Chapitre VIII

 

Tentatives d’explication

 

 

 

Les tours de magie

 

Un magicien qui se nommait Toullé, originaire de la ville de Bawku (Ghana), nous avait impressionnés par ses tours de magie. Parmi les miracles accomplis par lui, ce magicien a découpé sa langue, au moyen d’une lame tranchante, sous nos regards médusés. Alors, le sang giclait de sa bouche et se répandait au sol. Mais il ne se souciait de rien. De la main gauche, il tenait un morceau de sa langue, et de la droite, la lame dont il s’est servi pour le sectionnement. Et de sa bouche grande ouverte, nous apercevions, dans un bain de sang le bout de la langue sectionnée. Il n’y avait pas de chirurgie plastique dans les années 1980, surtout pas dans un village d’Afrique. Le magicien avait utilisé la puissance des génies d’Afrique pour accomplir ce miracle. Ces genres de magiciens se nomment des « guinamorri » en langue locale. Lorsque le magicien entreprit de recoller le morceau de langue, ce fut un vrai miracle. La langue reprit place comme si de rien n’était. Nous fûmes obligés de laver le sang répandu sur la piste, car le lendemain, les taches de sang demeuraient sur l’estrade. Cette démonstration de miracles eut lieu dans les années 1980, sur la piste de danse du bar « Jeunesse Bar » appartenant à mon père. C’était un spectacle payant, qui connut également la présence, parmi les spectateurs, de membres de la communauté chrétienne de l’Église catholique de la paroisse de Tenkodogo.

 

Ce magicien, par l’entremise de génies d’Afrique, avait réussi à sectionner sa langue, et à la replacer sans laisser la moindre trace. S’il l’avait voulu, il aurait pu se perforer les mains, ses pieds ou le flanc : le résultat escompté aurait été le même. Alors, il aurait été considéré comme un stigmatisé. Ceci est une preuve qui démontre que, par la complicité des démons, des blessures ouvertes et profondes peuvent apparaître et disparaître sur le corps humain, sans que cela soit l’œuvre du Saint-Esprit. Que dire alors des stigmatisés de notre Église dont les blessures apparaissent, saignent et se referment sans laisser de traces ? Les deux cas sont analogues. Par conséquent, les mêmes types de génies, lorsqu’ils s’intéressent à la religion, peuvent opérer de tels miracles au travers des stigmatisés, dans le but de gagner des âmes pour leur compte. Nous avons un exemple assez illustratif dans le catholicisme : le Padre Pio, ce grand stigmatisé, a porté ses blessures et a saigné pendant cinquante longues années. Il lui était impossible de marcher, car les blessures des pieds étaient douloureuses au contact du sol. De plus, il devait renouveler le pansement de son flanc, trois fois par jour, à cause de l’abondance des saignements. Mais à sa mort, comme si rien ne s’était produit, toutes les blessures disparurent instantanément, et aucune trace ne fut trouvée sur son corps. Il y a donc similitude et possibilité d’assimilation entre les expériences de certains thaumaturges catholiques et les prodiges des magiciens d’Afrique. On notera que lorsque le Christ ressuscité s’est présenté au pessimiste Thomas, il portait encore les marques de sa passion (Jean 20 : 27-29).

 


Les alliances démoniaques

 

Dans l’Évangile de Matthieu, le chapitre 8, les versets 28 et 34 nous relatent la délivrance spectaculaire d’un homme tourmenté par une légion de démons. Cet homme vivait dans les cimetières, se déchirait le corps avec des pierres, brisait toutes les chaînes qui le liaient, et personne n’osait s’approcher de lui. À l’approche du Seigneur Jésus, ces démons l’avaient supplié de ne point les jeter dehors. Ils demandèrent à intégrer les corps des pourceaux qui paissaient aux environs. Le Seigneur Jésus le leur permit. Plus de deux mille pourceaux furent envahis par ces démons, et se précipitèrent tous dans la mer. La Bible ne nous précise pas ce que sont devenues ces infortunées bêtes au milieu de la mer. Mais ici, nous avons affaire à un type spécial de démons qui ne vivent que dans un corps animal. À coup sûr, ils ne sont pas entrés dans ces pourceaux pour en ressortir. Ils y sont restés pour en faire leur nouvelle demeure. S’ils veulent y demeurer, il leur faudra obligatoirement opérer un miracle de conservation. Depuis la révolte des anges, ils ont été précipités sur terre, et nos corps constituent leurs nouvelles demeures. Mais s’il arrive que les démons qui habitent un corps humain se révèlent être des démons religieux, il est également probable que l’on ait un « saint, un thaumaturge ». Après la mort de ce « saint », les démons emprisonnés dans son corps qui, autrefois était leur domicile sont capables de le maintenir intact. Ce corps serait alors considéré comme incorruptible.

 

Exemple concret

 

L’exemple suivant est celui d’un corps humain qui pourrait aider à comprendre la puissance des démons au sujet de la mort. Mon père qui animait la chorale en latin à l’Église catholique, y était un fervent croyant. Il avait aussi accumulé beaucoup de fétiches, car à leur époque, c’était le seul moyen de se protéger contre la magie noire et la sorcellerie africaine qui, sauvagement, ravageaient beaucoup d’âmes. En effet, de méchantes personnes ont tenté en vain de tuer mon père. De guerre lasse, ils conclurent que mon père était immortel. Mais il tomba malade à l’âge de soixante ans, et un hôpital de Bordeaux en France détecta un cancer primaire du foie. Mon père s’était inconsciemment attiré cette maladie, car l’excès de gloire qu’il a connu, l’avait conduit à certains abus. Comme il était solide et robuste, il portait fréquemment à ses lèvres une bouteille de whisky sec, et en vidait le contenu, sans être ivre. C’est l’alcool ingurgité dans ces conditions, qui avait détruit son foie. Les médecins avouèrent leur incapacité devant ce type de cancer et lui donnèrent trois mois pour mourir. À son retour de France, la maladie s’aggrava, de sorte que l’imminence de son décès était prévisible. Il vomissait des litres de caillots de sang. Les médecins nous expliquèrent que c’est son foie qu’il vomissait ainsi.

 

Sachant sa mort très prochaine, il nous informa qu’un fétiche était enterré au chevet de son lit, et tant que ce fétiche n’était pas détruit, il lui serait difficile de mourir. Ce fétiche avait la propriété de le maintenir en vie, quelles que soient les circonstances. Le nom de ce fétiche est « kaosyinga » en langue mooré, ce qui signifie littéralement « vivre longtemps ». Ce fétiche existe un peu partout en Afrique de l’Ouest, et constitue le support de vie de beaucoup de vieilles personnes. Il nous exhorta donc à détruire ce totem, au cas où son agonie perdurerait. Son agonie fut effectivement longue, si bien que tout le monde se lassa de l’assister. Bien que le fétiche fût détruit, et qu’il ait vomi tout son foie, mon père ne mourait toujours pas. Alors, l’un de nos cousins se souvint qu’un marabout avait enterré un autre fétiche du même type au pied de la terrasse, l’année où sa maladie s’était déclenchée. Nous avions donc décidé de creuser et de le détruire aussi. Pourtant, notre père n’avait pas fait mention de celui-ci. Peut-être, miné par la maladie, il l’avait oublié. Peut-être aussi qu’il ne lui accordait aucune importance. Nous creusâmes et sortîmes le fétiche qu’un cousin brisa d’un coup de pioche. À cet instant précis, notre père, agonisant, poussa un grand soupir. Il venait de mourir.

 

Ce sont les esprits de ce fétiche qui le conservaient en vie. Des exemples de ce type se comptent par milliers en Afrique. Si vous avez de la peine à me croire, renseignez-vous auprès des prêtres et des pasteurs qui servent en Afrique de l’Ouest, et vous saurez toute la vérité. Voyez donc ! Si les démons sont capables de maintenir un corps en vie, ils ont aussi la capacité de le maintenir intact après la mort. Si ce corps est leur demeure et leur temple, et s’il s’agit de démons religieux qui ont soif de l’adoration des hommes, alors, il n’y a pas d’autres solutions pour eux que de faire de ce corps un objet de culte autour duquel se rassembleront les gens de toutes langues. Puisque le diable est la cause du péché, de la mort et de la corruption de notre corps, il est aussi capable de le rendre incorruptible d’une manière quelconque après notre mort. Oui, le diable est capable de se jouer des lois de la nature, afin de tromper les chrétiens et de les éloigner du véritable Dieu. Si le diable veut réussir à détruire les chrétiens qui le dérangent par leur foi en Christ, il fera mieux de se présenter sous un jour chrétien, ou en ange de lumière. Si la sorcellerie cherche à infester les milieux chrétiens, elle n’a pas d’autre alternative que de prendre des apparences chrétiennes. Et comme je l’ai dit un peu plus haut, c’est ce que Satan fait déjà.


 

Magdalena de la Cruz (1487-1560)

 

Cette religieuse franciscaine reçut les stigmates et saigna pendant trente-neuf longues années. De son vivant, elle était donc vénérée comme une sainte. Mais en 1543, elle tomba malade et déclara que ses stigmates n’étaient pas l’œuvre de Dieu. Elle confirma l’authenticité de ses blessures (stigmates), mais avoua qu’elles avaient été causées par le diable (6). Le Vatican qualifia alors ses stigmates de « stigmates diaboliques ». L’Inquisition catholique l’incarcéra dans une prison franciscaine, où elle demeura pendant dix-sept ans, jusqu’à sa mort. Suite à ce cas, le pape Bénédicte XIV rédigea un guide destiné à aider à la reconnaissance de vrais stigmates. Cette contradiction est une preuve gênante pour l’Église catholique. Elle démontre clairement que le diable est impliqué d’une manière quelconque dans cette affaire des stigmates.

 

Pour ma part, cette religieuse Franciscaine est une pionnière de la foi chrétienne sur la question des stigmates. Elle fut la première à révéler leur origine diabolique. D’autres stigmatisés avaient certainement détecté l’ingérence du diable dans cette expérience douloureuse, mais l’avaient mal interprétée. Peut-être aussi que, pour éviter le ridicule et la moquerie cruelle des hommes, comme ce fut le cas de Magdalena de la Cruz, ils auraient choisi de garder le silence, quitte à régler cette affaire directement avec le Bon Dieu. Cette brave religieuse qui vivait dans un couvent n’a pas obtenu les stigmates par suite d’une vie de débauche telle que la prostitution ou l’ivrognerie. C’est le recueillement intense et la pratique excessive du catholicisme qui provoquèrent ces stigmates. Cela démontre qu’il y a un danger dans la pratique exacerbée du catholicisme.

 

Les stigmatisés, sans exception, passent par des attaques démoniaques, et sont torturés par les forces du mal. Pourquoi cela ? Si être un saint de l’Église consiste d’abord à être tourmenté de la sorte par des démons, je constate que cette règle ne s’applique pas sur les saints authentifiés par La Bible. En effet, combien de fidèles serviteurs du Dieu Élohim ont affirmé, même une fois, avoir été tourmentés de la sorte par des démons ? Aucun ! Citez tous les apôtres, tous les prophètes, tous les rois, tous les patriarches, et vous verrez qu’aucun d’eux ne fut tourmenté par un démon, chaque fois que leur vie était en règle avec l’Éternel. Mais lorsque vous êtes dans l’antre du diable, alors vous serez la proie des démons.

 

Les stigmates du Seigneur Jésus et de l’apôtre Pierre avaient été provoqués par les clous qui ont perforé leur chair, fendu leurs tendons, et brisé leurs os, pendant l’horrible épreuve de la crucifixion. Par contre, les stigmatisés de notre époque reçoivent leurs blessures à la suite d’une visitation de la Vierge Marie ou par un ange mystérieux qui leur projette un faisceau lumineux. Il se pose ici un problème d’authenticité. De même, les stigmatisés racontent que lorsqu’ils sont tourmentés par Satan, c’est la Vierge Marie qui vient le chasser et les réconforter. Pourtant, de son vivant, la Vierge Marie n’a chassé aucun démon. Mais pourquoi se trouve-t-elle maintenant au centre de tous ces phénomènes ?

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Les souffrances et la mort des visionnaires

 

Les détails qui ont attiré mon attention se trouvent aussi dans le fait que les visionnaires catholiques souffrent beaucoup, perdent abondamment du sang et en général, souffrent et meurent de diverses maladies. Bernadette Soubirous est morte de tuberculose et d’asthme, Jacintha et Francisco sont morts de pneumonie et de tuberculose, la sœur Faustine est morte par suite d’énormes souffrances physiques, Jean-Marie Vianney rapporte que trente ans durant, il fut l’objet d’attaques démoniaques telles que des bruits étranges, des menaces, des objets qui furent jetés sur lui, en plus, il souffrait de rhumatismes, de fièvre, de sévères maux de tête, de maux de dents, etc. qui ont fini par l’emporter. Thérèse N. souffrait entre autres de convulsions, d’aveuglement, de mutisme, de paralysie, de tristesse et de surdité. Padre Pio rapporte avoir été plusieurs fois torturé par des démons.


Le saint Curé d’Art signale être constamment tourmenté par le démon. Saint Gemma Galgani dit avoir été sévèrement battu par le diable pendant la prière du soir. Saint François d’Assise, pendant son passage à Rome, fut battu par un groupe de démons et fut retrouvé demi-mort. Premier stigmatisé catholique, François d’Assise mourut aveugle, frappé de glaucome, souffrant de sévices physiques, et ainsi de suite (2, 3, 7).

 

L’Église catholique dira que les démons se déchaînent sur ces hommes parce qu’ils sont des saints serviteurs de Dieu. Pourtant, c’est le contraire qui devrait se passer, car les démons ont une peur bleue des vrais serviteurs de Dieu. Ces gens ont l’onction et le feu du Saint-Esprit, avec lesquels ils chassent les démons, les lient et les jettent dans l’abîme. Par conséquent, aucun démon n’ose s’approcher d’un vrai serviteur oint de Dieu. Quelles que soient les explications données par l’Église, je ne manquerai pas de souligner qu’aucun prophète, aucun patriarche, aucun apôtre du Seigneur Jésus, aucun chrétien des temps apostoliques, n’est mort dans les conditions ci-dessus énumérées. Ils sont morts sous le poids de l’âge, ou rejetés par ce monde. Aucun d’eux n’a été torturé de cette manière par le diable.

 

Lorsque l’onction de Dieu opère des miracles à travers un homme, il n’y a aucun démon qui puisse le tourmenter. Mais lorsque l’Esprit de Dieu abandonne une personne parce que Dieu l’aurait rejetée, les démons peuvent le prendre en otage. Ce fut le cas du roi Saul (1 Samuel 16 : 14). Je sais par expérience, et vous affirme que les tortures et bastonnades que subissent les stigmatisés sont le reflet de ce qui se passe réellement dans les prisons spirituelles. L’illustration permettant de comprendre ce phénomène est le suivant : lorsque les sorciers parviennent à happer l’esprit d’un être, les tourments infligés aux différentes parties de son esprit se répercutent directement sur le corps physique de cette personne. C’est dans cette logique que se situent les tourments des thaumaturges catholiques.

 

Les blessures que portent les mystiques de l’Église catholique, ainsi que toutes les souffrances qu’ils endurent sont dénommées « souffrances co-rédemptrices ». Étant donné que la Vierge Marie porte le titre de « co-rédemptrice » dans l’Église catholique, pourquoi n’a-t-elle pas porté des stigmates durant sa vie ?

 

Les fameux stigmatisés ou incorruptibles qui opèrent des miracles auraient reçu ces dons sur la base des apparitions de Marie ou de Jésus-Christ. Pourtant, aucun de ceux qui ont marché avec Jésus-Christ et qui l’ont touché, aucun de ceux à qui il est apparu après sa résurrection, n’a porté de stigmates. La célèbre Marie de Magdala fut le premier témoin à observer le corps glorieux du Seigneur ressuscité. Elle courut


 

Les stigmates de l’apôtre Paul

 

L’apôtre Paul à qui Jésus-Christ est apparu sur la route de Damas n’a jamais porté les stigmates comme certains le prétendent. S’il était stigmatisé, il lui aurait été impossible d’effectuer, à pied, ces grands voyages missionnaires, à travers le vaste Empire romain. Nous savons cela à travers l’expérience de Padre Pio, parce que les blessures aux pieds l’empêchaient de marcher. De même, depuis que Myrna Nassour, de Damas en Syrie, la dernière des stigmatisés en date, a reçu ses stigmates, elle prit l’habitude de demeurer au lit, parce qu’elle endure d’énormes souffrances. Ce sont des blessures douloureuses qui refusent aux pieds tout contact avec le sol. Par contre, l’apôtre Paul portait les cicatrices des supplices qui lui furent infligés par les opposants à la foi chrétienne. Ces cicatrices sont des stigmates, car selon le dictionnaire Larousse, le mot stigmate signifie aussi « toute marque laissée par une plaie ». Ceux-ci sont différents des blessures profondes de nos mystiques. Voici le témoignage sur l’apôtre :

 

– Des juifs vinrent d’Antioche de Pisidie et d’Iconium. Ils gagnèrent la confiance de la foule, jetèrent des pierres contre Paul pour le tuer, puis le traînèrent hors de la ville, car ils pensaient qu’il était mort (Actes 14 : 19).

 

Paul et Silas, après avoir été battus à coups de fouet, furent jetés dans la prison de Philippes. Mais à minuit, lorsqu’ils chantaient les louanges de l’Éternel, tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre qui secoua les fondations de la prison, toutes les portes de la prison s’ouvrirent et les chaînes des prisonniers se détachèrent… « Le gardien les prit avec lui à cette heure même de la nuit et lava leurs blessures… » (Actes 16 : 33).

 

– Cinq fois j’ai reçu des juifs la série des trente-neuf coups, trois fois j’ai été battu

 

à   coups de fouet par les Romains et une fois on a voulu me tuer en me jetant des pierres… (2 Corinthiens 11 : 24-25).

 

– … les cicatrices que je porte sur mon corps prouvent que je suis l’esclave de Jésus (Galates 6 : 17). Autant de preuves qui montrent que les prétendus stigmates de l’apôtre Paul ne sont rien d’autres que les cicatrices issues de nombreux sévices dont nous faisions justement cas.


 

La confusion

 

La similitude des expériences mystiques des thaumaturges catholiques nous empêche d’identifier avec précision les acteurs cachés derrière ces phénomènes de stigmatisation et d’incorruptibilité. S’agit-il d’anges rebelles de Dieu ou de ses bons anges ? D’une part, nous avons des anges de Dieu qui projettent des faisceaux lumineux sur le corps des victimes afin de faire paraître les stigmates. C’est une expérience très douloureuse qui fait défaillir les thaumaturges. Après cela suivent les saignements, les maladies, les jeûnes, etc. Il n’y a que pure souffrance et douleur intense. D’autre part, nous avons encore d’autres anges de Dieu qui, eux aussi, torturent les victimes, par des bastonnades prolongées, des objets qui sont projetés sur eux, des cauchemars, des bruits étranges, etc. Dans les deux cas, aucun des deux groupes d’anges n’agit mieux, car tous provoquent douleurs et souffrances. Ils sont donc assimilables.

 

Si vous devez prononcer un jugement sans parti pris pour une église quelconque, parlant des anges déchus de Dieu, vous ne pouvez exclure la permanente possibilité d’une tromperie, car ces anges déchus se révèlent toujours sous une fausse identité, lorsqu’ils cherchent à tromper. Des démons qui portent un double manteau, et qui usent d’une politique du double jeu. Par conséquent, le phénomène non biblique de stigmatisation ou de l’incorruptibilité du corps, se révèle clairement être une de leurs supercheries les mieux réussies.

 

Remarques importantes

 

Y a-t-il eu des stigmatisés avant l’ère chrétienne ?

 

Des siècles avant la naissance du christianisme, il est dit qu’un homme d’origine grecque et prêtre d’une divinité païenne aurait aussi porté des stigmates. Il s’appelait Épiménide de Cnossos (6e ou 7e siècle avant J.-C). Il pratiquait la macération et le jeûne intense. Il vécut cinquante-sept ans dans une grotte consacrée au dieu des mystères crétois. Lui aussi lisait les pensées, prédisait l’avenir, faisait des miracles et jouissait du don de bilocation, exactement comme les mystiques de l’Église catholique

 

(8). Ce témoignage vieux de six siècles avant Jésus-Christ, qui nous fut relaté par le compilateur byzantin Suidas, lui aussi, citant un auteur ancien nommé Sosibius, est une preuve éclatante que la stigmatisation est liée aux jeûnes et aux recueillements intenses, et n’est pas forcément un don du Dieu d’Abraham.

 

                                                                                       

                                                                                                                                                                                                                                                               Épiménide  of Knossos


Y a-t-il eu un corps incorruptible hors de l’Église catholique ?

 

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, la réponse est affirmative. En effet, un athée, un moine bouddhiste réputé dans la méditation et la récitation rabâchée des mantras, fut exhumé 75 ans après sa mort, et fut trouvé intact et mieux préservé que les incorruptibles de l’Église catholique. Il s’agit du Tibétain Lama Dashi-Dorzho Itigilov, mort en 1927 et exhumé le 10 Septembre 2002, d’un cimetière proche de la cité de Ulan Ude, Fédération de Russie. Dans le testament qu’il rédigeât avant sa mort, il exigeait d’être enterré assis en tailleur et requit que son corps fût exhumé des années après sa mort. Cet athée savait donc ce qu’adviendrait à son corps après de longues décennies dans la tombe. Alors, vous qui considérez l’incorruptibilité du corps comme un signe incontestable de sainteté et un don parfait du Dieu de La Bible, que dites-vous alors de ce bouddhiste qui est un athée par excellence ? Vous devez accepter cette vérité : ceux que vous avez canonisés et qualifiés de saints ne le sont pas aux yeux du Dieu de La Bible.

 

                                                                                                                         

   

                                                                                                                                                                                                                                               Lama Dashi-Dorzho Itigilov 

 

 

Quoi de plus sur les stigmatisés et les corps incorruptibles ?

 

Après leurs horreurs effroyables, l’histoire nous apprend que la Sainte Inquisition et les guerres saintes n’étaient pas positives. Même le Vatican reconnaît cela de nos jours. Mais saviez-vous que ce sont les stigmatisés de l’époque, ces éclaireurs du catholicisme, qui encouragèrent les papes à s’engager dans ces guerres meurtrières, en les cautionnant ?

 

L’Église catholique refuse de croire qu’une personne puisse être possédée par le diable. Elle préfère employer le terme « oppressé » (encore une excuse). Mais ne voyez-vous pas que les stigmatisés et les corps incorruptibles sont possédés ! Les bastonnades, les tortures, les saignements et les souffrances qu’ils subissent en sont les preuves. Même dans la mort, ces pauvres âmes ne peuvent trouver du repos, car Satan utilise toujours les incorruptibles pour perdre d’autres âmes. C’est une preuve que les démons ont trouvé refuge dans ces corps et qu’ils y sont prisonniers. Sans ambages, il s’agit là de cas effarants d’une forme de possession satanique indéniable. Une possession éternelle pendant la vie et même dans la mort (ad vitam aeternam). Allez-vous mettre en doute mon assertion ? Si oui, voyons alors ce que La Bible révèle sur le repos des âmes.


 

 

Samuel fut le grand prophète de son époque et qui fut agréé par Dieu et son peuple. Après sa mort, Saul, le premier Roi d’Israël, par l’entremise d’un medium, convoqua l’esprit du prophète afin de le consulter. Le prophète répondit à l’appel. L’esprit qui était visiblement irrité lui demanda : « Pourquoi as-tu troublé mon repos ? Pourquoi m’as-tu fait appeler ? » (1 Samuel 28 :15). La même nuit, le roi et ses fils périrent. La sainteté de Samuel fut authentifiée par Dieu. Les circonstances décrites ci-dessus nous apprennent que les saints de Dieu, qui sont morts, se reposent et ne doivent pas être perturbés.

Daniel, un autre saint homme et grand prophète qui fut authentifié par La Bible, a également confirmé que tous les morts se reposent, et que c’est seulement à la fin des temps qu’ils se relèveront pour recevoir leurs récompenses (Daniel 12 :13). Les incorruptibles, ces fameux saints du catholicisme qui sont exhumés des tombeaux, et exposés au grand jour, opérant des miracles, sont-ils ainsi au repos ? Œuvrent-ils en droite ligne des lois de La Sainte Bible, ou sont-ils les rétrogrades des exigences divines ?

 

Lorsque le patriarche Jacob fuyait la maison de Laban, La Bible dit que sa femme Rachel vola les fétiches (les dieux) de son père (Genèse 31). J’ai cherché à connaître ce qu’était ce fétiche utilisé à cette époque précoce de l’histoire. Je trouvai la réponse dans Le Livre du Juste « The book of Jasher » (textes sacrés du Judaïsme). La Bible nous exhorte par trois fois à consulter ce fameux livre (voir Josué 10 :13 ; II Samuel 1 :18 et Jude 1 :14). Mieux que La Bible, ce livre fournit des détails impressionnants et très approfondis sur les événements historiques, lesquels sont utiles pour notre siècle. Malheureusement, il ne contient que les six premiers livres de l’Ancien Testament (de La Genèse jusqu’à Josué). Parlant du fétiche de Laban, le Livre du Juste explique qu’il s’agissait de la tête humaine d’un premier-né. Après l’avoir imbibée d’une solution de sel, on utilisait de l’or et d’autres astuces pour des cérémonies. Lorsqu’une personne se prosternait devant cette tête, alors, elle se mettait à parler et à révéler tout ce que l’on désire connaître sur l’avenir. C’était de la sorcellerie. Rachel par son vol voulait ainsi empêcher son père de découvrir la direction de leur fuite. Une étude comparative me permet d’exhiber une similitude entre ce fétiche parlant et l’un des incorruptibles catholiques (Estocha calafato), également capable de parler après sa mort. De même, certaines reliques dans le catholicisme (les crânes humains) exercent aussi ce même pouvoir.


 

Le mariage spirituel

 

Lors de son passage sur terre, de son gré, le Christ Jésus ne se maria pas. Pourtant, ni les Saintes Écritures ni la loi juive ne l’en empêchaient. Aucun passage biblique et aucun document historique fiable n’a certifié qu’il s’était marié. Le film sur la dernière tentation du Christ ainsi que le livre sur le code de Vinci, sont des mensonges grossiers. D’autre part, notre rédempteur, Jésus de Nazareth nous a clairement enseigné que les corps ressuscités ne se marient pas, car ils sont comme les anges du ciel. Nous lisons : « Jésus leur répondit : Vous vous trompez parce que vous ne connaissez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu. En effet, quand les morts reviendront à la vie, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils vivront comme les anges dans le ciel » (Matthieu 22 : 29-30/ Luc 20 :34-35).

 

Jésus-Christ étant le premier corps ressuscité, il va sans dire qu’il ne peut se contredire lui-même, et en conséquence ne se maria pas. Pourtant, des femmes stigmatisées de l’Église catholique (Sainte Catherine de Sienne en 1367 et Sainte Catherine de Ricci en 1542) révèlent qu’elles ont été mariées au Seigneur Jésus-Christ en présence de la Vierge Marie et du roi David. Elles disent également porter une alliance en or ou en diamant, que seules elles-mêmes peuvent voir. Il est donc clair que ces stigmatisées sont effectivement mariées, et l’époux leur donne le pouvoir d’opérer des miracles époustouflants. Mais au regard de l’enseignement du Christ qui nous est donné dans Matthieu 22 :29, l’on est porté à la méfiance et à se demander en conséquence : à quel Jésus sont-elles mariées ? Au Jésus de Nazareth, le Sauveur de l’humanité, ou au faux Jésus qui n’est rien d’autre qu’un démon religieux ? À vous d’en juger. Pour ma part, je sais par expérience que tout mariage spirituel est satanique, car seuls les anges rebelles de Dieu (les démons) peuvent violer cette loi pour se marier aux femmes de la terre. Ces genres de mariages illicites eurent lieux à l’époque de Noé et des géants naquirent, remplissant la terre de violence. Dieu provoqua le déluge et les détruisit tous. À notre époque de la fin des temps, ces mariages spirituels illicites se font avec les stigmatisés catholiques. Christ n’a-t-il pas révélé que ce qui s’est passé au temps de Noé se passera encore au jour du fils de l’homme ?

 

Depuis le XIXe siècle, on peut énumérer un millier de stigmatisés et d’incorruptibles au sein de l’Église catholique. Dans cette publication, je n’ai considéré qu’une dizaine de cas. Mais lorsque vous opérerez de sérieuses investigations dans la vie des saints du catholicisme, et que vous confronterez le résultat de ces investigations avec La Parole de Dieu, alors vous découvrirez un nombre infini de faits qui vous surprendront et qui bouleverseront éventuellement votre foi catholique.

 

Avant de conclure, je citerai deux exemples supplémentaires qui aideront davantage à réfléchir sur ces phénomènes de stigmatisation et d’incorruptibilité qui revendiquent leur identité chrétienne.

 

Saint Denis

 

Cet homme aurait été le premier évêque de Paris en 250. Décapité sur ordre du consul Fescennius, il se serait relevé pour prendre sa tête dans la main, et se diriger au cimetière. Une sculpture du début XVe siècle relate en effet cet événement (19). Avez-vous déjà vu un tel phénomène dans toute l’histoire du christianisme et de la race humaine ? L’apôtre Paul, une des grandes figures du Nouveau Testament, fut décapité par Rome. Il ne s’est pas relevé et prendre sa tête pour se diriger au cimetière.

                                                                              

 

Sœur Lukardis d’Oberweimer

 

Je citerai aussi le cas de sœur Lukardis d’Oberweimer (1276-1309) qui fut une stigmatisée, un peu hors du commun. Son cas ne fut connu du public qu’en 1899, grâce aux archives (Analecta) des Bollandistes. Durant deux années consécutives, elle frappa violemment et bruyamment la paume de sa main, seulement au moyen de son doigt (le majeur). Le bruit assourdissant qui en résultait était semblable à celui d’un marteau qui battait une enclume. L’exercice se répétait deux fois par jour, à des heures très précises : six heures et midi. Quelques années plus tard, les stigmates apparurent. De jour comme de nuit, elle se mettait à courir avec une telle vélocité que même les hommes les plus robustes avaient du mal à la rattraper. Des fois, elle courait droit devant elle, parfois encore, elle courait en rond. Lorsqu’elle était enfermée dans une maison où ne pouvait pas courir, alors, elle se frappait brutalement contre le mur. Il y avait aussi des jours où, couchée, elle tournait sur elle-même pendant longtemps, comme une pièce à la broche rôtissant au feu. Parfois, alors qu’elle était couchée, on la trouvait dans une position bizarre « appui tendu relevé » : son corps se soulevait verticalement, les pieds en l’air, et elle demeurait dans cette position pendant des heures, ne reposant que sur la tête et sur une épaule (7)…

 

Chacun pourra analyser ces faits selon son degré d’instruction et suivant sa foi. De mon côté, je pense que tout cela est l’œuvre des démons religieux, car ces gestes et attitudes n’augurent rien de saint. On se croirait plutôt devant une possédée. Une mauvaise interprétation du phénomène serait à l’origine de cette confusion monstrueuse. Ainsi, des personnes pieuses, possédées par de puissants démons religieux ont été érigées, à tort, au rang de sainteté par les Souverains Pontifes de Rome.

 

La preuve biblique sur les origines démoniaques des stigmatisés

 

Voici la preuve biblique que le Seigneur m’a donnée et qui a déclenché cette investigation. Écrite des siècles avant le crucifiement du Seigneur Jésus, et des milliers d’années avant l’apparition des stigmatisés catholiques, l’accomplissement de cette prophétie révèle le caractère omniscient de Dieu, qui nous laisse ébahis. Cette preuve, vous la découvrirez dans le psautier catholique 21 ou le Psaume 22 dans La Bible des protestants : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné, loin de mes appels et de mes cris de crainte ? Mon Dieu, je crie le jour et tu ne réponds pas, la nuit encore, et tu n’as pas souci de moi… De nombreux taureaux m’entourent, des buffles de Bassan m’environnent. Contre moi ils ouvrent leur gueule comme un lion qui déchire et rugit… Oui, des chiens m’environnent, une bande de scélérats m’entoure ; ils ont percé mes mains et mes pieds (Psaumes 21 : 1-3 ; 21 : 13-14 ; 21 :17. Les Psaumes. Éditions saint Paul d’Afrique).

 

Le récit des quatre Évangiles ne montre pas la présence d’animaux tels que des chiens, des taureaux, des lions et des buffles autour de la croix du Christ Jésus lors de son crucifiement. Pourtant, le psalmiste affirme que de tels animaux étaient bel et bien présents. Il s’agit d’anges rebelles de Dieu (les démons), qui se sont ligués pour tuer le fils de Dieu, venu racheter les êtres humains de leur servitude. Ce sont eux qui ont percé les membres du Christ en le clouant à la croix, c’est encore eux les auteurs des blessures des stigmatisés de l’Église catholique. Le Seigneur m’avait dit, par la bouche du prophète, de rester tranquille et de l’écouter, car il m’instruirait. Dans mon ignorance et dans mes épreuves, je n’avais pas réussi à rester tranquille. Néanmoins, dans sa bonté immense, il a commencé son instruction, et je suis complètement rempli de ses révélations. Je grelotte maintenant, comme de froid, et vous devez vous aussi en avoir la sensation, à la lecture de ces passages, surtout si vous êtes un fervent catholique.

 

 

Autres observations non négligeables

 

Les reliques

 

Les Évangiles rapportent que tous les malades qui touchaient le Seigneur Jésus étaient guéris. Plus tard, ses apôtres ont manifesté ces mêmes dons de puissance. Les objets les ayant touchés guérissaient les malades, même à distance. Les démons étaient chassés lorsque ces objets étaient appliqués aux malades (Actes des apôtres 19 : 11). Même leur silhouette guérissait les malades (Actes 5 : 15). On pourra aussi citer l’exemple des ossements du prophète Élysée, par lesquels un défunt recouvra la vie, lorsque le corps les toucha par hasard. Cela démontre la puissance de Dieu et témoigne que l’Esprit Saint est présent dans ces corps, même morts. Et par là, nous avons l’assurance que ce même Esprit Saint redonnera vie à ces corps à la résurrection des morts.

 

De même, dans le catholicisme, les vêtements des saints sont découpés en miniatures, enveloppés dans des plastiques, et distribués à travers le monde entier, à  toute personne qui désirerait les porter sur soi. Ces reliques auraient le pouvoir de protéger et de guérir tous ceux qui les porteront. C’est cela le pouvoir des reliques. Ces pratiques sont quelque peu analogues à celles des chrétiens des temps apostoliques. Mais comme toujours, le Malin a su corrompre ces œuvres par des déviations pseudo-chrétiennes en introduisant dans l’Église une autre forme de vénération de reliques, qui n’est que du paganisme et de la sorcellerie moderne. Ce sont des choses exagérées en grandeur nature, et qui ne bénéficient ni du témoignage du peuple hébreu ni de celui des apôtres du Christ. En effet, les cadavres des saints de l’Église catholique font l’objet d’une nouvelle forme de culte jamais vue, ni même imaginée. Le phénomène a pris une tournure dangereuse au cours des siècles, et ce qui se passe sous nos yeux n’est plus du christianisme. Pour preuve, les dépouilles des saints du catholicisme sont démembrées, ensuite découpées en morceaux, puis discrètement expédiées à d’autres églises, pour y être enterrées, exposées et vénérées par les fidèles.

 

Jusqu’au quatrième siècle, aucune église de l’Empire romain ne pouvait être consacrée, si elle n’abritait pas de telles reliques. L’on pourrait citer quelques exemples bien vérifiables parmi tant d’autres. Ainsi, le corps incorruptible de Bernadette Soubirous a été ouvert, et ses organes découpés et distribués à des églises environnantes, pour être enterrés ou vénérés. La tête de Sainte Catherine de Sienne est exposée dans une vitrine, devant laquelle des fidèles se rassemblent pour prier, tandis que les autres parties de son corps se voient dispersées dans le monde. Les ossements de Saint Calixte sont exposés dans une vitrine en République Tchèque et des milliers de personnes s’agenouillent devant ces reliques pour prier. Dans l’église « Chiesa del gesù » à Rome, est exposée pour vénération, la main de Saint Francis, tandis que la moitié de son bras trône quelque part au Singapour, à Hanoï, etc. Selon un ancien évêque catholique, ces reliques sont discrètement enterrées sur l’autel où les messes sont célébrées. Et en principe, la paroisse d’accueil porte le nom du saint dont la relique y est enterrée. Le rôle de la relique à cet endroit de l’autel est de communiquer son pouvoir ou sa sainteté au prêtre qui célèbre la messe. Finalement, la messe elle-même devient un acte magique (30).

 

Lorsque vous lisez les témoignages de magiciens convertis au christianisme, vous voyez que ces mêmes reliques sont aussi utilisées par certains prêtres catholiques pour rentrer en contact avec le monde invisible des démons (22). Nous sommes allés trop loin parce que nous n’avons pas gardé les yeux sur les Saintes Écritures. Nous pratiquons de la sorcellerie dans sa forme la plus avancée, et personne ne semble s’en apercevoir. Si les autres religions découpaient leurs morts en morceaux et se les distribuaient, cela nous aurait choqués énormément. Si les religions qui nous entourent se volaient les cadavres de quelques illuminés, comme nous le faisons, nous aurions honte. Mais nous pratiquons ces choses sans nous gêner. Par conséquent, nous pratiquons tranquillement un christianisme non biblique et dangereux que j’appelle, « un christianisme satanique ».

 

Il faut noter que la vénération des restes des saints du catholicisme, la forme la plus dangereuse, a débuté autour des années 156, après le martyre de Saint Polycarpe de Smyrne. Elle s’identifiait aux pratiques païennes en cours avant la naissance du christianisme. Je citerai l’exemple des supposés restes d’Oedipus et Theseus, qui faisaient l’objet de vénération à Athènes, longtemps avant l’ère chrétienne. Il y a aussi les ossements ou cendres de Aesculapius, l’affaire de la distribution des reliques de Bouddha, juste après sa mort (aux environs de 400 avant Jésus-Christ) etc. (5). Ces pratiques relevaient clairement du paganisme avant de faire leur entrée en force dans le catholicisme, pour être malheureusement considérées comme des pratiques chrétiennes.

 

 

Avec un peu de lecture ou de recherche, vous verrez que dans la sorcellerie ou dans la magie (noire et blanche), il y a obligation de faire usage d’une relique (un crâne humain ou de la chair humaine). Le fait que les reliques soient utilisées dans des cérémonies catholiques, constitue des preuves indéniables que nous pratiquons de la sorcellerie, même si nous l’ignorons.

 

 

                                       

                                                                 Exemples de reliques dans le catholicisme

 

De plus, Dieu nous a enseigné la prière et non la méditation ou la récitation machinale des mantras ou du rosaire. Sachez-le, tous ceux qui se livrent à ces pratiques s’exposent dangereusement aux démons religieux.

 

Le créateur en personne, confesse que les Corps Incorruptibles sont une parfaite Abomination à ses yeux. « Eloignez de moi les cadavres de vos rois !» Telle est la condition imposée par Dieu a ses enfants afin de pouvoir vivre au milieu d’eux : «Maintenant ils éloigneront de Moi leurs prostitutions et les cadavres de leurs rois, et J'habiterai éternellement au milieu d'eux.»(Ezekiel 43:9)/ «Il me dit: Fils de l'homme, c'est ici le Lieu de Mon Trône, le Lieu où Je poserai la plante de Mes pieds; J'y habiterai éternellement au milieu des Enfants d'Israël. La Maison d'Israël et ses rois ne souilleront plus Mon Saint Nom par leurs prostitutions et par les cadavres de leurs rois sur leurs hauts lieux.»(Ézékiel 43:7).

 

Ce qu’il faut retenir

 

– Considérant le fait qu’aucun patriarche, aucun roi, aucun prophète des temps bibliques n’ont porté de stigmates et n’ont jamais été trouvés intacts longtemps après leur mort ;

– Considérant le fait que ni les apôtres du Seigneur Jésus-Christ ni les premiers chrétiens n’ont point connu le phénomène de stigmatisation et d’incorruptibilité de corps après la mort ;

 

– Étant donné que le Dieu de gloire, en la personne du Seigneur Jésus, n’a ni fait mention ni confirmé de tels phénomènes, lors de son passage sur terre ;

 

– Compte tenu du caractère purement catholique du phénomène et de sa quasi-inexistence dans les autres Églises chrétiennes ou évangéliques ;

 

– Vu la quantité de sang versé pendant ces expériences mystiques ;

 

– Vu les attaques démoniaques et les souffrances atroces que subissent ces victimes ;

 

– Alors, en accord avec l’instruction du Seigneur, j’en viens à conclure sans risque de me tromper ce qui suit :

 

Les phénomènes de stigmatisation et d’incorruptibilité du corps des saints de l’Église catholique ne sont pas bibliques, encore moins chrétiens. Ils ne portent donc pas la signature du Dieu d’Abraham. Leurs origines sont diaboliques et constituent une forme de sorcellerie moderne, l’une des plus sévères.

 

Compte tenu de l’imperfection de nos églises, je ne voudrais pas m’hasarder à tirer de conclusions hâtives pour l’instant. Mais le caractère luciférien des incorruptibles et des stigmatisés m’oblige à présumer que ma très chère et bien-aimée Église catholique n’est pas une Église chrétienne. Nous avons hébergé trop de démons religieux, qui nous ont conduits loin des vérités bibliques et chrétiennes. Le temps, plus que jamais, est venu de réagir.