellerie moderne la plus sévère.

 

      Je ne voudrais pas tirer de conclusions hâtives pour l’instant. Mais le caractère diabolique des incorruptibles et des stigmatisés m’oblige à suggérer que ma très chère et bien-aimée église catholique n’est pas une église chrétienne. Nous avons hébergé trop de démons religieux et ils nous ont conduits loin des vérités bibliques et chrétiennes. Il est plus que temps de réagir.

 

 

 

                                                    CHAPITRE III

 

                                          LES APPARITIONS MARIALES

 

 

     Des fois, il suffit d’une petite étincelle pour provoquer un grand incendie. La révélation sur la création du septième jour que nous verrons bientôt a secoué toutes les assises de mon corps et réveillé aussi mon intellect. La découverte des démons religieux et leurs supercheries sur les stigmatisés et les corps incorruptibles ont remis en cause les fondements de ma foi catholique. Maintenant, rien ne va m’empêcher de douter de tous les phénomènes spirituels qui ne bénéficient pas du témoignage de la Sainte Bible. Rien ne va m’arrêter de douter de toutes les religions malgré leurs apparentes formes de pureté et d’innocence. Ainsi donc, n’ayant reçu aucune instruction spéciale de mes hôtes invisibles, je vois néanmoins que les apparitions de la Vierge Marie avec ses grands miracles sont d’origine satanique, une nouvelle stratégie des démons religieux.

 

I.        Introduction au culte marial

 

     Les apparitions mariales

     Depuis la résurrection du Seigneur Jésus jusqu’à nos jours, les apparitions mariales sont les plus spectaculaires dans le monde chrétien. Il est difficile de donner une date départ pour les premières apparitions car certains documents témoignent qu’elles auraient commencé du vivant de la Vierge Marie aux environs des années quarante (18). Mais c’est précisément le 27 novembre 1830 que s’ouvre à Paris, 148 rue du Bac, la première série d’apparitions mariales qui se répandra dans toute l’Europe avant de se propager dans le monde entier. Le XXe siècle est considéré comme le siècle de Marie à cause de la multitude de ses apparitions dans le monde. De nos jours, le phénomène s’intensifie et les miracles qui en émanent sont de nature à sidérer l’homme le plus sage de ce monde. Ces apparitions sont sans doute approuvées par le Saint-Siège de Rome ou par le clergé catholique de la localité concernée. Lorsque la Reine des cieux apparaît, elle guérit des milliers de malades, donne des conseils et des avertissements sur l’avenir, sollicite la construction de chapelles à son honneur, encourage la prière du chapelet, etc. Tous les illuminés qui ont eu le privilège d’être visités par la mère du divin sauveur opèrent eux-mêmes des miracles et possèdent des dons surnaturels et extraordinaires. Parmi eux se comptent les stigmatisés et les incorruptibles. La Madone occupe une place de choix dans l’église catholique où elle est vénérée sous des titres honorifiques tels que : reine des anges, reine des archanges, reine des patriarches, reine des prophètes, reine des apôtres, reine du monde à venir, Ève nouvelle, cité de Dieu, demeure de la sagesse, porte du ciel, refuge des pécheurs, mère de l’église, mère du perpétuel secours… (9). L’objectif de ce chapitre qui sera long et peut-être fastidieux, voudrait démontrer que ces apparitions mariales avec tous les phénomènes inhérents ne proviennent pas du Dieu d’Abraham. Il est une première tentative de démasquer les ruses du diable qui a fait du catholicisme un instrument efficace pour la ruine des âmes.

 

II. Critique du phénomène et identification de la dame des apparitions

 

     Durant mon vagabondage religieux qui m’a conduit à séjourner dans les différentes religions et sectes, je peux dire que mes amis Témoins de Jéhovah et Protestants n’ont pas réussi à me convertir à leur religion. Cependant, les démons religieux quant à eux, ont réussi à changer ma manière de percevoir le monde. Leurs attaques et leurs fourberies que j’ai réussi à démasquer par la grâce de Dieu m’ont contraint désormais à observer une discipline infaillible qui me préserve désormais de l’erreur. Il s’agit de comparer toute expérience spirituelle à la lumière de la Sainte Bible. Le filtre le plus rassurant, le microscope le plus puissant permettant de desceller les ruses et les embûches du malin est La Parole de Dieu : « Il est écrit ». Les mêmes méthodes utilisées par le Seigneur Jésus face au diable lors de la tentation au désert sont valables pour toute personne cherchant à démasquer les subterfuges du malin. De ce fait, j’utiliserai cette méthode du Christ dans mon étude critique sur le phénomène marial. Si Marie bénéficie du témoignage de la Bible, alors nous ne courons aucun risque d’implorer son assistance.

     Cette grande dame a donné son fils au monde et son fils a créé une grande religion et a offert sa vie en sacrifice pour la rédemption de l’humanité. Finalement, comme tout être humain elle a rejoint ses ancêtres dans la mort après avoir mené une vie simple auprès de son divin fils et des saints apôtres. Après sa mort, l’église catholique déclara en 1950 qu’elle est ressuscitée et montée au ciel corps et âme. C’est cela l’Assomption de la Vierge Marie. Contre toute attente, et sans être annoncée au préalable par la Bible à la manière dont Jean le Baptiste fut annoncé, la Vierge Marie commença à apparaître partout dans le monde et opère des miracles qui émerveillent la science. De plus, ceux qui ont eu le privilège de l’observer pendant les apparitions sont devenus des célébrités de leur vivant et même morts, leur dépouille attire des millions de pèlerins. Cependant, il convient de se poser la question suivante : cette dame des apparitions, est-elle vraiment la mère de notre Seigneur Jésus-Christ ou est-ce là encore une ruse du diable afin de perdre des âmes ? Après la chute de l’homme dans le jardin d’Éden, Dieu dans sa grâce incommensurable a pourvu un rédempteur qui nous a réconciliés avec lui. Alors, ces fameuses apparitions mariales sont-elles une seconde tromperie du malin dans le but de nous éloigner de nouveau du véritable Dieu ? Puisqu’il s’agit de notre âme immortelle que le diable cherche à ravir, alors, endons-la-lui cher. Examinons sans complaisance ces phénomènes à la lumière de la Bible afin de démasquer si possible, les ruses du malin. Si le diable veut réussir à tromper les chrétiens, il est de son intérêt de se présenter à nous sous le pseudonyme de Jésus-Christ, de la Vierge Marie ou d’un saint quelconque du passé. Si le diable a eu l’audace d’attaquer le Christ Jésus, le Verbe de Dieu en utilisant des passages de la Bible, alors, il est capable aussi de nous tromper et de nous conduire dans l’hérésie en utilisant tout ce qui constitue les fondements de notre foi catholique. Néanmoins, le Dieu créateur dans sa sagesse infinie devrait provoquer des failles afin de nous permettre de le retrouver, de reconnaître ses œuvres et de démasquer les manigances du malin.

     Dans cette enquête mariale, l’erreur n’est pas permise ; car s’il y a erreur, les conséquences seront éternelles et irréversibles. Pour ma part, je ne trouve aucun problème de critiquer ou de rejeter les apparitions mariales. Parce que le Dieu de vérité ne jettera personne en enfer pour avoir tenté de le chercher. Ce n’est pas votre église ou la Vierge Marie qui sauvera l’âme pécheresse. Le salut s’obtient seulement et uniquement par la foi en Jésus-Christ. Il y a surtout problème lorsque les apparitions mariales sont de type satanique et que l’homme, par manque de persévérance ou de connaissance accepte la chose et se laisse piéger par les conspirations du dieu de ce monde. N’ayons donc pas peur d’examiner le phénomène marial avec suspicion car avant tout, il s’agit de notre âme qui se trouve en péril.

 

   

Notre Dame d’Afrique              Assomption de Marie

 

     Marie

 

     Nous savons que Marie n’était pas du tout vénérée au premier siècle. Bien sûr, pour avoir été la mère de Jésus, elle était une figure emblématique du christianisme mais elle n’y jouait pas un rôle monumental et le récit de la Bible en atteste. Le culte marial débuta précisément au Ve siècle lorsque le concile d’Ephèse la promulgua au rang de mère de Dieu. Ce concile marqua donc la naissance et la montée en puissance du culte marial. Les « grandes Dames » de l’époque, pour montrer l’importance du rôle de la femme dans le salut, saisirent l’opportunité et firent une promotion hors mesure du culte marial. Par la volonté des femmes, Marie devint alors un puissant modèle d’exemple de femme dans l’église et membre de la cour de Dieu. De nos jours elle est un des piliers centraux du catholicisme et aussi un sujet de grande controverse dans le christianisme.

 

     Le droit divin

 

     Voici ce que déclare la loi de Dieu : « Tu ne te fabriqueras aucune idole, aucun objet qui représente ce qui est dans le ciel, sur la terre ou dans l’eau sous la terre ; tu ne t’inclineras pas devant des statues de ce genre, tu ne les adoreras pas… » (Exode 20 : 4 -5). Cette loi a été réitérée dans Deutéronome 4 : 16 que voici : « Ne tombez donc pas dans le péché en vous fabriquant des idoles, des images représentant des divinités, des hommes ou des femmes… ». Partant de là, on peut dire sans se tromper que toutes ces images et statues de la Vierge Marie, de Jésus-Christ, des apôtres, des anges gardiens, etc. sont une violation élémentaire de la loi de Dieu. Apparemment il n’y a aucun problème de décorer sa maison avec des images de son Dieu ou des portraits de certaines personnes qui ont notre affection. Si vous affichez une image du Christ ou de sa mère dans votre chambre, cela pourrait être acceptable dans une certaine mesure quand bien même la loi divine l’interdit. Encore faut-il être sûr que ces images sont authentiques car l’étude du saint suaire démontre que les iconographes se trompent souvent et ces images varient d’un pays à l’autre selon les cultures. Par exemple, la Vierge Marie des siècles passés était grosse et bien potelée. Dans notre siècle avec la diète, on la dessine mince et élancée. Il y a aussi Notre Dame d’Afrique où Marie est africanisée. Les images de Jésus-Christ ne se ressemblent pas du tout et il est fort possible que vous adorez l’image d’un Juif quelconque du temps du Christ. Néanmoins cela pourrait être tolérable à un certain degré. Mais lorsque vous vous agenouillez devant ces figurines pour dire une prière, c’est de l’idolâtrie quelles que soient les excuses avancées. C’est exactement ce que nous faisons dans l’église catholique. Une contradiction des préceptes de la Bible. Si vous voulez être un vrai chrétien, vous devez être biblique. Autrement, vous risquez de pratiquer un christianisme adapté à vos caprices et le dieu qui vous répondra sera différent du Dieu d’Abraham. Le culte idolâtrique marial n’est rien d’autre que de l’hérésie. L’iconographie est une ruse savamment planifiée par le diable afin de perdre des âmes.

 

 

 

     La justification du culte idolâtrique

 

     En 787, le septième concile œcuménique de l’église catholique a autorisé la fabrication des icônes et le culte idolâtrique des icônes pour le simple fait que les personnes qui y sont représentées furent des êtres humains ayant possédé un corps physique et une âme. Le concile a ainsi annulé l’ordonnance de Dieu. Pourtant, le Dieu d’Abraham a dit : « Par contre, je leur ai ordonné ceci : écoutez ce que je vous dis, pour que je sois votre Dieu et que vous soyez mon peuple. Suivez exactement le chemin que je vous ai indiqué et vous vous en trouverez bien. » (Jérémie 7 : 23-24). Même si le septième concile œcuménique a autorisé de telles représentations graphiques, nous devons reconnaître néanmoins que le concile n’a aucun pouvoir, aucun droit, aucune compétence légale d’abroger la volonté et les lois de Dieu. Même le fils de Dieu en la personne du Seigneur Jésus-Christ s’est jugé incompétent devant de telles abrogations lorsqu’il déclara : « Ne pensez pas que je sois venu pour supprimer la loi de Moïse et l’enseignement des prophètes. Je ne suis pas venu pour les supprimer mais pour leur donner tout leur sens. Je vous le déclare et c’est la vérité : aussi longtemps que le ciel et la terre dureront, ni la plus petite lettre ni le plus petit détail ne seront supprimés de la loi, et cela jusqu’à la fin de toute chose. » (Mathieu 5 : 17-18). Vous voyez, les mêmes lois rudimentaires du temps de Moïse sont toujours en vigueur et attestent que l’iconographie est une déviation, une forme moderne d’idolâtrie.

     Peut-être que c’est le concile œcuménique qui a fondé le christianisme et peut donc s’approprier le droit de tronquer les lois de Dieu. Dans le cas contraire, il a trouvé les choses telles et n’a aucune compétence constitutionnelle divine de les remanier surtout que ces restructurations sont aux antipodes des préceptes de Dieu clairement griffonnés dans la Bible sous le titre « les dix commandements. » Ma démonstration n’est pas guidée par un excès de zèle. Ce n’est pas non plus du fanatisme aveugle ni de l’extrémisme religieux, mais simplement un constat amer et douloureux de la violation du droit divin.

 

     Le Pape protestant ou le réveil de la conscience catholique

 

     Aux environs des années 610, une voix criait dans le désert : « Il n’y a pas de Dieu sauf Allah. » C’était la voix triomphante du prophète Mahomet qui annonçait la naissance de l’Islam. Cette nouvelle religion monothéiste qui considérait les représentations graphiques des êtres célestes comme une forme d’idolâtrie connut dès sa naissance un succès fulgurant qui menaçait de phagocyter le christianisme. Le Pape Léon V se posa alors une question : « Pourquoi le christianisme connaît-il un échec cuisant devant cette religion ? » Il consulta Les Saintes Écritures et s’aperçut que les images et les icônes sont une déviation spirituelle, une forme d’idolâtrie moderne et un culte blasphématoire au Dieu très haut. Il fut convaincu que la naissance de l’Islam était une punition de Dieu sur les chrétiens parce qu’ils remplissaient leurs maisons et leurs églises d’idoles et qu’ils se prosternaient devant ces statues pour adorer. Une prostitution spirituelle proscrite par le Dieu de la Bible. Par conséquent, en 815, il envoya des troupes militaires partout dans le royaume pour détruire icônes, statues et images de Jésus-Christ, de Marie et de tous les saints. Ce fut fait mais non sans résistance car beaucoup choisirent de mourir pour défendre leurs icônes. L’iconographie est donc possessive. Mais trente ans plus tard, l’iconographie fit un retour en force grâce à l’empereur Théodore qui le restaura officiellement en 843. Pour elle, les icônes sont un acte de foi et non de l’idolâtrie (11). De nos jours, l’église catholique enseigne que les icônes sont des supports visuels qui aident à prier. Ainsi donc, nous avons trouvé une porte de sortie et une bonne excuse pour contester les lois de Dieu. Les mosquées, les synagogues et les autres églises chrétiennes ont débarrassé leurs lieux de prière de toutes images qui pourraient être considérées comme des idoles. C’est ainsi que Dieu l’a voulu. Mais dans certaines églises catholiques richissimes, des fois, il y a plus de statues que de fidèles.

 

     Dans les synagogues, les mosquées et les églises chrétiennes, seul le nom de leur Dieu et de leur prophète sont mentionnés pendant leurs prières. Mais, nous, les catholiques, nous invoquons le nom de notre Dieu Jéhovah et de son prophète Jésus. Ce qui est juste. Mais nous invoquons aussi la mère de Jésus-Christ, le père adoptif de Jésus-Christ, les anges de Dieu ainsi que des milliers de saints et toujours nous trouvons des excuses pour ce culte non biblique.

 

     Les lois de Marie contre celles de Dieu

 

     Lors de son apparition le 27 novembre 1830, la Vierge Marie a donné les instructions suivantes à la voyante : « Faire frapper sur des médailles les images de cette apparition de sorte que toute personne qui porterait ces médailles recevra d’abondantes grâces ». Ce fut le commencement du culte idolâtrique. Une violation manifeste de la loi de Dieu clairement écrite dans la Sainte Bible. Le projet connut alors le jour et la médaille fut baptisée « la médaille miraculeuse. » De 1832 à 1837, plus de dix millions d’exemplaires furent vendus. Jusqu’en 1876 plus d’un milliard de médailles furent vendues ou distribuées dans le monde entier. De nos jours, la planète terre est envahie par les statues de la Vierge Marie. 

     Lorsque vous visitez la chapelle des apparitions mariales au 148 rue du Bac à Paris, vous observerez une majestueuse et impressionnante statue de la Vierge Marie devant laquelle s’inclinent des milliers de personnes en quête de grâce. Autour de cette statue, une inscription s’y trouve, invitant le monde entier à venir adorer devant cette idole afin de recevoir d’abondantes grâces. J’y suis allé six fois me prosterner. Ceux qui ne peuvent se rendre à Paris prennent le soin de placer un duplicata de cette statue devant eux pendant la prière. Cette pratique est observée dans le monde entier où les catholiques se retrouvent pour leurs prières. Cela est une invitation à l’idolâtrie pure et simple et personne ne s’en aperçoit. La mère de Dieu, peut-elle violer les lois de son Dieu ? Non. La vraie mère du Jésus-Christ, la fille de Sion, la fille aînée de la Jérusalem céleste ; Marie, l’illustre et très haute reine des cieux ; Marie, l’avocate plénipotentiaire des causes impossibles et désespérées ; Marie, une juive d’origine, soumise en tout à la volonté de Dieu ne fera pas cela.

 

     La médaille miraculeuse fut précédée cinq cent soixante-dix-neuf ans par le scapulaire brun du mont Carmel. Tous deux, comme des talismans ou des fétiches doivent être portés par les fidèles catholiques en quête de grâces. Notre bien-aimée mère, la très Sainte Vierge Marie, le rosier du printemps, le lys éclatant de blancheur est une femme juive qui sait et comprend que tailler des sculptures ou des images qui lui ressemblent est proscrit par la loi juive et constitue une violation grave de la loi de Dieu. Elle, la mère du Seigneur n’a point adoré d’images ou d’idoles de son vivant. Il n’y a aucune raison qu’elle le fasse après sa mort ou qu’elle encourage une multitude à enfreindre cette loi de Dieu. Par conséquent, l’identité de cette femme qui se présente sous le nom de la Vierge Marie est à revoir. Ces manifestations ne sont pas logiques, elles s’opposent à la raison et aux prescriptions du Dieu de la Bible. Il y a de fortes chances que cette femme qui nous apparaît sous le nom de la Vierge Marie soit plutôt une simulation du diable qui se fait passer pour notre adorable mère. Un vol d’identité. Un démon qui se présenterait comme un ange de lumière dans le but de nous tromper dans notre espérance. Le Dieu vivant s’est démarqué des idoles en prenant une position intransigeante et je vous exhorte à graver cela dans votre mémoire. Voici la position du Créateur : « Je suis le Seigneur, tel est mon nom. Je ne laisse pas à d’autres la gloire qui me revient, ni aux idoles l’honneur qui m’est dû. » (Isaïe 42 : 8). Par conséquent, le respect sacré que nous avons pour ces idoles, les prières et louanges qui leur sont adressées ne montent pas vers le Dieu très Haut.

        

     

La médaille miraculeuse                              Le scapulaire du Mont Carmel

 

     Moïse fut une grande figure du judaïsme. Ses yeux ont observé d’une manière quelconque le Maître de l’Univers. Il a reçu de Dieu les dix commandements (six cent treize commandements en réalité) pour sa nation et pour nous. Moïse a-t-il fait tailler l’image du Dieu vivant sur de la pierre ? Les Juifs ont-ils taillé des statues de Moïse ? Selon la Bible, Dieu lui-même, sous une apparence humaine est descendu sur le mont Sinaï afin de prendre un repas avec les soixante-dix anciens des tribus d’Israël (Exode 23 : 9-11). Ont-ils représenté ce Dieu vivant par des images, par la sculpture ou de la peinture ? Les hommes célèbres de l’époque de Jésus-Christ faisaient tailler leurs bustes afin d’éterniser leur image. Mais le Seigneur Jésus, s’est-il fait représenter par une figurine quelconque ? Aucun des serviteurs de Dieu (roi ou prophète) n’a violé ce précepte de Dieu. Seule la Vierge Marie des apparitions et l’église catholique transgressent cette loi de Dieu et cela est très préoccupant pour un chrétien qui veut marcher selon les prescriptions de son Dieu.

 

     Le Dieu d’Abraham n’a pas voulu être représenté par un objet quelconque. Par contre, les divinités païennes, les dieux égyptiens, les dieux de l’Inde, etc., ont été représentés par des idoles devant lesquelles se prosternent leurs fidèles. En matière de représentation graphique des êtres célestes, les icônes et les statuettes de maman Marie sont en tête de liste de par leur nombre et diversité. Cela ne relève pas de la volonté de Dieu clairement définie dans la Sainte Bible. Cela fait de nous de vrais idolâtres tels que les peuples de l’Inde et d’Égypte qui adoraient leurs dieux à partir de sculptures.

    

     Dans le monde entier où les catholiques se rassemblent, (surtout à Lourdes) les statuettes de Marie sont revêtues de somptueux vêtements et portées en procession. Les fidèles catholiques accompagnent ces statuettes avec des chansons et leur jettent des fleurs exactement comme font les Hindous avec leurs dieux. Pour cela, il n’y a pas un mot plus juste pour qualifier nos processions mariales ou celui du saint sacrement : l’adoration d’un objet qui n’est rien d’autre qu’une forme raffinée d’idolâtrie.

    

     Si vous permettez, je dirais que la seule idole que Dieu a permis de forger fut le coffre sacré (l’arche de l’alliance en or) qui contenait la manne, les tableaux des dix commandements, les écrits de Moïse, le bâton d’Aaron qui avait fleuri, etc. (Exode 25 : 10-22 ; Hébreux 9 : 4-5). Deux anges s’y reposaient de sorte que leurs ailes se touchaient. Même là, aucune instruction ne fut donnée de se prosterner devant ce coffre quand bien même il était souvent rempli de fumée, de la gloire de Dieu. Ce détail nous aide à comprendre que le fait d’adorer le saint sacrement n’est pas biblique à l’origine.

 

Le coffre de l’alliance                       Le Saint Sacrement

 

     La Bible dit : « Ainsi, frères, nous avons la liberté d’entrer dans le lieu très saint grâce au sang du sacrifice de Jésus. » (Hébreux 10 : 19). Mais en tant que catholiques, nous trouvons que Dieu est sacro-saint et qu’il est mieux de passer par Marie, oubliant que Dieu s’est fait homme et qu’il a marché parmi nous. La Bible enseigne qu’il y a un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et les hommes en la personne du Seigneur Jésus-Christ (1 Timothée 2 : 5) mais, nous, les catholiques, nous confessons que la Vierge Marie est aussi médiatrice et même co-rédemptrice, ayant participé à l’œuvre du salut des hommes. Ainsi, sans le dire, nous avons divinisé cette dame par amour.

 

     L’humilité de notre mère

 

     Lorsque le divin ambassadeur, l’archange Gabriel annonça à Marie qu’elle sera la mère du sauveur, elle répondit : « Je suis la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi comme tu l’as dit. » (Luc 1 : 38). Comme vous le constatez, dès les premiers instants où le ciel entra en contact avec notre bien-aimée mère, elle précisa son credo et son plan d’action : la soumission à la volonté de Dieu, son engagement à servir Dieu dans l’humilité. En effet, durant sa vie sur terre, selon le rapport des quatre évangiles, elle accompagna son fils et prit soin de lui à la manière d’une servante sans jamais s’imposer. Telle est l’image que nous a laissée notre tendre mère. Mais la femme puissante qui apparaît sous le nom de la Vierge Marie réclame toujours que l’on bâtisse en son honneur des églises. Elle s’offre donc les basiliques les plus somptueuses de la planète et les chansons composées en son honneur sont les plus mélodieuses. À la manière des divinités égyptiennes et indoues elle réclame à être représentée par des statues, des images, des médailles, des icônes, devant lesquelles elle invite les fidèles à se prosterner. Il y a des jours de fête en son honneur (le 15 août), le mois d’octobre est entièrement consacré à Marie et les fidèles catholiques du monde entier, à cette période, récitent le chapelet dans leurs églises, dans les groupes de prières, en prenant soin de placer devant eux une représentation de la Vierge Marie…

     Où se trouve alors l’humilité de notre mère lorsqu’elle se fait ériger des basiliques somptueuses ? Pourquoi des basiliques en son honneur et pourquoi pas seulement en l’honneur de son divin fils Jésus ? Pourquoi est-elle au centre de toutes ces manifestations religieuses alors que nos regards devraient plutôt être orientés vers son fils ? Où se trouve l’humilité de la Mère du perpétuel secours, lorsqu’elle viole les préceptes de Dieu en se faisant adorer par les icônes ? De son vivant, et même après sa mort, le Seigneur Jésus n’a jamais demandé la construction d’une église en son honneur. Mais pourquoi la Vierge des apparitions fait-elle le contraire ? À qui revient la gloire ? À Dieu ou à Marie ? Pourquoi rivalise-t-elle d’ardeur avec Dieu en se faisant vénérer et adorer ?

 

 

 

       Parlant de sa naissance, en tant que fils de Dieu, le Seigneur Jésus aurait pu naître dans un endroit célèbre de la Rome antique. Mais il choisit de naître dans une étable, dans la mangeoire d’un animal. Dans sa naissance comme dans sa mort, il s’est fait très petit, il est descendu très bas. À la naissance du petit Jésus, la Sainte Famille de Nazareth n’a pas réussi à immoler un mouton pour la consécration de leur premier né à Dieu. Le couple était très pauvre et ils ont simplement offert deux tourterelles. C’est ainsi que Dieu l’a voulu. La pauvreté, la simplicité, l’humilité. Depuis l’Ancien testament jusqu’à nos jours, lorsque Dieu le père apparaît ou lorsque son fils Jésus se manifeste, ou lorsqu’il envoie ses anges, nous remarquons qu’ils sont toujours vêtus de simples robes blanches. Toujours dans la simplicité. Mais cette dame qui apparaît sous le nom de la Vierge Marie est toujours revêtue de précieux manteaux de Reine. Elle porte des couronnes en or et selon Myrna Nazzour, « elle brille de mille feux comme du diamant ». Dieu accorde-t-il une importance à l’accoutrement ? Les corps glorieux qui ont fait l’expérience de la résurrection, ont-ils encore besoin de se parer de précieux vêtements multicolores comme ceux de la Dame des apparitions ? Le Seigneur Jésus de son vivant, ou son précurseur, Jean le Baptiste, ont-ils accordé la moindre importance à l’accoutrement ?

    

     Lorsque nous reprochons au clergé catholique la grande attention accordée à Marie, on nous répond que Marie est simplement vénérée dans l’église catholique alors que l’adoration est réservée au Dieu très Haut. Pourtant, lorsque vous visitez les sites des apparitions mariales vous constatez que c’est plutôt Marie qui est adorée et que le bon Dieu reçoit très peu d’attentions. En effet, pour l’Europe de l’Ouest plus de soixante-cinq pour cent des églises catholiques sont concentrés sur le culte marial et plus de cent millions de pèlerins chaque année visitent ces sites mariaux

 

     L’immaculée conception

 

     La doctrine de l’immaculée conception est un enseignement de l’église catholique depuis 1854 qui affirme que la mère du Seigneur Jésus serait née pure et exempte de tout péché. Ceci serait une grâce spéciale de son divin fils qui l’aurait préservée de toute souillure depuis le sein maternel.

Pourtant, Marie notre mère, l’étoile radieuse du matin, a reconnu qu’elle est une pécheresse comme tout être humain. En effet, dans l’évangile de Luc, elle considère Dieu comme son sauveur. Pourtant, ceux qui sont exempts de péchés sont saints et n’ont besoin d’aucun sauveur. Le sauveur est pour les pécheurs. Écoutons maman Marie : « De tout mon être je veux dire la grandeur du Seigneur, mon cœur est plein de joie à cause de Dieu mon sauveur. » (Luc 1 : 46). Par conséquent, cette doctrine de l’immaculée conception n’est pas biblique encore moins une doctrine chrétienne.

 

     La prière du Seigneur

 

     Un jour, les disciples du Seigneur Jésus lui dirent : « Maître, apprends-nous à prier comme Jean l’a appris à ses disciples. Il leur dit : lorsque vous voulez prier, dites : notre père qui est aux cieux… ». À cette époque, l’ange Gabriel avait visité Marie il y avait environ trente ans. Il était donc possible de composer la prière mariale intitulée « Ave Maria ». Si cette prière mariale était nécessaire ou même utile, le Seigneur l’aurait enseignée à ses disciples. Si la prière mariale intitulée « Salve Regina » était importante pour nous rapprocher de Dieu, le Seigneur Jésus l’aurait mentionnée. Même si ce fut une omission de sa part, l’apôtre Paul nous l’aurait enseignée. Mais nous constatons qu’une prière qui impliquerait Marie ou un saint du passé ne fut enseignée ni par le Seigneur ni par ses apôtres. Paradoxalement, le Seigneur Jésus a interdit toute prière répétitive et c’est exactement ce que nous faisons dans la prière du rosaire où le « Je vous salue Marie » est répété cent cinquante fois dans une brève période de trente minutes. Si vous dites trente rosaires par jour comme nous avions l’habitude de le faire, cela donne un total de quatre mille cinq cents « Ave Maria » en un jour de prière. C’est précisément de telles répétitions que le Seigneur Jésus a proscrites.

     Depuis la création de l’homme jusqu’à la venue du sauveur, deux types de prière furent enseignés : la prière des psaumes que le Seigneur Jésus lui-même a récitée et le « Pater Noster » qu’il a aussi enseigné. Toutes les autres formes de prière doivent faire l’objet d’une grande méfiance si nous voulons marcher dans la volonté de Dieu. Si vous voulez prier, ouvrez votre cœur et parlez à Dieu tout comme on parle à son père. La récitation d’une formule composée n’est pas l’expression du cœur. Par expérience, je sais que la répétition rabâchée des « Ave Maria » ouvre des portes qui permettent aux démons de prendre contrôle de vos pensées et de bien s’installer dans votre corps. Une fois qu’ils y sont, alors commencent les visions accélérées, les apparitions, la prophétie, etc. À mon avis, ces Ave Maria répétés ressemblent beaucoup aux tantras hindouistes.

 

     L’opposition du Seigneur Jésus

 

     Un jour, quelqu’un annonça au Seigneur Jésus : « Écoute, ta mère, tes frères et tes sœurs sont dehors et ils te demandent. ». Jésus lui répondit :

 « Qui est ma mère et qui sont mes frères ? » Puis il regarda les gens assis en cercle autour de lui et dit : « Voyez, ma mère et mes frères sont ici. Car celui qui fait la volonté de Dieu est mon frère, ma sœur ou ma mère. » (Marc 3 : 32-35). Un autre jour, quelqu’une lui dit : « Heureuse est la femme qui t’a porté en elle et qui t’a allaité. » Mais Jésus lui répondit : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique ! » (Luc 11 : 27-28). Il n’y a rien d’injurieux dans ces passages et la deuxième phrase est plutôt un éloge à l’égard de Marie et de son divin fils. Mais contre toute attente, le Seigneur Jésus rétorqua ses interlocuteurs par une leçon qui peut être résumée de la manière suivante : « N’accordez d’importance ni à ma mère ni à ma famille mais plutôt, écoutez La Parole de Dieu et mettez-la en pratique ». Dans ces passages vous conviendrez avec moi que le Christ n’a pas répondu favorablement à la requête de sa mère qui attendait de le voir. Dans ce cas, le fait d’enseigner que Marie est la mère du perpétuel secours et avocate plénipotentiaire des causes impossibles et désespérées est un mensonge. Aussi, ce passage laisse croire que le Christ prévoyait qu’après lui, une tierce personne utiliserait frauduleusement le nom et l’identité de sa bien-aimée mère pour faire des miracles et égarer des âmes. Il a eu le flair, le pressentiment des erreurs à venir et a tenté de nous en préserver en nous recommandant vivement de nous référer toujours aux enseignements de la Bible. En effet, de son vivant, du temps de son fils, notre adorable mère, la très Sainte Vierge Marie n’a opéré aucun miracle. Comme toutes les femmes juives de l’époque, elle n’avait aucune autorité et devait garder le silence en public. Seuls le Seigneur Jésus et ses apôtres opéraient les miracles. Après la mort du Christ, qu’il soit ressuscité ou pas, c’est justice s’il réapparaissait pour accomplir des miracles. C’était une continuation logique de son œuvre. Cela me semble donc mal placé et même contradictoire de constater que c’est plutôt sa mère qui apparaît pour opérer des miracles extraordinaires après sa mort.

 

     Les instructions prémonitoires du Christ

 

     Le seigneur Jésus disait : « L’antéchrist est déjà à l’œuvre. Il fera de grands miracles, même à faire tomber le feu du ciel pour tromper les élus s’il était possible ». Aujourd’hui, toutes les églises chrétiennes à l’humanité absolue sont d’avis que nous vivons les temps de la fin. Tout chrétien attend d’un moment à l’autre la venue du Christ et l’enlèvement de l’église qui marquera le début de la tribulation de sept ans. Après cela, le Seigneur Jésus descendra du ciel avec les rachetés afin d’établir sur terre le règne millénaire. Il est donc juste de se demander : où se trouve donc la réalisation des œuvres de l’antéchrist tant prédit par le Seigneur ? A-t-il menti ou s’est-il trompé ? Toutes les apparitions mariales avec les grands miracles qui les accompagnent me paraissent suspectes et pourraient être l’œuvre du malin dont le Seigneur de gloire nous a parlé d’avance. En effet, de toutes les églises chrétiennes ou soi-disant chrétiennes, l’église catholique seule est bombardée des apparitions mariales avec des miracles époustouflants. Prenons l’exemple du miracle sur la danse du soleil le 29 octobre 1917 à Fatima (Portugal). Il y avait en ce jour près de soixante-dix mille personnes de toutes les classes sociales y compris des médecins et des journalistes portugais qui étaient venus critiquer les apparitions. Tous ont été témoins de ce que les paysans ont appelé « la danse du soleil ». En effet, les témoins et la presse certifient que le soleil s’est décroché du ciel et est descendu sur terre en faisant des zigzags et en tournoyant vivement sur lui-même. Alors, la nature et tous les témoins de ce miracle étaient couleur arc-en-ciel. Puis, faisant semblant d’écraser les pèlerins, le soleil a regagné sa position au ciel sans nuire à personne. Par la suite, des miracles de guérisons spectaculaires ont été observés. Pour ma part, la danse du soleil a bel et bien eu lieu et je pense que cela concorde parfaitement aux avertissements du Seigneur Jésus sur le diable qui fera tomber le feu du ciel en présence de tous les hommes (Apocalypse 13 : 13).

 

 

La foule observant la danse du soleil

 

 

     Nous savons grâce aux recherches scientifiques que le soleil est né de l’explosion d’une supernova. Cette explosion a projeté les débris de terre dans un double mouvement circulaire et rotatoire. Par la suite, ces débris de terre, par la force des mouvements de rotation et par fusion ont donné naissance à toutes les planètes du système solaire. Le soleil, se trouvant au centre de toutes ces planètes les maintient sur orbite grâce à l’énergie qu’il dégage. C’est cela la loi de l’attraction universelle (12) et selon le docteur Richard Feynman (le cerveau de la bombe atomique), cette énergie qui maintient les planètes sur orbite est un mélange d’électromagnétisme et de quantum mécanique (quantum électrodynamique). Ainsi donc, nous savons qu’il est impossible au soleil de quitter son orbite pour danser sur terre et remonter au ciel. Si cela arrivait, les autres planètes quitteraient aussi leur orbite et pourraient s’entrechoquer, et ça sera la fin du monde. Il n’y a qu’un seul soleil et s’il avait dansé, la moitié de la planète s’en serait rendu compte. Mais rien de tel ne fut reporté à l’échelle mondiale. On peut donc dire qu’en réalité, la danse du soleil à Fatima était une simulation, une œuvre de puissance du malin.

     Le site Internet Youtube propose des enregistrements vidéo sur la danse du soleil (Medjugorje). Lorsque vous visionnez attentivement ces vidéos avec l’oeil du vingtième siècle, vous vous rendez compte que ce miracle était tout simplement un phénomène ufologique. Une savante orchestration des ovnis pour la ruine des âmes.

 

     Pourquoi Marie ?

 

     Pourquoi la Vierge Marie fait-elle danser le soleil ? Pourquoi une telle démonstration de force de sa part ? Le Seigneur Jésus a-t-il fait danser le soleil afin de démontrer que c’est lui, le fils de Dieu tant attendu ? Non. Vu l’importance de la mission du Seigneur pour l’humanité, il lui était nécessaire de convaincre les hommes de son époque qu’il était le sauveur en accomplissant des miracles à faire danser le soleil. A-t-il perturbé le mécanisme des astres afin de s’attirer l’attention des hommes dans le but de sauver leurs âmes ? Pourquoi n’a-t-il pas secoué les planètes pour démontrer que c’est lui, le créateur de cet Univers impressionnant ? De telles méthodes seraient pourtant très efficaces pour la conversion des pécheurs. Eh bien, il ne l’a pas fait parce qu’il les a créées de manière à ce qu’elles ne puissent pas danser. Celui donc qui fait danser ces planètes opère un faux miracle, une puissante illusion qui échappe au contrôle de nos cinq sens.

     Lorsque Satan dit au Seigneur Jésus : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de se changer en pain. (Luc 4 : 3). A-t-il opéré ce miracle ? Non. Pendant son agonie sur la croix, Satan réitéra ses attaques en utilisant une tierce personne et les mêmes propos : « Si tu es le Fils de Dieu / si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même / Que le Messie, le roi d’Israël descende maintenant de la croix ! Si nous voyons cela, alors nous croirons en lui. » (Mathieu 27 : 40 ; Luc 23 : 37 ; Marc 15 : 32). Le Seigneur Jésus est-il descendu de la croix afin de confirmer son identité ? Bien sûr que non. Il sait qu’il est le Fils de Dieu sans l’ombre d’un doute. Par conséquent, il n’a pas besoin de le démontrer. La mission et l’humilité du Fils de Dieu ne lui permirent pas de condescendre aux requêtes du malin. Mais cette Dame qui se présente sous le nom de la Vierge Marie, sans qu’on ne lui demande quoi que ce soit, secoue les astres.

 

 

   

L’apparition                  Les voyantes                   Lucie, l’ultime voyante

   

      Le miracle des flammes

 

     Dans l’église catholique, on raconte que plusieurs fois des incendies ont consumé des maisons. Mais curieusement, les images de la Vierge Marie qui s’y trouvaient n’ont même pas été effleurées par les flammes. Lorsque nous demandons le sens de tels miracles du feu, on nous répond que c’est Marie qui a écrasé la tête du serpent et c’est pour cette raison que les démons ont un respect sacré pour elle. En effet, dans l’église catholique, Marie porte le titre de « terreur des démons ». De même, lorsque vous rentrez en contact avec les esprits méchants, parlez-leur du Seigneur Jésus et vous verrez qu’ils n’hésiteront pas à l’injurier et à le mépriser. Parlez-leur de Dieu le Père, et vous verrez qu’ils railleront sur lui. Parlez-leur des archanges Michel, Gabriel ou Raphaël et vous remarquerez qu’ils n’hésiteront pas à les traiter de lâches, etc. Mais lorsque vous leur parlez de la Vierge Marie, vous serez étonnés de leur réaction : un silence total. Meirad P. Hebga rapporte une telle expérience dans son livre « Sorcellerie et prière de délivrance » page 116 Inades édition. Le père Tardif du Canada pendant ses conférences rapportait aussi que lorsque la prière s’avérait inefficace pour délivrer une personne sous l’emprise des démons, il avait souvent recours à la récitation du chapelet (Ave Maria) et le résultat était efficace. Aujourd’hui, je me dresse contre cette doctrine et cette manière de voir les choses et je propose mon entendement : les démons sont des hors-la-loi. S’ils peuvent mépriser Dieu le Père et son Fils unique Jésus-Christ, alors ils ne se feront pas de souci pour la mère de Jésus-Christ. Les démons n’obéissent qu’à leur maître et n’ont de respect que pour Lucifer seul. Ainsi donc, s’ils respectent Marie, il y a de fortes chances que cette femme qui se présente sous le nom de Marie soit le diable en personne sous une fausse identité, le démon de l’enfer déguisé en ange de lumière. C’est la raison pour laquelle elle viole les lois de Dieu en invitant les hommes à se prosterner devant ses idoles.

 

     Notre dame de Yagma

 

     J’ai toujours fait des reproches aux protestants et témoins de Jéhovah pour leur passivité sur les apparitions mariales malgré tous ces puissants miracles qui les accompagnent. Il y a quatorze ans de nos jours, j’ai vivement polémiqué avec un pasteur protestant qui avait la cinquantaine. Le débat que j’ai engagé concernait les événements mariaux mais il a conclu les débats par cette observation : « Peut-être que vous, les catholiques, avez raison ; peut-être que cette dame des apparitions est la mère du Seigneur Jésus. Mais nous, en tant que protestants, nous nous éloignons de ces choses car nous savons que le diable peut se présenter en ange de lumière et perdre les âmes par des miracles pseudo-chrétiens. Mais lorsque nous serons au ciel, nous interrogerons le Seigneur sur ces événements et alors nous saurons toute la vérité. Pour l’instant, nous ne prenons pas le risque de vendre notre âme au diable » Sur ce fait, j’ai trouvé sa réponse très sage. Mais le deuxième choc m’est venu de ma propre église. La Vierge Marie est apparue plusieurs fois à une jeune fille sur une colline dans le village de Yagma à quelques kilomètres de la capitale de mon pays et ces  événements attirent beaucoup de personnes. Le Pape Jean-Paul II a célébré une messe sur cette colline qui est devenue officiellement un lieu de pèlerinage national. Pour moi, cette visite papale est un acte du plus haut degré de reconnaissance des apparitions mariales au Burkina Faso. Le chef spirituel mondial de l’église catholique ne serait jamais monté sur cette colline pour célébrer une messe si tant soit peu de doutes sur l’authenticité des apparitions lui étaient montés au cœur. Mais de graves irrégularités ont fait éruption compromettant la beauté de ce culte marial burkinabé : la voyante a fait circuler une poudre noire sous la forme d’un encens qui lui aurait été donnée par la Vierge Marie. J’ai obtenu cette poudre par l’entremise du responsable du groupe charismatique de ma paroisse. J’ai commencé à discuter sur l’authenticité de cette poudre sans qu’on ne prenne la peine de m’écouter. Alors, je suis parti nuitamment sur la colline des apparitions pour prier. J’ai pris l’habitude d’y faire des veillées de prière une fois par mois lorsque je vais dans la capitale de mon pays. Quoique cela puisse paraître bizarre, au lieu de dormir à la maison, je préférais dormir sur la colline des apparitions afin d’être près de la Madone. Ce jour-là, à une heure du matin, j’ai allumé des cierges et j’ai jeté cette poudre sur les flammes. Alors, au lieu de prier selon mes habitudes, un lourd sommeil s’abattit impitoyablement sur moi et dans une vision, j’ai entendu le grognement d’un animal, on aurait dit un monstre qui menaçait de me dévorer. Alors, j’ai fui de la colline et j’ai rendu compte au responsable du groupe charismatique de ma paroisse. Plus tard, nous avons été choqués d’apprendre que la voyante a fait deux avortements consécutifs et selon les rumeurs, le clergé de la localité serait impliqué dans ce scandale sexuel. Chez nous, il n’y a pas de fumée sans feu et de telles rumeurs sont des vérités qu’on tente de cacher. Il y eut des altercations et ce fut la période où j’ai commencé à suggérer une possible implication du malin dans les apparitions mariales. J’ai alors commencé à douter de l’identité de cette femme qui se présentait sous le nom de la Vierge Marie, Reine du ciel.

 

     À l’époque du prophète Jérémie il y avait aussi une divinité païenne qui se nommait « la reine du ciel » à qui les Israélites offrirent des sacrifices et offensèrent gravement leur Dieu (Jérémie 7 : 16-19). Peut-être que cette divinité païenne a trouvé le moyen de perpétuer son culte idolâtrique à travers le catholicisme !

 

     Myrna Nazzour

 

     Les apparitions de Marie revêtent souvent une forme de violence et de brutalité. Les voyants ne s’attendent jamais à une visite de la Madone et lorsqu’elle apparaît, les voyants sont apeurés et prennent la fuite comme on fuit un serpent. On observe cela sur I., un des voyants de Yougoslavie (12). De même, le 15 décembre 1982, Myrna parle de l’apparition de la Sainte Vierge de la manière suivante, pendant qu’une foule de croyants priait devant l’icône de la Vierge Marie, Myrna sentit soudainement quelque chose qui lui tirait la main vers le haut de la terrasse. « J’ai senti une force invisible qui me poussait et j’étais effrayée… Je me suis agenouillée sur le sol en tremblant, le visage contre le sol. Lorsque j’ai relevé ma tête, j’ai aperçu la Vierge Marie en face de moi. Elle brillait comme si elle était couverte de diamants. J’étais effrayée et je me suis sauvée en criant… » (14).

 

     Une huile dite sainte, coule souvent de l’icône de la Madone et souvent elle coule aussi des mains de Myrna. Mais un jour, Myrna fit cette prière devant le Père Elias Zahlaoui : « Oh ! Sainte Vierge Marie, ne permets plus que l’huile coule de mes mains mais seulement de ton icône. Les gens viennent ici à cause de toi et non à cause de moi ». Après avoir dit cette prière, elle annonça au Père Zahlaoui : « Père, on dirait que la Vierge est rentrée dans mon corps ». Et soudainement, l’huile s’est mise à couler abondamment des mains de Myrna comme une éponge engorgée d’huile (14).

 

     Par rapport à ces faits, je voudrais faire les observations suivantes : lorsque le Seigneur Jésus marchait sur l’eau vers ses disciples, ils eurent peur. Ce fut la première et la seule fois de l’histoire qu’un homme a marché sur l’eau. Il y a donc de quoi avoir peur et de croire à un fantôme surtout si cela arrivait la nuit (Mathieu 14 : 25-33). Mais après sa résurrection, lorsqu’il est apparu plusieurs fois à ses disciples, personne n’a pris la fuite par peur. C’était toujours une expérience merveilleuse de paix. Pourquoi donc les apparitions mariales font-elles si peur ? Lorsque Myrna implora la Madone de ne plus laisser l’huile couler de ses mains, le contraire arriva aussitôt. Pourquoi violer la volonté de cette jeune dame ? L’observation la plus importante est que, dans le miracle de l’huile, la voyante témoigne que la Vierge est rentrée dans son corps et c’est seulement après que l’huile s’est mise à couler de ses mains. Cela ressemble à une forme de possession temporaire même si des miracles éclatent par la suite. Ni les apôtres, ni les évangélistes d’aujourd’hui qui ont opéré des miracles ne disent avoir été possédés de cette manière. Ils font une prière et Dieu en réponse fait éclater des miracles. L’expérience du baptême du Saint-Esprit est complètement différente de ces modèles de possession.

 

     La Vierge Marie face aux malheurs

 

     Si Marie est la mère du perpétuel secours et avocate plénipotentiaire des causes impossibles et désespérées, alors, pourquoi a-t-elle abandonné les Rwandais qui comptaient sur son intercession et qui ont consacré de longues heures à réciter le chapelet ? Pourquoi le génocide eut lieu, bien que le peuple rwandais, catholique fervent, comptât désespérément sur le secours maternel ? Pourquoi plus de huit cent mille personnes ont été sauvagement massacrées aux yeux de Marie qui n’a pas levé son doigt pour conjurer ce malheur alors que beaucoup de prières lui ont été adressées pendant si longtemps ? Pourquoi le sang des voyantes a été versé et pourquoi ont-elles été sauvagement massacrées et mutilées, elles, les porte-parole de Marie ! Après le massacre rwandais beaucoup de catholiques ont été désillusionnés et ont perdu leur foi. Beaucoup alors cessèrent d’aller à l’église. La faillite de l’intercession mariale pour le Rwanda m’a permis de découvrir davantage le subterfuge du malin qui se présente sous le nom de Marie. L’intervention de Dieu est infaillible lorsqu’il est invoqué et la Bible fait éloge de ses brillants exploits lorsque son peuple est sur le point d’être exterminé par un ennemi puissant. Alors, si la femme des apparitions venait de Dieu, pourquoi n’a-t-elle pas été capable de conjurer ce génocide auguré longtemps à l’avance ?

 

   

Le génocide Ruandais

   

 Exemples de malheurs

 

     Les apparitions mariales sont toujours précédées de malheurs ou bien les malheurs éclatent après ces fameuses apparitions. Des fois elle apparaît au milieu des malheurs. Curieusement, presque toutes les prédictions de malheur annoncées par la Vierge Marie se sont réalisées sans que les nombreuses prières qui lui furent adressées puissent être capables de les conjurer. Est-elle peut-être liée à ces malheurs ?  Exemples : Le 19 juillet 1830 la Vierge Marie à travers de chaudes larmes révéla à Catherine Labouré que les rues seront pleines de sang dans un délai de quarante ans. En effet, en 1870 une guerre éclata en France et le sang coula dans les rues. Beaucoup de prêtres furent tués par les communards. Monseigneur, l’archevêque Darboy est fusillé. En septembre 1846, lors de son apparition à La Salette elle annonça des malheurs et précisa que ceux déjà arrivés l’année précédente provenaient de Dieu. En septembre 1665, une jeune fille, Benoîte Rancurel qui gardait les moutons eut l’apparition d’une dame majestueuse qui portait un bel enfant dans ses bras. C’est la Vierge du Laos. Elle sollicita la construction d’une chapelle en son honneur et annonça que plus tard le démon fera une guerre violente à la bergère et que par la suite elle portera des stigmates et des douleurs les vendredis. En janvier 1871, l’armée prussienne commandée par le général Von Schmidt est aux portes de Laval. La guerre fait rage et on ne peut dénombrer les morts. Il fait face au général Chanzy qui l’empêche de prendre la ville. À ces instants pathétiques, la Vierge Marie apparaît à quatre jeunes enfants dans un petit hameau appelé Pontmain aux confins de la Bretagne et de la Normandie. En automne 1918, presque à la fin de la première guerre mondiale la Vierge apparaît à Fatima au Portugal. Elle annonce d’autres malheurs et immédiatement toute l’Europe fut frappée par une épidémie de grippe. Les morts sont innombrables y compris les voyantes. Après cela, la deuxième guerre mondiale éclata. En 1981, la Vierge Marie apparaît au Rwanda et annonce des malheurs futurs, en 1990 une guerre éclata et le génocide ravagea entre huit cent mille et un million de personnes y compris deux des voyantes, etc., etc. Pourquoi se trouve-t-elle toujours au milieu des malheurs et pourquoi son intercession est-elle toujours inefficace ? Pourtant, n’est-elle pas l’avocate des causes impossibles et désespérées ?

 

 

 

     Les cimetières et les ossements humains sont des terrains de prédilection de Satan où il savoure sa victoire sur la race humaine. Le diable hait le Dieu très Haut mais il ne peut s’en approcher ni le nuire. C’est pour cela qu’il s’acharne sur l’homme qui est créé image visible du Dieu invisible. Son objectif principal est de saboter les œuvres merveilleuses de l’Éternel. Après une guerre ou une pandémie, les morts se comptent par milliers et cette Dame qui nous apparaît sous le nom de Marie pourrait bien être Lucifer en personne qui vient conduire les hommes sur une fausse piste d’intercession sachant bien qu’il a déjà planifié son massacre. Le culte marial étant un culte idolâtrique, une horreur pour le Dieu des armées, voici de quoi éloigner le Tout-Puissant de ces atrocités annoncées par la Madone, laissant le terrain libre au malin pour commettre tranquillement ses meurtres.

 

     La puissance et l’infaillibilité de Dieu dans l’histoire

 

     Lorsque Sennachérib, le roi d’Assyrie avec sa puissante et indomptable machine de guerre s’apprêta à écraser Jérusalem, le roi Ezéchias invoqua l’éternel son Dieu qui lui répondit par le prophète Isaïe. La même nuit, l’ange du Seigneur entra en jeu et tua cent quatre-vingt-cinq mille  soldats assyriens et rendit ainsi l’invasion impossible (Isaïe 36 et 37). De même, au temps du prophète Élisée, lorsque les Syriens encerclèrent la Samarie, le siège fut long et si désastreux au point que certains Israélites affamés mangèrent leurs enfants pour éviter de mourir de faim. Il a suffi d’un petit acte de rien du tout de la part du Seigneur de l’impossible pour mettre fin au siège et secourir son peuple. Il fit simplement entendre le bruit d’une puissante armée équipée de chevaux et de chars. L’armée Syrienne pensa que la Samarie avait payé les Hittites et les Égyptiens pour les combattre. Alors, ils furent pris de panique, abandonnèrent le siège et s’enfuirent pour sauver leur vie en laissant derrière eux leur camp bondé d’animaux, de la nourriture ainsi que tout leur trésor. Par ce geste dérisoire, le Seigneur mit fin à ce long siège (2 Roi 7 : 6-7). De tels exemples sont légions dans la Bible et démontrent que le Dieu d’Israël est puissant et qu’il est capable de se défendre et de protéger ses enfants qui l’invoquent d’un cœur sincère. Si les prières adressées à maman Marie étaient approuvées par Dieu, alors elles auraient été efficaces. Mais toujours, ces prières sont inexaucées et la race humaine paie un lourd prix. Pour obtenir les faveurs du bon Dieu, il ne s’agit pas de prier d’une manière désordonnée car même les démons, les sataniques et les païens prient. Pour être exaucé, il faut le prier selon son plan et suivant sa volonté. Autrement dit, il bouchera ses oreilles et ne se laissera pas fléchir. La même désillusion eut lieu sur la colline de Massada à l’épopée romaine où plus de trois mille personnes se sont suicidées à l’approche de l’ennemi préférant la mort plutôt que l’esclavage. Pourtant, ils priaient et croyaient eux aussi que Dieu les défendrait et leur donnerait la victoire.

 

David et Goliath                                       Moise

 

     Les gloires de Marie

 

     On a toujours parlé des gloires de Marie mais jamais on ne fait mention des échecs de Marie. Pourtant, beaucoup de personnes ont eu recours au secours marial et ont été profondément déçues. Six fois, je me suis agenouillé devant l’impressionnante statue de la Vierge Marie au 48 rue du Bac, Paris. Cinq fois, j’ai été en pèlerinage à Lourdes et j’ai imploré le secours marial à la grotte de la Massabielle. Après les prières de la grotte, je passais des heures au cimetière de l’Angel de Lourdes sur la tombe du père Jacomo Fillon d’Udine, un pieux religieux qui est mort en odeur de sainteté et dont la tombe attire beaucoup de pèlerins… Non seulement je priais pour moi mais aussi pour des frères et sœurs catholiques de ma paroisse qui ne pouvaient se payer le voyage et qui m’ont remis leurs requêtes écrites sur du papier. Nos prières sont demeurées inexaucées alors que ces requêtes étaient des cas sociaux désespérés. Je ne parlerai pas du cas des paroissiens qui ont jeté leurs fétiches pour se consacrer à la prière mariale et qui sont repartis de nouveau à leurs fétiches par suite de profondes déceptions et qui pratiquent maintenant un christianisme hypocrite en consultant des charlatans et ayant dans leurs maisons des fétiches. Je ne dirai rien des déceptions de la bergère du groupe charismatique qui de nombreuses fois a fini par dire des phrases comme : « Jésus ne connaît pas la honte ; il est difficile de suivre Jésus… » ; résultat de tant de prières inexaucées. Certains pourtant se vantent d’avoir été exaucés par Marie pour le fait d’avoir réussi à réaliser leurs rêves. Pourtant beaucoup de personnes réussissent mieux sans pour autant passer par la prière. Les efforts humains, la grâce de Dieu et les circonstances de la vie suffisent des fois à réaliser de grandes choses. Que dire des célébrités de ce monde qui ne fléchissent jamais les genoux et qui sont pourtant meilleures que ceux qui prient. L’homme par ses propres efforts est capable de beaucoup choses. N’attribuons pas toujours nos mérites aux êtres célestes.

 

     La dévotion du premier samedi du mois

 

     Lors de son apparition à Fatima, la Très Sainte Vierge Marie a institué une nouvelle dévotion qui doit se faire tous les premiers samedis du mois. Cette dévotion consiste à consacrer le monde entier au cœur douloureux et immaculé de Marie. Selon notre mère du ciel, la Russie communiste dominera le monde et beaucoup de nations seront rasées. Même le Pape en souffrirait. Mais si cette dévotion était assidûment observée, son cœur immaculé triompherait, le communisme soviétique connaîtrait la chute et une période de paix serait accordée à la terre. Nous avons observé cette dévotion mariale jusqu’à la chute du communisme soviétique et nous continuons de prier. Le communisme soviétique est un système politique qui fait de l’athéisme son cheval de bataille. Toute religion y est considérée comme de l’opium qui endort le peuple et par conséquent est appelée à disparaître. Dans les pays communistes, les églises sont transformées en salles de théâtre, de cinéma, en magasins pour le stockage de vivres ou de munitions… Les serviteurs de Dieu ainsi que les chrétiens sont torturés, tués ou déportés. Puisque le communisme est incompatible à la foi chrétienne, il pourrait donc être d’origine satanique. Comme la Vierge Marie a prédit sa chute, proposé une méthode qui a triomphé, alors, elle est toute puissante et son œuvre rend gloire à Dieu. Néanmoins, observons les choses sous un autre angle car des fois, le véritable sens des choses est souvent voilé et la façade qu’on nous présente est toujours de la mascarade. Supposons que cette Dame qui se présente sous le nom de la Vierge Marie soit en réalité le diable qui prend l’apparence d’un ange de lumière dans le but de nous égarer loin du vrai christianisme, quel mensonge peut donc se cacher dans cette dévotion qui aurait provoqué la chute du communisme soviétique ?

 

Sur le plan politique, quelle est ma compréhension ?

 

     Jusqu’alors, le monde était divisé en deux grands blocs bipolaires et antagonistes : le capitalisme à économie libérale avec les USA en tête face au communisme de l’U.R.S.S. Ces deux systèmes politiques étaient incompatibles et chacun s’efforçait de phagocyter l’autre et d’imposer au monde son idéologie. Il était donc prévisible qu’un des systèmes vienne à disparaître. Quand bien même, le communisme a connu une prédominance dans certains domaines de la technologie (le spatial), ses fondements étaient néanmoins menacés à cause de la faiblesse de son économie et de l’austérité de sa politique. Surtout avec un rival puissant, prospère et impitoyable tel que le capitalisme, la chute de ce système politique était prévisible sans le concours de la prière.

 

   Sur le plan spirituel, comment voir les choses ?

 

     Les systèmes politiques et religieux sont toujours de connivence. Dans le communisme, l’accent est mis sur l’action commune pour l’intérêt du peuple. L’intérêt personnel et les évasions spirituelles sont de facto caducs. Les religions sont interdites. À mon avis, le communisme athée était un refuge pour le malin et la chute de ce système représentait une grande défaite pour Satan qui cherchait à supprimer toute religion de la planète. Satan connaît aussi les plans de Dieu et sait que le communisme qui est sa religion va bientôt s’écrouler. Alors, ne pouvant plus combattre la religion par un système politique athée, il sera donc obligé de tolérer la religion dans laquelle sa présence sera toujours effective : les idoles. C’est ce qui expliquerait la tolérance facile et le succès du catholicisme orthodoxe dans les pays de l’ex-U.R.S.S. Nul doute que l’église catholique a combattu le communisme mais vous constatez qu’à sa chute, c’est la Vierge Marie qui apparaît et occupe le terrain par un culte idolâtrique. Juste de quoi ôter au christianisme sa valeur spirituelle en l’éloignant de Dieu. Ainsi donc, l’église devient de nouveau un instrument efficace pour la perte des âmes, un nouveau cheval de bataille pour Lucifer à travers l’iconographie : au lieu d’adorer Dieu, les hommes choisirent de se prosterner devant des images et des objets taillés.

     L’église catholique depuis ses origines était la représentation officielle du christianisme. Le malin a essayé en vain de détruire cette religion dès sa naissance en tuant le maximum de chrétiens à travers les empereurs de Rome ; et vu qu’elle était plutôt florissante, alors, le malin changea de méthode. Il est parvenu autrefois à faire tomber le judaïsme par l’idolâtrie et la fausse religion de sorte que les Hébreux, au lieu d’entrer dans la terre promise, jonchèrent le désert de leurs cadavres. L’idolâtrie est donc une arme efficace qui enflamme la colère de Dieu ; et le diable, une fois de plus appliquera cette même méthode avec le catholicisme par l’introduction d’une fausse mère qui remplira l’église d’idoles : c’est donc le même diable avec les mêmes ruses et le même résultat efficace tant dans le judaïsme que le catholicisme.

 

     Remarque

 

     La dévotion sur la consécration du monde à Marie doit se faire tous les premiers samedis du mois. Cependant, nous savons que le samedi est le jour du sabbat qui est le jour de repos de l’Éternel. En ce jour, aucune entreprise ne doit être menée. Même allumer du feu pour cuire un repas est interdit. C’est le jour du Seigneur et c’est le jour du repos total. Toute personne qui ramasse même un simple bois pour cuire son repas en ce jour doit être mis à mort selon la loi de Moïse (Exode 31 : 14). Pourquoi cette dame du ciel viole-t-elle le repos sabbatique et y impose une dévotion qui oblige les gens à profaner le caractère sacré de ce jour spécifique ? Pourquoi avoir choisi le jour de repos du Seigneur pour que le monde lui soit consacré ? Le monde appartient déjà à Dieu et toute personne qui veut se consacrer au Dieu des chrétiens le fait par le moyen de la conversion qui est le baptême. Toute personne ou entité spirituelle qui veut donc que le monde lui soit consacré apparaît comme un rival ou un ennemi de Dieu. Si cette femme venait de Dieu, le Dieu à qui le monde appartient, alors, elle n’avait aucun besoin que le monde lui soit de nouveau consacré.

 

     Pendant le repos du Seigneur au septième jour après la création, Satan entra en jeu et pervertit l’œuvre de création en y introduisant la barbarie. Et si le monde se porte si mal c’est à cause de cette activité diabolique pendant le repos du Seigneur et cette nouvelle dévotion mariale imposée pendant ce jour sacré porte clairement la signature du dieu de ce monde.

 

     Les apparitions

 

     Le christianisme est l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ. Ce ne sont pas les apparitions mariales ou d’un ange quelconque qui auraient donné naissance à cette religion. Si toute apparition d’êtres célestes provient forcément du Dieu d’Abraham, alors tous ceux qui croient aux apparitions mariales feraient mieux de se convertir aux nouvelles religions qui sont nées par la suite d’apparitions d’anges.

     Après la mort du Seigneur Jésus, le christianisme a tenu bon malgré les persécutions. Il était florissant sans le concours de Marie. Les apparitions mariales n’ont pas posé les fondements du christianisme. Elles sont apparues comme une gangrène qui ronge et divise les enfants de Dieu. Elles sont comme un cancer qui attaque la crédibilité de la foi catholique. En effet, les églises réformées évangéliques ne considèrent plus l’église catholique comme une église chrétienne à cause de nos idoles et de nos pratiques non bibliques. Pourtant, l’église catholique demeure ferme et imperturbable. Elle se réclame être l’église apostolique, la tête de toutes les églises chrétiennes et invite les églises évangéliques à se joindre de nouveau à elle. En effet, en juillet 2007, le Pape Bénédicte XVI déclara officiellement que « le christ Jésus a établi ici sur terre une seule église » qui est l’église catholique. Il renchérit que les autres dénominations ne peuvent pas être considérées comme des églises parce qu’elles n’ont pas la succession apostolique, c’est-à-dire, l’habilité d’être les successeurs des premiers apôtres du Christ. Pourtant, il y a abondance de preuves qui attestent que cette « église mariale », cette grande et puissante église catholique dont je suis fils est l’ennemie du christianisme véritable et je vous en convaincrai davantage.

     Je ne trouve pas utile de faire la promotion du culte marial ainsi que tous les phénomènes miraculeux qui l’accompagnent. La Bible enseigne clairement que seule la foi en Christ Jésus peut sauver l’homme. Ainsi donc, votre église ou dénomination et toutes ses œuvres de puissance ne sont pas utiles au salut si elles compromettent un tant soit peu votre intégrité et votre Foi en Jésus-Christ.

 

     Les guérisons et miracles

 

     La Bible nous enseigne que beaucoup guériront des malades au nom du Seigneur Jésus mais seront rejetés. Par conséquent, les miracles de guérison observés lors des apparitions mariales ou pendant toute forme de prière ne portent pas forcément l’approbation de Dieu. Dans l’accomplissement d’un miracle, il faut reconnaître que ce n’est ni votre pouvoir, ni votre sainteté qui se manifeste mais tout simplement La Parole de Dieu qui produit des fruits en sa saison. Car, avec un peu de foi, un ordre donné au nom du Seigneur Jésus peut avoir des effets surnaturels. De même, la maladie n’est rien d’autre que la conséquence du péché, en un mot, un outil de Satan. Ni Ève ni Adam ne sont tombés malades avant la chute. Tous ces malheurs sont apparus avec Satan lorsqu’il fit tomber l’homme dans l’insubordination. Si Satan peut donner une maladie, il a aussi le pouvoir de la reprendre et de guérir ainsi la personne malade. De ce fait, toutes les guérisons miraculeuses de la Madone peuvent être une ruse du malin, des démons qui chassent des démons pour donner une simulation de guérison. Satan qui fait et défait les liens et qui se présente comme un ange de lumière (cf. 2 Corinthiens 11 : 14-15).

 

     Les larmes de sang de Marie

 

     Le Seigneur Jésus fut saisi d’une grande angoisse juste avant sa passion et la sueur qu’il versât, était mêlée de sang (Luc 22 : 44). Certains chrétiens, par un excès de ferveur religieuse, affirment qu’il a même versé des larmes de sang. Lorsque son corps fut descendu de la croix, sa mère l’a tenu dans ses bras et a pleuré. Cette scène bouleversante a inspiré le célèbre artiste italien Michel-Ange qui a taillé une des plus émouvantes statues de Marie connue sous le nom de « la piéta ». Certaines sources catholiques disent que la Vierge Marie aurait versé des larmes de sang ce jour-là sur le corps de son divin fils. Ce dernier fait n’est pas confirmé par la Bible et néanmoins, la Vierge Marie, lors de ses multiples apparitions a déjà pleuré et du sang coulait de ses yeux. Les stigmatisés ont aussi versé des larmes de sang. Les statues de Marie pleurent et versent aussi des larmes de sang. Du vrai sang humain selon l’analyse des médecins. Des prières telles que le chapelet des larmes de sang a été composé pour invoquer les larmes de sang de la Vierge Marie. Voici un extrait : « Oh ! Très Sainte Vierge Marie, je vous offre les larmes de sang de celui qui vous a le plus aimé sur la terre et qui vous aime le plus tendrement au ciel (cinq fois). Oh ! Jésus exhausse mes prières à cause des larmes de sang de ta très sainte mère (cinquante fois)… » Pensez-vous que le Roi des cieux va permettre à sa bien-aimée mère de venir pleurer partout sur la terre comme une veuve désespérée ? L’œuvre du salut a été accomplie à la croix lorsque le divin sauveur paya le prix de nos transgressions et déclara : « Tout est achevé ! » (Jean 19 : 30). Les êtres humains sont sauvés, justifiés et sanctifiés s’ils acceptent l’œuvre de rédemption. Les larmes d’une mère ne changeront rien à la destinée des hommes. Si cette femme pleure, cela pourrait cacher une certaine astuce. On se souviendra que pour rivaliser avec Moïse, les magiciens, de connivence avec les divinités égyptiennes ont transformé les eaux en sang. Puisque ces divinités ont le pouvoir de changer l’eau en sang, elles peuvent aussi verser des larmes de sang à travers les statues mariales. Mon propre témoignage donnait l’exemple d’un démon qui trouvait des motifs pour pleurer et sangloter au-dedans de moi alors qu’il pleurait sa mort prochaine. À mon avis, les larmes de sang sont une tromperie de l’ennemi qui se joue de nos émotions.

 

     Tout ce sang versé par les stigmatisés, par les statues de Marie ou par Marie lors de ses apparitions est une forme moderne de sorcellerie. Dieu commande explicitement aux hommes de ne point tailler d’idoles ou d’images. Les hommes refusèrent et taillèrent des idoles et les idoles se mirent à pleurer du sang. Les hommes persistent davantage dans l’erreur en attribuant ces œuvres à Dieu. Permettez-moi de vous poser une question : dans toute l’histoire de la race humaine, depuis quand une pierre ou du plastique a-t-il saigné ? Si ces idoles saignent, ne vous trompez pas, elles sont bien vivantes car elles sont habitées par des êtres invisibles. Un saint ange de Dieu ne s’exprimera jamais dans une idole. Aussi, le Dieu très Haut s’est clairement démarqué des idoles (Isaïe 42 : 8) et par conséquent il n’y a aucune chance qu’il se manifeste à travers ces idoles de Marie. Curieusement, pendant que les statues de maman Marie pleurent de chaudes larmes, les idoles hindoues du dieu Ganesh (un homme avec une tête d’éléphant) se mettent à boire du lait. Le phénomène appelé « miracle du lait » fut observé par la presse et s’est produit dans plusieurs grandes cités telles que New York, Los Angeles, Canada, Kenya… (15). Nous vivons le siècle où les idoles commencent à s’exprimer.         

 

 

                 

Mars 2003,Venuzuela               30  juin 1985, Coree                                                                Miracle du lait

 

 

 

     Le signe de l’adversaire

 

     Une semaine avant que je ne reçoive les premières apparitions du Seigneur Jésus, j’ai fait un rêve banal qui par la suite fut révélateur d’un principe divin : un gros serpent d’environ un mètre de long m’a pourchassé jusqu’à ce que je me hisse sur un rocher. Alors, ce serpent rabougri a tourné trois fois autour de moi. Après avoir bouclé un tour, de sa gueule, il creusait un trou à mes pieds et y enterrait quelque chose. Quelque temps après, commencèrent les apparitions de Jésus-Christ, jusqu’à la publication de ce livre. Quelquefois, lorsque je prie durant de longues heures, je vois un gros serpent qui s’éloigne de moi. De même, pour ma guérison, les marabouts d’Afrique m’ordonnèrent de faire trois fois le tour du marché avec un objet enfermé dans mon poing gauche et de l’offrir en sacrifice. Curieusement, lorsque j’ai rencontré le premier pasteur pentecôtiste, pendant la prière de délivrance, avant que je ne lui dise quoi que ce soit, il esquissa le même cérémonial : il m’a dit de fermer mon poing gauche, de maintenir le poing droit ouvert, de fermer les yeux et de me consacrer à Jésus-Christ. À ce même moment, il tourna lui aussi trois fois autour de moi dans le sens contraire des aiguilles d’une montre et lança un cri de guerre : « Crac ! » comme s’il cherchait à briser un lien. À la fin de la prière, il m’annonça qu’il a vu un serpent pendant la prière. Il n’y a pas de doute, le malin m’avait scellé pour son œuvre.  Je l’ai vu, les marabouts l’ont vu, le pasteur pentecôtiste l’a vu et a tenté de briser ce lien. Le jeune pasteur qui m’a délivré après une longue intercession qui dura trois ans a fait mention de ce serpent. Curieusement, lorsque les divinités Égyptiennes ou de l’Inde se présentent, on observe le serpent à leur côté. Le serpent est le symbole du malin et dans les apparitions de la Vierge Marie à Sainte Catherine Labouré, sur la médaille miraculeuse, on voit bien un serpent aux pieds de la Madone. L’église catholique dira que c’est la femme qui a écrasé la tête du serpent et c’est ce qui explique la présence d’un serpent aux pieds de Marie. Pourtant, un tel raisonnement n’est pas biblique. En effet, toutes les Bibles enseignent que c’est la descendance de la femme qui écrasera la tête du serpent (Genèse 3 : 15) et cette prophétie s’est réalisée lorsque le Christ mourut sur la croix pour détruire les œuvres  du malin. La présence du serpent aux pieds de Marie devrait alors trouver une autre explication pour être crédible. En ce qui me concerne, j’ai vécu une expérience différente et les conclusions auxquelles j’aboutis sont différentes : le fait que le serpent ancien, l’ennemi juré du Dieu de la Bible apparaisse aux pieds de Marie est une confirmation que les apparitions mariales sont de type satanique.

 

 

La Vierge Marie et le serpent

 

     La toute première apparition mariale eu lieu du vivant de la vierge Marie dans des conditions qui incitent à la réflexion. En effet, le 02 Janvier 40, Nuestra Sefiora Del Pilar (Notre Dame du Pilier), accompagnée de milliers d’anges apparurent à Saint Jacques à Saragosse en Espagne. Curieusement, Saint Jacques qui eu cette apparition historique ne l’a pas mentionnée dans son épître et le livre des Actes des Apôtres n’en fait pas cas non plus. Seule la tradition de l’église catholique enseigne sur ces phénomènes. J’ignore ce que pensent les autres enfants de l’église catholique sur cette affaire. Mais moi, votre frère dans la fois, je remarque qu’il y eut plutôt deux différentes femmes répondant du nom de « Vierge Marie » qui se sont manifestées simultanément au début de l’air chrétienne : la première fut la mère de notre Seigneur Jésus-Christ. Elle est éternellement bienheureuse et elle était un être humain (fille de Joachim et de Anne). Elle résidait auprès de St Jean à Jérusalem. Elle offrait son soutien modeste aux apôtres qui s’efforçaient de poser les bases de l’église primitive malgré les embûches. Elle n’a jamais fait de miracles. En un mot, elle La Vierge, l’humble fille de Nazareth annoncé dans La Bible. Au même moment, une autre Vierge Marie, cette fois-ci un être spirituel accompagné de milliers d’anges apparurent à Saint Jacques. Celle-ci était puissante, elle opéra des miracles hors paires et offrit à Saint Jacques la toute première idole du catholicisme, laquelle devrait être placée dans une chapelle construite en son honneur. Ce fut le début du culte idolâtrique marial (18).

Notre Dame du Pilier

 

II.                Autres observations non moins importantes

 

     Les reliques

 

     Les évangiles rapportent que les malades qui touchaient le Seigneur Jésus-Christ étaient tous guéris. Plus tard, ses apôtres ont manifesté ces mêmes dons de puissance car, même les objets les ayant touchés guérissaient des malades et chassaient les démons lorsque ces objets leur étaient appliqués (acte des apôtres 19 : 11). Même leur silhouette guérissait les malades (actes 5 : 15). On pourra aussi citer l’exemple des ossements du prophète Élysée qui redonnèrent la vie à un défunt lorsque ce dernier le toucha par hasard. Cela démontre la puissance de Dieu et témoigne que l’Esprit Saint est présent dans ces corps même s’ils sont morts. Et par là, nous avons l’assurance que ce même Esprit Saint redonnera vie à ces corps à la résurrection des morts. De même, dans le catholicisme, les vêtements des saints sont découpés en miniatures, enveloppés dans des plastiques et distribués dans le monde entier à toute personne qui désirerait les porter sur soi. Ces reliques auraient le pouvoir de protéger, de guérir tous ceux qui les porteront. C’est cela le pouvoir des reliques et ces pratiques sont quelque peu analogues à celles des chrétiens des temps apostoliques. Mais comme toujours, le malin a su corrompre ces œuvres par des déviations pseudo-chrétiennes en introduisant dans l’église une autre forme de vénération de relique qui n’est rien que du paganisme et de la sorcellerie moderne. Des choses exagérées en grandeur nature et qui ne bénéficient pas du témoignage du peuple hébreu ni de celui des apôtres du Christ. En effet, la dépouille des saints de l’église catholique fait l’objet d’une nouvelle forme de culte jamais vue, ni même imaginée. Le phénomène a pris une tournure dangereuse au cours des siècles et ce qui se passe sous nos yeux n’est plus du christianisme. Pour preuve, les dépouilles des saints du catholicisme sont démembrées, découpées en morceaux et discrètement expédiées à d’autres églises pour être exposées et vénérées par les fidèles. Jusqu’au quatrième siècle, aucune église de l’empire romain ne pouvait être consacrée sans qu’il n’y ait de telles reliques. Par exemple, le corps incorruptible de Bernadette Soubirous a été ouvert et ses organes retranchés et distribués à des églises environnantes pour être enterrés ou vénérés. La tête de Sainte Catherine de Sienne est exposée dans une vitrine devant laquelle des fidèles se rassemblent pour prier tandis que les autres parties de son corps se retrouvent éparpillées dans le monde. Les ossements de Saint Calixte sont exposés dans une vitrine en république Tchèque et des milliers de personnes s’agenouillent devant ces reliques pour prier ; dans l’église « Chiesa del gesù » à Rome est exposée pour vénération la main de Saint Francis tandis que la moitié de son bras se retrouve au Singapour, à Hanoï, etc. Selon un ancien Évêque catholique, ces reliques sont discrètement enterrées sur l’autel où les messes sont célébrées. Par principe, la paroisse qui abrite la relique porte le nom du saint dont la relique se trouve enterrée. Le rôle de la relique à cet endroit de l’autel est de communiquer son pouvoir ou sa sainteté au prêtre qui célèbre la messe. Finalement, la messe elle-même devient un acte magique (30).

    Lorsque vous lisez les témoignages des magiciens convertis au christianisme, vous verrez que ces mêmes reliques sont aussi utilisées par les prêtres catholiques pour rentrer en contact avec le monde invisible des démons (22). Nous sommes allés trop loin parce que nous n’avons pas gardé les yeux sur les Saintes Écritures. Nous pratiquons de la sorcellerie dans sa forme la plus avancée et personne ne s’en aperçoit. Si les autres religions découpaient leurs morts en morceaux et se les distribuaient, cela nous aurait sauté à l’œil. Si les religions qui nous entourent se volaient les cadavres de quelques illuminés comme nous le faisons, nous aurions honte. Mais nous pratiquons ces choses sans nous gêner. Par conséquent, nous pratiquons tranquillement un christianisme non biblique et dangereux que j’appelle « un christianisme satanique ».

     Il faut noter que la vénération des dépouilles des saints du catholicisme, la forme la plus dangereuse a commencé aux environs des années 156 après le martyre  de Saint Polycarpe de Smyrne et s’identifie aux pratiques païennes en cours avant la naissance du christianisme. Je citerai l’exemple des supposés restes d’Oedipus et Theseus qui faisaient l’objet de vénération à Athènes longtemps avant l’ère chrétienne. Il y a aussi les ossements ou cendres de Aesculapius, l’affaire de la distribution des reliques de Bouddha juste après sa mort (aux environs de 400 avant Jésus-Christ) etc. (5), qui relevaient clairement du paganisme avant de faire leur entrée en force dans le catholicisme et malheureusement considérés comme des pratiques chrétiennes.

 

  

St François d’Assise     Ste Catherine             St Francis

 

     Que dire du purgatoire catholique ?

 

     Toutes les Bibles (catholique, protestante et celle des Témoins de Jéhovah) sont absolument muettes sur le sujet du purgatoire. Ce mot n’existe sur aucune des pages de nos Bibles. Cette doctrine est encore un mensonge du diable subtilement introduit dans l’église catholique dans le but d’endormir les fidèles dans leur foi. Aucun patriarche, aucun prophète, aucun roi des temps bibliques n’a enseigné cela. Le Seigneur Jésus ou ses apôtres n’ont pas mentionné ce mot. Par conséquent, il n’y a pas de chance qu’un tel endroit puisse exister. Dans nos églises catholiques, les prêtres nous recommandent vivement de prier pour le repos des âmes de nos parents défunts. Ils nous conseillent aussi de prier pour les âmes du purgatoire et beaucoup de messes sont célébrées tous les jours dans les églises catholiques du monde entier pour le repos des âmes. On nous enseigne de même que les âmes du purgatoire peuvent intercéder de manière efficace en notre faveur. Étant donné qu’ils sont dans la souffrance transitoire, leurs prières s’avéreraient efficaces. À mon avis, cela ressemble plutôt à une invocation des morts. Cet enseignement n’est pas biblique, par conséquent il n’est pas chrétien.

     Adam et Ève ont-ils prié pour le repos de l’âme de leur bien-aimé Abel ? Noé a-t-il prié pour les âmes éplorées du déluge ? Le roi Saul et ses enfants, Samson et bien d’autres soldats moururent sur le champ d’honneur sans qu’une messe ne soit célébrée pour le repos de leurs âmes. Dans l’histoire de la Bible, seul Judas Macchabée a violé cette loi de Dieu et nous, en tant que catholiques l’avons imité par amour pour nos chers défunts. Pensez-vous aimer ces âmes plus que celui qui les a créées ?

     La Bible enseigne que l’obéissance docile est préférable aux sacrifices des bêtes les plus grasses. En effet, la désobéissance est aussi grave que la divination, et l’insoumission aussi grave que l’idolâtrie. (1 Samuel 15 : 22 -23). La désobéissance en Éden a fait de notre monde l’enfer que nous vivons aujourd’hui. La désobéissance des Hébreux a fait qu’ils ont aussi été temporairement abandonnés par leur Dieu et sont en permanence sous la menace de l’extermination. Ces deux exemples ne sont pas suffisants pour certains chrétiens qui continuent d’enfreindre les préceptes de Dieu en interrogeant des médiums ou des esprits de mort dans le but d’acquérir de la connaissance. C’est de là que viennent la plupart des doctrines sur le purgatoire. Exemple : Meinrad P. Hebga dans « Sorcelleries et prières de délivrance » (page 110), Inades Édition.

 

     Dans Lévitique 19 : 31 le Seigneur a interdit tout contact avec les morts. Avez-vous respecté cela ? Comment osez-vous employer des méthodes anti-bibliques et non chrétiennes pour aboutir à des résultats chrétiens ? Êtes-vous sûr que les informations reçues du monde invisible proviennent de Dieu et approuvées par lui ? La Bible enseigne qu’après la mort la situation des esprits est irréversible. Mais l’église catholique enseigne qu’il y a un purgatoire qui est un lieu de rachat. Si le purgatoire existe tel qu’on nous l’enseigne dans l’église catholique, il doit réussir surtout aux hommes riches. Parce que pour sortir du purgatoire il faudrait célébrer beaucoup de messes et des fois des neuvaines de messes. Et si vous n’avez pas laissé une fortune à votre veuve et à vos orphelins, vous risquez de poiroter longtemps dans cet endroit car les messes ne sont pas gratuites : les hommes pensent qu’ils peuvent muter les lois du monde spirituel à coup de messes. Pour ma part, l’idée du purgatoire semble un instrument pour la perte des âmes car la possibilité d’être racheté après la mort, à coup de messes, encourage certains catholiques à dormir dans leur foi ou à s’enliser dans leurs péchés au lieu de se battre pour les vaincre. Surtout, nous savons que le péché est bon, étant le reflet de notre nature pécheresse, qui s’efforcerait ou se priverait de quelques plaisirs ! Soyez avisé : c’est ici sur terre que se décide votre éternité. À la mort, Jésus-Christ ne peut plus rien faire pour vous. Il n’y a pas de pardon dans le séjour des morts. Vous trouverez des témoignages très édifiants sur les réalités de l’après-vie à travers les sites Internet suivants : www.ciel-et-enfer.skyrock.com ; www.gedeonchampion.com ; www.dailymotion.com (au niveau de recherche, écrire : enfer et paradis).

 

     Satan, peut-il recevoir les prières adressées à Dieu ?

 

     Peut-on prier Dieu et être exhaussé par un démon ? S’il s’agit du Dieu d’Abraham, la réponse est oui. Parce que c’est un Dieu qui sait boucher ses oreilles et l’histoire du peuple juif est bondée d’exemples de ce type (Isaïe 1 : 15). Il exige une discipline de fer et recommande d’être adoré d’une manière très particulière. Mais si vous violez un tant soit peu le principe par lequel il veut être adoré, alors, il se détournera de vous. Surtout si vous abritez des idoles dans votre maison ou dans vos lieux de culte comme l’ont fait les Israélites du temps de l’exode, à coup sûr, ce Dieu vous tournera le dos et les démons religieux se joueront de vous.

     Pour illustrer le fait que vos prières peuvent être déviées avec succès à l’adresse d’un autre dieu ou d’un démon, je citerai l’exemple d’Isaac et ses deux fils : frappé par le poids de l’âge, le patriarche Isaac avait perdu la vue. Lorsqu’il bénissait Jacob, il pensait au fond de son cœur que c’était bien son fils aîné Ésaü qui se tenait devant lui. Alors, il prononça la bénédiction. Mais en réalité, c’était Jacob qui, par la duperie a détourné les bénédictions de son frère. Lorsqu’Ésaü arriva, la chose était irrémédiable et le patriarche Isaac reconnut que Jacob a usurpé la bénédiction de son frère et que par conséquent, il restera béni. Comprenez-vous enfin ce fait bizarre ? Une bénédiction ou une prière mal placée va toujours à la mauvaise adresse. Lorsque Ésaü implora une bénédiction quelconque, son vieux père lui répondit qu’il ne pouvait rien faire (Genèse 27). Le monde spirituel possède alors ses lois et principes qui échappent à la raison humaine. Il ne s’agit donc pas de prier à votre propre manière. Il faut être sûr de prier selon la bonne manière sinon, c’est le malin qui recevra votre louange en lieu et place du bon Dieu. Si vous pensez que tous les miracles qui s’opèrent dans vos prières sont un signe d’approbation de Dieu, vous vous trompez car les démons religieux sont aussi de grands faiseurs de miracles.

 

     Les noms de Dieu

 

     Il m’est arrivé de consulter les dirigeants locaux de certaines religions pour régler un problème. Ils m’ont alors donné des noms à réciter communément appelés « les noms de Dieu ». Je devais réciter ces noms cent cinquante à deux cents fois toutes les nuits avant de m’endormir. Il y a environ cinquante noms. Vous verrez autour de vous des gens qui, à l’aide d’un chapelet, récitent continuellement un nom et qui comptent en égrainant leur chapelet. Il y a un nom pour chaque difficulté de la vie, pour les affaires, pour la protection, etc. et l’invocation de ce nom est très efficace. Curieusement, ces noms de Dieu ne se trouvent inscrits ni dans la Torah des Hébreux, ni dans la Bible des chrétiens, ni dans le Coran des musulmans. En réalité, ce sont des noms d’anges rebelles de Dieu qui se mettent au service des êtres humains.

     Si vous observez les objets de cultes récupérés lors des fouilles archéologiques des temples égyptiens (21), vous retrouverez les mêmes chapelets utilisés dans le catholicisme, dans l’islam et par certains bouddhistes. La taille des chapelets peut varier suivant les civilisations mais c’est toujours les mêmes. Je dois avouer que les divinités d’Égypte et de l’Inde ont trouvé le moyen de s’exprimer de nouveau dans ce siècle au travers de nos religions et cultures. Ils ont simplement changé de nom…

 

    Malas graines de lotus - 27 graines  

Chrétien : dizainier      sept douleurs      Islamic            Le mala   boudique ou hindou           Chaplete egyptien

 

 

 

     Observation

 

     Dans ce document, je ne fais pas mention de la transformation que ces thaumaturges catholiques ont apportée dans leur milieu à travers leurs efforts, leur charité et leurs souffrances. Je ne parle pas non plus des efforts immenses que le catholicisme a tant déployés pour soulager la misère des hommes en transformant positivement le monde à travers leurs institutions. Non. Ici, je stipule d’une manière spécifique sur l’origine et le fondement spirituel de ces phénomènes et miracles catholiques à la lumière de La Parole de Dieu.

 

 

 

 CHAPITRE IV

 

 CRITIQUES DE FAITS HISTORIQUES DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE

 

 

     Après l’étude des corps incorruptibles, des stigmatisés, des apparitions mariales, etc., on peut dire sans se tromper que le catholicisme n’est pas biblique et par conséquent, il n’est pas une religion chrétienne. On peut aussi parvenir à cette conclusion par l’étude de l’histoire du christianisme. Il s’agira d’arborer la nature des fruits spirituels produits par l’église papale. Le Seigneur Jésus-Christ disait en effet qu’on reconnaît l’arbre par ses fruits car un bon arbre produit  toujours de bons fruits. Au préambule, il est indispensable de faire un rappel, un résumé succinct de quelques faits historiques notoires.

 

     Les guerres saintes

 

     Les croisades

 

     En 627, l’église catholique avait expulsé les Juifs de la Terre Sainte. Mais cela leur apporta un grand malheur car dix ans plus tard, les musulmans assiégèrent Jérusalem et imposèrent l’Islam. L’objectif de l’église était d’expulser les musulmans de Jérusalem. Pour ce faire, le pape Urbain inventa une nouvelle stratégie qui sera la guerre sainte. Pour le salut des âmes, pour le pardon des péchés, les catholiques devaient prendre l’épée de guerre et combattre les musulmans jusqu’à ce qu’ils soient expulsés de Jérusalem. La guerre tarda à commencer mais finit par éclater en 1099. Musulmans, Juifs, Catholiques, Turcs…périrent par millions au nom de Dieu et pour la prépondérance de l’église catholique. L’église semblait avoir gagné la guerre malgré les nombreuses pertes en vies humaines. Mais en 1169, Saladin prit le contrôle des forces de l’Islam et récupéra pour l’Islam tous les lieux de prière. C’est la capture de Jérusalem qui restera pour toujours dans les mains des musulmans. Cette guerre sainte lancée par le pape fut alors un total échec… Une troisième croisade fut lancée en vain en 1191. Puis une quatrième croisade dix ans plus tard par le Pape Innocent II. Celle-ci fut catastrophique et tourna contre l’église byzantine : la majestueuse cité chrétienne de Constantinople fut ravagée par les guerriers catholiques et d’autres croisades meurtrières se sont succédées au cours des siècles.

 

    

Les guerres saintes

 

     L’inquisition

 

     Après les guerres saintes, il y eut aussi les guerres contre ceux qui ne croyaient pas à la manière catholique. Il s’agissait de faire une enquête sur la foi d’un individu afin de s’assurer qu’il croyait selon la doctrine catholique. Ce fut la période des dénonciations secrètes et les suspects devaient se repentir ou mourir. On essayait d’abord de les convertir par des arguments, on les faisant porter des habits jaunes pour les différencier, et en cas de récidive ou de refus, une mort ignoble dans le feu. C’est cela la Sainte Inquisition dont le but était d’exterminer les prétendus hérétiques. Parmi les victimes des inquisitions, on peut citer les Cathares qui payèrent un grand prix. Sous l’ordre du Pape Innocent II, quatre à cinq mille personnes furent massacrées dans l’église Sainte Marie-Madeleine le jour de la fête de Sainte Marie-Madeleine y compris de vrais catholiques venus participer à la messe. Une tuerie aveugle. Il fallait tuer tout le monde sans exception et le bon Dieu choisirait ceux qui lui appartenaient ; tel était le cri de cette expédition militaire. La croisade continua de cité en cité. Ceux qui refusaient d’embrasser la foi catholique périrent dans le feu. En 1202 en France, deux cents personnes furent brûlées ensemble. Elles chantèrent joyeusement en rentrant dans les flammes qui les dévorèrent tous. En 1244, le dernier bastion de Cathares se réfugia dans sa forteresse située sur une colline. Après un siège de dix mois, deux cent cinq personnes furent capturées et exécutées sans procès… Dans l’inquisition espagnole les juifs furent contraints de se convertir au catholicisme. Mais on retrouva chez certains d’entre eux des documents de la Pâques juive. Ils furent alors considérés comme des traîtres et des blasphémateurs. En 1478, des milliers et des milliers de juifs furent torturés et brûlés sur ordre de la papauté. On estime que 40 millions de personnes furent torturées et massacrées par la sainte Inquisition et des centaines de milliers lors des guerres saintes. Les croisades ont été toutes des échecs et les conséquences sont énormes et irréparables : des millions de pertes en vies humaines avec leurs conséquences sociales, la haine permanente entre chrétiens et musulmans, entre catholiques et protestants, l’écart entre chrétiens et juifs qui ont pourtant la même racine, etc., et l’église catholique en est responsable. Il a fallu attendre plus de sept siècles (1978) jusqu’à l’élection d’un grand pape au grand cœur : Jean Paul II. Il présenta au monde entier des excuses pour les erreurs d’antan commises par l’église catholique, il fit un pas de réconciliation vers les juifs en rentrant dans les synagogues, il voyagea à travers le monde pour prêcher la  réconciliation, la paix et la tolérance.

 

                                           

                                                            

                                                   Les tortures de la sainte inquisition   

 

                                

 

     Une église qui tue ses enfants

 

     Girolamo Savonarola

     Cet homme fut un prêtre catholique et un grand réformateur qui apparut en 1480 dans la ville de florence en Italie. Il était outragé par les critiques acerbes faites sur l’église catholique de l’époque. La papauté s’était enfoncée dans la luxure et était accusée de corruption. On parlait aussi de scandale sexuel et d’abus financier. Alors Savonarola se mit à dénoncer ces exactions de l’église, critiqua les peintures scandaleuses de la renaissance sur la nudité. Il trouva aussi que la Vierge Marie était habillée de manière grotesque comme une prostituée à travers la peinture et les statues. Alors, il alluma un feu de vanité dans la ville en 1497 et la population y jeta tout objet de vanité et de luxure : les statues, les objets d’art, les jeux de cartes, les livres hérétiques de grande valeur, etc., furent jetés pour être brûlés en signe de repentance et de conversion. Il devint une force politique et un symbole de justice… La papauté et les hommes riches de la renaissance se sentaient visés et ils réagirent en conséquence : Savonarola fut excommunié, tué et brûlé avec ses deux compagnons en plein centre de Florence à l’endroit même où il alluma naguère le feu de vanité. Ses cendres furent ensuite récupérées et éparpillées dans un cours d’eau afin que plus rien de lui ne subsistât. Il fut donc discrédité par l’église catholique.

 

     Martin Luther

     Comme toujours, la semence incorruptible semée dans le cœur des hommes va encore germer : un autre prêtre catholique, un moine allemand rentra en scène et réussit à défier cette puissante organisation religieuse qui se disait chrétienne. Il s’agit de Martin Luther. Le dilemme commença en 1505 à l’époque où le Pape Julien II décida de terrasser la vieille basilique de Rome pour bâtir un édifice majestueux qui deviendra la Basilique Saint Pierre de Rome que nous avons aujourd’hui. Une telle entreprise nécessite beaucoup de finances et ce pape inventa « les  indulgences » afin de thésauriser l’argent nécessaire pour la réalisation de cette gigantesque oeuvre de foi. Il s’agit du salut à prix d’argent pour ceux qui peuvent se l’acheter : avez-vous commis un péché et voulez-vous le pardon ? Alors, vous payez et vous êtes indulgencié. Voulez-vous aller au ciel, alors, payez de l’argent et nous signons une indulgence en votre faveur. Le pape détiendrait ce pouvoir du Christ, étant le vicaire du Seigneur Jésus sur terre. En effet, Le Christ Jésus, avait accordé une puissante autorité spirituelle à ses apôtres lorsqu’il leur dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : tout ce que vous exclurez sur terre sera exclu dans le ciel ; tout ce que vous accueillerez sur terre sera accueilli dans le ciel. » (Mathieu 18 : 18). De même, après sa résurrection, lorsqu’il apparut à ses disciples, il leur dit : « Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés obtiendront le pardon ; ceux à qui vous refuserez le pardon ne l’obtiendront pas. » (Jean 20 : 23)… Alors, le pape, nanti de ce pouvoir, délie les péchés et offre le ciel à prix d’argent à celui qui peut se l’acheter. Ce sont des faits historiques irréfutables et aucun catholique instruit ne peut les contester à moins de vouloir jouer à l’avocat du diable. Je dois souligner que ces pouvoirs de pardonner et de délier, pouvoirs accordés aux apôtres, auraient dû s’exercer suivant la volonté de Dieu et selon son plan d’amour pour les hommes. Jésus-Christ n’a tué personne et n’a escroqué personne. À juste titre, Luther considéra les indulgences comme une insulte à la grâce de Dieu car La Bible enseigne que le salut de l’âme s’obtient gratuitement par la foi en christ Jésus (Romains 3 : 21-24). Alors, il accusa le pape d’être lui-même un hérétique et publia plusieurs écrits dans lesquels il qualifia le pape de démon et démontra que l’église catholique était « Babylone la grande », c’est-à-dire, la mère de toutes les impudicités et des abominations de la terre. L’imprimerie de Jean Gutenberg venait de naître et contribua grandement à la publication et à une large distribution des œuvres de Luther qui gagna une grande audience en Europe. La Bible fut alors traduite en français, en anglais et en allemand et fut accessible pour la première fois au commun des mortels. Le jour de la Toussaint, le 31 octobre 1517, il cloua à la porte de son église une bulle relevant quatre-vingt-dix points de désaccords avec l’église catholique et par cet acte symbolique de protestation, il marqua le début de la réforme : la naissance du protestantisme. Ce mouvement déclenché par Luther se répandit en Allemagne, en Suisse et attira d’autres libres penseurs qui étaient tous décidés à défier l’autorité pontificale : c’est ainsi que commença la réforme protestante qui gagnera toute l’Europe. En Suisse, à Genève, Jean Calvin employa la méthode biblique professée par Luther. Dans les églises, la musique profane est bannie, le luxe est écarté, les statues sont brûlées. Les peintures des saints sont effacées, les icônes sont détruites, les bougies, les fresques, toute idole ou décoration distractive sont reléguées… La France, l’Angleterre, la Scandinavie adoptent la réforme. Par rapport à cela, la papauté réagit contre Martin Luther. Elle lui accorda un délai pour se repentir et de renoncer à ses propos. Mais Martin demeura inébranlable et refusa de coopérer à moins d’être convaincu par les Saintes Écritures. Par bonheur, comme une grâce providentielle, un de ses amis le cacha dans un château sauvant ainsi sa vie du bûcher.

     Le Saint-Siège de Rome convoqua alors le concile de trente en Italie (1545-1563). C’est le concile de la contre-réforme qui rejeta en bloc la réforme et condamna les réformateurs. L’église catholique invita d’abord les réformateurs à se repentir et à rejoindre de nouveau le catholicisme. Ignace de Loyola et ses Jésuites entrèrent en scène et par des écrits et des enseignements, réussirent à ramener au catholicisme beaucoup de réformateurs. Mais en 1572, ceux qui refusaient de rejoindre l’église catholique devaient périr par la guerre et les premiers martyrs protestants par milliers tombèrent sous l’épée de la papauté. Des milliers et des milliers de protestants furent sauvagement massacrés au nom de Dieu, au nom de l’unité de la foi catholique. Plus tard, aux XVIIe et XVIIIe siècles, les réformateurs qui fuyaient la persécution et la machine de guerre des papes finirent par trouver asile sur le nouveau continent américain qui était hors de l’emprise de la papauté et où la liberté religieuse était tolérée…

 

     William Tendhall

     L’esprit des grands hommes ne meurt jamais. Après Martin Luther un autre homme apparut en Angleterre et se donna aussi pour tâche de traduire la Bible en anglais simple et accessible. La Bible était jusqu’alors la propriété et le monopole du clergé catholique très instruit. Il réussit son œuvre de traduction qui donnera naissance à cette Bible que nous avons aujourd’hui sous le nom de « la Bible du professeur Thompson ». Il réussit ainsi à mettre fin au monopole du clergé catholique sur l’accès aux Saintes Écritures et à leurs interprétations. Alors, pour avoir divulgué les secrets bibliques, la papauté réagit impitoyablement, l’arrêta, le tua par étranglement et le fit brûler en public…

 

   

Girolamo Savonarola       Martin Luther

 

 

     Durant des siècles, une partie des messes catholiques était exclusivement réservée à la malédiction des Juifs parce que l’Eglise les accusait d’avoir tué le fils de Dieu. Les Juifs en ont souffert et ce programme ne fut retiré de la liturgie que récemment. Ceci est une grosse erreur historique car les juifs ne sont pas du tout responsables de la mort du fils de Dieu. C’est Dieu lui-même qui a sacrifié son fils pour le bénéfice de l’humanité et le fils en toute liberté a consenti de se livrer pour notre bonheur éternel. Écoutons Jésus-Christ : « Personne ne me prend la vie, mais je la donne volontairement. J’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de l’obtenir à nouveau. Cela correspond à l’ordre que mon père m’a donné » (Jean 10 :18). Ce détail confirme l’ignorance de nos dirigeants spirituels de La Bible et de son importance ; et également, leur ignorance du plan du salut de Dieu pour les hommes.

 

     Quelques questions et observations

 

     Le catholicisme défendu par les papes est celui-là même dont nous avons hérité. Maintenant, nous savons que le catholicisme n’est pas biblique ni même chrétien. Si les papes défendaient la Bible, cela serait compréhensible. Mais ils n’ont défendu ni la Bible ni le christianisme mais plutôt un credo et une foi catholique non biblique pour l’unité de l’empire romain dont ils étaient les dirigeants. Selon Luther, les papes, en combattant l’hérésie, étaient eux-mêmes des hérétiques qui ont cependant massacré d’innocentes personnes qui cherchaient le vrai Dieu par les vraies méthodes bibliques. Je partage ce point de vue de Luther et je prends la Bible comme mon témoin et mon avocat dans cette étude critique du catholicisme qui est la suivante :

 

     Le Christ et ses apôtres ont-ils fait la guerre ?

 

     Parlant des croisades et des inquisitions, imaginez-vous un peu le Seigneur Jésus-Christ prendre un sabre et égorger tous ceux qui refusent de croire ou de prier selon son enseignement. À quoi ressemblerait ce Christ ? Pourtant, c’est exactement ce que firent les papes du Moyen Âge, eux les « représentants » de Jésus-Christ sur terre. Les apôtres du Christ n’ont pas fait la guerre. Lorsque dans le jardin, Pierre brandit son épée et trancha l’oreille d’un des soldats, que lui dit le Christ ? « Remets ton épée à sa place car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée. » (Mathieu 26 : 52). Il est donc clair que la guerre sainte n’est pas un principe du christianisme. Imaginez des enfants de Dieu qui tuent d’autres enfants de Dieu au nom de Dieu. Je me pose la question suivante : « Au nom de quel Dieu ? Au nom du doux Jésus ? » 

     Pourquoi avoir attaqué les musulmans qui ont occupé Jérusalem ? Si Dieu a jugé bon de livrer la Ville Sainte aux mains des musulmans, que peut faire un homme contre la volonté du Tout-Puissant ? Si vous lisez les écrits accablants du livre de Jérémie, vous verrez que c’est Dieu qui a livré son peuple à la déportation et à l’esclavage. C’est encore lui qui a permis de brûler plusieurs fois le temple qui lui était consacré ainsi que la ville sainte qui portait son nom et personne ne peut évaluer l’immensité de la destruction causée par Dieu lorsque sa colère s’enflamme.

 

     Le Christ est-il bien mort ?

 

     Une des raisons qui justifierait le christianisme militarisé serait que beaucoup de prêtres catholiques ont trouvé la mort dans l’exercice de leurs fonctions. L’exemple le plus choquant est celui de Saint Boniface qui réussit sa mission sacerdotale en convertissant une multitude au catholicisme mais fut tué par un pirate. À partir de là, on trouva la nécessité d’introduire l’armée dans le travail des missionnaires. Finalement, ce christianisme militarisé a donné autre chose. Je pense que l’introduction des armes dans l’évangélisation pour la protection des missionnaires est une fausse excuse car si vous ne forcez pas les gens à adhérer à votre religion, vous n’avez rien à craindre d’eux. Le christianisme se veut une religion de paix et d’amour selon les principes de base posés par Jésus-Christ. Et même si vous mourez pour l’évangile, vous avez répondu à un principe chrétien. En effet, le Seigneur Jésus disait : « Un élève n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ». Plus loin, il dira : « Si quelqu’un veut venir avec moi, qu’il cesse de penser à lui-même, qu’il porte sa croix et me suive. En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour la bonne nouvelle la sauvera » (Marc 8 : 34-35).

     Le Maître, Jésus de Nazareth, est-il bien mort ? Non. Il est mort d’une manière ignominieuse afin de nous racheter. Les apôtres et les premiers martyrs chrétiens, comment sont-ils morts ? À l’exception de Jean qui mourut naturellement, tous les apôtres du Christ sont morts d’une manière abjecte à l’instar de leur Maître. Ainsi donc, on peut dire que Saint Boniface est mort d’une bonne mort car ayant quitté ce monde à la manière de son maître et sa mort ne saurait en aucun cas justifier un christianisme militarisé.

    

Crucifiement                                              St Boniface

 

     Christ Jésus a-t-il tué tous les païens de son époque ?

 

     Au nom de l’unité de l’empire romain et du catholicisme, pour combattre le fractionnisme qui menaçait les fondements de l’église, les papes ont brandi le sabre de guerre. Pourtant, il y a des territoires sur cette terre qui ont refusé de recevoir le Christ. Il fut rejeté dans sa propre patrie (Luc 4 : 16-30) et plus tard, un village de Samarie refusa de le recevoir de sorte que ses disciples proposèrent de faire tomber le feu du ciel sur ce village. Sur ce fait, le Seigneur leur fit des reproches (Luc 9 : 51-54). Ont-ils fait violence ? Non. Voici l’enseignement du Prince de la Paix : « Partout où des gens refuseront de vous accueillir, quittez leur ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un avertissement pour eux. » (Luc 9 : 5). De même, lorsque le Christ chassa la légion, les habitants de cette ville vinrent le supplier de quitter leurs territoires (Mathieu 8 : 34). Le Maître a-t-il refusé et a-t-il brandi un sabre de guerre contre ces gens qui le rejetèrent ? Non. Il a enseigné la vérité et l’amour du prochain en tout temps malgré les oppositions jusqu’à en mourir sans jamais tuer. Il n’y a donc aucune raison biblique pour les papes de tuer ceux qui refusaient d’embrasser le catholicisme. La guerre sainte n’est pas biblique. Elle n’est pas chrétienne. La guerre sainte est un art du diable car il est un meurtrier dès le commencement (Jean 8 : 44) et ceux qui pratiquent l’art des armes pour leur religion sont des sectateurs du meurtrier original.

 

     Les papes affirment qu’ils sont les vicaires de Jésus-Christ sur terre. Mais lorsque vous étudiez les caractéristiques qui identifient le Christ, vous constatez que nos papes du Moyen Âge étaient bien loin de remplir les conditions d’âme du vrai Jésus. Le prophète Isaïe nous décrit l’identité du Sauveur : « Voici mon serviteur que j’ai choisi, dit Dieu, celui que j’aime et en qui je mets toute ma joie. Je placerai mon esprit sur lui et il annoncera aux nations le droit que j’instaure. Il ne disputera avec personne et ne criera pas, on ne l’entendra pas faire des discours dans les rues. Il ne cassera pas le roseau déjà plié et n’éteindra pas la lampe dont la lumière faiblit. Il agira ainsi jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le droit ; et toutes les nations mettront leur espoir en lui. » (Mathieu 12 : 18-21). Les vicaires du doux Jésus sur terre qui sont nos papes, remplissaient-ils ces critères lorsqu’ils tuèrent tous ceux qui étaient faibles dans la foi ? Tout le Moyen Âge est baptisé de « sombre période » surtout à cause des actes barbares posés par les papes. Cela révèle l’identité réelle de cette église papale qui porte un manteau chrétien. Le Seigneur Jésus disait : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans ce sont des loups féroces. Vous les reconnaîtrez à leur conduite… un bon arbre produit de bons fruits et un arbre malade de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits ni un arbre malade de bons fruits. » (Mathieu 7 : 15-18).

 

     Le monopole de la Bible

 

     La Bible est la Parole de Dieu et la Parole de Dieu, c’est Jésus-Christ. Pourquoi le clergé catholique a-t-il tenté pendant des siècles de cacher la Parole de Dieu au peuple chrétien ? Cacher la Bible c’est retirer aux hommes la clef du savoir devant conduire au salut de leurs âmes. À juste titre, l’Éternel Dieu disait : « Mon peuple périt parce qu’il manque de connaissances. » (Osée 4 : 6). Pourquoi alors tuer ceux qui ont dévoilé les secrets de la Bible en la traduisant en langues vernaculaires, simples et accessibles ? Ceux qui ont perpétré ces atrocités démontrent clairement à travers leurs œuvres qu’ils n’étaient pas des saints serviteurs de Jésus-Christ. Ils ont leurs raisons et ils révèlent par leurs actes qu’ils étaient des ennemis du salut des âmes. Par conséquent, il n’est pas exagéré de conclure qu’ils étaient eux aussi sous la mouvance des démons religieux.

 

     Rapport sur la vie de quelques papes

   

     Les papes se sont octroyés le titre honorifique de « Saint-père ». Curieusement, Jésus Christ utilise ce même titre divin lorsqu’il s’adresse à son divin Père (Voir Jean 17 :11). De même, les évêques sont conférés du titre de « Mon Seigneur », un titre biblique exclusivement réservé à Dieu et à son Messie que les chrétiens utilisent tous les jours dans leurs prières. Nos dirigeants spirituels, ont-ils manifesté du respect à la sainteté de Dieu en s’attribuant ces titres divins ? La Bible enseigne clairement que tout chrétien qui croit à la manière d’Abraham et qui accepte Jésus-Christ comme sauveur est rendu juste devant Dieu. Un tel chrétien est un saint aux yeux de Dieu grâce au substitut du sacrifice sanglant de Jésus à la croix. Il n’y a donc pas d’autres critères à la sainteté. Et seul Dieu qui sonde les cœurs est habilité à désigner les saints. Malheureusement, nos papes qui sont des humains, donc des pécheurs par nature, canonisent des saints selon des critères qui leur sont propres. Ils ont ainsi usurpé à tors le pouvoir et le droit divins en portant une atteinte grave à l’autorité de Dieu. De telles dérogations spirituelles ne peuvent manquer de conséquences alarmantes et voici quelque unes :

– L’histoire cite l’exemple d’un Pape, Jean XII (955-963) qui avait un goût raffiné pour les femmes. Des veuves, des filles vierges et des femmes qui venaient en pèlerinage à Saint Pierre de Rome furent conduites de force sur le lit de ce Pape qui mourut finalement dans les bras d’une de ses concubines. Il donna le trésor de l’église à ses enfants illégitimes.

– Un autre Pape, Urbain VI fut élu en 1378 par un concile de Rome. Il était remarquablement intelligent mais pour des raisons inconnues il devint comme paranoïaque, emprisonna six de ses cardinaux et prit le malsain plaisir de les tuer par noyade. Pourtant tous les papes sont appelés du titre de « Sa Sainteté le Pape X ». Sont-ce là des œuvres de sainteté ?

– Au Xe siècle, il y eut vingt-cinq papes. Onze furent déposés avec violence, un le fut deux fois. Cinq furent tués, deux furent mutilés, un le fut à titre posthume. En effet, en 896, Pape Étienne VI exhuma les ossements de son rival le Pape Formose neuf mois après son inhumation. Les ossements de ce pape devaient alors faire l’objet d’un procès macabre car il était accusé d’hérésie. Il sortit coupable de cette parodie de procès et ses trois doigts qui servaient à la bénédiction papale furent découpés et le reste de son corps jeté dans l’eau du Tibre. Quelques mois plus tard, Étienne lui-même fut mis en prison et tué. Son successeur Romain (897-897) fut déposé violemment et son successeur Théodore II (897-897) fut tué… En 904, le Pape Christophe tua le pape Léon 5 (903-903) et fut tué à son tour, etc., etc.

– Le temps me manque pour parler du pape Julius III qui avait une passion pour les singes à tel point qu’il promût son gardien de singes au rang de Cardinal. Je ne m’attarderai pas non plus sur le cas du pape Alexandre VI (1492-1503) dont le règne fut dominé par la luxure, l’avarice et le népotisme. Il mourut empoisonné en buvant par erreur dans un verre empoisonné qu’il avait préparé pour son hôte, etc., etc. (17). Ces faits ont été enregistrés sur les documents de l’histoire du christianisme et le Vatican ne peut les démentir.

          Le Pape Grégoire VII imposa le célibat aux prêtres catholiques et ces derniers, alors mariés, furent contraints de répudier leurs femmes. De nos jours, le résultat d’une telle imposition, le poids de ce fardeau a pour conséquences le scandale sexuel des prêtres catholiques qui fait la une des journaux. Chaque ville ou chaque quartier possède sa propre histoire sur le scandale des prêtres. Ici aux USA, pour l’année 2006-2007, le Cardinal de Washington DC a déboursé un million de dollars et demi pour compenser les victimes de ses prêtres. Femmes, jeunes filles, jeunes hommes et enfants furent dédommagés pour avoir été sexuellement abusés par les prêtres catholiques. À ceci s’ajoute l’exemple des papes qui ont organisé les guerres saintes, les croisades et qui ont tué des millions d’âmes au nom du Seigneur Jésus alors que le Christ a choisi un message d’amour au point de mourir pour ceux qu’il aime.

 

     Tous les exemples ci-dessus cités parmi tant d’autres démontrent sans ambages que les papes du Moyen Âge et l’église catholique étaient très loin du christianisme biblique. Aujourd’hui, l’église catholique tente de s’adapter et réclame le titre « d’une église sainte, catholique et apostolique ». Pourtant, je viens de démontrer à travers les démons religieux, les stigmatisés, les corps incorruptibles, les apparitions mariales et l’histoire du christianisme que cette église n’a toujours pas les conditions spirituelles bibliques requises pour être qualifiée de chrétienne. Mais l’église catholique néanmoins tente de s’adapter. Quoi qu’il en soit, c’est toujours les mêmes démons religieux avec leur institution religieuse qui changent constamment de manteaux en fonction des civilisations.

 

Le procès des ossements du Pape Formose

 

     Pensez-vous que ces papes ont fait la rencontre de Jésus-Christ ?

 

     À mon avis, ces papes sanguinaires n’ont pas fait la rencontre du Seigneur Jésus. Paul aussi ravageait l’église, torturait les chrétiens et les jetait en prison (actes 8 : 1-3). Il était rempli de zèle pour le judaïsme. Mais lorsqu’il rencontra le Seigneur Jésus sur la route de Damas, il déposa son sabre et retourna son manteau pour mourir décapité au nom de son Dieu. L’apôtre Pierre a aussi brandi l’épée dans le jardin des oliviers lors de l’arrestation de son Maître et le sang a jailli. Mais le Seigneur Jésus lui fit déposer son arme (Jean 18 : 11). Pierre obéit pour finir aussi par une mort douloureuse sur la croix. C’est ainsi le comportement de ceux qui ont fait la rencontre du Seigneur Jésus. La conversion profonde, une nouvelle naissance soutenue par l’amour du prochain. Ceux qui ont massacré les musulmans, les juifs, les protestants, les Cathares, les gnostiques au nom de Dieu ne semblent pas avoir fait la rencontre de Jésus-Christ. Ils ont agi peut-être par ignorance des Saintes Écritures et de ce fait, ils ont agi pour le compte du malin même s’ils pensaient rendre un service à Dieu.

 

     À travers les guerres religieuses, des millions de personnes furent massacrées au nom de la foi catholique par les vicaires de Jésus-Christ. Alors, trois grandes questions se posent :

– Sont-ils de vrais représentants du Doux Jésus, ou se sont-ils imposé ce titre parce qu’ils en avaient le pouvoir ?

– Ont-ils représenté avec honneur le christianisme d’amour pour lequel

Christ est mort ou l’ont-ils discrédité aux yeux du monde ?

          Ont-ils agi sous l’inspiration du Saint-Esprit ou est-ce là l’œuvre   parfaite des démons religieux ? C’est à vous de juger.

 

     L’empereur Constantin a-t-il sauvé le christianisme ?

 

     Lorsque Rome gouvernait le monde, il y eut des moments où le christianisme était une religion interdite. Les empereurs qui se prenaient pour des divinités ne supportaient pas l’idée compétitive d’un autre dieu. Par conséquent, tous ceux qui pratiquaient le christianisme étaient considérés comme des ennemis de l’empire et devaient payer de leur vie. La sentence était une mort affreuse. La mort sur le bûcher, la mort par crucifixion, la mort en combattant contre les gladiateurs ou les animaux sauvages dans les amphithéâtres de la cité éternelle, etc. Curieusement, plus il était persécuté, plus le christianisme s’organisait dans la clandestinité. La persécution était donc un échec et le sang des chrétiens semblait constituer une nouvelle semence pour la floraison de cette religion censurée. Échec pour les empereurs sanguinaires et surtout pour le malin qui utilise les empereurs et leurs armées barbares pour gommer le christianisme. Les persécutions prirent fin lorsque Constantin devint empereur de Rome. C’est lui qui rendit le christianisme officiel. Étant une religion persécutée, le christianisme devint alors une religion prédominante sous son instigation. Cet empereur réorganisa le christianisme et grâce à ses efforts, le credo chrétien et la première Bible apparurent. Il fut un politicien rusé qui réussit à concilier politique et christianisme pour consolider son règne impérial : un seul royaume sous la mouvance d’une seule religion. Il est considéré comme un grand saint et une des grandes figures du christianisme. Mais c’est ici que se cache toute la ruse du diable et je vais vous démontrer que ce présumé sauveur du christianisme est plutôt un instrument du malin qui a décapité le christianisme. Il n’a point ôté la vie d’un chrétien mais il a fait pire que les autres empereurs sanguinaires. Par une intelligente manœuvre, il a tué l’âme du christianisme en échange de liberté. Je citerai quelques exemples.

 

     Le repos sabbatique et le repos au jour de la résurrection

 

     Lorsque Constantin prit le risque de se faire empereur par un coup d’état militaire, il obtint miraculeusement le soutient du ciel. Oui, avant l’attaque, il eut une vision du Seigneur Jésus qui lui aurait apparu dans le soleil et lui aurait recommandé de combattre sous le signe de la croix. Il obéit aux instructions de cette apparition et réussit son coup d’état et devint empereur de Rome. Ayant obtenu la victoire sous le signe de la croix, il rendit le christianisme officiel et à partir de ce moment, la persécution des chrétiens prit fin pour de bon. Mais c’est ici que se joue le grand jeu des démons religieux, ces experts des religions, ces experts en sabotage et patrons de la déception. Ma tentative est d’attirer votre attention sur un fait bienheureux d’apparence mais qui en réalité est une abomination emballée dans un joli papier de sainteté.

     Depuis quand un empereur romain a-t-il plié les genoux devant le Dieu des chrétiens ? Eux-mêmes prétendaient être des dieux et exigeaient d’être adorés par le peuple. Voici un acte apparemment insignifiant, perpétré par cet empereur qui trahit néanmoins son secret : le sabbat est un jour du Dieu Jéhovah, un jour qui lui est strictement réservé. Il est célébré le samedi (précisément dans la période située entre le vendredi soir au coucher du soleil et le samedi soir au coucher du soleil). Un jour sacré et très spécial qui possède sa spécificité et des lois intransigeantes. Mais que fit l’empereur Constantin ? Il changea le jour du repos sabbatique. Au lieu de se reposer le samedi, sous son instigation, les chrétiens se reposent désormais le dimanche. Ceci est une haute trahison pour le christianisme car le dimanche est le jour spécial du dieu soleil, le dieu païen de l’empereur Constantin. Comme confirmation, durant le règne de cet empereur, les pièces de monnaie ne portaient pas l’effigie de Jésus-Christ. Elles portaient plutôt l’effigie du dieu soleil. Ainsi donc, par une manœuvre adroite, il a fait du christianisme une religion païenne. Comprenez-vous maintenant pourquoi les prêtres catholiques du monde entier portent toujours des habits jaunes pour célébrer la messe du dimanche ? La couleur jaune est celle du dieu soleil.

 

     Comme toujours, les hommes trouveront des excuses pour se justifier lorsqu’ils sabotent les préceptes de Dieu et voici un autre gros mensonge : les chrétiens prétendent adorer le dimanche parce que c’est le jour de la résurrection du Christ. Mais vous devez accepter l’amère vérité que ce choix ne fut pas ordonné par le Dieu de la Bible. Ce sont les hommes forts du catholicisme qui l’ont imposé à partir de la Phrygie en 364 AD lors du concile de Laodicée (Canon XXIX). Le Dieu des Hébreux depuis toujours veut être honoré au sabbat et c’est que font les juifs depuis des siècles. Même si le Dieu de la Bible est maître du temps, le dimanche depuis la nuit des temps est néanmoins réservé pour l’adoration du dieu soleil et ceux qui adorent ou se reposent le dimanche, qu’ils veuillent ou non ne se conforment pas à la volonté du Dieu des Hébreux.

     Quand bien même il réorganisa le christianisme, l’empereur Constantin n’accepta le baptême chrétien que sur son lit de mort. Je ne considère pas ce baptême comme le signe d’une véritable conversion car les actes qui précèdent la mort sont souvent minés par la peur bleue de l’inconnu qui se cache après la mort. À mon avis, cet homme fut utilisé par le malin pour réorganiser le christianisme en lui donnant une base fausse pour sa destruction spirituelle.

     Rome était la capitale de l’empire depuis sa naissance. Mais l’empereur Constantin décida de transférer la capitale jusqu’en Turquie et cette nouvelle capitale romaine portera désormais son nom : Constantinople. Quelles que soient les raisons évoquées, cet acte causera plus tard une scission irréparable dans le catholicisme : la naissance du catholicisme orthodoxe avec son culte idolâtrique. De mon point de vue, lui aussi était sous l’onction des démons religieux. Ce n’est pas le Christ Jésus qui lui est apparu dans le soleil avant la bataille lors de son coup d’état militaire mais plutôt le malin, le dieu soleil en personne. De tout temps, Jésus-Christ a rejeté la guerre et toute forme de violence. Il ne peut donc pas se contredire, apparaître dans le soleil et inviter les Romains à se massacrer pour des raisons politiques. Tout s’explique par l’infiltration des démons religieux dans le catholicisme. À juste titre, la nouvelle structure papale qui émergea plus tard sous son instigation régnera aussi par la terreur, la barbarie et des guerres effroyables au Moyen Âge. Voici comment un homme rusé, l’empereur Constantin, par une manœuvre satanique a ôté au christianisme son âme et fait du catholicisme un instrument efficace pour la perte des âmes.

 

                     

Le Vatican                 Empereur Constantin            Hagia Sophia Constantinople

 

     La Noël, une fête païenne

    

     Jésus-Christ de son vivant n’a jamais célébré l’anniversaire de sa naissance. Mais il a toujours fait mention de sa mort et il a vivement recommandé aux chrétiens de toujours s’en souvenir. La Pâques devrait alors constituer la plus grande fête chrétienne selon l’enseignement du Seigneur. Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui, la fête de Pâques passe presque inaperçue. Par contre, on passe des mois à préparer la Noël et on s’en souvient des mois après. Observez partout ce qui se passe à Noël et vous verrez que Jésus-Christ n’est pas pleinement célébré en ce jour. Les magasins sont remplis des statues du père Noël (Saint Nicolas de Turquie), les grottes exposent les statues de Marie, du petit Jésus, de Saint Joseph, des Rois mages, des bergers, des animaux, etc., la musique et les films sont loin d’être chrétiens… Mais savez-vous que le 25 décembre depuis l’antiquité est spécifiquement réservé au dieu soleil ? Oui, partout dans l’empire romain, dans toute l’Europe, longtemps avant la naissance du christianisme, on célébrait toujours le 25 décembre la grande fête du dieu soleil avec les mêmes rites que nous avons à Noël. À savoir : l’arbre de Noël, les feux ou luminaires qui décorent nos maisons, les cadeaux, les réjouissances… L’église catholique, sous prétexte de combattre cette fête païenne aura imposé de célébrer en ce jour la naissance du Christ et ainsi elle a réussi à orienter les chrétiens vers une fête païenne jamais mentionnée par le sauveur. Elle a réussi à conditionner leur volonté de sorte qu’ils adorent Dieu le jour où le dieu soleil reçoit ses honneurs. Apparemment cela semble positif mais au vu de ce qui se passe à Noël vous pouvez conclure que les esprits méchants sont très adroits et savent réclamer leurs droits. Maintenant vous constatez que le Christ n’est pas pleinement honoré en ce jour de Noël. À Noël, les cœurs ne sont pas tournés vers Jésus-Christ mais plutôt vers les réjouissances sarcastiques. C’est encore une manœuvre réussie des démons religieux qui agissent au compte du dieu soleil.

 

  

     Si vous étudiez l’histoire de la Rome antique, vous y verrez une multitude de faits émanant du paganisme et qui furent introduits dans le catholicisme sous le couvert d’un manteau chrétien. C’est le cas des images du bon berger où Jésus-Christ porte un mouton aux épaules, le cas de la Vierge Marie avec le petit enfant Jésus à ses pieds, le cas où les reliques sont vénérées de la manière la plus dangereuse, etc. Même le chant grégorien dans toute sa beauté est d’origine païenne.

 

 

 

 

 

     Observations

 

     L’histoire nous apprend que le christianisme véritable a été étouffé dès sa naissance par les empereurs romains. Le feu, les animaux sauvages dévorèrent les chrétiens sur ordre des empereurs. Mais la nouvelle structure papale qui remplaça les empereurs romains n’agit pas mieux car elle s’est efforcée de cacher la Bible et imposa par la violence un christianisme non biblique. Mais lorsque la Bible réapparut à l’ère de l’imprimerie, un nouveau christianisme biblique surgit et les papes, à la manière des empereurs romains s’opposèrent de nouveau à ce christianisme biblique en excommuniant, en brûlant, ceux qui tentèrent de traduire cette bible, provoquant ainsi la séparation de l’église par la naissance du protestantisme. De sorte que l’on peut dire sans se tromper que les deux mille ans de l’histoire chrétienne déjà écoulés ne sont rien d’autre que « deux mille ans de l’histoire du catholicisme ».

     De nos jours, seules les églises évangéliques sont restées fidèles à la doctrine chrétienne contenue dans la Sainte Bible. Au vu de l’histoire du christianisme et particulièrement celle de l’église catholique, j’en viens à la conclusion que : ma très chère et bien-aimée église catholique n’est pas une église biblique. Par conséquent, elle n’est pas une église chrétienne même si elle utilise la Bible et le nom de Jésus-Christ.

     Je n’accuse personne dans ce procès. Du Saint-Père aux fidèles catholiques dont je fais partie en passant par les cardinaux, évêques et prêtres, personne ne porte la responsabilité. Ce sont nos ancêtres dans la foi catholique qui se sont laissé tromper par le malin et par conséquent, ils nous ont transmis ces erreurs. Nous avons donc hérité et développé inconsciemment un christianisme satanique. Nous sommes tous nés dans l’erreur religieuse et nous sommes tous nés trompés. Notre grand péché est que nous avons fermé les yeux sur ces vérités bibliques et à travers une parodie de réforme, nous maintenons les fidèles catholiques dans l’erreur sans égard pour le salut des âmes. Nous nous sommes laissé prendre dans un engrenage spirituel d’apparitions et de miracles et nous nous érigeons maintenant en avocats du diable lorsque nous défendons ces hérésies et lorsque nous formons des intellectuels qui défendent cette religion sans égard aux vérités écriées par la Bible.

 

 

 

                                                   CHAPITRE V

 

                                    LE DYNAMISME DES ANGES DÉCHUS

 

     Le dynamisme des démons religieux, tel que nous l’avons vu, est une subtile infiltration des anges rebelles dans les religions du monde dont le but serait de les corrompre. C’est l’attaque stratégique inédite la mieux réussie. Cette infestation satanique est opérationnelle dans toutes les religions de la planète. Même les églises chrétiennes issues de la réforme et qui possèdent une puissante onction de l’Esprit Saint n’échappent pas à ces assauts. Ce chapitre est un recueil de témoignages confondus qui aide à mieux appréhender le stratagème de ces anges rebelles de Dieu qui portent toujours un masque de sainteté.

 

     Dans l’église catholique

    

     L’observation des miracles qui s’opèrent dans l’église catholique témoigne qu’elle est une cible privilégiée des démons religieux. Les apparitions mariales, les stigmatisés, les incorruptibles sont des exemples réussis de leurs supercheries. À ceci s’ajoute une foule d’apparitions apparemment sacro-saintes mais qui sont en réalité des pièges bien déguisés des démons religieux. Parmi ces apparitions, se comptent celles du Seigneur Jésus à Dozulé (France), à Sainte Brigitte qui donna naissance à la prière des quatorze oraisons que j’ai récitées durant des années ; et surtout (tenez-vous bien) les apparitions du Christ Jésus à soeur Faustine qui donnèrent naissance au culte du « Sacré-Cœur de Jésus » et aussi, le culte du « cœur douloureux et immaculé de Marie ».

 

 

Cœur sacré et miséricordieux de Jésus/ Cœur douloureux et immaculé de Marie

 

     Le prophète du renouveau charismatique de ma paroisse relatait que pendant la communion des fidèles, il voyait aussi la Vierge Marie assise en reine sur un trône et que des anges l’entouraient et la nourrissaient… Aussi, un ancien prêtre de ma paroisse (mon cousin du pays Ashanti) m’a relaté le témoignage d’un de ses fidèles qui était réputé pour ses visions. Ce témoignage m’a paru banal à l’époque mais dix années plus tard, il constitue désormais le maillon d’une chaîne : selon lui, ce fidèle racontait que pendant la messe, lors de la consécration, il voyait des démons entretenir des rapports sexuels sur l’autel. Pendant que le prêtre levait le pain et le vin et disait : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang… » ; au moment où le miracle se produisait, à l’instant où le pain et le vin se transformaient en corps et sang du Christ ; à ces précieux moments, ils se trouvaient des démons qui s’accouplaient sur ce même autel de Dieu. Vous êtes libres d’interpréter cela selon votre entendement. Mais à mon avis, lorsque le Dieu Saint se manifeste dans un endroit, dans toute sa puissance et sa sainteté, aucun démon n’est suffisamment fou pour s’en approcher encore moins y pratiquer une intercourse sexuelle. Cet exemple est un témoignage qui démontre l’omniprésence des démons religieux au cœur  de l’église catholique même si nos yeux ne voient que beauté, pureté, et sainteté.

     Souvent, les hommes se livrent eux-mêmes aux démons religieux sans le savoir. Lorsque dans leur zèle ils s’adonnent à des pratiques non bibliques, les démons interprètent cela comme une invitation et en fin de compte, ces personnes deviennent des mystiques : par exemple, au cinquième siècle, des hommes choisirent la solitude et l’austérité ; rejetèrent les richesses et le confort de la vie pour se réfugier dans le désert dans le but de prier, de méditer et de jeûner. Il s’agit des moines catholiques qui attirèrent à eux des centaines d’ermites tous décidés de vivre dans la solitude. Certains d’entre eux furent canonisés par l’église catholique. Quand bien même cette vie monastique s’offrait de punir le corps en vue de parvenir à une certaine sanctification, je noterai cependant des attitudes rocambolesques, non-bibliques et qui sortent de l’ordinaire. Par exemple, certains moines ont passé toute leur vie, perchés sur des arbres. D’autres vécurent dans des grottes et Saint Antoine d’Égypte, considéré comme le fondateur du mouvement monastique a vécu dix ans dans des cimetières et dans des tombes toujours à la recherche de Dieu. Quel Dieu pensez-vous trouver dans un cimetière? Je citerai aussi le cas de Saint Simon S. qui a passé une partie de sa vie (de 422 à 459) accroché à un pylône et exposé à toutes les intempéries du désert de Syrie de nuit comme de jour. Imaginez-vous un pilier d’environ quinze mètres de hauteur et d’un mètre carré d’épaisseur taillé naturellement sur un roc volcanique. Imaginez un être humain qui s’y hisse pendant trente-sept ans sans jamais descendre… Comme conséquences, beaucoup d’entre eux reportent avoir été victimes de terribles attaques démoniaques… Même s’ils pensaient imiter le Christ qui a passé quarante jours dans le désert pour affronter le démon, il faudrait néanmoins remarquer que Jésus-Christ n’était pas un simple être humain et de surcroît, il était investi d’une mission providentielle très spéciale.

     Afin de porter un jugement critique, je ne manquerai pas de souligner l’exemple de l’homme du territoire des Géraséniens qui était possédé d’une légion de démons et qui vivait aussi dans des cimetières (Marc 5 : 1-17). De même, le Christ Jésus révèle que les endroits désertiques sont les lieux de prédilection des démons (Luc 11 : 24). Par conséquent, je dois conclure que ces moines pieux qui vivaient aussi dans les cimetières, dans le désert, sur les pylônes et sur les arbres étaient eux aussi sous l’influence des démons religieux même si leur vie se résumait à la méditation, aux jeûnes et à la prière.

    C’est ici que la réflexion de William B. se confirme : « Vous pouvez être sérieux dans la pratique de votre religion et être sérieusement dans l’erreur sans même vous en rendre compte. »

 

     Dans les églises protestantes

 

     Même les églises évangéliques communément appelées « Protestantes » n’échappent pas aux assauts et aux ruses des démons religieux. Mais là-bas, ces démons sont toujours démasqués, expulsés et Dieu se trouve ainsi glorifié. Le diable et ses démons ont miné le terrain de la foi chrétienne. Ils sont partout et seule la présence du vrai Saint-Esprit peut les détecter et les neutraliser. Ils ne cesseront de traumatiser les chrétiens que pendant le règne millénaire du Christ au cours duquel ils seront emprisonnés dans l’abîme (Apocalypse 20 : 1-3).

    Dans l’église du pasteur exorciste qui m’a délivré de mes assaillants, un exemple riche d’enseignements mérite d’être mentionné : pendant que toute l’église était en pleine adoration, pendant que l’Esprit de Dieu était à l’œuvre, deux femmes se mirent à prophétiser. La première donna une prophétie qui fut interprétée par la seconde et vice versa. Apparemment, tout était en ordre. Mais soudain, le pasteur se leva et dit : « L’Esprit de Dieu vient de me révéler qu’une des femmes a prophétisé sous l’onction d’un esprit de sorcellerie ». Le pasteur demanda alors à l’assemblée de baisser la tête et de fermer les yeux de sorte que la personne concernée puisse lever son petit doigt sans être vu de personne. Ainsi donc, il pourra prier pour sa délivrance. Malgré les efforts du pasteur et de l’assemblée, personne ne se manifesta. Alors, la confusion tourna au ridicule. Qui a menti ? Dieu ? Le Saint-Esprit ou le pasteur ? Alors le pasteur pria l’Esprit de Dieu de manifester sa puissance et de divulguer l’identité de cette sorcière qui se cache comme une louve parmi les enfants de Dieu. Pendant l’intercession du pasteur, une force invisible projeta la femme hors de l’assemblée et, par une danse macabre, elle tituba et finit par s’écrouler devant le pasteur. Après lui avoir reproché son entêtement, le pasteur pria pour elle et elle fut délivrée. Mieux que ça, l’Esprit Saint révéla encore que dans sa progéniture, deux filles exercent également ce même pouvoir. Elles furent convoquées par le pasteur et reconnurent les faits. Elles avouèrent qu’elles se sont retrouvées en train d’exercer ce pouvoir depuis leur enfance. Alors, le pasteur pria pour elles et elles furent aussi délivrées. Si ce pasteur ne priait pas sous l’onction du vrai Saint-Esprit, si cette femme n’avait pas été démasquée à temps, vous imaginez les conséquences de la présence d’une sorcière dans une église. Les exemples de ce genre dans d’autres églises sont innombrables et peuvent faire l’objet d’un autre livre.

 

     À travers le Branhamisme

    

     Un grand homme fit son apparition dans notre siècle à Jeffersonville (Indiana USA). À sa naissance, un nuage serait entré dans la chambre du bébé et une voix se fit entendre : « Cet enfant a été choisi par Dieu pour accomplir de grandes œuvres… ». Il s’agissait de W.M. Branham. En effet, il fut une grande figure du christianisme par ses oeuvres de puissance. Il réussit par la prière à guérir des maladies comme le cancer et à ressusciter des morts. Entre autres, il reçut la visite des anges de Dieu qui lui expliquèrent le livre de l’Apocalypse. La visite de ces êtres célestes dans un trait de lumière fut photographiée et exposée au musée de la photographie à Washington. Après chaque culte, deux personnes se mettaient toujours à sa disposition pour le transporter car il ne pouvait plus marcher. Il contemplait tellement le monde spirituel que cela l’épuisait. Il recevait aussi beaucoup de visions à telle enseigne que, parfois, il ne parvenait plus à faire une différence entre les visions et la réalité… Il disait qu’il était le dernier prophète du temps de la fin. Il a dispensé beaucoup d’enseignements sur la Bible mais je résumerai seulement quelques-unes pour une étude critique. Par exemple, il a enseigné que la désobéissance dans le jardin d’Éden qui se résumait à la consommation du fruit de la connaissance du bien et du mal n’était rien d’autre qu’un acte sexuel entre le diable et Ève. De cette union serait née Caïn qui était le fils de Satan et le premier meurtrier. De nos jours, cet enseignement a fait son entrée dans les églises reformées et même des chanteurs du monde évoquent désormais l’acte sexuel sous le nom « du fruit défendu. » Il a démontré que le péché en Éden était un péché de sang et par conséquent, la sanction de Dieu est tombée sur les parties du corps qui ont péché, à savoir : le phallus de l’homme et le réceptacle de la femme. C’est ce qui expliquerait le fait que Dieu annonça à la femme qu’elle accouchera désormais dans la douleur et plus tard, il choisit la circoncision comme le signe de son alliance avec Abraham et sa descendance… Même étant mort, W.M.B. est toujours une célébrité du christianisme aux USA et en Suisse…

     Cependant, j’ai une observation critique à faire : il faut noter que l’acte sexuel entre les femmes et les anges rebelles de Dieu a certes eu lieu mais pas dans le jardin d’Éden. Cet acte eut lieu plus tard et donna naissance aux géants de l’antiquité. Ce fait fut clairement révélé et enseigné par la Bible (Genèse 6 : 1-3). Si le diable s’était uni à Ève dans le jardin d’Éden, la Bible l’aurait clairement mentionné. Là où il y eut du sexe, La Parole de Dieu enseigne qu’il y a eu du sexe. Là où il y eut seulement consommation du fruit de la connaissance du bien et du mal, la Bible l’a révélé et clairement enseigné. Ne faites donc pas dire à la Bible ce qu’elle n’a pas dit. Cet enseignement de Branham est certes un gros mensonge qu’il essaie de nous faire avaler. Voici la preuve biblique. Lorsque notre mère Ève consomma le fruit défendu, l’Éternel dieu lui demanda : « Pourquoi as-tu fait cela ? » Elle répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé du fruit. » (Genèse 3 : 13). Vous constaterez que de cette tromperie du serpent, aucun enfant n’est venu au monde. Ensuite, ils furent chassés du jardin et un temps s’écoula. Plus tard, la Bible précise : « De son union avec Adam son mari, Ève devint enceinte. Elle mit au monde Caïn et dit alors : j’ai fait un homme grâce au Seigneur. » (Genèse 4 : 1). Le premier fils de la race humaine était bien le fils d’Adam. Un enfant conçu de parents pécheurs.

     W.M.B. a prophétisé qu’il sera martyrisé. Il prophétisa que quelqu’un l’abattra d’un coup de feu à la sortie de son église. Mais cela n’arriva pas. Il mourut des suites d’un accident de route. [Paix à son âme]. La prophétie de ce grand homme de Dieu ne s’est donc pas réalisée. Pourtant, la parole de Dieu dit ceci : « Si un prophète prophétise sur un événement et que l’événement n’arrive pas, alors, n’ayez pas peur de lui car il ne parle pas en mon nom. » (Jérémie 28 : 9). Si nous appliquons cette règle biblique à notre prophète du temps de la fin, nous pouvons conclure sans l’ombre d’un doute qu’il n’a pas parlé de la part de Dieu. Pourtant, il a prophétisé, guéri des malades, ressuscité des morts.

     À la mort du dernier prophète du temps de la fin, il trouva un successeur. Son successeur est également un grand serviteur de Dieu et lui aussi a prophétisé de la part de Dieu qu’une grande famine s’abattra sur l’Europe. En prévision de cette famine, il a amassé une grande quantité de vivres. Mais les gens attendirent longtemps et la famine n’arriva pas. Sa prophétie aussi ne s’est pas réalisée. Plus tard, il trouva une porte de sortie et déclara qu’il ne s’agissait pas d’une famine de nourriture mais plutôt d’une famine de la Parole de Dieu. Alors, il s’est évertué à rassembler tous les enseignements de W.M.B. et les a diffusés gratuitement partout dans le monde par la correspondance et sur Internet. Son nom est E.F.. Après les prophéties ratées de la famine, il a commencé à nier la doctrine de la Sainte Trinité, et il tente toujours de démontrer que certains passages bibliques sont erronés. À mon avis, il faudrait être un vrai contestataire de la Parole de Dieu pour nier l’enseignement chrétien sur La Trinité : trois Dieux (Père, Fils et Saint-Esprit) en un seul. Pour lui, c’est le même Dieu qui s’est présenté dans l’ancien testament comme Père, qui est venu sous le nom de Jésus-Christ et qui se manifeste maintenant en tant que Saint-Esprit. Pourtant, il y a beaucoup de passages bibliques qui démontrent que les trois personnes de La Trinité sont différentes. Je citerai seulement deux exemples. Le Christ disait : «… Ayez confiance en Dieu et ayez aussi confiance en moi. Il y a beaucoup de places dans la maison de mon Père.

Père, l’heure est venue. Manifeste la gloire de ton fils… » (Jean 14 : 1-3 ; 17 : 1). Il enseigne de même que tous les chrétiens baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » portent ainsi la marque de la bête. Pour lui, seuls ceux baptisés « au nom du Seigneur Jésus » auraient reçu le vrai baptême. Cela veut dire clairement que tous les chrétiens des temps apostoliques jusqu’à nos jours sont tous damnés pour avoir reçu le baptême trinitaire. Pourtant, cet ordre du baptême trinitaire fut clairement recommandé par Jésus-Christ dans Mathieu 28 : 19. Il est utile de mentionner qu’il y avait au temps du Christ plusieurs baptêmes : le baptême de Jean Baptiste qui était un baptême de repentance (Mathieu 3 : 5-6), le baptême au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit qui est un baptême trinitaire (Mathieu 28 : 19), le baptême au nom du Seigneur Jésus (actes 2 : 38), le baptême des morts par lequel les gens se faisaient baptiser au nom de leurs parents défunts (1 Cor 15 : 29).

     Voyons si vous parvenez à démontrer que des passages de la Bible sont erronés, alors, on peut admettre aussi la possibilité que toute la Bible soit fausse. Et par cet acte, vous vous distinguez des vrais chrétiens qui considèrent la Bible entière comme une révélation incorruptible de Dieu. Si vous faites une telle observation sur le Coran, vous savez très bien ce qui vous arrivera. Alors, ne donnez pas l’occasion aux détracteurs du christianisme de mépriser la Sainte Bible. Ainsi donc, en ce qui concerne les exemples cités, je pense que W.M.B. et E.F., ces célèbres figures du christianisme de ce siècle ont agi en étant eux aussi sous l’inspiration des démons religieux. Les vrais prophètes ne se trompent jamais et lorsqu’ils sont inspirés par Dieu il leur est impossible d’enseigner des hérésies. Un vrai prophète de Dieu ne peut contester la Bible ou enseigner des hérésies.

     Dans la vie, le faux et le vrai marchent toujours de paire et il est difficile de les différencier. Il en est de même dans le christianisme où des fanatiques en mal de gloire, des prophètes qui savent distiller le mensonge égarent la multitude par leurs élucubrations fantasmagoriques. Le principal front de la guerre est de nos jours basé sur la littérature et la seule arme efficace est l’étude de la Bible. Un doctorat en théologie ou en christologie ne fera pas de vous un bon chrétien. Par contre, la connaissance des Saintes Écritures est l’arme la plus redoutable dans les mains du chrétien contre les rapaces spirituels de ce siècle mauvais. Alors, étudiez votre Bible.

 

     Observations

 

     Après avoir parcouru ces lignes, si vous demeurez toujours sceptiques et n’accordez aucun crédit à ma plaidoirie, alors, je vous recommande au nom de Dieu de consulter sur le site Internet quelques témoignages de laïcs et de prêtres catholiques. Ils ont quitté l’église catholique grâce aux révélations de la Parole de Dieu qui mirent à nu les erreurs et les origines babyloniennes du catholicisme :

 

          Gérard Bouffard : il fut un ancien évêque de l’église catholique romaine. Docteur en théologie, en christologie, en psychologie, etc., il était directeur du Saint-Office au Vatican et y a occupé d’autres hautes fonctions. Il a reçu de nombreuses décorations et a accompagné le pape Jean-Paul II dans ses voyages à travers le monde. Mais après avoir découvert de graves secrets sur les origines sataniques du catholicisme, il les dénonça avant de remettre sa soutane et devenir un évangéliste.

 

Joseph Tremblay : ancien prêtre catholique du Canada 1992 : son message s’intitule « Prêtre mais inconnu de Dieu ». Sa conscience était ravagée par des doutes à la suite des nombreuses et flagrantes contradictions entre les enseignements de l’église catholique et ceux de la Bible. Apôtre clairvoyant d’un christianisme biblique, il choisit d’obéir à la Parole de Dieu plutôt qu’aux doctrines et traditions des hommes. Il abandonna la soutane et devint un évangéliste.

 

Charles Chiniquy : son message s’intitule « Le don de Dieu ». Prêtre catholique, pendant vingt-cinq ans, il démontra que le culte marial était une erreur. Il était fidèle à la Parole de Dieu et fut considéré comme un prêtre protestant. Entre autre, son clergé lui demanda d’être soumis en tout à l’église catholique même dans les choses qu’il ne comprenait pas. Mais il refusa d’obtempérer, considérant cela comme un acte d’adoration. Et comme le clergé l’obligeait à ne point se servir de la Bible dans ses fonctions sacerdotales, alors, il quitta le catholicisme à la tête d’une importante communauté et tous pratiquent maintenant un christianisme biblique.

 

Richard Bernett : son message s’intitule « De la tradition à la vérité ».

Témoignage d’un ancien prêtre catholique qui parvint tout seul au salut et abandonna l’église catholique grâce à la lecture de la Bible qui mit en relief les erreurs des enseignements du catholicisme.

 

Du couvent au salut : un livre écrit par Soeur Lutala K. Françoise.

Elle fut une religieuse catholique. Après avoir été molestée par des prêtres catholiques, elle fut nuitamment conduite dans un cimetière par des prêtres catholiques pour célébrer des messes noires à Satan. Délivrée et devenue évangéliste, elle dénonce l’hypocrisie de ces congrégations qui offrent une fausse apparence de sainteté.

 

Domitila Nabibone : Elle fut une fervente catholique et apôtre du culte marial que le Christ a délivré du catholicisme. Après avoir passé quatre jours dans la mort, en état de décomposition, elle revint à la vie et  témoigne sur les réalités de l’au-delà. Entre autre, elle explique que, non seulement Dieu défend le culte marial, mais aussi, il ne reconnaît pas nos dénominations.

 

Va à Bétel : un livre écrit par un Zaïrois (Lisungi Mbula) qui fut initié à la magie par un prêtre catholique. Nuitamment, ils se rendaient dans des cimetières (leur quartier général) pour servir le diable. Lorsqu’il comprit la supercherie, il abandonna la magie mais souffrit beaucoup jusqu’à la mort. Alors, Christ Jésus le ressuscita et il devint un évangéliste qui dénonce maintenant ces abominations.

 

Rescapé de l’enfer : c’est le témoignage de Baka Jika Muana Nkuba.

Il fut entraîné dans les profondeurs de la magie par le Curé de sa paroisse qui était de surcroît le neveu du Pape Paul XI. Par des prières telles que « Jésus, le petit enfant de Prague ; l’oraison de Saint Charlemagne, etc. » ce prêtre catholique le conduisait nuitamment dans des cimetières pour rencontrer de puissants démons tels que « Le Patron Bombard ». Finalement, le Christ brisa ses chaînes et il devint un évangéliste et dénonce au grand jour les œuvres du diable…

     Sites Internet recommandés : www.ciel-et-enfer.skyrock.com / www. gedeonchampion.com / www. dailymotion.com (enfer et paradis)

 

     Vous pouvez penser qu’une simple réforme suffira à redorer le blason du catholicisme. Mais ne vous trompez pas, car les esprits qui tiennent les reines de cette religion ne permettront pas une réforme profonde. Par conséquent, il n’y a qu’une solution pour tout catholique qui cherche sérieusement le salut, c’est de quitter cette religion selon ce qui est écrit : puis j’entendis une autre voix qui venait du ciel et disait : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin de ne pas être complice de ses péchés et de ne pas subir avec elle les fléaux qui vont la frapper. Car ses péchés se sont entassés jusqu’au ciel et Dieu n’a pas oublié ses ignobles actions.» apocalypse 18 : 4-5). Ce passage ne s’adresse pas aux religions païennes ni aux systèmes politiques de ce monde. Ici, le message est très précis et parle d’une organisation religieuse chrétienne ou soi-disant chrétienne dans laquelle des enfants de Dieu s’y trouveraient. Cette fausse religion se nomme Babylone et elle aurait sur les mains d’impardonnables péchés. En connaissez-vous une ? Il n’y a qu’une seule religion chrétienne qui remplit ces critères et l’histoire des guerres saintes et des inquisitions indexe l’église papale.

 

     Conclusion partielle

 

     En tant que fils de l’église catholique, fier de mon église et enorgueilli de sa prépondérance dans le monde, j’avais commencé à rédiger un livre pour célébrer les gloires de maman Marie devant mes amis protestants qui sont indifférents au phénomène marial. Mon bouquin s’intitulait : « A u commencement Jésus était Catholique ». Il a fallu seulement une petite rencontre, une prière de délivrance qui a duré trois ans (parce que le pasteur exorciste n’était pas constamment disponible) et voici ce à quoi j’ai finalement abouti : un renversement total de la situation, la négation de ma foi catholique. Cette expérience sur l’abdication de ma foi, si vous permettez, est quelque peu analogue à celle vécue par l’apôtre Paul sur la route de Damas.

     Dois-je présenter mes excuses à tous les membres de ma famille qui sont toujours dans le catholicisme ? Mon souhait est qu’ils vivent eux aussi mon expérience à l’exception de ces démons qui m’ont tourmenté. Ma prière est que tous voient aussi la même lumière qui m’a ébloui et m’a contraint à changer de direction. Et je mets tout mon coeur dans cette prière.

     Je ne peux plus rentrer dans une église catholique à cause de ces statues qui pleurent et saignent. Je sais sans l’ombre d’un doute qu’elles sont infestées de démons. Je ne vais plus pratiquer le catholicisme car en m’y adonnant avec zèle, j’ai été oppressé par un démon religieux. Je ne voudrais plus qu’un démon vienne s’installer de nouveau dans mon corps. J’en ai tellement souffert.

     Depuis mon enfance, on m’a toujours présenté le protestantisme comme une bête de somme à craindre. Le nom « protestant » qui leur fut attribué par l’église catholique est un titre péjoratif qui donne une impression de répulsion. Le comble est que, lorsque ces gens prient, des fois, ils pleurent et font trop de bruit qui décourage ceux qui veulent les approcher. Pourtant, c’est l’un d’eux qui m’a secouru et m’a ouvert les yeux ; et après ce témoignage, vous êtes bien placé pour apprécier tout le jugement étalé dans ce livre. Il n’est pas correct de juger une personne ou un groupe à distance sans comprendre au fond les motifs de leurs actions et j’invite tout un chacun à faire l’expérience des églises protestantes dans lesquelles le Saint-Esprit se manifeste. Vous n’avez rien à perdre après tout car vous êtes libres de rentrer et de sortir selon vos loisirs. Il s’agit avant tout de faire une investigation personnelle et sérieuse pour le salut éternel de votre âme immortelle et il n’y a pas de prix pour cela.

     Il est très important de faire de grandes études afin d’avoir un bon travail qui vous plaît et de vous tailler une place au soleil. Mais à quoi tout ceci vous aura servi si finalement votre âme se trouve damnée pour l’éternité ? L’étude de la religion me semble une préoccupation assez sérieuse et je vous encourage à faire des efforts dans ce domaine.

 

 

 

                                           

 

TROISIÈME PARTIE

                

LA CRÉATION DU SEPTIÈME JOUR

 

 

 

CHAPITRE I

           

LE SECRET DE LA DEUXIÈME CRÉATION 

 

     L’objectif de ce chapitre est de démontrer à travers la Bible et l’histoire de l’humanité que le bon Dieu n’est pas l’unique créateur des êtres humains ni de ce monde matériel. Certes, en tant que Maître de l’Univers, il a créé le premier monde spirituel et matériel aussi bien que la première race humaine. Mais aussitôt après la chute de l’homme, une seconde création fut entamée cette fois-ci par le malin. À travers un pervers divin pouvoir qu’il réussit à activer par la complicité des premiers habitants de la terre, il créa à son tour des êtres humains, des animaux ainsi qu’une nouvelle biomasse : c’est cela la deuxième création. Elle est la cause de la haine raciale qui oppose les hommes. Elle justifie l’apparition de la rage dans le règne animal et constitue à elle seule la cause de toutes les infortunes de l’humanité.

 

     Un secret aussi vieux que le monde nous est enfin dévoilé.

 

     Lisez bien le passage biblique suivant. Il est la clef du mystère de la deuxième création dévoilée par le Seigneur Jésus. C’est une révélation pour notre génération dite moderne et civilisée qui s’est enorgueillie au point d’insulter le Dieu de gloire. Ici, il nous révèle la nature et l’origine perverse d’une partie de la race humaine.

 

     Jésus leur raconta une autre parabole : « Voici à quoi ressemble le royaume des cieux : un homme avait semé de la bonne semence dans son champ. Une nuit, pendant que tout le monde dormait, un ennemi de cet homme vint, sema la mauvaise herbe parmi le blé et s’en alla. Lorsque les plantes poussèrent et que les épis se formèrent, la mauvaise herbe apparut aussi. Les serviteurs du propriétaire vinrent lui dire : « Maître, tu avais semé de la bonne semence dans ton champ : d’où vient donc cette mauvaise herbe ? » Il leur répondit : « C’est un ennemi qui a fait cela. » Les serviteurs lui demandèrent alors : « Veux-tu que nous allions enlever la mauvaise herbe ? » « Non, répondit-il, car en enlevant la mauvaise herbe vous risqueriez d’arracher aussi le blé. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson et, à ce moment-là, je dirai aux ouvriers : enlevez d’abord la mauvaise herbe et liez-la en botte pour la brûler, puis vous rentrerez le blé dans mon grenier ». /Alors Jésus laissa la foule et se rendit à la maison. Ses disciples s’approchèrent de lui et dirent : « Explique-nous la parabole de la mauvaise herbe dans le champ. » Jésus répondit en ces termes : « Celui qui sème la bonne semence, c’est le fils de l’homme ; le champ, c’est le monde, la bonne semence ce sont les fils du royaume ; la mauvaise herbe ce sont les fils du Malin. L’ennemi qui sème la mauvaise herbe, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les ouvriers moissonneurs, ce sont les anges. Comme on enlève la mauvaise herbe pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le fils de l’homme enverra ses anges, ils enlèveront de son royaume tous ceux qui font tomber les autres dans le péché et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans le feu de la fournaise où ils pleureront et grinceront des dents. Mais alors, ceux qui obéissent à Dieu brilleront comme le soleil dans le royaume de leur père. Écoutez bien, si vous avez des oreilles ! » (Mathieu chapitre 13 : 24-30 et les versets 36 à 43. La Bible en français courant 1998. Voir aussi La Bible Thompson, version Louis Segond révisée, dite de la colombe).

    

La création par Michael Ange

 

     Cette parabole que le Seigneur Jésus prit la peine d’expliquer est une affirmation forte, une preuve biblique certaine et irréfragable qui certifie que le diable a aussi créé d’autres Hommes qui vivent sur terre au milieu de ceux créés par Dieu. Ceci n’est pas mon interprétation et d’ailleurs, cette parabole n’a pas besoin d’être interprétée car son sens véritable fut dévoilé par le Seigneur Jésus-Christ. Il faudrait donc la lire et simplement accepter le sens qui lui fut attribué. Mais pour pénétrer le secret de cette parabole, il est absolument indispensable qu’au préalable, vos oreilles et yeux spirituels soient ouverts par l’esprit de Dieu car il est écrit : « Va dire à ce peuple : vous aurez beau écouter, vous n’entendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. » (Isaïe 6 : 9). Ceci est un pouvoir de Dieu qui démontre sa puissance et sa souveraineté dans l’histoire.

 

     Ouverture du sceau

 

     Vous parviendrez aisément à dénuder ce secret de la deuxième création et à appréhender son sens véritable par l’établissement d’un lien intrinsèque entre cette parabole et les événements qui se sont succédés d’emblée après la chute de l’homme. Ces faits s’emboîtent et s’expliquent réciproquement. Ils se présentent comme un vecteur directeur et une catalyse permettant d’élucider ce mystère de la seconde création.   

     D’abord, il ne faudrait pas perdre de vue que cette parabole articule sur le commencement de l’humanité. Parce que lorsqu’on parle d’un royaume, a priori, il s’agit d’êtres humains. Et le premier royaume de Dieu ayant vécu sur cette terre fut la première famille humaine composée d’Adam, Ève, Caïn et Abel. C’est eux ainsi que leur progéniture qui constituent la bonne semence ou les fils du royaume. Ensuite, nous savons que Dieu ne sème pas les hommes. Plutôt, il les crée. Au sixième jour de la création, à l’aube de l’histoire de l’humanité, Dieu créa un et un seul homme et il le créa une et une seule fois. Même Ève ne fut pas créée ; elle fut tirée de l’homme comme la dérivée d’une entité déjà présente. Ainsi donc, en dehors d’Adam, il est convenable d’affirmer que Dieu n’a plus créé d’êtres humains qui se meuvent à la surface de la terre. D’Adam, Dieu tira la femme et de leur union naquirent Caïn et Abel. Caïn finira par tuer son frère cadet et réduire la première famille humaine à trois personnes. Maintenant, remarquez ce fait contradictoire apparut dans la Bible. Un fait asymétrique, entaché d’anachronisme et de suspicion : logiquement, après la mort d’Abel, Caïn et ses deux parents devraient constituer les trois seuls êtres humains à la surface de la terre à ce moment-là. Pourtant, nous constatons que lorsque Caïn tua son frère Abel et que Dieu décida de le chasser loin du jardin, la terre était déjà habitée d’autres hommes qui représentaient une menace pour sa vie car il dit : « Quiconque me trouvera pourra me tuer ». Mais le Seigneur lui dit : « Non, car si quelqu’un te tue, il faudra sept meurtres pour que tu sois vengé. » (Genèse 4 : 14-15). Qui sont donc ces nouveaux habitants de la terre et d’où viennent-ils ? Un silence profond et mystérieux. Nulle part dans la Bible, Dieu ne dit les avoir créés. Il s’agit d’un autre type d’espèce humaine qui a mystérieusement surgi sur terre après la chute de l’homme et après que Dieu ait achevé sa création.

     Remarquez encore un fait persuasif. Il se situe dans la méthode par laquelle Dieu constitue les archives de sa création. En effet, depuis la création de ce monde matériel (Proverbes 8 : 27-28) jusqu’à la consommation des temps (Apocalypse 21 : 1-4) Dieu prit soin de faire consigner tous les événements par écrit dans la Sainte Bible. Mais vous verrez qu’une étrange incohérence biblique s’affirme à l’égard de ces nouveaux venus car aucune référence biblique ne parle de leur création et aucun nom de leur ancêtre ne fut mentionné dans la Bible. Ils sont apparus à l’improviste dans la création comme venus de nulle part. Par contre, vous serez agréablement surpris de constater que les êtres humains créés par Dieu retracent avec une précision surprenante leur origine et toutes leurs lignées depuis la création d’Adam par Dieu jusqu’au déluge, jusqu’à Abraham, jusqu’au roi David et jusqu’au Seigneur Jésus-Christ. Soit une longue période de quatre mille années de généalogie méticuleusement énumérée. Chaque patriarche avec son nom, son âge et l’histoire de sa génération (Luc 3 : 23-38 ; Genèse 5 : 1-32 ; 11 : 10-32, Mathieu 1 : 1-17). Ces nouveaux habitants de la terre ne proviennent donc pas de Dieu.

 

     Dans la parabole ci-dessus citée, le Seigneur Jésus révèle qu’ils ont été créés par un ennemi et nous savons que l’ennemi juré du Dieu de la Bible est Satan. C’est pour cette raison que ces inconnus furent qualifiés d’ivraie par le Christ en fonction de leur créateur qui est le diable. C’est eux ainsi que leurs progénitures qui constituent la mauvaise herbe ou les fils du malin. Dans cette parabole, le Seigneur Jésus nous dévoile un autre grand secret : il révèle que ces enfants du malin furent créés « une nuit pendant que tout le monde dormait ». Alors, quand est-ce que la création entière s’est-elle endormie ? Voici l’instruction de mes hôtes invisibles : « Cette période dont parle le Christ est située dans le mystérieux septième jour où Dieu se reposa de son travail ». Ce fut donc une grande et désagréable surprise pour Adam et sa famille lorsqu’un beau matin, au réveil, ils remarquèrent que d’autres êtres humains vinrent de paraître au milieu d’eux et vraisemblablement leur étaient hostiles.

 

 

                                                 CHAPITRE II

 

                        LES PREUVES DE LA DEUXIÈME CRÉATION : OISEAUX ET ANIMAUX

 

     Les secrets et preuves de la deuxième création sont enfouis dans le mystérieux livre des prêtres Lévites. Après plus de deux millénaires de silence, le Lévitique sort de son sommeil pour nous conduire royalement à la découverte des origines.

     Nous savons qu’au sixième jour de la création, Dieu créa un et un seul homme et il le créa une et une seule fois. De même, pour les animaux, Dieu les créa aussi une et une seule fois de sorte que pendant le déluge, il prit soin de les conserver dans l’arche de Noé afin de ne plus avoir à les recréer. Cependant, nous constatons que plusieurs variétés d’animaux qualifiées d’impures ainsi que des carnivores sont apparues subitement sur terre et perturbent l’harmonie de la création. D’où viennent-ils et qui les aurait commandés à l’existante ?

 

     I. Les animaux, les reptiles, les oiseaux et les bestioles.

 

     Dans la Bible, certains animaux sont considérés comme impurs de sorte que Dieu donna l’ordre formel aux Hébreux de ne point s’en approcher et de ne point les toucher même s’ils sont morts au risque de devenir eux-mêmes impurs.

 

     Voici la liste des animaux impurs : le chameau, le daman, le lièvre, le porc (Lévitique 11 : 1-7).

 

      Voici l’interdit : « Ne consommez pas la viande de ces animaux-là et ne touchez même pas leur cadavre ; considérez-les comme impurs. » (Lévitique 11 : 8).

     Animaux marins impurs :… ceux qui n’ont pas de nageoires ou pas d’écailles, que ce soient des bestioles qui grouillent dans l’eau ou d’autres animaux aquatiques (Lévitique 11 : 9).

 

     Voici l’interdit : « Ayez-les en horreur : n’en consommez pas la chair et évitez tout contact avec leur cadavre. Abstenez-vous donc de manger tout animal aquatique dépourvu de nageoires ou d’écailles. » (Lévitique 11 : 9-12).

 

     Les oiseaux impurs : les aigles, les gypaètes, les aigles marins, les milans, les diverses espèces de vautours et de corbeaux, les autruches, les chouettes, les mouettes, les diverses espèces d’éperviers, les hiboux, les cormorans, les hulottes, les effraies, les chouettes chevêches, charognards, les cigognes, les diverses espèces de hérons, les huppes et les chauves-souris. » (Lévitique 11 : 13-19).

 

   

 

     Voici l’interdit : « Ayez-les en horreur et ne les mangez pas. » (Lévitique

11 : 13).

 

     Les insectes impurs : « Ayez en horreur les insectes pourvus d’ailes et de pattes. Toutefois vous pouvez manger ceux qui ont des pattes leur permettant de sauter sur le sol, à savoir les diverses espèces de sauterelles et de criquets. Tous les autres insectes pourvus d’ailes et de pattes, ayez-les en horreur. » (Lévitique 11 : 20-23).

 

     Autres bêtes impures : les taupes, les souris, les diverses espèces de lézards, geckos, lézards ocellés, lézards verts, lézards des sables et caméléons (voir Lévitique 11 : 29-30).

 

     

 

      Ici, les interdictions sont formelles :

« Ne vous en approchez pas, ne les touchez pas, ne les mangez pas… Si l’une de ces bêtes tombe dans un récipient, le récipient doit être brisé. Un objet quelconque sur lequel tombe le cadavre d’une de ces bêtes devient impur : s’il s’agit d’un four ou d’un foyer, démolissez celui-ci, car vous devez le considérer comme impur… (Lévitique 11 : 31-38)... Ne vous mettez pas en situation de vous contaminer en touchant ces bestioles ; ne vous laissez pas contaminer par elles, car vous deviendrez impurs. Moi, je suis le Seigneur votre Dieu : portez-vous comme des saints… Soyez saints, car je suis saint. » (Lévitique 11 : 43-45).

     Vous voyez, le Dieu créateur en personne a énuméré distinctement un certain nombre d’espèces vivant sur terre, il les qualifia d’impures et interdit formellement son peuple de s’en approcher et même de briser tout objet touché par celles-ci. Curieusement, ces espèces embarrassantes sont susceptibles de porter atteinte à la sainteté de l’homme et de Dieu. Le Maître de l’Univers, peut-il alors créer des animaux, les placer auprès des hommes et nous interdire de les toucher ? Et d’ailleurs, pourquoi Dieu a-t-il un mépris et une horreur pour ces animaux ? Pourquoi les rejette-t-il ? Peuvent-ils alors provenir de lui ? En est-il le créateur ?

 

     Nos braves et vaillants prédicateurs, faute de preuves, ont tenté d’expliquer la nature impure de ces animaux par la manière dégoûtante dont ils se nourrissaient et de certains germes dont ils seraient porteurs. Cela est fort plausible. Pourtant, ces êtres qualifiés d’impurs ne sont pas tous crasseux comme le cochon et en matière culinaire, leur chair produit des mets succulents et nutritifs. Mieux que cela, beaucoup d’entre eux ont trouvé une place dans notre vie et certains sont même intégrés dans nos maisons d’habitation. Comme par hasard, le Seigneur Jésus confirme que ce qui rentre dans la bouche de l’homme ne peut le souiller (Marc 7 : 18). Ces êtres qui souillaient l’homme par un simple contact n’étaient donc pas impurs à cause des maladies dont ils étaient porteurs ou par le fait d’être malpropres. Ils étaient impurs de par leur origine diabolique. À juste titre, vous remarquez que, lorsque le Dieu des armées maudit une ville, illico, elle devient un repère d’animaux impurs et de démons. Le prophète Isaïe nous donne un exemple sur la ville d’Edom : « La chouette chevêche et le butor en prendront possession. La hulotte et le corbeau y auront leur demeure… Les buissons épineux poussent dans les belles maisons, les orties et les ronces envahissent les forteresses. C’est le repaire des chacals, le domaine des autruches. Les chats sauvages y rencontrent les hyènes, c’est le rendez-vous des boucs. C’est là que le démon Lilith fait un moment de repos : il y trouve où se reposer. C’est là encore que le serpent a son nid, qu’il dépose ses œufs et surveille leurs éclosions. C’est là enfin que les vautours se rassemblent en troupe. » (Isaïe 34 : 11-15). Les animaux impurs sont aux antipodes de la sainteté et de surcroît, ils aiment la nuit et les ténèbres. C’est le reflet de tout ce qui est diabolique. De même, les plantes vénéneuses, toutes les formes de ronces et d’épines, les microbes, les virus et toutes les maladies trouvent la raison de leur existence dans les causes profondes de la deuxième création.

 

II.                   Preuves subsidiaires : analyse de faits bibliques

 

     Le régime alimentaire

 

     Conformément à l’ordonnance édictée par le Souverain Maître de la création, les animaux qu’il créa s’alimentaient exclusivement d’herbes. Le chapitre 1 : 30 du livre de la Genèse le confirme : « De même, je donne l’herbe verte comme nourriture à tous les animaux terrestres, à tous les oiseaux, à toutes les bêtes qui se meuvent au ras du sol… ». Par contre, vous remarquerez que les animaux apparus à l’improviste dans la création sont des carnivores et menacent de dévorer l’homme.

     Observez par exemple une panthère qui poursuit farouchement une antilope afin d’assouvir sa faim ou de nourrir ses petits. Observez la vélocité et la frénésie par lesquelles l’antilope court et se débat, tentative vaine et désespérée pour sauver sa vie. Même si l’antilope n’a pas d’esprit, elle ressent néanmoins de la douleur et selon toute évidence, elle voudrait vivre. Malheureusement, la panthère se rue sur elle, lui mord la veine jugulaire pour l’étouffer et la déchiqueter en morceaux pour nourrir ses petits qui se réjouiront pour cette ripaille. Pendant que maman antilope pleure la mort de son petit, de l’autre côté, comme une ironie du sort, maman panthère et ses petits se réjouissent pour une chasse réussie. Dans ce monde, il n’y a ni miséricorde ni amour et les plus forts mangent les plus faibles. C’est la compétition à outrance et la raison du plus fort est toujours la meilleure. Un tel ordre n’a pas été établi par un Dieu d’amour et de compassion. Un tel ordre est d’origine diabolique. Dans la première création, celle du Dieu d’Abraham, il régnait entre l’homme et les animaux, l’ordre, l’amour, ainsi qu’une parfaite harmonie. Un tel ordre sera rétabli lorsque Dieu débarrassera le monde de l’ivraie et le prophète Isaïe nous le confirme : « Alors le loup séjournera avec l’agneau, la panthère aura son gîte avec le chevreau. Le veau et le lionceau se nourriront ensemble, et un petit garçon les conduira. La vache et l’ours se liront d’amitié, leurs petits seront couchés côte à côte. Le lion comme le bœuf mangera du fourrage. Le nourrisson jouera sur le nid du serpent, et le petit garçon pourra mettre la main dans la cachette de la vipère. On ne commettra ni mal ni dommage sur toute la montagne consacrée au Seigneur… » (Isaïe 11 : 6 -9 ; 35 : 8-9 ; 65 : 25).

 

                 

 

     La dialectique

 

     En accord avec le passage de Deutéronome 9 : 4-5, les anciennes générations ainsi que la nôtre pensent avec une ferveur religieuse que Dieu aurait rejeté les autres peuples de la terre à cause de leurs pratiques abominables telles que l’idolâtrie, les sacrifices humains à leurs idoles, l’homosexualité, la sodomie, la pédophilie, les crimes, etc. Certes, ces raisons constituent sans ambages des preuves confirmées par la Bible mais elles ne doivent pas dissimuler ou exclure les causes réelles et profondes divulguées par Le Prince de la Paix. Mais si vous êtes toujours de ceux qui pensent que la deuxième création n’a point eu lieu, si vous pensez toujours à la manière hébraïque et chrétienne que seul le péché a séparé l’homme de Dieu, alors, dites-moi : ces bestioles, ces oiseaux et animaux qualifiés d’impurs, rejetés et tenus en horreur par Dieu, ont-ils péché eux aussi ? Montrez-moi les crimes perpétrés par ces infortunées bestioles au point d’être l’objet de mépris du Dieu de justice. Expliquez-moi aussi comment des animaux qui s’alimentaient d’herbes selon le plan préétabli par Dieu, ont subitement muté leur régime alimentaire, sont devenus des carnivores cruels et dévorent leurs semblables ?

 

     Remarque : le Seigneur Jésus, pour chasser un démon qui oppresse une personne utilise habituellement cette formule : « Esprit impur, sors de cet homme ! » Ainsi, tous les anges déchus sont connus sous le nom « d’esprits impurs. » Il y a aussi ces animaux, ces bestioles et ces oiseaux qui sont qualifiés d’impurs, exactement de la même épithète que les démons. Nous avons ici un lien de paternité : des esprits impurs qui ont engendré des créatures impures.

 

     La période de grâce

 

     Au fil des âges, l’amour et la miséricorde de Dieu furent démesurés de sorte que pendant le déluge, il conserva un échantillon de ces animaux impurs auprès de Noé afin de leur manifester plus tard, sa grâce à l’heure de la rédemption (Genèse 7 : 2). En effet, lorsque le rédempteur accomplit son œuvre de rachat à la croix, il racheta pour Dieu, non seulement des êtres humains mais aussi les animaux de la seconde création. De sorte que les animaux impurs créés par le malin sont devenus purs et susceptibles d’être mangés sans plus causer de souillures. Le livre des actes des apôtres le confirme : le Seigneur Dieu présenta à Pierre une nappe remplie de toutes sortes d’espèces d’animaux impurs et lui ordonna d’en tuer et d’en manger. Mais Pierre lui répondit : «… Oh non ! Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé d’interdit ni d’impur. » La voix se fit de nouveau entendre et lui dit : « Ne considère pas comme impur ce que Dieu a déclaré pur. » (Actes 10 : 14 -15). Cette vision de l’apôtre Pierre confirme entre autre la rédemption des animaux impurs. Ces animaux n’ont pas été créés par Dieu. Mais ils sont devenus purs et considérés comme un patrimoine de Dieu par l’œuvre de rédemption révolue à la croix en faveur de toute créature qui gît sous le pouvoir du malin. Ainsi donc, en réponse à la grâce manifestée, les arbustes épineux et les ronces qui sont apparus après la chute comme conséquences du péché (Genèse 3 : 19) portent désormais de beaux pétales de fleurs (les rosiers) proclamant et célébrant ainsi la grâce surabondante manifestée par le Dieu créateur.

 

     Les méthodes de la deuxième création

 

     Si nous parvenons à discerner les méthodes ingénieuses par lesquelles le diable mena son royaume à l’existence, alors, elles constitueront des preuves à cette œuvre mystérieuse qu’est la seconde création. Mais c’est une véritable aventure que de vouloir découvrir et expliquer une telle méthodologie diabolique. Le secret s’est dissipé depuis la nuit des temps et il n’est pas donné à l’homme de le découvrir par son propre savoir. Même les saints anges de Dieu étaient incapables de fournir la moindre explication sur l’apparition des nouveaux habitants de la terre. Ils furent eux aussi surpris et déconcertés de les voir marcher sur terre. Ils comprirent seulement après avoir interrogé le Souverain Créateur : « Maître, tu avais semé de la bonne semence dans ton champ : d’où vient donc cette mauvaise herbe ? » Mais La Parole de Dieu est souveraine. Elle est vivante, elle est la mémoire de l’humanité et renferme en elle l’histoire et le secret de Dieu dès avant les origines. Interrogeons donc La Parole.

     Pour ce faire, nous devons remonter en Égypte pharaonique lors de la libération des esclaves Hébreux aux environs de 1491 avant Jésus-Christ. À ce moment-là, deux forces étaient en compétition : Moïse opérait des miracles par la puissance du Dieu Jéhovah tandis que les prêtres égyptiens à leur tour accomplissaient les mêmes prodiges mais cette fois-ci par la puissance du malin. De sorte que, lorsque Moïse jeta son bâton qui se transforma en serpent, les prêtres égyptiens en firent de même (Exode 7 : 10-12). Lorsque Moïse transforma les eaux en sang, les magiciens égyptiens accomplirent le même prodige grâce à leur pouvoir (Exode 7 : 20-23). Lorsque Moïse fit sortir les grenouilles qui envahirent tout le pays d’Égypte, les magiciens égyptiens accomplirent le même miracle grâce à leur savoir : eux aussi firent sortir des grenouilles partout dans le pays (Exode 8 : 2-3). Cet exemple constitue une preuve matérielle qui démontre que le malin est un expert de la contrefaçon et qu’il est capable d’imiter à perfection les œuvres de Dieu. Par conséquent, il est une preuve supplémentaire de la seconde création.

 

     Les pouvoirs de la deuxième création

 

     Pour imiter Dieu, un pouvoir spirituel divin est nécessaire et le malin va s’évertuer à l’acquérir. Mais comment acquérir cette divine faculté ? Voici la démarche :

 

     Les états d’âmes.

 

     Ceux de Satan

     Il est un ange de Dieu en état de disgrâce. Il fut jadis, le plus beau, le plus intelligent et le plus puissant être angélique que Dieu ait jamais créé (Ézékiel 28 : 11-12). Il fut créé avant l’homme et comme la Bible le confirme, il a assisté à la création de ce monde et assurément à la confection de l’homme. Mais à cause de sa rébellion, il rembrunit la lumière de Dieu qui l’habitait. Par ambition, il pervertit son pouvoir divin et par sa chute il s’enveloppa de denses ténèbres. Il devint par conséquent comme un être cloîtré en Éden, une force en état de dormance. Dans un jardin tel qu’Éden une telle force ne peut être symbolisée que sous l’aspect d’un arbre : l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui est apparu comme une nourriture spirituelle corrompue pour l’homme.

 

     Ceux de l’homme

     L’homme était un dieu dès sa création. Il est l’image visible du Dieu invisible. Un enfant du Dieu omnipotent, investi du pouvoir divin et héritier de toute la création. Il détient toujours en lui la lumière de Dieu, la gloire et l’autorité spirituelle, conférées par Dieu, choses que le malin a perdues dans sa chute et cherche farouchement à reconquérir.

 

     Ceux de la femme

     Pour la chute de l’humanité, nous constatons que Satan a choisi de traiter avec notre mère Ève. Pourquoi une telle diplomatie diabolique ? Hé bien, parce qu’Ève était la cheftaine de la première famille humaine selon l’inexorable dessein d’élection de Dieu qui fait que l’aîné est toujours soumis au cadet. Cette vérité sur la prééminence de la femme est confirmée après la chute lorsque, dans son verdict, Dieu dit à la femme :

–… tu te sentiras attirée par ton mari mais il dominera sur toi (Genèse 3 : 16). La conjonction de coordination « mais » marque ici une opposition forte ou l’inversion de l’ordre du droit d’aînesse. En plus, Dieu dit à Satan :

– Je mettrai l’hostilité entre la femme et toi, entre sa descendance et la tienne… (Genèse 3 : 15). Ici, on constate que la descendance de la première famille humaine est attribuée à la femme. Aussi, parlant du mariage, il est écrit que c’est l’homme qui quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme et les deux deviendront un seul être (Marc 10 : 7-8)… Ces trois exemples parmi tant d’autres confirment la prédominance de la femme sur l’homme selon l’ordre établit par Dieu dès le commencement. La femme tenait donc les reines du pouvoir dans la première famille humaine mais perdit cette prépotence comme une sanction de Dieu au profit de l’homme pour avoir été la cause première de la chute.

 

     L’usurpation du pouvoir divin

 

     Il y eut donc entre notre mère Ève et Satan, un transfert de pouvoir et un échange du droit de propriété. Notre mère, par ignorance des lois du monde spirituel aurait vendu à Satan toute la création, ses droits et aussi son pouvoir divin en échange de la connaissance qui plus tard s’est révélée être la mort. Pour cela, le diable employa la ruse, les mensonges, les flatteries, bref, une présentation séductrice et mirobolante des réalités futures. L’appât de la tentation qui fut la tromperie fut si alléchant que notre mère finit par céder aux ruses du malin. Lorsque la transaction fut complète, Ève et son mari remarquèrent qu’ils étaient nus. Où ont-ils donc abandonné leurs vêtements ? La vérité est qu’ils n’ont jamais porté de vêtements. Ils étaient revêtus de la gloire de Dieu qui faisait d’eux des enfants du Dieu tout Puissant, des divinités sur terre et maîtres de la création. Maintenant, ils viennent juste d’en être dépouillés.

     Imaginez-vous un peu si le Seigneur Jésus lors de sa tentation au désert avait succombé aux mêmes ruses du diable. Pourtant, la requête du malin semblait dérisoire : « Si tu es le fils de Dieu, ordonne à ces pierres de se changer en pain ». Apparemment, il n’y a aucun problème à transformer de la pierre en pain pour assouvir sa faim surtout qu’il venait de jeûner pendant quarante jours et quarante nuits. Mais selon un principe de droit spirituel, si le Seigneur avait obtempéré, une telle condescendance aurait été fatale pour toute la création car, il serait lui aussi dépouillé de toute sa gloire et le malin serait devenu aussi puissant que Dieu. Subséquemment, la rédemption de l’homme deviendrait plus compliquée voire impossible. Ainsi donc, ayant pactisé avec le diable, en cédant aux sollicitations du dieu de ce monde, Adam et sa femme ont agi en dehors de la volonté de Dieu et se sont rangés désormais sous le joug du malin. Alors, par l’usurpation, sous une forme de transaction illicite, le malin s’empara de la gloire divine qui les revêtait. De droit, il s’empara aussi de toute la création et devint ainsi le nouveau maître incontesté de ce monde. Ayant retrouvé son pouvoir divin et avec son nouveau droit de propriété sur le monde, il le recréa selon son gré.

 

     La création perverse

 

     Au mieux de nos connaissances, la Bible fait état de quatre types de pouvoirs qui furent exercés depuis la création de l’homme à nos jours. Satan qui est le dieu de ce monde va spolier ces pouvoirs divins afin de commander son royaume à l’existence. Il s’agit de ce pouvoir que les magiciens et prêtres égyptiens utilisèrent pour rivaliser avec Moïse ; du pouvoir que le Seigneur Jésus utilisera plus tard dans la multiplication du pain et des poissons ; du pouvoir par lequel l’Éternel Dieu créa la femme en utilisant une côte d’homme et enfin, du pouvoir de l’esprit sur la matière (la force par laquelle Dieu commanda toute chose à l’existence). Satan, nanti de son nouveau droit de propriété sur le monde et avec ces quatre pouvoirs, fabriqua par la contrefaçon des êtres humains ainsi que des animaux de toute espèce, il recréa aussi un nouveau monde végétal. Il multiplia ensuite sa création et la répandit sur toute la surface de la terre. Il entama ainsi sa propre création et remplit le monde d’une multitude de créatures qui répondent à son appel et exécutent sa volonté. Il est devenu le nouveau berger, le nouveau dieu de ce monde. Deux types d’espèces de toutes natures confondues se retrouvèrent alors face à face et Satan règne au milieu en maître absolu. Il réalisa ainsi son rêve juste avant sa chute : «… je monterai jusqu’au ciel, je hisserai mon trône plus haut que les étoiles de Dieu, je siégerai sur la montagne où les dieux tiennent leur conseil, à l’extrême nord. Je monterai au sommet des nuages, je serai l’égal du Dieu très Haut. » (Isaïe 14 : 13-14).

 

     Les chasseurs Parisiens

 

     J’ai visité la résidence d’un chasseur à Paris et j’étais émerveillé de voir que sa maison était un musée de trophées d’animaux sauvages de toutes sortes. Mon attention s’est portée sur un lion qui m’a impressionné par sa taille. Alors, le chasseur me raconta l’histoire de ce lion : ils ont été dans mon pays, au Burkina Faso pour chasser le lion. Bien que le garde-chasse le conduisît dans une zone giboyeuse, il quadrilla la brousse toute la nuit sans trouver d’animal à abattre. Alors, on l’instruisit que pour éviter une telle chasse bredouille, il fallait d’abord offrir un sacrifice au dieu de la brousse et ensuite, spécifier le type d’animal qu’il voudrait tuer. Par l’entremise d’un médium, il offrit le sacrifice et à peine est-il sorti qu’il entendit un grognement d’animal à quelques mètres de sa position. Alors, il pointa son arme en direction de l’animal et la lumière de la torche lui permit de discerner un gros lion qui apparemment était hostile à sa présence. Et puis, Boum, ce fut la fin de la chasse et il retourna au logis avec son lion ! Beaucoup de chasseurs européens ont eu recours à ces sacrifices avant de trouver gain de cause. Ils sont toujours émerveillés du résultat de telles offrandes mais ils ne cherchent pas à découvrir leur sens profond. Le sacrifice est une prière adressée à une divinité païenne. Ces animaux sont sous la protection de ces dieux et souvent, sans leur permission, il est impossible de les voir ou de les abattre. Un dieu de la brousse n’est rien d’autre qu’un ange de l’Éternel qui a quitté sa position céleste lors de la révolte des anges et s’est retrouvé sur terre où il se fait adorer. Alors, pourquoi protègent-ils ces animaux ? Sont-ce leurs propriétés ? Leurs créations ? Quels droits ont-ils sur ces animaux de la brousse si toutefois ils ne sont pas impliqués d’une manière quelconque dans la cause première de leur existence ?

 

     NB : Que pensez-vous de cette phrase du Seigneur Jésus lorsqu’il s’adressait à ses disciples : « Écoutez, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et d’écraser toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous faire du mal. » (Luc 10 : 19). Ici, les scorpions et les serpents sont cités au nombre des puissances du mal. Ils sont en union avec les animaux impurs et constituent une création des forces du mal.

 

     

 

 

CHAPITRE 3

PREUVES DE LA CREATION DES ETRES HUMAINS

 

       Est-il possible de fournir des preuves bibliques et historiques confirmant la création de certains êtres humains par le malin ? La réponse est affirmative !

 

Les preuves bibliques

 

       La parabole de la mauvaise herbe

       Le Seigneur Jésus en personne le confirme d’une manière irrécusable dans la parabole de l’ivraie citée plus haut dans l’évangile de Mathieu au chapitre 13. Observez la clarté de son enseignement : celui qui sème la bonne semence, c’est le fils de l’homme ; le champ, c’est le monde (tous les êtres humains), la bonne semence ce sont les fils du royaume (les fils du Roi, de Dieu) ; l’ivraie, ce sont les fils du Malin (enfants crées par Satan et ses mauvais anges). L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable...

 

       Si le Verbe de Dieu n’avait explicité cette parabole, il serait injurieux pour la race humaine qu’un penseur africain tel que je suis, ose évoquer ou même effleurer un tel concept. Le monde me qualifierait de fanatique malade ou d’un fol hérétique. Mais gloire soit rendue à Dieu car cette vérité sur la seconde création fut révélée et enseignée par « l’Alpha et l’Omega » de sorte que, même si vous êtes un contestataire effronté de La Parole de Dieu, vous ne pouvez attribuer un autre sens à cette parabole car le Maître de la création l’a clairement explicitée en lui donnant son sens précis. Il n’y a donc pas d’échappatoire possible : le malin a perpétré une seconde création pour son compte.

       Mais qui fut créé par le malin ? La réponse à cette question serait un affront pour certaines personnes et par conséquent nécessite une certaine retenue. Qui fut alors créé par Dieu ? Question difficile à répondre à moins d’avoir une preuve biblique de la création de vos ancêtres par le Dieu de la Bible. Sur ce point, les Hébreux ou les Juifs (de race noire ou blanche) peuvent se venter parce qu’ils détiennent la preuve biblique de la création de  certains de leurs ancêtres par le Dieu de la Bible, étant les descendants d’Adam et Eve, conformément à la généalogie biblique de Luc 3 :23-38.

       Tout ce chapitre est bien sûre le résultat de l’analyse d’une simple parabole. Mais Dieu l’a voulu ainsi afin que s’accomplisse ce qui avait été annoncé par le prophète: … Je m’exprimerai par des paraboles, j’annoncerai des choses tenues secrètes depuis la création du monde (Mathieu 13:35).

 

       Le témoignage du Dieu créateur

       Le Maître de la création, à travers une petite phrase désormais célèbre nous a donné une preuve éclatante qui musellera les détracteurs de cette nouvelle révélation sur la deuxième création. La phrase est célèbre parce que toute seule, bien que concise, elle peut bâtir l’édifice sur la révélation de la seconde création. En effet, lorsqu’il faisait allusion aux pharisiens qui s’opposaient à son enseignement et qui, de surcroît cherchaient à le tuer, le Seigneur Jésus déclara : toute plante que n’a pas plantée mon père qui est au ciel sera arrachée (Mathieu 15 :13). Cette confession du Christ Jésus confirme l’implication d’une tierce personne autre que le Dieu du ciel qui aurait introduit à son tour un autre type de plante sur terre. Dites-moi, de quelle variété de plante pensez-vous qu’il puisse s’agir ? Cette révélation du Christ ainsi que la parabole de l’ivraie sont en parfaite harmonie et démontrent que tous les humains n’ont pas la même origine et n’ont pas tous été créé par le Dieu d’Abraham. Tout au long de la Bible, les êtres humains sont souvent représentés sous l’image d’un arbre. Par exemple, le peuple Juif est représenté comme un olivier, une vigne ou un figuier. Le roi de Babylone Nabuchodonosor fut représenté sous l’aspect d’un arbre (Daniel 4 :8)…Ainsi donc, cette célèbre phrase du Christ, jusqu'à preuve du contraire parle clairement de la seconde création.

 

      Le témoignage du grand défenseur du christianisme

 

       L’apôtre Paul de son côté confirme cette vérité sur la seconde création. Du fond de sa prison, avant d’être soustrait de ce monde pour sa foi il écrivait : Israël est comme un olivier auquel Dieu a coupé quelques branches ; à leur place, il t’a greffés, toi qui n’est pas Juif, comme une branche d’olivier sauvage : tu profites maintenant aussi de la sève montant de la racine de l’olivier (Romains 11:17). Un olivier ne peut être sauvage que par ses origines. Puisque cet olivier sauvage ne vient pas de Dieu, il ne peut provenir que du malin. Plus loin il renchérit : …j’accomplis un service sacré en annonçant la bonne nouvelle de Dieu, afin que les peuples non Juifs deviennent une offrande agréable à Dieu, rendue digne de lui par le Saint-esprit (Romain 15 :16). Lire aussi Ephésiens (2 :11-22)

  

       La suprématie raciale

 

       Lorsque Caïn craignait d’être tué par les nouveaux habitants de la terre, le Seigneur Dieu l’informa que si ces hommes le tuaient, il faudrait alors sept meurtres pour qu’il soit vengé (Genèse 3:15). Pourquoi le Dieu de justice n’a-t-il pas tué Caïn pour venger son frère Abel dont il est responsable de la mort ?  Et pourquoi s’offre-t-il maintenant de tuer jusqu'à sept personnes, afin de venger la mort de ce meurtrier, au cas où il venait à être tué par les nouveaux habitants de la terre ? Ainsi donc, nous comprenons que s’il faut tuer sept personnes pour venger la mort de Caïn, cela révèle que la race de Caïn est sept fois supérieure à celle des nouveaux habitants de la terre. En effet, les descendants de Caïn considéraient ces nouveaux venus comme des êtres inférieurs de très peu de valeur, car voici ce que disait Lemek, un des petits fils de Caïn : …si on me frappe, je tue un homme, si on me blesse, je tue un enfant. S’il faut tuer sept hommes pour venger Caïn, on en tuera soixante-dix-sept pour que je sois vengé (Genèse 4 :23-24).

 

       Témoignage de Jean-Baptiste et du Seigneur Jésus

 

        Lorsque le peuple venait se faire baptiser par Jean, il leur disait :

 …Bande de serpents ! Qui vous a enseigné a vouloir  échapper au jugement de Dieu, qui est proche ?... (Mathieu 3 :7)  Ceci en référence aux enfants de Satan, étant donné que le diable est connu sous le nom de serpent ancien, sa progéniture mérite de porter le nom de serpent. De même, le Seigneur Jésus disait à certains juifs qui cherchaient à le tuer :

   Vous avez pour père le diable et vous voulez faire ce que votre père désire... (Jean 8 : 44). Plus loin, il dira encore à d’autres  Juifs :

   Bande de serpents ! Comment pourriez-vous dire de bonnes choses, alors que vous êtes mauvais ?... (Mathieu 12 :34). Ailleurs, à travers des mots bien choisis, il confirme définitivement l’identité perverse de certains qui prétendent appartenir à Dieu alors qu’en réalité ils sont des serviteurs du diable, des loups ravisseurs. Nous lisons :

      Malheur à vous, maîtres de la loi et pharisiens, hypocrites ! Vous construisez de belles tombes pour les prophètes, vous décorez les tombeaux des hommes justes, et vous dites : « si nous avions vécu au temps de nos ancêtres, nous n’aurions pas été leurs complices pour tuer les prophètes. » Ainsi vous reconnaissez vous-mêmes que vous êtes les descendants de ceux qui ont assassiné les prophètes. Eh bien! Continuez, achevez ce que vos ancêtres ont commencé ! Serpents, bande de vipères !... Mathieu  (23:29-33).

 

       Ces deux hommes avaient une mission bien déterminée : celle de révéler à l’humanité déchue le plan de Dieu pour sa rédemption. Ils savent que toute parole de leur bouche servira à enseigner les générations futures et le Seigneur Jésus l’a si bien scandé en disant : le ciel et la terre disparaîtrons, tan disque mes paroles ne disparaîtrons jamais (Mathieu 24 :35).  Si Jésus-Christ est La Parole de Dieu, s’il est « l’égal de Dieu » ayant commandé toute chose à l’existence, alors, ce qu’il dit est la pure vérité : vous êtes les enfants du diable. Le Christ n’est pas un pauvre pécheur comme nous, remplit de haine et débitant des insanités. Non, Jésus-Christ ne dit jamais des injures. Ce qu’il annonce est la pure vérité : « votre père c’est le diable, vous êtes des vipères, une bande de serpents. » Il ne s’agit pas ici d’une parabole obscure qui nécessite une explication philosophique ou des pirouettes rhétoriques. Il s’agit simplement de la révélation authentique de l’identité d’un monde pervers créé par Satan que le rédempteur vient sauver. C’est à cause de cette identité diabolique et perverse qu’on ne trouve ni droiture ni justice ni perfection en l’homme. C’est pour cela aussi que les hommes aiment la compétition au lieu de la compassion. C’est encore pour cette raison que nos amours sont si mal vécu. C’est aussi pour cette raison que le monde se porte si mal et fait de fréquentes escalades dans la guerre.

 

       La création du septième jour

       Lorsque l’Eternel Dieu ordonna de ne point manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, il s’adressait précisément à Adam car en ce temps-là, la femme n’avait pas encore été créée (Genèse 2 :16). Cette période est donc située dans la seconde moitié du sixième jour après la création des animaux suivit de celle de l’homme. A ceci s’ajoute l’intervalle de temps au cours duquel l’homme  vécu longtemps dans la solitude. C’est seulement plus tard, probablement à la fin du sixième jour que la femme fut créée et que, par la suite, intervint la tentation et la chute. Ainsi donc, en accord avec mes hôtes invisibles, je proclame haut et fort que la chute de l’homme fut provoquée au début du septième jour, à l’heure précise où Dieu commença à se reposer de son travail. Mais que s’est-il passé au juste pendant son mystérieux repos du septième jour ? Dieu, a-t-il dormi tant soit peu pendant son repos du septième jour !?! 

       Selon la pédagogie du Seigneur Jésus contenue dans la parabole de l’ivraie, nous avons la certitude que toute la création a dormi d’une manière quelconque à une période bien déterminée du septième jour. Ce fait se justifie dans le passage intitulé « une nuit, pendant que tout le monde dormait » (Mathieu 13 :25). Cependant, le livre des psaumes (121:3-4) déclare que Dieu, le gardien d’Israël ne sommeil ni ne s’endort. Puisqu’il est le seul témoin capable de comprendre et d’expliquer l’origine des enfants de la deuxième création, on peut donc lui accorder le crédit de n’avoir pas dormi pendant son repos du septième jour. Par contre, une chose est certaine : les êtres spirituels (les anges)  ont dormi eux aussi pendant ce repos du septième jour compte tenu du fait qu’ils furent surpris et qu’ils ignoraient tout sur l’origine des nouveaux habitants de la terre. Que faisaient-ils alors ? Où étaient-ils pour n’avoir pas assisté à cet évènement historique ?

       Cette parabole nous enseigne aussi une vérité difficile à nier et qui constitue un des secrets de la création perverse : pendant le repos du septième jour, tout le monde a dormi à l’exception du serpent ancien car ayant exécuté à cette période une œuvre de création dont personne ne fut témoin sauf celui qui nous en informe. Ainsi donc, pendant le sommeil général du septième jour, le malin est entré en action pour parodier les œuvres merveilleuses du Tout Puissant. N’est-il pas vrai que ce fut pendant le sommeil de l’homme Adam que Dieu tira de lui la femme Eve ? Que dire alors du malin qui est un voleur, un fin imitateur des œuvres de l’Eternel lorsqu’il trouva tout le monde endormit ! Ainsi donc, j’en viens à conclure que ce fut au début du septième jour, aussitôt après la chute de l’homme que le malin « engendra » son royaume.

 

        La fusion

 

    La création du septième jour s’est effectuée en plusieurs étapes qui sont: la chute de l’homme et ses conséquences ; la création proprement dite qui est une imitation des œuvres de Dieu ; l’union entre les habitants du ciel et des femmes de la terre qui donna aussi naissance à des êtres hybrides et enfin, la fusion de toutes les créatures (première et deuxième création confondus).    

 

        Les esprits célestes se marient aux humains 

 

        Quand les hommes commencèrent à se multiplier sur la terre et que des filles leur naquirent, les habitants du ciel constatèrent que ces filles étaient bien jolies, et ils en choisirent pour les épouser (Genèse 6 :1-2).  De ces unions naquirent d’autres types de races impures. Ils furent les géants de l’antiquité, des héros de guerre qui remplirent la terre de violence. Une race hybride, barbare et perverse dont les pensées étaient tournées constamment et radicalement vers le mal. Ces géants étaient nés de l’union des habitants du ciel avec les filles des hommes (genèse 6 :4). Mais qui pourraient être ces habitants du ciel si ce ne sont que des anges rebelles de Dieu ! Des démons ! Néanmoins, tous ces hommes de la création du septième jour et leurs complexités furent balayés par le déluge (Genèse chapitre 6, 7, et 8). De l’humanité entière, seuls Noé et sa famille survécurent parce qu’ils bénéficièrent de la grâce de Dieu compte tenu du fait que Noé craignait Dieu. Mais si la crainte que Noé manifesta à l’égard de Dieu lui aurait rendu la vie sauve, il est cependant intéressant de noter qu’il est un fils de la première création car faisant parti de la lignée d’Adam et Eve, lesquels ont été créés par le Dieu véritable.

 

       La récidive du mariage entre femmes et démons  

 

       Après le déluge, l’union entre les habitants du ciel et les femmes de la terre se reproduisit car nous retrouveront encore les mêmes géants sur terre. Les anges rebelles de Dieu ont certainement survécu au déluge et ont réitérer leurs œuvres perverses. En effet, avant la conquête de Canaan aux environs de 1490 avant Jésus-Christ, Moïse envoya des espions afin d’inspecter toute la région cananéenne en instance d’être conquise. Voici le récit de certains espions : ... Les gens que nous y avons vus sont tous de grande taille. Nous avons même vu des géants, les descendants d’Anac ; par rapport à eux nous étions comme des fourmis, et c’est bien l’impression qu’ils devaient avoir eux-mêmes de nous (Nombre 13 : 32 -33). Par rapport à cette étrange description, les géants de l’Antiquité devraient mesurer deux à trois mètres de hauteur ou même plus. Le géant Goliath que le jeune berger David tua pourrait être un des leurs. Autant de dépositions qui établissent que les habitants de la terre n’étaient pas tous de l’espèce créée par Dieu lorsqu’il tira Adam de la terre rouge.   

 

       Les conséquences

       Conformément au récit biblique, des fouilles archéologiques ont mis en évidence des squelettes de géants un peu partout dans le monde : Inde, Grèce, Italie, USA etc. Ils mesuraient au moins trois mètres de haut (27). Certains d’entre eux avaient une double rangées de dents, d’autres avaient des crânes extrêmement volumineux avec des cornes, d’autres géants portaient six doigts et six orteils. Puisqu’ils ont vécu sur terre, alors, leurs gênes chromosomiques (dominants ou récessifs) s’expriment activement dans le sang des hommes d’aujourd’hui de sorte que beaucoup d’entre nous sont des enfants d’anges déchus, ce qui pourrait expliquer certains actes exécrables et ignobles posés par les hommes depuis l’antiquité (guerres, génocides, haine raciale etc.) Les chromosomes de ces géants sont des caractères génétiques que vous ne pouvez effacer du sang humain. Ceci est un fait scientifique irréfutable. C’est peut être une des raisons pour lesquelles Dieu insista que tous les hommes de tous les territoires conquis soient tous exterminés, tentative vaine et osée pour déraciner la race perverse.                       

Découverte archéologique : les géants de l’antiquité

 

       Les empreintes du ciel sur terre

       Puisque la Bible confirme que des anges de Dieu ont épousé des femmes de notre monde pour ainsi donner naissance aux géants de l’antiquité, alors, dites-moi : ces anges de Dieu, comment sont-ils descendus sur terre ?  Et comment se sont-ils présentés aux femmes ? Sont-ils descendus sur terre avec leurs longues ailes et rayonnant d’une lumière céleste comme les anges de Noël qui chantaient le gloria ? (Luc 2 :9-13). Certainement pas, car une telle méthode n’est pas digne d’un être angélique surdoué qui tente de remplir la terre de sa progéniture. L’idée la plus raisonnable serait qu’ils se sont manifestés sous la forme d’êtres humains remplis de charmes. Leurs supercheries auraient seulement été démasquées lorsque des enfants agressifs de grande stature, remplis de haine et de méchanceté ont commencé à régner par la terreur. De sorte que, de nos jours, il n’est pas exclu que de tels anges vivent au milieu de nous sous une apparence humaine. Ceux qui plongent toujours le monde dans la guerre sont suspects.

 

Remarque : Un être spirituel tel qu’un ange ne possède pas un corps charnel comme le nôtre. On est donc tenté d’exclure la possibilité que l’union de ces deux êtres puisse engendrer une personne. Pourtant une telle prouesse s’est réalisée dans l’histoire et l’évangéliste Luc nous la rapporte : lorsque le divin ambassadeur annonça  à Marie qu’elle enfantera le Messie, elle se demanda comment une telle chose puisse être possible, « puisque je suis vierge », dit-elle. Mais l’archange Gabriel lui répondit : Le Saint Esprit viendra sur toi et la puissance du Dieu très haut te couvrira comme d’une ombre. C’est pourquoi on appellera saint et fils de Dieu l’enfant qui doit naître (Luc 1 :35). Peut-être que  nous ne saurons jamais comment les opérations se sont déroulées dans cette affaire et nous ne pouvons qu’interpréter et spéculer. Mais il est clair que les êtres spirituels peuvent opérer au travers des femmes pour engendrer des humains et cet exemple se passe de commentaire. Satan qui est un grand imitateur des œuvres de Dieu fera les chose comme Dieu le fit mais d’une manière perverse et blasphématoire et remplira la terre de sa progéniture. Même l’anti-christ tant redouté, le fils de la rébellion qui va apparaître bientôt pourrait être le fils de Satan conçu de la même manière.

 

       Permettez-moi d’indexer un fait contemporain qui pourrait illustrer ma conjecture : Adolphe Hitler a proclamé la supériorité de la race aryenne. Toujours la race. Il s’est activé à massacrer les Allemands de petite taille. Mais ceux qui étaient grand de taille avec des cheveux blonds et des yeux bleus ont été préservés en vie... Cet homme semblait posséder un instinct d’amour pour les géants de l’Antiquité. Profitant de la crise économique de son pays, il provoqua des conflits entre les nations et finit par plonger le monde entier dans une des guerres les plus meurtrières que la planète ait jamais connue. Il fit les choses à la manière des géants de l’antiquité qui remplirent eux aussi la terre de violence.  En dehors du conflit mondial qu’il provoqua, il couvait dans son cœur un secret on ne peut plus diabolique : l’extermination du peuple Juif. À lui seul, il tua six millions de Juifs dans des conditions horribles. Mais pourquoi les Juifs ? La généalogie biblique de Luc 3 :23-38 semble confirmer qu’ils sont les descendants d’Adam et Eve. Par conséquent, il n’est donc pas exagéré de dire qu’avec Hitler, l’histoire s’est répétée car la tentative des enfants de la deuxième création depuis l’antiquité, tentative d’exterminer les Juifs, a trouvé ici sa parfaite expression.

 

Adolphe Hitler                                 Le génocide des Juifs

 

       Les preuves historiques    

 

        Il y a abondance de preuves historiques qui démontrent que des divinités païennes ont aussi créé des humains. Que ce soit en Egypte pharaonique ou en Inde, que ce soit dans les villes africaines ou dans les religions de ce monde, avec un peu de volonté, vous ne finirez d’accumuler les preuves de la seconde création. Je citerai quelques unes.

 

 

       Témoignages des civilisations anciennes

   

Les Cathares

       Ils furent des adeptes d’une secte religieuse manichéenne dans le sud-0uest de la France au moyen âge. Ils pratiquaient un jeûne régulier et sévère, rejetèrent les richesses de ce monde et vécurent dans la pureté et le dénuement. Ils enseignaient l’existence de deux divinités créatrices au lieu d’un seul. Pour eux, le monde spirituel fut créé par un bon esprit qui s’identifie au bon Dieu tandis que le monde matériel (y compris les êtres humains) fut créé par un mauvais esprit qui est le diable. Leur doctrine dualiste s’opposait ainsi au monothéisme catholique. Ils furent alors considérés comme des hérétiques et le Pape Innocent III dépêcha une croisade qui les extermina tous et prit soin de détruire leurs écrits de sorte que nous ignorons les détails sur leur doctrine. Néanmoins, leur conception constitue un indice historique précoce qui reconnaît l’implication du malin dans la création du monde matériel.

 

Le massacre des Cathares

 

       De même, les Gnostiques (trois siècles avant Jésus Christ), plus tard connus sous le nom de chrétiens gnostiques enseignaient que les êtres humains furent créés par un ange aveugle nommé « Abraxas » qui est lui-même Dieu et que le Seigneur Jésus aurait été envoyé pour racheter le monde de cet ange tyrannique. Leur doctrine était des connaissances secrètes basées sur la combinaison d’une gamme variée d’éruditions telles que la philosophie Grec, la mythologie Egyptienne et Babylonienne, ainsi que de la théologie importée de Perse. Tout comme les Cathares, ils sont des témoins de la deuxième création et attribuent au malin la création des êtres humains. Je ne suis pas partisan de cette doctrine antinomique à la foi chrétienne. Néanmoins, nous avons là, des indices bimillénaires patents qui sont en symbiose avec l’enseignement sur la seconde création.

       

 L’Égypte pharaonique  

       La grandeur, la puissance et la gloire de l’Egypte pharaonique n’est plus à démontrer. Après son apogée il y a des milliers d’années, le monde est toujours émerveillé et abasourdi des valeurs de cette ancienne civilisation qui, même morte rivalise toujours avec celle de nos jours. Les détenteurs de cette brillante civilisation adoraient environs trois milles divinités. Cependant, il y a une d’entre elles qui mérite une attention particulière : Il s’agit du dieu bélier connu sous le nom du dieu Khnoum. Une ancienne légende égyptienne raconte en effet que l’homme fut créé par ce dieu Khnoum. Il est un être humain qui porte une tête de bélier. Il était passionnément adoré par les Égyptiens et les fouilles archéologiques de la ville de Mandez, une ancienne ville portuaire située au nord des pyramides ont mis en évidence les idoles de ce dieu bélier ainsi que son sanctuaire et ses lieux de culte (20). Ce dieu prétend avoir créé l’homme avec de la boue en quatre catégories : les premiers à être créés seraient les Égyptiens, les seconds, les peuples des montagnes à l’est du Nil, les troisièmes seraient les Libyens qui habitent la côte méditerranéenne, et enfin, les quatrièmes à être créés sont constitués des peuples de race noire habitant le sud d’Égypte et comme une ratification, l’Afrique se révèle être le berceau de l’humanité.

       Suivant les contrées égyptiennes, il y a toujours une liste de divinité créatrice qui se réclament avoir créé l’être humain. Je citerai quelques uns d’entre eux : Atum, Ptah, Re, Kheper, Amon, Thoth etc. Ces légendes auraient été écrites des milliers d’années avant le récit biblique sur la création de l’homme par le Dieu Jéhovah. Curieusement, leur analogie est ahurissante : la boue pour le dieu Egyptien et la terre rouge pour le Dieu des Hébreux ont constitué la matière de base pour la confection de l’homme. Nous constatons en effet que, contrairement aux autres éléments de la nature, l’homme devient de la poussière à sa mort. Ce dieu bélier n’est rien d’autre qu’un ange rebelle de l’Eternel Dieu qui exerce une fonction divine indépendante sur terre et son témoignage sur la confection de l’homme est une preuve historique qui valide l’enseignement sur la  deuxième création.

      

Horus         Set               Ra              La création de l’homme par le dieu bélier

 

  L’Inde ou la première grande civilisation

       D’abord, on a longtemps pensé que la civilisation de l’Inde datait de 1500 ans avant Jésus-Christ et était considérée alors comme la plus ancienne de la planète. Mais en 1921, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir  des ruines d’une cité à l’Est de l’Inde, à la frontière du Pakistan et d’autres cités tels que Harappa, Mohenjo-daro... La découverte de ces cités a démontré plutôt que la civilisation de l’Inde datait de plus de 2300 ans avant Jésus-Christ. Les habitants de ces villes étaient aussi avancés que les Égyptiens en technologie. Pendant que les Égyptiens édifiaient les pyramides, presque au même moment, ces hindhous construisaient des villes complexes avec un système de drainage, des baignoires publiques, des buildings à usage religieux et des entrepôts (18). Les habitants de ces anciennes cités ainsi que les hindhous d’aujourd’hui adorent plusieurs divinités dont le plus remarquable est le dieu Brahmâ connu sous le nom de « créateur de l’univers ». Ce dieu Brahmâ a la forme d’un être humain mais porte sur son coup quatre têtes humaines et quatre bras. Ce dieu aussi affirme avoir créé le monde. On dit que tout ce qui existe est né du seigneur Brahmâ et de sa femme. La Bible semble confirmer ce fait historique car nous avons déjà vu que le trône du Dieu de la Bible se repose sur des chérubins qui ont chacun quatre têtes et quatre bras selon la description du prophète Ezékiel au chapitre un. La description de ces anges porte char du Dieu de l’Univers n’est donc pas loin de celle du seigneur Brahma. Si avant la chute, des anges tels que le seigneur Brahma avaient pour rôle de porter le char de Dieu comme Ezékiel nous laisse supposer, alors, ils étaient constamment en présence de Dieu et ils ont certainement observé tous les mouvements de Dieu même dans l'œuvre de la création. Ils sont donc capables après la chute des anges de reproduire tout ce que le Seigneur des armées a pu créer. Il est donc possible qu’ils soient les co-créateurs de ce monde matériel tout comme ils l’affirment. Ainsi donc, la possibilité de la seconde création trouve ici une explication et aussi une preuve. 

  

Le seigneur Brahama

 

       Faute de preuves tangibles, les hommes de science qualifient ces récits des civilisations d’antan de légendes ou de mythes. Pourtant, même le récit biblique sur la création de l’homme peut être considéré comme une légende car aucun témoin historique n’était présent et aucune découverte scientifique ou paléographique ne confirme ces faits. Pour ma part, c’est dans les mythes et légendes que se cachent les anciens secrets de l’humanité qu’aucun livre historique ou religieux n’a pu enregistrer.

 

       Remarques

 

       La révélation de l’identité perverse

       Les Juifs en général qualifiaient de chiens les autres peuples de la terre. Le Seigneur Jésus a entériné cette pratique lorsqu’il qualifia de chienne la femme païenne, une grecque d’origine syro phénicienne. En effet, cette femme se rendit auprès  du Seigneur afin d’implorer une assistance en faveur de son enfant tourmenté par un démon. Vous connaissez bien l’histoire et vous voyez que leur conversation revêtait un caractère de fou apparemment injurieux voir incompréhensif. Mais la fin fut salutaire pour cette femme et son enfant. Ecoutons leur dialogue:

      La femme : Maître, fils de David, ai pitié de moi ! Ma fille est tourmentée par un esprit mauvais, elle va très mal.

      Le Seigneur : je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues du peuple d’Israël.

      La femme : (se mettant à genoux devant Jésus-Christ.) Maître, aide-moi.

       Le Seigneur : il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens.           

      La femme : c’est vrai, Maître, pourtant même les chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.

       Le Seigneur : Oh ! Que ta foi est grande ! Dieu t’accordera ce que tu désires. (Et son enfant fut guéri à ce moment même. Mathieu 15 :21-28).

       Nous constatons que la femme accepte la qualification injurieuse du Seigneur Jésus comme un compliment. Pourquoi se laisse-t-elle donc traiter de chienne ? Lorsqu’elle reconnue qu’elle était une chienne et réclama en conséquence les droits réservés à la chienne, son enfant fut délivré de l’oppression satanique. Quelles leçons peut-on tirer de cette affaire ? Le Seigneur Jésus, n’a-t-il pas enseigné que celui qui traite son frère de fou mérite d’être jeté dans le feu de l’enfer ? (Mathieu 5 :22).  Pourquoi alors le Dieu Saint, l’auteur des dix commandements viole-t-il sa propre loi en outrageant une personne humaine, en bafouant son honneur et sa dignité, en la comparant à une chienne qui aboie ?        On peut comprendre et expliquer ce patronyme par le fait que cette femme serait un produit de la deuxième création et que le type d’ange rebelle qui l’aurait confectionnée ressemble ou fait parti de la famille des chiens (les démons religieux) à la manière des dieux d’Egypte qui portent des têtes d’animaux selon les exemples cités plus haut. Ainsi donc, traiter les autres de chiens n’est donc pas une injure mais plutôt, la légitimation d’une race perverse et impure qui répond du nom de son créateur.

       C’est peut-être une des raisons pour laquelle le monde scientifique ne se retrouve pas lorsqu’il s’agit de déterminer avec précision les origines des hommes. Nous savons en effet que l’Afrique est le berceau de l’humanité et que la migration des peuples et l’action du climat auraient façonné les différentes races de la terre. Pourtant, les débats en la matière sont houleux et la science de l’évolution, la plus récente, au lieu de concilier les différentes parties, n’a fait qu’attiser la flamme de la controverse. La thèse de mes hôtes invisibles sur la deuxième création pourrait être alors une solution salutaire.

       La vérité est que, l’observation naturelle nous permet de constater que morphologiquement, les personnes des différentes races de la planète ne se ressemblent pas : Chinois, Africains, Européens etc. ne se ressemblent pas et une foule de choses nous différencie quand bien même la fonction physiologique est partout la même. Il est donc envisageable de préconiser l’éventuelle possibilité de plusieurs dieux créateurs pour chaque peuple. En effet, si les hommes de science ont réussi en moins d’un siècle d’expériences (après la guerre de 1914) à expédier des appareils qui sillonnent les galaxies et sondent sans merci le cosmos; si les êtres humains, éphémères, sont parvenus à fabriquer des machines qui réfléchissent et à créer des pièces détachées artificielles pour le corps humain ; alors quelle création est-il impossible à ces divinités qui nous entourent et dont les origines se situent dans un passé inconnu ?

 

       Imitation de la méthode de création

       Ce passage compendieux est encore un témoignage qui étaye d’avantage la pédagogie sur la création du septième jour : les écrits de l’apocalypse 4 :7 nous révèle la présence de trois types d’anges devant le trône de Dieu qui sont ou qui ont respectivement l’apparence d’un aigle, d’un veau et d’un lion. Il pourrait exister bien d’autres variétés d’anges que la Bible ne mentionne pas. Le but de la Bible n’étant pas de faire l’inventaire des anges de Dieu. Néanmoins, certaines circonstances m’ont permis de les découvrir, de les cataloguer et de les identifier lorsqu’ils sont au ciel et lorsqu’ils se retrouvent aussi sur terre. Ainsi donc, à la lumière du témoignage de la Bible, je me permettrai d’émettre deux hypothèses :

Puisque Dieu a créé l’homme à son image, ces anges rebelles de Dieu qui ressemblent aux animaux et aux oiseaux pourraient aussi créer des animaux et des oiseaux à leur propre image pour les relâcher ensuite sur terre lors de la deuxième création. Ils sont les dieux de ce monde et ils ont conservé leur intelligence et leur pouvoir après leur chute. Une telle reproduction d’animaux impurs ou sauvages leur est possible.

 Puisque la Bible témoigne que l’union entre les anges de Dieu (ceux qui ressemblent aux êtres humains) avec les femmes de la terre aurait donné naissance aux géants de l’antiquité, il n’est donc pas exagéré de supposer que l’union des anges de Dieu (ceux qui ressemblent aux animaux) avec les animaux domestiques aurait aussi donnée naissance aux animaux sauvages ainsi que les grands carnivores du paléolithique. La ressemblance entre le chat et toutes les formes de guépards et de tigres me parait curieux. En effet, beaucoup d’animaux domestiques selon toute apparence ont leur réplique grandeur nature parmi les animaux sauvages. Tout ceci pourrait s’expliquer par une intervention des dieux de ce monde dans la perversion des œuvres de merveille du Dieu très haut.

 

      Le commencement de la perversion

 

       La datation biblique

 

       Les sept jours de la création ont été interprétés par les chrétiens comme étant des journées de vingt et quatre heures chacune. En effet, le terme utilisé par la Bible est le suivant : …le soir vint, puis le matin ; ce fut la première journée (Genèse 1 :5). Cependant, laissez-moi vous avertir que selon l’ordre chronologique des événements, il est impossible qu’une telle datation puisse designer une petite journée de vingt quatre heures. Parce qu’il faut un soleil, une terre avec ses mouvements de rotation pour donner le jour et la nuit et déterminer ainsi une période de vingt et quatre heures. Pourtant, le soleil n’existait pas au premier jour de la création ; encore moins au second ni même au troisième jour. Le soleil n’a finalement été créé qu’au quatrième jour de la création (Genèse 1 :14). Nous savons que la naissance du soleil serait le résultat de l’explosion d’une super nova qui marqua la naissance du système solaire dont la terre fait parti. Ainsi donc, les trois premiers jours de la création ne peuvent pas désigner des journées de vingt et quatre heures puisque le soleil n’existait pas encore en ces temps-là. C’est plutôt un terme biblique écrit par un primitif qui n’avait pas la notion de notre temps car la montre n’existait pas à cette époque. L’expression « le soir et le matin » constituaient alors les seules unités de mesure du temps. Les sept jours de la création indiquent donc une période globale de temps et chaque période est différente de l’autre et pourrait avoir duré des millions ou des milliards d’années chacune car Dieu compte le temps en éternité. En effet, la Bible confirme que mille ans sont comme un jour aux yeux de l’éternel (psaumes 89 :4). Ce qui veut dire que des milliards d’années à ses yeux, sont comme une tierce de seconde ou la veille nocturne. « Les sept jours de création » est simplement un terme utilisé pour permettre à l’être humain qui est éphémère de se faire une idée sur l’ordre graduel et la manière dont le créateur entreprit son œuvre.

 

 

Le système solaire

 

       Voulez-vous une preuve convaincante ?

 

       Si vous partez du principe que Dieu existe et qu’il est le Maître de la création ; si vous accordez tant soit peu du crédit au récit biblique ; alors,  vous n’aurez aucune difficulté à accepter mon assertion qui est la suivante : La Sainte Bible nous apprend que le sixième jour de la création débute par la création des animaux et se termine par la confection d’Adam et de sa femme Eve (Genèse1:24-31). En terme clair, animaux et êtres humains furent tous créés par le même Dieu et pendant la même période du sixième jour. Pourtant, la science nous apprend que les dinosaures du paléolithique ont marché sur cette terre il y a environ cent millions d’années et la Bible nous informe qu’Adam fut créé il y a six mille ans de nos jours selon la généalogie biblique. Puisqu’ils ont tous été créés par le même Dieu et pendant la même période du sixième jour,  alors, le sixième jour de la création ne devrait pas indiquer une petite journée de vingt et quatre heures mais plutôt des centaines de millions d’années. Il pourrait en être de même pour les autres jours de la création.

 

 

        La genèse de la corruption

 

        Les grands carnivores du paléolithique (tyrannosaure, spinosaure  vélocéraptaure etc.), que nous admirons tous et qui ont marché sur cette terre depuis cent millions d’années n’ont pas disparu sans la volonté de Dieu. Nous savons que lorsque la colère et la destruction de Dieu s’abattent sur la création, c’est seulement lorsqu’elle est pervertie ou corrompue. C’est le cas du déluge qui emporta les géants de l’antiquité (Genèse 8), c’est aussi le cas de la fournaise qui tomba du ciel et consuma les villes de Sodome et Gomorrhe (Genèse 19). La férocité et la stature de ces dinosaures me semblent diaboliques et leur extinction causée par la météorite tombée au Mexique pourrait être un jugement de Dieu. Au commencement, la volonté de Dieu était que toute sa création demeure à perpétuité. Malheureusement, les hommes ne purent bénéficier de cette prérogative à cause du péché. Mais les animaux, les bestioles et les plantes ne peuvent pécher parce que n’ayant pas d’esprit et n’étant pas dotés de raison. Alors, pourquoi ont-ils été détruits et pour quelles raisons meurent-ils en partageant le sort des pécheurs ?  Cela pourrait s’expliquer par  une action transcendante du contestataire sur les œuvres de Dieu. Ayant existé avant la création, les anges rebelles auraient déclenché la vague de corruption sur les animaux avant d’atteindre l’homme.

 

   

Les dinosaures du paléolithique

 

       Les religions du monde

       Pendant que je cherchais des preuves historiques sur la seconde création, mes hôtes invisibles révélèrent que les religions en sont une. En effet, lorsque vous observez notre monde, vous constatez qu’il est subdivisé en territoires religieux et que toutes les religions sont nées dans un endroit bien déterminé de la planète avant leurs expansions par la force de missionnaires. Si vous considérez ces fameuses religions depuis leur berceau, avant toutes les confusions, les variations et les adaptations de l’ère moderne, vous serez frappés par ces deux grandes similitudes :

 

1.   La nomenclature des dieux

       Chaque territoire religieux possède son dieu, ses prophètes, et ses pratiques religieuses. Et chaque dieu porte un nom distinct. De sorte que si vous faites appel au Dieu Jéhovah, Buddha ne répondra pas. Si vous invoqué le Dieu Allah, le seigneur Brahmâ ne répondra pas. Ainsi de suite. Les religions sont donc différentes, leurs prophètes sont différents, les pratiques religieuses sont opposées et par conséquent, les dieux sont tous différents. Par ce fait, c’est donc une erreur monumentale et un gros mensonge syncrétique de dire ou de croire que toutes les religions sont les mêmes. C’est encore une illusion lorsque vous pensez  que les prières de toutes les religions convergent vers un même et seul dieu. La vérité est que chaque peuple possède son Dieu créateur et sa religion. Mais malheureusement, de nos jours, les religions sont devenues comme des formes d’organisations sociales autour desquelles se regroupent des personnes d’une même sensibilité. Les gens posent peu de questions sur l’origine du Dieu qu’ils adorent ni même des conséquences éventuelles du culte qu’ils rendent à ce dieu.

      

2.   L’appropriation de l’univers

        Dans la torah des Hébreux, le Dieu Jéhovah se présente comme le seul créateur du monde visible et invisible et le Maître Souverain de l’Univers.  Dans le Coran, le Dieu Allah se réclame lui aussi être le créateur de tout ce qui existe. Allah serait le seul vrai Dieu et Mohamed est son prophète. Les Dieux Egyptiens de leur côté, argumentent que c’est plutôt eux qui ont amené toute chose à l’existence dès le commencement. Les Dieux de l’Inde disent et démontrent que c’est eux et personne d’autre, les vrais auteurs et maîtres de cet Univers complexe. Les Divinités africaines à leur tour, se font appeler « grands pères » et s’approprient tout ce qui est en relation avec les populations environnantes... Ils offrent une fécondité inexplicable  aux personnes stériles, la protection et la richesse, bref, ils accomplissent le désire de toute personne qui sollicite leur concours ; même la punition ou la mort d’un ennemi. Les griots, conservateurs et narrateurs de l’histoire africaine, chantent et révèlent que ces divinités existent depuis un passé inconnu et font partie intégrante de nos familles. Alors, parmi tous ces dieux dont les religions sont contradictoires, lequel est l’authentique créateur de ce monde ? Ma suggestion est que chaque religion possède son dieu et que chaque divinité aurait créé ses propres enfants à une période très éloignée de l’histoire. Lorsque les enfants ont atteint une certaine maturité dans le nombre, alors ce même dieu créa sa religion qu’il imposa à sa progéniture et se fait ainsi adorer par des pratiques qui lui sont propres.  Ainsi donc, en relation avec les faits historiques cités plus haut, le Dieu Jéhovah aurait créé les Juifs et le judaïsme qui par extrapolation a donné naissance au Christianisme et toutes ses tentacules. Le Dieu Brahmâ aurait créé les Indhous ainsi que l’Indhouisme qui a enfanté le Bouddhisme et les religions asiatiques. Les Dieux Egyptiens auraient créé les Egyptiens ainsi que l’ancien culte idolâtrique Egyptiens etc. C’est peut-être pour cela qu’il y a des traits de caractères communs, une certaine ressemblance entre Juifs, entre Arabes, entre Asiatiques et aussi entre les membres de chaque ethnie africaine…

       Vous remarquerez aussi et à juste titre que les adeptes de chaque religion agissent conformément aux aspirations profondes de leur dieu créateur : soit par la barbarie ou la violence, l’amour ou la miséricorde, l’indifférence ou la passivité, ou de fois la bestialité et des attitudes inhumaines et rétrogrades. Toutes ces choses ont été observées au cours des siècles chez les fanatiques des religions. C’est pour cela qu’il est difficile de changer de religion sans provoquer des troubles et d’énormes difficultés. Chaque religion, chaque secte, chaque race et chaque ethnie est une chasse gardée des dieux dont nous sommes la progéniture. Même si vous épousez une religion étrangère, les anges de cette religion élisent domicile en vous et vous devenez l’esclave de cette religion. Votre langage, vos habitudes vestimentaires et même vos pensées ainsi que votre personnalité deviennent ceux édictés par le dieu de votre nouvelle religion. Ainsi donc, les religions, les tribus, les ethnies et les races constituent des preuves supplémentaires pour la deuxième création. Un seul Dieu qui est souverain en toute chose aurait une et une seule religion. Autant de religions impliqueraient autant de divinités et aussi autant de possibilités dans l’acte de création. Nos religions et nos idoles sont une preuve de la seconde création car elles sont une sorte d’inconscience collective primitive, un balbutiement spirituel qui nous identifie à nos créateurs de l’espace.

 

      

         Les divinités Africaines, un exemple poignant

        Aux environs des côtes d’Afrique de l’Ouest, vit une ethnie particulière que je dénomme « les X ». Lorsque vous leur posez une question sur leur origine, ils vous répondent avec fierté que : « Nous les  X, nous sommes de l’eau. » Ils vous précisent qu’ils sont les descendants de Mamiwata, la déesse (moitié femmes et moitié poisson) qui règne en force dans les océans d’Afrique de l’Ouest et qui exerce son hégémonie sur les populations environnantes. Une légende très ancienne témoigne en effet que cette déesse, sous le couvert d’une identité humaine, a offert sa fille en mariage à un membre d’une famille en signe de reconnaissance pour un bienfait. De ce mariage seraient nés les « X ». Plus tard, le subterfuge fut découvert et ils constatèrent que leur grand-mère n’était rien d’autre que la fille de la déesse Mamiwata. C’était trop tard. Une chose irrémédiable, une illicite et violente pénétration dans la nature humaine. Désormais, ils sont sous la coupe de cette déesse qui réclame des sacrifices de lait en échange de prospérité, de protection et de toutes sortes de grâces nécessaires. Ceux qui lui offrirent des sacrifices de lait furent richement bénis. Mais la naissance du christianisme et les enseignements du renouveau charismatique ont divulgué les origines démoniaques de cette sirène des eaux. Par conséquent, beaucoup d’adeptes alertés, cessèrent de lui offrir des libations de lait et certains d’entre eux jusqu’à nos jours sont cloués par des maladies bizarres, une sorte d’intimidation ou des punitions de cette déesse qui tente désespérément de ramener à elle « ses enfants ». Beaucoup d’entre eux qui ont participé aux prières de délivrance vomissent du lait pendant les séances d’exorcisme. Pourtant, ils ne se souviennent pas avoir bu du lait durant la semaine. Ce mystérieux lait qu’ils vomissent aurait un lien avec le lait qu’ils ont offert autrefois en sacrifice de libation à Mamiwata. Beaucoup d’entre eux traversent d’énormes difficultés dans leur vie conjugale. Ils sont envahis de démons. Curieusement, cette déesse Mamiwata se retrouve en Inde où elle est aussi vénérée sous le nom du dieu Vishnu. Cet exemple que j’ai choisi parmi tant d’autres et que vous pouvez vérifier dans les villes côtières d’Afrique de l’Ouest est une preuve additive qui milite en faveur de la révélation sur la deuxième création.

                      

                                                 Mamiwata et Vishnu

 

Ne vous trompez pas, les anges déchus de  Dieu (communément appelé démons) cohabitent avec nous; ils épousent nos filles, marient nos hommes, font des enfants qui vivent au milieu de nous. Ce phénomène, commencé depuis l’antiquité et révélé par la Bible se poursuit en cachette de nos jours à une échelle mondiale tant dans le spirituel que dans le monde physique. C’est la raison pour laquelle le monde se porte si mal. 

 

       Remarque importante

 

       A travers le témoignage biblique et les écrits des différentes religions de ce monde nous savons que les dieux sont capables de muter leurs formes et de s’adapter à tout environnement. Par exemple, des chrétiens des temps apostoliques, en donnant l’hospitalité aux frères, ont hébergé des anges sous leurs toits sans le savoir (Hébreux 13 :2). De même, le Dieu « Elohim Adonaï » s’est présenté à Abraham sous une apparence humaine (le prêtre Melchisédech) lorsqu’il vint collecter la dîme (Genèse 14 :18). Il fit de même avant la destruction de Sodome ou lorsqu’il se présenta aux anciens des tribus d’Israël pour le repas sur le mont Sinaï (Exode 24 :9-11). Par contre, lorsqu’il se présenta à Moise, ce fut sous la forme d’un buisson enflammé (genèse 3 :2). Le Seigneur Jésus aussi était un simple homme. On le prenait pour le fils de Marie et du charpentier Joseph. Mais les Juif furent  pétrifiés lorsqu’il leur révéla sa véritable identité en leur disant qu’il était le fils de Dieu et qu’il était l’égale de Dieu: « Le Père et moi, nous sommes un » (Jean 10 :30).  Ayant revêtu la forme d’un simple homme, il étonna une nuit ses disciples lorsqu’il fut sur la colline de transfiguration, car il s’est mis à  rayonner comme le soleil (Mathieu 17 :2) chose impossible au commun des mortels. Les dieux hindhous à leur tour ont chacun plusieurs avatars et apparaissent souvent  sous diverses formes et de fois, ils s’associent à trois pour donner une combinaison de trois dieux appelées « Trimurti ». Ils se marient et font des enfants qui apparemment sont des humains. Quelques uns de leurs enfants portent une tête d’animal (Ganesa) etc.… Ainsi donc, si les dieux apparaissent au milieu de nous sous des formes humaines, personne ne saura. Le monde que vous voyez autour de vous est un mélange d’anges, de démons, d’êtres humains avec leurs complexités à multiples origines.

 

       Témoignages confondus

 

                               Israël : la nouvelle création de Dieu

       De toutes les nations de la terre, Israël a été choisi par Dieu pour lui appartenir. Il s’agit donc d’un choix. Mais ne vous trompez pas car ce choix n’est pas arbitraire ni le résultat du hasard comme beaucoup le pensent. Ce choix a été motivé par le simple fait que les Juifs sont les descendants d’Adam et l’étude généalogique de la Bible le confirme. L’apôtre Jean nous aide aussi à mieux appréhender cette vérité lorsqu’il écrit : il est venu dans son propre pays, mais les siens ne l’ont pas accueilli  (Jean 1 :11). Il y a donc un lien de consanguinité entre les Juifs et Jésus-Christ. De même que vous ne pouvez dissocier Jésus-Christ du Dieu créateur, vous ne pouvez aussi dissocier les Juif du Christ Jésus. Ils ont tous un même lien héréditaire qui procède du divin. Ainsi donc, l’histoire du peuple Juif constitue sans ambages, un additif qui légitime la révélation sur la seconde création.

 

       Au cours de l’histoire de l’humanité, le démon de l’enfer a réussi d’une manière ou d’une autre a s’emparer du monde entier de sorte que le Dieu Tout Puissant fut obligé de détruire ce monde par le déluge et plus tard, il détruisit par le feu les cités de Sodome et de Gomorrhe. Mais ces destructions furent infructueuses car le mal, comme une herbe sauvage a continué d’envahir le monde. Par conséquent, Dieu changea de méthode. Il se créa à nouveau un autre peuple et l’implanta au milieu de la race impure. Son objectif était de faire de ce nouveau peuple la première de toutes les nations en gloire, en renommée et en dignité. Un peuple consacré à son service qui aura aussi pour tache d’exterminer ceux de la race impure qui sont mûrs dans leurs péchés, expression ultime et irréversible de leur nature.

       Abraham était déjà de la race pure, un produit de la première création, celle du Dieu vivant car il est un descendant de la lignée de Noé qui est un descendant d’Adam lequel tire ses sources du Dieu immortel et invincible. Mais étant donné que toute la création fut corrompue par les anges rebelles, Dieu voulut néanmoins que sa nouvelle création soit de lignée très pure et sans tache. Ainsi donc, quand bien même Abraham avait cent ans et sa femme quatre-vingt-dix, soit deux fois l’âge de la ménopause, par une forme de résurrection, le ventre inassouvi de Sahara redevint fertile et d’elle naquit la nouvelle création de Dieu. Face aux pratiques abominables de la race impure, Dieu donna la loi à la nation qui est sienne avec des recommandations fermes que voici : …ne concluez aucun traité avec eux et n’ayez pas pitié d’eux. Ne vous alliez pas à eux par des mariages… /Vous Démolirez leurs autels, vous briserez leurs pierres dressées, vous couperez leurs poteaux sacrés et vous brûlerez leurs idoles/Vous devez exterminer sans pitié tous les peuples que le Seigneur votre Dieu livra en votre pouvoir. Vous n’adorerez pas leur Dieu, car vous seriez pris au piège de l’idolâtrie. (Deutéronome 7 :2 ; 7 :5 ; 7 :16). Selon toute évidence, on a l’impression que le Dieu « Jéhovah Sabbaoth » ignore ou sous-estime la force et la puissance de son ange rebelle. Car contre toute attente, le projet de Dieu sur Israël échoua lamentablement. Israël capitula spirituellement, rejeta son créateur, le Dieu Saint, et se fusionna  à la race impure. Voici le rapport du psalmiste sur la situation : Ils n’ont pas éliminé les Cananéens, contrairement à l’ordre du Seigneur. Mais ils se sont mêlés aux païens, ils ont appris leurs pratiques, ils ont offert un culte à leurs divinités, tombant dans le piège de l’idolâtrie. Ils ont même offert leurs fils et leurs filles en sacrifice à de faux dieux. Ils ont répandu le sang des innocents. – le sang de leurs fils et de leurs filles, sacrifiés aux dieux des cananéens - et ces meurtres ont souillés le pays. En agissant ainsi ils se sont rendus impurs ; c’était une prostitution. Alors le Seigneur fit éclater son indignation contre son peuple, il prit en horreur ceux qui étaient son bien le plus personnel. Ils les livra aux nations étrangères : Ils eurent comme maître des peuples qui les détestaient. Ils subirent l’oppression et l’humiliation de la part de leurs ennemis (Paumes 106 : 34 -42).

 

       Le prophète Esaïe confirme d’avantage cette débâcle du peuple de Dieu : Quel malheur, nation coupable, peuple chargé de crimes, race de malfaiteurs, enfants vicieux que vous êtes ! Vous avez abandonné le Seigneur, vous avez dédaigné l’unique vrai Dieu, le Dieu d’Israël, vous lui avez tourné le dos (Esaïe 1:4).  Ainsi donc, la prépondérance de Satan sur la création devint universelle. A travers cette affaire, nous voyons le Dieu omnipotent qui tente d’avoir un peuple qui lui soit propre et qui s’opposerait au peuple de la deuxième création. Ce qui est dit par la suite constitue des preuves supplémentaires irrécusables sur la création du septième jour :

- Oui, Israël, tu oublies ton protecteur, celui qui t’a mis au monde... Ils ont excité ma colère avec des idoles; eh bien, moi, je vais les rendre jaloux avec des gens qui ne sont pas un vrai peuple, j’exciterai leur colère avec une nation sans intelligence... (Deutéronome 32 : 18 -21). 

- Je me suis laissé consulter par ceux qui ne demandaient rien, Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas ; J’ai dit : Me voici, me voici ! A une nation qui ne s’appelait pas de mon nom (Esaïe 65:1 ; La Bible Thompson) Dans ces passages, la différence entre les deux peuples est bien spécifiée: son peuple Israël face à un autre qu’il dit ne pas être un vrai peuple, qu’il qualifie même de nation sans intelligence. Voici        d’autres passages qui confirment également la particularité du peuple qui est sien : 

- sachez-le : C’est le Seigneur qui est Dieu, c’est lui qui nous a fait, et nous sommes à lui. Nous sommes son peuple, le troupeau dont il est le berger (psaumes 100 : 3)

- Voici ce que je déclare, moi le Seigneur qui t’ai fait, qui t’ai formé dès avant ta naissance et qui vient à ton aide… (Esaïe 44 :2).

- Ramenez ceux qui portent mon nom, tous ceux que j’ai créés, que j’ai façonnés, que j’ai faits pour qu’ils manifestent ma gloire (Esaïe 43 :7). De même, les écrits des prophètes Jérémie sont un constat amer sur l’existence des deux créations. Il est l’expression ultime de la colère et de l’angoisse d’un Dieu rendu jaloux du fait d’avoir été abandonné par son propre peuple, sa création de dernière heure.

- Lorsque le Christ apparut à l’apôtre Paul afin de le constituer ambassadeur auprès des païens, il lui dit : Je t’envoie pour que tu leur ouvres les yeux, pour que tu les ramènes de l’obscurité à la lumière et du pouvoir de Satan à Dieu. S’ils croient en moi, ils recevront le pardon de leurs péchés et une place parmi ceux qui appartiennent à Dieu (Actes 26 :18).

- Le prophète Esaïe en dit d’avantage : La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la nation d’Israël… (Esaïe 5 :7.) /Ce jour-là, entonnez un chant en l’honneur de la vigne au vin délicieux. C’est moi, le Seigneur, qui suis son gardien. Je l’arrose au bon moment, je la garde jour et nuit pour empêcher toute incursion. Je ne lui en veux plus, mais gare aux épines et aux ronces que je pourrais y trouver ! Je m’y attaquerai en y mettant le feu, à moins qu’on ne se place sous ma protection, et qu’on ne fasse la paix avec moi, oui la paix avec moi (Esaïe 27 :2-5). Ce passage enseigne une foule de choses mais je ne retiendrai qu’une : la création de Dieu est représentée ici par la vigne, ce qui identifie la nation Juive. Ensuite, toute la perversité de la deuxième création est représentée ici par les épines et les ronces dont le sort est voué à la destruction. A moins de devenir « Juif » par l’œuvre complète de rédemption accomplie à golghota. Ce même enseignement se réitère tout au long de l’épître de l’apôtre Paul aux Romains.  

 

       La troisième création

       Par rapport à ceux qui s’opposaient à l’œuvre de rédemption du Seigneur Jésus, voici ce qu’il leur déclara : Mais vous ne croyez pas parce que vous ne faites pas partie de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne seront jamais perdues et personne ne les arrachera de ma main. Ce que mon Père m’a donné est plus grand que tout et personne ne peut rien arracher de la main du père. Le Père et moi, nous sommes un (Jean 10 :26-30).

       A cause de la chute du premier couple humain et des enfants de la deuxième création, toute la création est alors devenue une  propriété du diable. Mais le Seigneur Jésus est venu racheter ce monde déchu, créant ainsi un autre royaume tout nouveau. En effet, dans le passage ci-dessus cité, nous voyons clairement défini la composition de deux différents troupeaux ou royaumes : le premier royaume de Dieu est constitué uniquement de tous les descendants d’Adam et Eve. Mais le nouveau royaume de Dieu, la troisième création, si l’on peut ainsi dire, est constituée de tous les habitants de la terre qui auront accepté le Seigneur Jésus Christ comme sauveur. De sorte que tout Juif qui refuserait le plan de salut de Dieu ne fait point partie de ce troupeau. La Bible le confirme :

- Je vous affirme, beaucoup viendront de l’est et de l’ouest et prendront place à table dans le royaume des cieux avec Abraham, Isaac et Jacob. Mais ceux qui étaient destinés au royaume seront jetés dehors, dans le noir, où ils pleureront et grinceront des dents (Mathieu 8 :11-12 ;). Lire aussi Mathieu (21 :43), Ephésiens (2 :11-14)

- Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde mais pour sauver le monde par lui. Celui qui croit au Fils n’est pas condamné ; mais celui qui ne croit pas est déjà condamné parce qu’il n’a pas cru au Fils unique de Dieu (Jean 3 :16-17).

 

       Les Territoires spirituels

       La démonstration suivante est un témoignage complémentaire sur la seconde création.  

       En dehors des prison spirituels il y a aussi des territoires spirituels. Chaque nation, chaque peuple, chaque ethnie ou tribu est sous le contrôle  rigoureux d’un dieu (un ange ou un démon). Toutes les personnes qui voyagent traversent des frontières spirituelles; que ce soit d’un village à un autre, d’une ville à une autre ou d’un continent à un autre. À chaque territoire spirituel il y a une sorte de transaction, un transfert de responsabilités des esprits humains entre différentes entités spirituelles qui commandent ce territoire spirituel. Vous êtes toujours accompagnés, protégés et défendus. C’est une opération qui échappe aux cinq sens de l’être humain. Si vos yeux spirituels ne sont exercés, vous ne pouvez observer ce phénomène.

       Ils contrôlent ces territoires parce que, depuis un lointain passé ils ont créé ou hérité les personnes qui vivent sur ces territoires. Le contrôle et la gestion de « ces âmes » se font de génération en génération et les descendants de toutes ces surfaces sont sous le pouvoir de ces esprits qui ont revêtu l’immortalité. Seuls les vrais chrétiens, ceux qui sont nés de nouveau et qui possèdent l’onction de l’Esprit Saint échappent à leur contrôle car ayant fait leur passage dans le royaume de Dieu. Ces derniers sont alors sous le contrôle d’un ange gardien.

       Dans les territoires spirituels, chaque être humain est comptabilisé avec tous ses  acquis : vos femmes, vos enfants, vos biens mobiliers et immobiliers, même les cheveux de votre tête sont comptés. Aucune atteinte à vos droits ne peut se faire sans l’autorisation du gardien territorial. Même dans la mort, vos cadavres demeurent sous leur contrôle. Le monde spirituel est méticuleusement agencé et légiféré de sorte que toute violation de ces lois spirituelles provoque une guerre dans ce monde invisible.

 

       Des passages bibliques semblent confirmer ces réalités sur les territoires spirituels : lorsque l’apôtre Paul, Timothée et Silas voulurent  annoncer la bonne nouvelle dans la province d’asie, l’Esprit de Dieu les empêcha. De même, lorsqu’ils voulurent aller en Bithynie, l’Esprit de Jésus ne leur permit pas (Actes 16 : 6-8). Pourquoi ? Ce n’est certainement pas à cause des persécutions qui faisaient parti de la vie des apôtres. Il s’agirait de territoires spirituels antéchrists. Pour preuves,    toutes les églises chrétiennes et légendaires qui furent fondées plus tard à ces endroits ou aux environs et dont la Bible fait éloge dans Apocalypse trois ne sont aujourd’hui que des souvenirs (Ephèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie, Laodicée).    

      

       Autres confirmations bibliques

       Il n’y a pas de doute, le monde est subdivisé en territoires spirituels qui sont gouvernés par des anges. Moise le confirme dans les écrits de Deutéronome 32:8 que voici : lorsque le Dieu très haut a reparti les pays entre les hommes, il a fixé les frontières des nations ; il a placé chaque peuple sous l’autorité d’un être céleste.

       De même, à chaque individu est affecté un ange gardien qui l’accompagne, le défend et présente à Dieu les requêtes et prières de la personne sous leur garde. Le Seigneur Jésus l’a confirmé lorsqu’il dit : gardez-vous de mépriser l’un de ces petits ; je vous l’affirme, en effet, leurs anges se tiennent  continuellement en présence de mon Père dans les cieux. (Mathieu 18 :10)  

       Malheureusement, nous constatons que ces êtres angéliques ne sont pas tous sous l’autorité du Dieu très haut. Ils se font la guerre et certains essayent d’empêcher la volonté de Dieu de s’accomplir sur terre. En effet, lorsque le prophète Daniel pria pour son peuple, son Dieu lui dépêcha l’Archange Gabriel avec un message et une révélation sur le déroulement ultérieur de l’histoire de l’humanité. Mais d’autres anges lui barrèrent le chemin. Nous lisons ce rapport de l’Archange dans les écrits du prophète Daniel que voici : ...l’ange protecteur de l’empire de Perse s’est opposé à moi pendant vingt et un jour, jusqu’au moment où Michel, l’un des principaux anges, est venu à mon aide. J’ai donc été retenu auprès des rois de Perse… Pourtant j’ai encore à combattre l’ange protecteur de la Perse, et juste au moment où je vais y aller, l’ange protecteur de la Grèce arrive. Et personne ne m’aide à combattre ces adversaires, si ce n’est Michel, l’ange protecteur d’Israël, que j’ai moi même aidé et soutenu pendant la première année du règne de Darius le Mède ( Daniel 10 :13 ; 10 :21 ; 11 :1) 

       Ces exemples constituent des preuves bibliques incontestables qui attestent que la planète terre et ses habitants n’appartiennent pas tous à un seul dieu.

 

 

 

CHAPITRE IV

 

L’UFOLOGIE, PREUVE DE LA SECONDE CRÉATION

 

     Considérant le fait que la terre est une des planètes de notre système solaire et vu qu’il existe des milliards de systèmes solaires dans les galaxies, alors, la possibilité de trouver dans le cosmos d’autres planètes habitées avec des civilisations plus ou moins avancées n’était qu’une théorie paradoxale. Mais de nos jours, cette théorie extraterrestre est une réalité palpable et le phénomène ufologique en est une preuve. En effet, de tous les pays du monde et de tout temps, un nombre impressionnant de personnes témoigne avoir reçu la visite d’êtres bizarres, des humanoïdes venus de l’espace sur des soucoupes volantes. Ils seraient surdoués et leurs engins voleraient à des vitesses inimaginables. Cela ressemble à de la science-fiction mais il existe des preuves matérielles irrécusables, susceptibles de convaincre les plus sceptiques. Une simple recherche sur les sites ufologiques pourra vous réveiller sur ces mystérieuses vérités du siècle. Les sites de Dailymotion et de Youtube me semblent les mieux appropriés pour toute investigation expéditive (23).

     Pour éviter une situation de panique générale et le chaos social, ces vérités nous ont été longtemps cachées par nos dirigeants politiques et l’embargo continue de nos jours sous diverses formes (23f). Mais le phénomène des ovnis ne peut plus être circonscrit car il est un fait universel et prend des proportions dantesques à l’échelle mondiale. Alors, des questions de fond émergent :

– Qui sont-ils, ces extraterrestres surdoués qui sont déjà perçus comme étant nos dieux et nos créateurs ? En dehors de la race humaine, est-il possible que Dieu ait créé d’autres humanoïdes qui vivent dans les constellations ?

– La Bible ayant été écrite pour toutes les générations, quel enseignement peut-on y trouver et qui est susceptible d’expliquer ces phénomènes aériens non identifiés ? La Parole de Dieu déclare que c’est l’Éternel qui a créé les cieux, la terre et que tout ce qui existe. Alors, ces extraterrestres, ne seraient-ils pas ces anges rebelles de Dieu qui ont fomenté la seconde création ?

 

     Descriptions sommaires et agissements des extraterrestres

 

     Les sources de l’internet révèlent que cinquante-sept a cent quatre vingt types d’extraterrestres de différentes constellations ont été recensés de nos jours lors de leurs atterrissages sur terre et l’on pourrait les subdiviser en deux catégories (25). Ceux qui ressemblent en tout aux êtres humains et qui semblent s’intéresser au sort de l’humanité (les Ummites de la constellation de la vierge), et ceux qui sont mauvais et constituent un danger et une grave menace pour la race humaine (les gris et les reptiliens de la constellation d’Orion et de Draco). Il y a certes une grande variété d’entités extraterrestres de diverses origines mais je ne m’intéresserai qu’aux reptiliens et aux gris de zêta réticule pour une étude critique et biblique :

     Les reptiliens, la pire des espèces extraterrestres est humano-reptoïde, ovipares mesurant un mètre cinquante à trois mètres de haut. De couleur verdâtre ou brunâtre, ils possèdent des doigts palmés munis de griffes avec un visage humain et reptilien. Quelques-uns d’entre eux possèdent une queue et ils peuvent s’envoler comme des oiseaux. Ils sont agressifs et dépourvus de sensibilité. Ils inspirent le dégoût et la répulsion. Ils préconisent d’envahir la terre en 2020. Seigneurs en matière de création, ils ont fabriqué d’autres hominiens entièrement dévoués à leur service (les gris, petits et grands). Parmi leurs créatures, certains sont petits de taille avec des cornes, d’autres possèdent des membres démesurés, elles émettent des sifflements et toutes dégagent une odeur nauséabonde et de soufre. Quelques-uns possèdent des yeux exorbitants en forme d’amande de couleur noire ou rouge avec une tête extrêmement volumineuse. Ils sont de couleurs variables : marron brillant, blanc, gris, blonds, etc. Certaines espèces sont en voix de disparition pour cause de sévères déficiences hormonales et ils utilisent des humains comme des cobayes dans leur tentative de survie. Ils sont des ravisseurs qui s’accouplent de force aux femmes, font des prélèvements de spermes pour créer une race hybride. Ils sont très décevants et utilisent le mensonge comme argument (23g). Lorsqu’on les enferme dans une maison, ils s’enfuient en traversant les murs. Ils sont impliqués dans des histoires de sorcellerie, de médiums, de mutilations d’animaux, de trafic d’organes sexuels, de cannibalisme et même dans les apparitions mariales, etc. (25). Depuis l’Allemagne nazie jusqu’à nos jours, ils ont tenté plus d’une fois d’imposer un règne millénaire sur terre. Ils s’intéressent de près aux prophéties bibliques et s’évertuent désespérément de s’en approprier afin de précipiter leurs accomplissements pour leur compte ? Ces aliens ainsi que leurs vaisseaux ont la capacité de se matérialiser et de se dématérialiser instantanément selon l’observation des caméras et d’une multitude de témoins crédibles. Lorsque leurs engins s’écrasent sur terre, on a souvent récupéré des cadavres rongés par des prédateurs (23b). Quelle fin pitoyable ! Lorsque vous examinez attentivement la dépouille de ces êtres, vous vous rendez compte qu’ils sont hideux et ressemblent en tout aux êtres démoniaques souvent présentés dans les enseignements religieux. En plus, certains de leurs animaux relâchés sur terre sont d’origine satanique : le chupacabra est un animal extraterrestre d’apparence humanoïde qui se nourrit du sang de petites bêtes (23d). Lorsque leurs vaisseaux spatiaux atterrissent, c’est le symbole du serpent qui y figure : un serpent grimpant la vigne sur la soucoupe des Pléadiens, un dragon sur celui des reptiliens et un cobra sur celui des gris… Mais pourquoi le serpent comme symbole d’identification ? De toute évidence, si ces entités biologiques extraterrestres étaient les créateurs authentiques de la race humaine, le traitement qu’ils nous infligent serait beaucoup plus indulgent. De même, un bon ange de Dieu tel que la Bible le définit ne se livrerait pas à de tels actes ignobles. Toutes ces descriptions et agissements sont donc l’apanage d’anges rebelles et mon jugement selon l’esprit biblique m’oblige à conclure que ces extraterrestres sont plutôt des démons et des créatures de démons qui se révèlent au grand jour sous leur identité réelle. Jusqu’alors, nous croyions que les démons existaient uniquement dans le monde spirituel et dans le feu de l’enfer. Maintenant, nous avons ici une manifestation scientifique des anges rebelles de Dieu.

     Le phénomène est d’autant plus sérieux que le Vatican dispose maintenant d’un observatoire doté de gros télescopes leur permettant de scruter le ciel. Quoi de plus marnant ? Le Saint-siège, à travers la sainte inquisition avait condamné Galilée pour avoir observé le ciel et révéler des vérités astronomiques. Aujourd’hui, le Vatican adopte maintenant les idées de Galilée. Situation oblige.

                                      

Reptiliens, gris et Lucifériens

 

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     L’ufologie, preuve de la seconde création

 

     Lors de son passage sur la terre, le Seigneur Jésus disait : « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas dans cet enclos. Je dois aussi les conduire ; elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau avec un seul berger. » (Jean 10 : 16). Le Christ voudrait-il à travers ce passage nous révéler l’existence d’autres colonies humaines en dehors de notre race ? Cela est fort possible car selon « l’encyclopédie Ummite » disponible sur le site internet, les Ummites s’apparentent en tout aux humains de la planète terre et ils sont profondément religieux. Ils sont monothéistes et confessent l’existence du Dieu créateur. Leur croyance est si semblable au christianisme qu’ils ont été véritablement surpris de retrouver la même religion sur terre.

     Mais le plus prodigieux des faits est que certains de nos visiteurs de l’espace sont capables de fabriquer ou de reproduire un être humain par le pouvoir de la génétique. En effet, longtemps avant la civilisation égyptienne, les écrits des Sumériens révèlent que les Babyloniens qui vivaient sur le territoire de l’actuel Irak furent créés par les Anunnaki, des géants ailés et des reptiliens qui seraient venus de la planète Nibiru ou planète X (28). Les légendes des Égyptiens, des Hindous, des Mayas, des Japonais, etc., parlent aussi de dieux reptiliens venus des étoiles et qui auraient créé l’être humain ou interféré avec les habitants de la terre il y a environ douze mille ans. Raël, fondateur du mouvement Raëlien explique qu’il y a quinze ans de nos jours, il fut enlevé par des aliens qui prélevèrent une cellule de son front et créèrent sur place un être humain qui lui ressemblait (23c). Et ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Si ce témoignage est vrai, (je sais qu’il est vrai) alors, vous avez ici une preuve éclatante que certains de nos visiteurs de l’espace sont bien les auteurs de la création du septième jour. Des imitateurs du Dieu de la Bible. À mon avis, ils sont les élites d’une branche particulière de démons religieux spécialisés dans la science et la génétique. Précipités sur terre après la révolte des anges, ils s’acharnent à imiter à la perfection les œuvres de leur ancien maître qui est le Dieu créateur. Les pyramides des Mayas et d’Égypte, les monuments de l’île de Pâques, Stonehenge au Royaume-Uni, etc. peuvent être les signes et les témoins silencieux de leurs passages sur terre. Ayant échappé au déluge, ils ont trouvé refuge dans les étoiles. Mais bien qu’ils soient divins, surdoués et puissants, ils n’ont pas revêtu l’immortalité. Ils ont un sort pitoyable car ils meurent et sont ainsi offerts en spectacle aux habitants de la terre. C’est le sort qui fut réservé à Lucifer et ses anges (Ézékiel 28 : 16-19).

 

  

 

Alien Grey type picture  

 

  Alien Grey type picture 

Accidents et autopsies d’extraterrestres

 

     Il ressort que la pire des espèces extraterrestres, les reptiliens de la constellation d’Alpha Draconis qui ont créé les gris et beaucoup d’autres spécimens, est bien structurée en classes sociales avec une femme au sommet qui les dirige avec un bras de fer. Alors, Lucifer serait-il une femme par hasard ? Que dit la Bible à propos : «… Tu as été un modèle de perfection avec ta grande sagesse et ton incomparable beauté… Tu portais des bijoux et des joyaux en or ouvragés, préparés le jour même où tu fus créé. » (Ézékiel 28 : 12-14). Ici, nous avons des caractéristiques et des ornements de femme.

 

 

L’ange déchue

 

     L’ufologique dans la Bible

 

     Aussi contradictoire que cela puisse paraître, il y a des preuves bibliques qui certifient que le Dieu de la Bible serait à l’origine de l’ufologie : à la naissance de Jésus-Christ, une étoile mystérieuse qui n’a jamais existé dans l’astronomie et qui voyageait au rythme des chameaux a conduit les rois Mages jusqu’au logement du petit enfant où elle s’est immobilisée avant de disparaître (Mathieu 2 : 9-10). Peut-être une soucoupe volante ? Les preuves éclatantes et irréfutables du phénomène nous ont été révélées par le prophète Ézékiel. Il fut un primitif qui vécut il y a environ deux mille cinq cents ans. À cette époque, l’électricité n’avait pas encore été découverte. Il nous décrit alors à sa manière primitive, le trône de Dieu qui se reposait sur un gigantesque engin spatial métallisé, muni d’énormes roues et de phares. Il compare ce qu’il voit aux objets de son époque rudimentaire. Ainsi, les phares sont considérés comme des torches. Nous lisons : « Voici ce que je vis : une rafale de vent arriva du nord, amena un gros nuage d’où jaillissaient des flammes. Le nuage était entouré de clarté. Son centre embrasé scintillait comme un métal brillant. /Entre les êtres vivants, on apercevait comme des braises enflammées, on voyait bouger des sortes de torches. Le feu était éblouissant et les éclairs en jaillissaient. Les êtres vivants allaient et venaient à toute allure. Ils semblaient aussi rapides que la foudre. En les observant, je vis à côté de chacun d’eux, une roue qui touchait terre… » Ézékiel (1 : 4-5 ; 13- 19). Cette description d’Ézékiel est surprenante car elle ressemble beaucoup aux images des soucoupes volantes qui nous parviennent de par le monde. Daniel (7 : 9) nous décrit également le trône de Dieu qui se repose sur un engin muni d’une roue et qui peut être identifié à un engin spatial. C’est tout de même curieux car je me demande ce que peut bien faire une roue sous le trône du Dieu de la Bible ? Puisque Dieu habite dans les cieux et puisque son trône se repose sur un engin spatial muni de roues, alors, en terme ufologique, Dieu peut être considéré comme un ovni. Est-il le concepteur original des ovnis ? La Bible déclare que lorsque Dieu se déplace, il est souvent porté par des anges à l’aide de chars. Partant de ce fait et considérant le récit d’Ézékiel ci-dessus cité, je pense que les anges rebelles de Dieu qui ont été précipités sur terre ont conservé par-devers eux les chars qui étaient à leur disposition pour le service de leur maître. C’est eux les ufos qui nous visitent et sillonnent notre ciel. Ils ont certes créé d’autres vaisseaux similaires à ceux de leur ancien maître mais c’est toujours le génie et le savoir-faire du Dieu créateur qui est utilisé : la force de gravitation comme source d’alimentation. 

     

  

Le Char d’Ezekiel

        

     Notre univers est composé de plusieurs milliards de galaxies. La Bible affirme que c’est Dieu qui a créé toutes ces étoiles et qu’il appelle chacune par son nom (psaume 147 : 4). Mystérieusement, la Bible attribue à Lucifer le nom de « étoile radieuse du matin ». Alors, doit-on établir un lien d’appartenance entre cette étoile et l’ange rebelle de Dieu ? Pourquoi une telle identification ? Fut-elle jadis son habitation d’origine avant la chute ? Peut-être commandent-il cette étoile ainsi que tout ce qu’elle pourrait contenir ?

     La prière des chrétiens commence par la formule suivante : « Notre père qui est aux cieux… ». Cela révèle que Dieu habite quelque part dans les hautes dimensions, parmi les étoiles. Mais dans quelle constellation habite le Grand Elohim ? Au procès qui conduira le Christ à la mort, lorsque le gouverneur romain Ponce Pilate lui demanda de décliner son identité, la réponse du Christ fut surprenante : « Mon royaume n’appartient pas à ce monde… » Pilate lui dit alors : « Tu es donc roi ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis : je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ce que je dis » « Qu’est-ce que la vérité ? » lui demanda Pilate. » (Jean 18 : 36-38). Certainement que Pilate est mort sans connaître la réponse à sa question et elle demeure toujours posée : d’où est-il venu, le Christ ? Quelle est la position géographique de son royaume dans la constellation ? De quelle vérité est-il venu rendre témoignage ? De la seconde création ? Nos religions et nos êtres, seraient-ils le produit de différentes entités extraterrestres ?

 

     L’ufologie et la fin des temps

 

     Faisant allusion à son retour, le Seigneur Jésus disait : « Ce qui s’est passé au temps de Noé, se passera de la même façon quand viendra le fils de l’homme. » (Mathieu 24 : 37). En effet, la Bible enseigne que du temps de Noé, les habitants du ciel épousèrent les femmes de la terre et de ces unions naquirent les géants qui remplirent la terre de violence. En réponse à une telle perversion, Dieu provoqua un déluge qui les balaya tous (Genèse 6 : 2-7). Par contre, la Bible ne nous précise pas qui étaient ces habitants du ciel et comment ils étaient descendus sur terre. Mais aujourd’hui, l’histoire se répète et se confirme car de nouveau, les habitants du ciel (les fils de Dieu, les extraterrestres) sont de nouveau descendus sur terre dans des soucoupes volantes. Comme du temps de Noé, ils se sont de nouveau unis aux femmes de la terre et déjà, nous avons parmi nous des bébés extraterrestres (23d). Comme du temps de Noé, les jugements de Dieu vont de nouveau frapper la terre car elle s’est encore pervertie.

     La Bible révèle aussi que l’antéchrist sera un super-homme qui résoudra les problèmes de l’humanité après l’enlèvement de l’église. Il parlera de paix mais sa vraie nature sera révélée lorsqu’il se fera adorer comme dieu dans le temple. Il plongera alors la terre dans une des guerres les plus effroyables. Si l’on croit certains scientifiques, notre planète terre et la race humaine sont en voie d’extinction à cause de la pollution et la déforestation. C’est seulement une question de temps. Déjà, le réchauffement climatique et les tsunamis sont des signes avant-coureurs. D’ailleurs, si une troisième guerre mondiale venait à s’éclater, ça sera l’asphyxie générale dans l’holocauste nucléaire. Mais ces extraterrestres, grâce à leur technologie divine, peuvent résoudre les problèmes du réchauffement climatique, la crise énergétique et la pollution nucléaire sauvant ainsi la race humaine. Par la génétique, ils peuvent vaincre la mort en recréant chaque personne qui meurt et l’exemple de Raël est une preuve éloquente. La réincarnation deviendra alors une réalité. En manipulant le code génétique, ils peuvent aussi créer une résistance à toute maladie et éradiquer ainsi toute endémie (sida, pestes, etc.). Une nouvelle ère de technologie et de prospérité naîtra sur terre. Alors, les humains leur donneront louanges et adoration car ils seront considérés comme les vrais sauveurs de la planète et de la race humaine. Puisqu’ils sont très spirituels et religieux, ils accepteront ou exigeront une telle adoration des hommes. Étant donné que leur ambassadeur, retenu en otage sur terre se faisait appeler « Sa Grandeur, le tout puissant Krill » (23a), il ne sera pas surprenant que leur président se fasse appeler « dieu ». Une nouvelle religion mondiale naîtra alors sur terre. Le christianisme avec ses dix commandements sera un sujet tabou, relégué au second rang comme démodé et encombrant… De nos jours, d’une manière quelconque, nous adorons ces aliens à travers nos religions idolâtriques (Hindouisme, Catholicisme, Bouddhisme, etc.). Même la Ca’aba de La Mecque qui reçoit cinq fois par jour l’adoration des habitants de la terre peut être une de leurs supercheries la mieux réussie : une idolâtrie mondiale à distance. Mais lorsqu’ils prendront le contrôle de la terre, alors, les hommes verront le visage réel des divinités qu’ils ont souvent vénérées à travers les idoles. Mais lorsque Christ descendra sur terre pour prendre son héritage et instaurer son règne millénaire, alors, il y aura une confrontation entre les habitants du ciel. Une guerre interplanétaire qui secouera les astres. Les livres de Mathieu (24 : 1-44) et l’apocalypse nous relatent d’avance le déroulement de cette guerre d’Armageddon et nous décrivent également les armes d’origines inconnues qui seront utilisées.

 

 

Les humites

     

    Hmanoides

 

     Au regard des enseignements bibliques, j’ai la certitude que les ovnis sont « les habitants du ciel » qui se sont manifestés à l’époque de Noé. Ils sont à mon avis, les auteurs présumés de la seconde création. Le fait qu’ils ont choisi d’apparaître maintenant en grand nombre est une preuve que le retour du Christ est très proche. Ce sont des signes précurseurs des jugements de Dieu : le rendez-vous du grand retour. Mais ces ovnis vont-ils parvenir à rallier les chefs d’États du monde entier dans une guerre contre le Dieu créateur ? La Bible semble dire oui : « Ce sont les esprits de démons qui font des miracles. Ils s’en vont auprès des rois de toute la terre, afin de les rassembler pour la bataille du grand jour du Dieu tout-puissant. » (Apocalypse 16 : 14). La guerre entre Dieu et ses anges rebelles a commencé au ciel mais c’est ici sur cette terre qu’elle prendra fin. Nous devons alors faire très attention avec ces humanoïdes car la probabilité est grande pour que l’antéchrist tant redouté vienne du milieu d’eux.

                                     

                                         Bébés extraterrestres

 

   

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     Conclusion de la troisième partie

 

     La Bible reconnaît l’union entre les êtres humains et les habitants du ciel qui donna naissance aux géants de l’Antiquité. De même, elle reconnaît la réalité de la deuxième création clairement enseignée dans l’évangile de Mathieu sous le titre de la mauvaise herbe. Néanmoins, Dieu affirme dans plusieurs passages bibliques (Genèse 6 : 6 ; Psaume 32 : 13 ; Isaïe 44 : 5 et 45 : 12 ; actes 17 : 26-27 ; Apocalypse 4 : 11…) qu’il est le créateur de tous les êtres humains et de tout ce qui existe. Mais ces passages ne sont pas contradictoires et n’excluent pas la possibilité de la deuxième création car c’est le même Dieu qui enseigne cette vérité de la création perverse mais a choisi d’abord de la voiler à notre intelligence pour enfin la révéler dans ce siècle. En effet, tous les êtres humains sont des enfants de Dieu inclus le malin puisque c’est Dieu qui l’a créé aussi. Ainsi donc, par extension, le malin et toute sa création, bref, tout ce qui existe à la surface de la terre, de droit, est une propriété de Dieu.

     Après cette tentative approchée de partager avec vous cet enseignement de mes hôtes invisibles sur la création du septième jour, je pense qu’il est maintenant ardu de réfuter cette vérité à moins de faire disparaître la Bible. Mais si vous êtes un chrétien et que des doutes persistent toujours dans votre esprit, j’ai encore deux petites questions à vous poser :

– Après la chute de la femme, Dieu prononça son verdict contre le malin et entre autre, il lui dit : « Je mettrai l’hostilité entre la femme et toi, entre sa descendance et la tienne… » (Genèse 3 : 15). Nous savons que la descendance de la femme est constituée des enfants qu’elle conçût de son union avec son époux Adam et dont la Bible retrace la lignée depuis la création jusqu’à l’an zéro. Mais dites-moi : qui représente la descendance du malin à cet instant pathétique de l’histoire ? Quelle nation ou quel peuple constitue à ce moment précis la descendance du malin dont l’éternel Dieu fait mention dans ce passage ?

                      Parlant du salut de l’âme qui s’obtient par la foi en Christ Jésus, il est écrit : « Cependant, certains l’ont reçu et cru en lui ; il leur a donné le droit de devenir enfant de Dieu » (Jean 1 : 12). Ce passage démontre qu’avant le baptême, avant d’avoir cru au Christ et l’accepter comme sauveur, vous n’étiez pas un enfant de Dieu. Dans ce cas, vous étiez un enfant de qui alors ? Avez-vous des preuves bibliques de la création de vos ancêtres par le Dieu de la Bible ?

 

 

                                               QUATRIÈME PARTIE

 

                                       RÉFLEXIONS SUR LES ORIGINES

 

 

 

                                            LES SÉRIES DE QUESTIONS

 

 

     La première série de questions

    

     Pourquoi Satan porte-t-il le nom de « serpent ancien ? » (Apocalypse

12 : 9). Pourquoi ce mot ancien ? Ancien par rapport à qui ou par rapport à quoi ? Le mal a-t-il existé dans l’éternité passée comme une ancienne divinité ou comme une composante quelconque de la cour céleste et qui aurait pris par la suite une direction contraire ? Pourquoi Dieu a-t-il des chars de guerre et des légions d’anges ? Pourquoi porte-t-il des titres glorieux de guerre tels que : le Dieu fort de Jacob, le Dieu immortel et invincible, le Dieu des armées, le Dieu redoutable, etc. ? S’il porte ces titres, assurément, il les a mérités. Mais où les a-t-il obtenus ? Y a-t-il eu des guerres dans le passé lointain entre Dieu et le mal ou avec d’autres puissances spirituelles dont la Bible n’a pas jugé nécessaire de nous parler ? Si le diable a osé défier le Dieu El Gibbor, alors, il apparaît plus qu’un simple ange rebelle qui fut jadis créé par Dieu. Il aurait acquis son pouvoir du mal. En effet, tout laisse croire que le mal a existé depuis la nuit des temps avant d’apparaître subitement dans le cœur de Lucifer (voir Ézékiel 28 : 15). La guerre entre les divinités, celle dans laquelle l’homme est impliqué se déroule depuis la chute d’Adam et toute la race humaine en souffre. Satan, le mal et la mort seraient les belligérants à vaincre et nous assistons impuissants à ce combat spirituel.

     Pourquoi Satan (le mal par excellence) est-il appelé fils de l’aurore ? (Isaïe 14 : 12). On peut donc se demander : il serait fils de l’aurore et de qui ou fils de l’aurore et de quoi ? Est-il né à l’aurore ou est-il le résultat du mariage de deux formes de lumière ? Si Satan est appelé fils de l’aurore, alors, il aurait hérité toutes les caractéristiques de l’aurore : la nature sombre et pécheresse, l’obscurité, l’indécision, la stagnation, la promesse d’une lumière ou d’un soleil qui hésite à s’exprimer, l’imperfection, le mal…

 

     La deuxième série de questions

 

     Pourquoi l’arbre de la connaissance du bien et du mal fut-il placé au milieu du jardin d’Éden, dans cet endroit incontournable ? Pourquoi Dieu interdit-il aux premiers habitants de la terre d’en manger les fruits ? Ce mystérieux arbre semble être une personnification du mal et selon toute évidence, c’est Dieu qui l’a planté au milieu du jardin d’Éden. Le mal devrait alors exister depuis longtemps avant que le diable ne le prenne pour emblème et unique instrument de combat. Le mal devrait être nécessairement une des forces de cet Univers et par conséquent avait le droit officiel d’être représenté en Éden à la manière de tous les états de ce monde qui sont représentés à l’ONU.

 

  

Le fruit défendu

 

     Pourquoi y a-t-il le bien et le mal ? Pourquoi le mal est-il synonyme de douleur et souffrance tandis que le bien est synonyme de bonheur, paix et joie ? Pourquoi s’excluent-ils et pourquoi s’opposent-ils ? Pourquoi s’efforcent-ils de nous dominer et de nous conquérir ? Peut-être qu’ils sont une complémentarité nécessaire, un besoin de se faire connaître l’un, l’autre. Sans l’existence du mal, connaîtrions-nous le bonheur dans toute sa plénitude ? Comment saurions-nous que c’est cela le bonheur et comment pourrions-nous le savourer ? C’est l’intensité du mal qui nous a visités qui nous permet de découvrir et de mesurer les différents degrés du bonheur par une comparaison avec celui-ci. Ces deux forces seraient donc au service de l’un et de l’autre. Si tel est le cas, alors, le mal ne disparaîtra jamais. Même s’il disparaissait, nous aurions besoin de lui après une longue période de monotonie et d’ennui dans le bonheur afin de retrouver un juste jugement, une bonne appréciation des valeurs morales. Assurément, on peut s’ennuyer du bonheur. La preuve est que personne n’a jamais goûté le bonheur et la paix à perpétuité mais nous savons à travers l’exemple d’Adam et Ève qu’il est possible de s’en lasser. En effet, sans avoir expérimenté le moindre mal, sachant néanmoins qu’il existe, ils ont fini par le chercher, par le retrouver, par l’accepter et l’ont introduit dans leur vie et voici que le mal est désormais omniprésent. 

     Peut-être aussi que par le mal, l’homme a trouvé le chemin de sa divinisation et qu’il nous restera une derrière étape à franchir. Celle de la pérennisation de notre matière. Dieu n’a-t-il pas dit : «… voici que l’homme est devenu comme un Dieu, pour ce qui est de savoir ce qui est bon ou mauvais. Il faut l’empêcher maintenant d’atteindre aussi l’arbre de vie ; s’il en mangeait les fruits, il vivrait indéfiniment. » (Genèse 3 : 22). Si nous avions atteint cet arbre, alors nous serions devenus comme le Dieu immortel, mais d’une immortalité néfaste car étant habités par le mal, le mal alors pourrait se perpétuer à travers nous.

     Avons-nous précipité notre maturité en tant qu’enfants de Dieu ? Avons-nous brûlé des étapes ? Le passage par la vallée du mal a été certes précipité par l’homme ou par le malin sans l’approbation de Dieu ; mais il est assurément un chemin incontournable car de toute évidence, Dieu lui-même serait passé par là. Puisqu’il dit que l’homme est désormais comme lui connaissant le bien et le mal, comment a-t-il découvert le mal dans sa spécificité s’il ne l’a pas expérimenté ?

     Nous avons été créés, image visible du Dieu invisible. Sans doute, nous sommes des dieux et pendant que nous tâtonnons à la recherche de notre identité, la matière s’est mise à parler, à réfléchir, à marcher. Bref, l’homme est en train d’imiter parfaitement Dieu de par sa capacité à créer des ordinateurs sophistiqués qui réfléchissent et des appareils qui sondent sans merci les profondeurs du cosmos : l’homme serait-il à la recherche de son créateur ? Dieu se laissera-t-il trouver un jour quelque part là-bas, là-haut ! Oui, si telle est sa volonté. Il a déclaré une vérité qui est valable pour toutes les générations : «… si vous me cherchez de tout votre cœur, je me laisserai trouver par vous… » (Jérémie 29 : 13). Ainsi donc, s’il est possible de retrouver Dieu spirituellement, on peut aussi le retrouver à travers le matériel ou peut-être par la combinaison des deux : si la religion et la science se liaient d’amitié, si les prières et les recherches scientifiques conjuguaient leurs efforts, alors Dieu se laissera peut-être trouver. Peut-être aussi que nous l’avons déjà trouvé, étant une partie de sa nature habitée par le mal. Alors, une décantation du mal qui existe en nous, devra faire de nous ce qu’il est dans sa plénitude.

 

     La méthode de rédemption

 

     Pourquoi Dieu a-t-il sacrifié son fils unique pour sauver l’humanité ? Pourquoi le sang du doux Jésus fut-il versé pour le pardon de nos péchés ? Dieu ne pouvait-il pas simplement pardonner l’homme et retrancher le malin qui fut la cause première de la chute ?

     La bible enseigne que le Christ serait venu sauver l’humanité. Alors, les questions suivantes me paraissent bien logiques : sauver l’humanité de qui ou la sauver de quoi ? Du péché ? De la mort ? Du malin ou de la colère de Dieu ? Tous ceux qui se disent être sauvés n’échappent pourtant pas à ces fléaux car ils commettent toujours des péchés, sont attaqués par les démons, vivent dans la peur de l’enfer ou de l’incertitude du lendemain et meurent comme tout être. Dans la même logique, le rédempteur se veut de racheter les hommes. Mais racheter les hommes de qui ou les racheter de quoi ? Des divinités de la seconde création ? Le sens véritable de la rédemption et du salut des hommes tels que la Bible les définit, pourrait trouver son explication dans l’œuvre mystérieuse de la création du septième jour.

     Ce fut par la ruse et par une transaction que le malin arracha la création toute entière des mains de l’homme. De même, par une transaction, le Seigneur Jésus, reprendra du malin son butin pour le rétrocéder à l’homme : le jardin d’Éden était le centre de l’Univers spirituel où toutes les tendances spirituelles étaient représentées à la manière de l’ONU où chaque entité politique se fait valoir. Dans un jardin tel qu’Éden ces tendances ne peuvent exister que sous la forme temporelle d’un arbre et c’est ce que les premiers hommes choisirent de manger. L’arbre de la connaissance du bien et du mal pourrait être l’âme et l’esprit même de Lucifer. C’est donc par une nourriture corrompue que l’homme connut la chute, de même, c’est par une nourriture sainte que l’homme se relèvera de sa chute : le second arbre présent dans le jardin d’Éden avait pour propriété de donner la vie éternelle à quiconque en mangerait. Cet arbre pourrait être l’esprit et l’âme de Dieu ou celui de son fils. Si l’homme veut guérir de son mal et vaincre le péché et la mort, il devrait manger de cet antidote. Jésus-Christ n’a-t-il pas dit : « Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra pour toujours. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, je la donne afin que le monde vive. Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : si vous ne mangez pas la chair du fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang possède la vie éternelle et je le relèverai de la mort au dernier jour. Car ma chair est une vraie nourriture et mon sang, une vraie boisson. » (Jean 6 : 51 ; 6 : 53-55). Ici, il ne s’agit pas d’une forme de cannibalisme mais plutôt d’une nourriture et d’un breuvage spirituels dont Dieu assouvit ceux qui croient en lui. En absorbant le fruit de la connaissance du bien et du mal, le péché qui est la substance du malin a poussé des racines dans l’homme. De sorte que ce n’est plus l’homme qui vit mais plutôt le mal qui vit à travers l’homme. Mais par sa mort, Jésus-Christ nourrit l’âme et l’esprit du pécheur de sa substance. Par ce repas spirituel, l’âme et l’esprit morts se mettent à revivre la vie de Dieu. Tel est le plan de Dieu pour le rachat de l’homme et de tout ce qu’il a perdu dans sa chute. Sacrifier son propre fils pour que l’homme (les deux créations confondues) revive de la vie de Dieu. Écoutons ce que dit le psalmiste :

J’ai soif de Dieu, du dieu vivant… (Psaumes 42 : 3).

Oh Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche, j’ai soif de toi. Tout mon être soupire après toi, comme une terre aride, desséchée, sans eau (Psaumes 63 : 2). De quelle soif pensez-vous qu’il puisse s’agir ?

 

     Cette transaction se fait au prix du sang et de la mort. Oui, si Dieu veut sauver les hommes du pouvoir de Satan, s’il veut les racheter, il devrait mourir. La mort du fils de Dieu. En mourant à la croix, Jésus-Christ transmit sa vie à l’homme qui était spirituellement mort. Alors, l’homme reçut de nouveau la vie et la lumière de Dieu qui le recouvrait avant sa chute et qui fut ravi par le malin. Ainsi donc, l’esprit du malin qui habitait dans l’homme est substitué par l’esprit de Jésus Sauveur. En tant que chrétiens, nous devenons alors une nouvelle création. Des êtres d’une nouvelle naissance. Non pas d’une naissance de chair mais d’une naissance spirituelle. Les écrits mystérieux du prophète Ézékiel ont prédit cette transaction spirituelle avec une avance de sept cents ans. Voici ce qu’il annonce de la part du Maître de l’Univers : « Je verserai sur vous l’eau pure qui vous purifiera… Je vous donnerai un coeur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur insensible comme une pierre et je le remplacerai par un coeur réceptif. Je mettrai en vous mon esprit… » (Ézékiel 36 : 25 -27).

     Il s’agit d’une transaction de volonté à volonté au cours de laquelle l’homme reconnaît sa déchéance et par conséquent, accepte l’œuvre de rédemption. Par l’acte du baptême, le rédempteur le rachète et le fait passer des ténèbres à la lumière. Enfant de Satan, vous devenez une nouvelle créature, un enfant de Dieu.

Le Seigneur Jésus disait :

Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné (Marc 16 : 16).

Je suis le chemin, je suis la vérité ; nul ne vient au père que par moi (nul n’est sauvé que par moi).

 

     L’exercice du pouvoir absolu

 

     En dehors du Seigneur Jésus-Christ et ses élites, il est difficile voire impossible pour un être humain de ressusciter une personne morte par la prière. Ainsi donc, le pouvoir de créer une personne ou de la ressusciter lorsqu’elle est morte est un pouvoir spécifiquement divin que j’appelle « le pouvoir absolu ». Le Dieu créateur a donné à ses enfants d’exercer en partie ce pouvoir au moyen de la foi. La foi nous permet donc d’exercer partiellement le pouvoir absolu et fait de nous des dieux. La Bible affirme que nous sommes des dieux et Jésus-Christ l’a confirmé (Jean 10 : 34-36). Nous sommes des dieux privés du pouvoir divin. Ce pouvoir divin a été usurpé par le malin après la chute de l’homme. Cependant, nous pouvons retrouver ce pouvoir, l’activer de nouveau et redevenir pleinement comme Dieu si nous le voulons. Mais il y a une condition sine qua none. On ne peut parler de divinisation sans reconnaître au préalable l’existence et l’autorité « du Dieu Suprême » et cette reconnaissance n’est rien d’autre que la foi. L’activation du pouvoir divin passe donc par un chemin divin qui n’est rien d’autre que la foi en Jésus-Christ. Par enchantement, la lettre aux sept églises du livre de la révélation nous montre le chemin de notre divinisation :

–… À ceux qui auront remporté la victoire, je donnerai à manger le fruit de l’arbre de vie qui se trouve dans le jardin de Dieu (Apocalypse 2 :7).

     N’est-ce pas de cet arbre que jadis, Dieu empêcha l’homme d’atteindre en le chassant hors du jardin ? Maintenant, voici qu’il donne son fruit à manger à quiconque aura remporté la victoire. Manger du fruit de cet arbre, c’est acquérir l’immortalité et c’est exactement ce qu’il nous faut pour achever notre divinisation.

          De celui qui aura remporté la victoire, je ferai une colonne dans le temple de mon Dieu et il n’en sortira plus jamais. J’inscrirai sur lui le nom de mon Dieu… (Apocalypse 3 : 12).

       Devenir une colonne dans le temple de Dieu et ne plus en sortir, cela signifie que vous devenez une composante de Dieu et que vous habitez dans le cœur même de Dieu. Et si le nom de Dieu est écrit sur vous, cela signifie que votre nom est Dieu et par conséquent vous êtes Dieu.

          À ceux qui auront remporté la victoire j’accorderai le droit de siéger avec moi sur mon trône, tout comme moi, après avoir remporté la victoire, je suis allé siéger avec mon Père sur son trône (Apocalypse 4 : 21).

     Si vous parvenez à siéger sur le trône de Dieu, alors, vous êtes Dieu. Ainsi donc, le chemin de la divinisation de l’homme passe par la foi et c’est pour cette raison que ceux qui ont la foi exercent déjà une partie du pouvoir absolu. C’est comme s’ils avaient déjà remporté la victoire et ils ont l’assurance de s’asseoir auprès du trône de Dieu. Il y a donc un lien fondamental entre la foi, la victoire, la consommation du Fruit de l’immortalité, la divinisation de l’homme, le pouvoir absolu, Dieu et la vie éternelle. De sorte qu’on peut dire sans risque de se tromper que celui qui a la foi détient le pouvoir de résurrection ; celui qui détient le pouvoir de résurrection possède la vie éternelle et celui qui possède la vie éternelle est Dieu. Le Seigneur Jésus le confirme : « La vie éternelle consiste à te connaître, toi le seul véritable Dieu, et à connaître Jésus-Christ que tu as envoyé. » (Jean 17 : 3).

 

     La croisée des chemins

   

     Les mathématiciens disent que toutes les parallèles se croisent à l’infini. Si vous permettez, l’infini c’est l’éternité. La marche de l’histoire de l’humanité est une marche qui converge positivement vers l’infini de sorte qu’il n’y a pas de marche arrière possible. Les astrophysiciens quant à eux, après avoir étudié le cosmos et déterminé l’origine du système solaire, la formation des astres et de la vie, ont conclu que l’Univers et la vie ont toujours existé depuis l’éternité (12). La religion chrétienne confesse la même vérité car, il y a environ trois mille ans de nos jours, le Dieu des Hébreux disait : « Je suis l’éternel (l’infini). Je suis au point de départ et je suis à l’arrivée. » (Isaïe 44 : 6). Le Seigneur Jésus, le fondateur du christianisme, lors de son passage sur terre a aussi déclaré : « Je suis la résurrection, je suis la vie. Je suis le commencement et la fin… ». C’est ici donc que le judaïsme et le christianisme se rencontrent. C’est ici aussi que la science et la religion parlent le même langage et se croisent. C’est ici que la connaissance et la sagesse se fusionnent. C’est ici aussi que se trouve le secret même de Dieu, le secret de sa naissance. C’est ici que la boucle du cercle se referme nous laissant ignorer où elle a commencé et où elle s’est refermée ? Pour connaître ce secret de Dieu, pour découvrir celui qui créa le créateur, il faudra d’abord accepter par la foi l’existence d’un Dieu créateur et cette foi nous donnera le pouvoir de la résurrection et la vie éternelle, et lorsque nous serons comme Dieu, alors nous saurons tout.

 

     

 

 

RÉFÉRENCES DES OUVRAGES ET DOCUMENTAIRES CITÉS OU PROPOSÉS POUR TOUTE ÉVENTUELLE RECHERCHE

 

1. Catholic Encyclopediae : mystical stigmata

2. History channel : stigmata, marked for life

3. Livingmiracles. net/incoruptibles

4. Secrets of ancien world. James, brother of Jesus?

5. Catholic encyclopedia : relics

6. A cta sanctorum

7. Les miracles

8. Fragments d’Épiménide, A 2, dans Suidas, cf Dodds (E.R.).

T he Grelks and the Unrationnal (Berkeley, 1959, ch. VI)

9. Litanies de la Sainte Vierge

10. Story of christianity. Two thousand years.

11. Story of christianity, the first thousand years.

12. Origine

13. La Vierge Marie en Yougoslavie

14. La Vierge Marie à Damas, Syrie

15. Loving Ganesha, preface : the milk miracle

16. History channel, saints preserved

17. LIFE, Pope John Paul II, A TRIBUT (Bulfinch) page 23 et 46

18. Notre Dame du pilier, Saragosse

19. Photo les chemins de Compostelle

20. History channel : Egypt, beyond the pyramids

21. History channel : Egypt, land of the Gods

22. Du couvent au salut (Sœur Lutala K. Françoise, page 42)

23. www.dailymotion.com; www.youtube.com (chercher: ovni/ufo/

alien/extraterrestre/EBE)

23a. alien life form and craft testimony/1954 aliens contactent us army/

57 variétés d’aliens répertoriés/aliens species the orange eben/

23b. A lien petit grey ebe ovni/ alien autopsy-roswell ufo / brazilian

incident captured aliens/ varginha/ il vero alieno/ebt/EBE

23c. Témoignage de contacté

23d. bébé créature bébé alien / bébé alien / allien baby / bebe  alien mort

23e. Rencontre du 4e type part 6 / rencontre extraterrestres

23f. ufo disclosure

23g. A lien abduction

24. www.ciel-et-enfer.skyrock.com

25. Le matériel de Couper / Le gouvernement secret / William cooper/

Entité biologique extraterrestre / Alien species / The reptilian race (sur youtube, Google etc.)

27. Giants of India (Youtube) Super science : le mythe des géants

(Dailymotion)

28. A nannuki (sur Youtube)

29. Les dieux de l’an 2000 (sur Google)

30. Gérard Bouffard (sur Dailymotion)

31. L’Inquisition (sur Internet)

 

 

                          Copyright, Library of Congress, USA, September 7 2007