Chapitre I
L’enfer et le paradis : mythes ou
réalités ?
Nos Églises reconnaissent la
continuité de la vie après
la mort et la définissent comme une existence éternelle et
irréversible qui se
déroulerait dans le feu brûlant de l’enfer pour les impies
ou dans un paradis
céleste pour les justes. Le purgatoire catholique serait un
endroit de
transition dans lequel certaines âmes pénitentes purgeraient
leurs peines, en
attendant leur admission dans le paradis des Saints. Il
existe, cependant, une
confusion monumentale, aussi bien que de graves
contradictions sur ces sujets
selon les dénominations. Une décantation de ces sujets de
controverse me parait
une nécessité impérative, afin de soulager les esprits des
personnes ayant un
intérêt particulier pour les prophéties bibliques.
L’évidence biblique du feu
brûlant de l’enfer, comme lieu
de tourments, est sans équivoque. En effet, Jean le baptiste
disait :
– Il tient en
sa main la pelle à vanner et séparera le grain de la
paille. Il amassera son
grain dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un
feu qui ne s’éteint
jamais (Matthieu 3 :12).
De même, le Seigneur Jésus en
personne évoquait souvent
l’idée d’un
feu brûlant :
– Mais moi je
vous déclare : tout homme qui se met en colère contre son
frère sera amené
devant le juge ; celui qui dit à son frère : « Imbécile !
» sera amené devant
le Conseil supérieur ; celui qui lui dit : « Fou ! »
mérite d’aller dans le feu
de l’enfer (Matthieu 5 :22).
– Je vous
affirme que beaucoup viendront de l’est et de l’ouest et
prendront place à
table dans le Royaume des cieux avec Abraham, Isaac et
Jacob. Mais ceux qui
devaient appartenir au Royaume seront jetés dehors, dans
l’obscurité, où ils
pleureront et grinceront des dents (Matthieu 8 :11-12).
– Ainsi en sera-t-il à la
fin du monde : les anges
viendront séparer les méchants d’avec les bons pour les
jeter dans le feu de la
fournaise. C’est là qu’ils pleureront et grinceront des
dents (Matthieu 13
:49-50).
– Si c’est à
cause de ta main ou de ton pied que tu tombes dans le
péché, coupe-les et
jette-les loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer dans
la vraie vie avec
une seule main ou un pied que de garder les deux mains et
les deux pieds et
d’être jeté dans le feu éternel. Si c’est à cause de ton
œil que tu tombes dans
le péché, arrache-le et jette-le loin de toi ; il vaut
mieux pour toi entrer
dans la vraie vie avec un seul œil que de garder les deux
yeux et d’être jeté
dans le feu de l’enfer (Matthieu 18 :8-9 ; Marc 9 :46-50)…
En plus de ces enseignements
bibliques, dans un livre
intitulé « L’enfer est une réalité », Katrin Baxter nous
décrit une
cartographie détaillée du feu brûlant de l’enfer dans lequel
elle passa
plusieurs séjours en compagnie du Seigneur Jésus dans un but
pédagogique. Elle
explique que tout comme l’Église est le corps du Christ, le
feu de l’enfer est
aussi un corps couché sur son dos. Ainsi, il y a le bras
gauche de l’enfer, le
cœur de l’enfer, etc. Les damnés (sorciers et pécheurs
impénitents) y subissent
des tourments, à des degrés différents, chacun selon ses
crimes. Là-bas, dans cet
enfer de Katrin Baxter, Lucifer et ses démons sèment la
terreur, règnent en
maîtres despotes, et torturent les damnés.
Il y a aussi d’autres
personnes qui ont visité ce feu
brûlant de l’enfer et qui ont écrit des livres (Le
témoignage des sept jeunes Colombiens).
Elles ont également tourné des films (vingt-trois minutes en
enfer de Bill
Wiese) expliquant les réalités de cet effroyable endroit.
Les passages
bibliques et ces témoignages se complètent parfaitement et
se confirment
harmonieusement. Ce sera donc de l’hérésie voire de la folie
que de nier
l’existence du feu brûlant de l’enfer. Néanmoins, il y a
d’importantes zones
d’ombre qu’il faudra éclaircir, et des vérités cachées qu’il
faudrait aussi
révéler au grand jour. En vérité, l’enseignement dispensé
dans nos Églises sur
« la vie au-delà du tombeau » n’est pas exact. En
entreprenant des
investigations bibliques approfondies sur le sujet, vous
pouvez vous rendre
compte, combien nous sommes loin de la vérité.
Comme tout chrétien sans
formation, ma compréhension sur
le sujet de l’après-vie était étroite et truffée de graves
erreurs. Cet état
d’esprit était la résultante des enseignements
contradictoires des différentes
dénominations que j’ai fréquentées dans le passé. Néanmoins,
après des études
avancées sur les prophéties bibliques à IBS (Institute of
Biblical Studies ;
Liberty University Virginia), j’ai commencé à mieux
discerner l’eschatologie.
Mais même au niveau universitaire, tout comme sur le plan
mondial, parmi les
évangélistes de renom, la
Démarche stratégique
Procédure de
recherches
Pour étudier ce sujet
d’eschatologie, l’erreur commune à
éviter serait de se cramponner à un seul passage biblique,
et de vouloir à tout
prix dévoiler tout le mystère de l’après-vie, à travers
celui-ci. La
meilleure démarche consisterait
plutôt
Le sens précis du mot
enfer
C’est la traduction en
français du mot grec Adès (ou du
mot Schéol en hébreu) qui a donné naissance au mot enfer. À
l’origine, ce mot
signifie « la tombe ». La tombe est donc le sens
étymologique du mot enfer,
lorsque La Bible fut traduite de l’hébreu au grec et du grec
au français (Adès
= Schéol = Enfer = Tombe). Ainsi, tel que La Bible le
définit, l’enfer est
simplement l’endroit où l’on enterre une personne morte.
L’enfer, le sépulcre,
la tombe, le caveau, etc. sont des synonymes. L’expression
biblique « descendre
aux enfers » signifie simplement descendre dans la tombe ou
être enterré.
Témoignages tous azimuts
et analyse des faits
Pour épurer et maîtriser ce
sujet complexe, nous devons
alors compulser entièrement La Bible, afin de démêler ces
doctrines
controversées. C’est seulement dans La Bible, et nulle part
ailleurs que la
réponse et l’exacte vérité se trouvent clairement révélées.
S’il arrive que des
documents, des révélations ou des visions divulguent des
faits contraires aux
instructions des Saintes Écritures, alors, ils devraient
être rejetés. Seule La
Bible et rien que La Parole de Dieu fournit des instructions
fiables et
véridiques. C’est le Créateur du monde visible et invisible
qui s’y exprime et
y dévoile son plan.
Dépositions du
livre de la genèse
Lorsque Dieu créa le premier
couple, il leur ordonna de
se multiplier, de remplir la terre et de la soumettre
(Genèse 1 :28). Si la
chute n’avait pas eu lieu, il n’y aurait ni maladie ni mort.
Et on ne parlerait
ni de punition ni d’une quelconque récompense après la mort.
Sans la chute, la
vie serait un bonheur perpétuel sur cette terre. Tel fut le
plan de Dieu au commencement.
Mais, par la ruse, le Malin parvint à précipiter l’homme et
la création entière
dans l’insubordination. Cette chute a certes eu des
répercussions funestes sur
toute l’histoire de la race humaine, mais en aucun cas, elle
ne peut annuler le
plan de Dieu. Analysons les faits.
La chute et ses
conséquences
Le premier péché commis par
la race humaine fut la
transgression de la loi de Dieu, à travers laquelle l’homme
et la femme ont
mangé du fruit défendu. Au sujet de ce tout premier péché,
quelle a été la
sentence de Dieu ? A-t-il voué Adam et
Le deuxième péché commis par
l’homme fut le meurtre dont
Caïn avait usé pour éliminer son frère Abel. Le meurtre peut
être considéré
comme un des plus graves péchés qui doivent être punis au
moyen du feu brûlant.
Mais que fut le verdict de Dieu à son encontre ? Le voici :
« Désormais le sol te
maudit, lui qui s’est
ouvert pour recueillir
le sang de ton
frère, ta victime. C’est pourquoi tu auras beau le
cultiver, il ne te donnera
plus ses richesses. Tu seras un déraciné, toujours
vagabond sur la terre »
(Genèse 4 :11-12). Si le feu de l’enfer était une
réalité immédiate, c’est
précisément à ce moment-là
que Dieu
l’aurait mentionné. Mais comme nous pouvons le voir, il n’en
est rien. Le
paradis dans lequel l’homme vivait est simplement devenu un
lieu infernal, car
le mal, la souffrance et la mort règnent en force. Au lieu
d’être nourri par
Dieu, à la manière d’un père qui prend soin de ses enfants,
désormais, l’homme
gagnera son pain par un dur labeur. Il vivra aussi dans la
souffrance et
l’adversité.
Le troisième grand péché fut
le délit d’adultère entre
les femmes de la terre et les habitants du ciel. De cette
union illicite
naquirent les géants qui remplirent la terre de violence, de
sorte que Dieu
regretta d’avoir créé l’homme (Genèse 6 :1-7). Dieu a-t-il
fait mention d’une
punition quelconque en enfer pour ces géants, ces hommes de
violence ? Non. Ne
pouvant plus les supporter, il provoqua un déluge qui les
balaya tous. Que dire
des habitants des villes de Sodome et de Gomorrhe ? Leurs
crimes étaient si
démesurés que Dieu descendit lui-même dans la ville qu’il
détruisit avec tous
ses habitants, par le feu. Nous remarquons à travers ces
passages que
jusqu’ici, la souffrance et la mort constituent la sanction
à la désobéissance.
Aucune suite après la mort ne fut mentionnée par le
Créateur.
Témoignage
des
patriarches
Abraham fut le plus grand
des patriarches, le premier
dans l’histoire à être appelé « ami de Dieu ». Analysons
avec une attention
particulière les promesses que Dieu fit à son cher ami :
«
Je ferai
naître
de toi une grande nation ; je te bénirai et rendrai ton
nom célèbre. Tu seras
une bénédiction pour les autres. Je bénirai ceux qui te
béniront, mais je
maudirai ceux qui te maudiront. À travers toi, je bénirai
toutes les nations de
la terre (Genèse 12 :2-3)/ Quant à toi Abraham, tu mourras
en paix et tu seras
enterré après une heureuse vieillesse (Genèse 15 :15)/À
toi et à ta
descendance, je donnerai le pays où tu séjournes en
étranger, tout le pays de
Canaan. Il sera leur propriété pour toujours et je serai
leur Dieu (Genèse 17
:8). »
Dieu,
a-t-il promis à son ami Abraham
un paradis céleste après la mort ? Non. La Bible n’enseigne
pas cela. Il a
simplement rejoint ses ancêtres dans la mort. Vous constatez
donc que depuis la
création jusqu’aux patriarches La Bible ne fait cas d’aucun
paradis ni même du
feu de l’enfer après la mort. Tous, bons comme mauvais
meurent et vont en enfer
(la tombe). Le corps retourne ainsi à la poussière d’où il
fut tiré.
Mais que devient l’esprit
après la désintégration du
corps ? Un tout premier indice apparaît clairement dans le
livre de la Genèse :
lorsque les enfants de Jacob vendirent leur frère Joseph,
ils trompèrent
ensuite leur vieux père en lui faisant croire qu’un animal
sauvage l’avait
dévoré. Que dit le patriarche Jacob ? « … je
serais encore en deuil
quand je
rejoindrai mon fils dans le monde des morts » (Genèse 37 :35). Après la mort du corps,
l’esprit survit et se
retrouve dans un endroit appelé « le séjour des morts » ou «
le monde des morts
».
Aveux du livre de
l’exode
Après avoir libéré les
esclaves Hébreux de la férule
humiliante égyptienne, Dieu promit de les conduire dans La
Terre Promise où
regorgent le lait et le miel. Mais l’exode fut un vrai
désastre, parce que Dieu
lui-même frappa et mit à mort tous les Hébreux âgés de plus
de 20 ans. Même le
grand Moïse y laissa sa peau. De toute la génération sortie
d’Égypte, seuls
Josué et Caleb franchirent les portes de La Terre Promise.
Cela arriva parce
que ce peuple juif avait transgressé les lois de Dieu : ils
adorèrent un veau
d’or, brûlèrent leurs enfants en sacrifice aux idoles…
Nous constatons que la
punition que Dieu infligea à son
peuple pour cette rébellion fut la mort. À la mort du grand
Moïse, La Bible
n’avait pas fait mention d’une quelconque récompense au
ciel. Ainsi donc, nous
comprenons que le même sort attend les bons aussi bien que
les méchants, à
savoir, la mort suivie du repos de l’esprit dans le séjour
des morts.
Bénédictions et
malédictions
Lorsque Dieu s’adressa aux
Israélites, il leur dit : oui, je vous avertis
solennellement
aujourd’hui, le ciel et la
terre m’en sont témoins : je place devant vous la vie et
la bénédiction d’une
part, la mort et la malédiction d’autre part. Choisissez
donc la vie, afin que
vous puissiez vivre, vous et vos descendants (Deutéronome
30 :19). Puis il
leur présenta, d’une part, toutes les bénédictions, à la seule condition qu’ils obéissent à ses
préceptes, et d’autre part,
toutes les malédictions, en cas de révolte.
Il bénira ceux
qui habitent les villes et ceux qui habitent la campagne.
Il vous accordera de
nombreux enfants et d’abondantes récoltes, il accroîtra
vos troupeaux de bœufs,
de moutons et de chèvres. Il remplira vos corbeilles de
fruits et vos pétrins
de farine. Il vous bénira dans toutes les circonstances de
votre existence.
Lorsque des ennemis vous attaqueront, le Seigneur vous
donnera la victoire sur
eux […]. Par contre, si vous n’obéissez pas au Seigneur
votre Dieu […] alors il
vous infligera les malheurs que voici (Deutéronome 28 :
3-15) :
Les malédictions
encourues
Il maudira
ceux
qui habitent les villes et ceux qui habitent la campagne
[…]. Dans tout ce que
vous entreprendrez, le Seigneur vous enverra la
malédiction, la terreur et les
tracas, et vous ne tarderez pas à être complètement
exterminés à cause du mal
que vous avez commis en l’abandonnant. Il propagera une
épidémie de peste
jusqu’à ce que vous soyez éliminés du pays dont vous allez
prendre possession.
Il vous fera souffrir du dépérissement, d’inflammation ou
de fièvre. Il
provoquera la sécheresse. Les céréales sécheront sur pied,
ou bien elles
pourriront […]. Au lieu de pluie, le Seigneur enverra du
ciel sur vos champs de
la poussière et du sable jusqu’à ce que vous soyez
exterminés. Le Seigneur
donnera à vos ennemis la victoire sur vous […]. Vos
cadavres serviront de
pâture aux vautours et aux chacals que personne ne viendra
déranger […]. Il
vous frappera de folie, d’aveuglement et du délire. En
plein midi, vous
avancerez en tâtonnant comme les aveugles. Aucune de vos
entreprises ne
réussira, vous serez sans cesse exploités et dépouillés,
et personne ne viendra
à votre secours. Lorsque l’un de vous se fiancera,
quelqu’un d’autre couchera
avec sa femme. Si un autre construit une maison, il ne
pourra pas l’habiter. Si
un autre encore plante une vigne, il ne pourra pas en
cueillir les premiers
raisins. Vos bœufs seront abattus devant vous, et vous ne
mangerez pas de leur
viande ; vos ânes seront volés en votre présence et vous
ne pourrez pas les
récupérer ; des ennemis s’empareront de vos brebis et
personne ne viendra à
votre secours. Sous vos yeux, vos fils et vos filles
seront livrés comme
esclaves à des étrangers […]. Le Seigneur vous fera
déporter, avec le roi que
vous vous serez donné
[…]. Vous mettrez au monde des fils et des
filles, mais vous ne pourrez pas les garder près de vous,
car ils seront amenés
à l’exil. Tous les arbres et tous les produits de votre
terre seront la proie
des criquets […]. Vos ennemis vous assiégeront dans toutes
les villes du pays.
Durant le siège, vos ennemis vous réduiront à une telle
détresse que vous en
viendrez à manger vos enfants, vous dévorerez la chair des
fils et des filles
que le Seigneur votre Dieu vous aura accordés… (Deutéronome
28 : 15-68).
Cela
est un résumé succinct des
bénédictions et des malédictions que le Dieu redoutable
plaça devant son
peuple, ce peuple avec qui il a conclu son alliance.
L’histoire témoigne que
toutes les malédictions susdites se sont pleinement
réalisées, à tel point que
les Israélites mangèrent la chair de leurs enfants, lors
d’un siège (2Rois 6
:28-29 ; Baruc 2 :3). Curieusement, vous remarquez que le
feu de l’enfer n’est
pas mentionné parmi les malédictions. Pensez-vous que ce fut
une omission de la
part de Jéhovah Dieu ? Non. S’il ne l’a pas mentionné, cela
veut dire
simplement qu’un tel endroit n’existait pas encore.
Les
écrits du prophète Ézékiel
«
Écoute,
Ézékiel, quand les Israélites étaient encore dans leur
pays, ils se sont si mal
conduits qu’ils l’ont rendu impur. Pour moi leur conduite
a été aussi impure
que le sang perdu par une femme pendant ses règles. Ils
ont souillé le pays par
les meurtres qu’ils ont commis et par leurs sales idoles.
C’est pourquoi j’ai
déversé sur eux ma colère. Je les ai dispersés parmi
d’autres peuples dans des
pays étrangers. Tel a été le châtiment que je leur ai
infligé pour leurs
conduites et leurs actions (Ézékiel 36 :17-20) ». Dans ce
passage, on s’aperçoit clairement de la nature du châtiment de Dieu. Vous constatez que ce châtiment est
tout sauf le feu de
l’enfer.
Le prophète Samuel et le
roi Saül
Saül fut le premier roi
d’Israël, mais L’Éternel Dieu le
rejeta à cause de sa rébellion. Lorsqu’il fut dans
l’angoisse et l’incertitude,
il voulut consulter l’Éternel, mais ne réussit pas à cause
du rejet dont il fut
l’objet. Il choisit alors de saper la loi de son Dieu en
consultant l’esprit
d’un prophète mort, par le truchement d’une femme médium.
Par une méthode
luciférienne, elle réussit à faire remonter, des
profondeurs, l’esprit du grand
prophète Samuel, l’homme de Dieu. (Nous apprenons à travers
cette expérience
que les morts ne sont pas morts. Ils ne sont pas perdus).
Voici ce que le
prophète lui déclara : pourquoi as-tu troublé
mon repos ?
Pourquoi m’as-tu fait
appeler ? (1 Samuel 28 :15)…/… Demain, toi et tes fils, vous serez avec moi dans le monde des morts…
(1 Samuel 28 :19).
Vous constatez à
travers cette
expérience que l’âme de ce grand prophète se reposait dans
le séjour des morts.
Il n’était pas au paradis. Ainsi qu’il l’a annoncé, le
lendemain, le roi Saül
et ses enfants trouvèrent effectivement la mort dans une
guerre. Eux, tout
comme le prophète, se retrouvèrent donc dans le séjour des
morts (1 Samuel 31
:6). Si le feu de l’enfer existait pour la rétribution des
méchants, et si on y
allait une minute après la mort, alors, ce feu devrait être
le partage du roi
Saül. Il a assassiné quatre-vingt-cinq prêtres de Dieu en un
seul jour par
jalousie. Les prêtres de Nob (1 Samuel 22 : 17-20). L’enfer
devrait être
La transfiguration de
Jésus-Christ
Il est dit que Moïse fut le
promoteur indirect de
l’Ancienne Alliance avec la loi et ses dix commandements.
Jésus de Nazareth fut
le père spirituel de la Nouvelle Alliance. Le prophète Élie
fut l’intermédiaire
et le témoin privilégié de ces deux alliances. Pendant la
transfiguration du
Seigneur de gloire sur la haute montagne,
àl’heure où la
Nouvelle Alliance s’apprêtait à remplacer l’Ancienne,
l’Évangile de Matthieu 17
:1-3 témoigne que Moise et Élie apparurent auprès du Christ.
Certains
soutiennent qu’ils sont venus directement du paradis pour la
promulgation de
l’Alliance Nouvelle. Mais cela n’est indiqué nulle part dans
La Bible. Tout
comme le prophète Samuel est venu du séjour des morts pour
répondre à l’appel
satanique du roi Saül, Moise et Élie pourraient de même
avoir été appelés des
profondeurs du séjour des morts pour l’établissement de la
Nouvelle Alliance.
L’ange
Gabriel
et le prophète Daniel
L’on trouve dans le livre de
Daniel l’un des passages les
plus clairs de l’Ancien Testament affirmant la résurrection
des morts. Voici ce
que l’ange Gabriel déclara au prophète : en
ce temps-là paraîtra Michel, le chef des anges, le
protecteur de ton peuple.
Ce sera un temps
d’angoisse, comme il y
en aura jamais eu depuis qu’une nation existe et jusqu’à
ce moment-là. Alors
seront sauvés tous ceux de ton peuple dont le nom sera
inscrit dans le livre de
vie. Beaucoup de
gens qui dorment au
fond de la tombe se
réveilleront,
les uns pour la vie
éternelle, les autres pour
la honte, pour l’horreur éternelle.
Les gens intelligents rayonneront de splendeur comme la
voûte céleste, et ceux
qui auront aidé les autres à être fidèles brilleront pour
toujours comme des
étoiles […]. Quant à toi, Daniel, tiens bon jusqu’au bout.
Alors, tu auras droit
au repos, puis tu
te relèveras
pour recevoir ta récompense à la
fin du monde (Daniel 12). Ce passage ne fait
état d’aucun
paradis, d’aucun feu pour les morts. Il révèle clairement
que les morts dorment
dans la tombe, mais qu’ils se réveilleront ou
ressusciteront. Et pourquoi
ressuscitent-ils ? Pour recevoir leur récompense. Que sera
cette récompense ?
Ils se réveilleront pour la vie éternelle. Quand seront-ils
récompensés ? À la
fin du monde ! Selon La Bible !
Alors, ceux qui enseignent que les morts sont déjà au
paradis, disent, sans le
savoir, que les morts ont déjà reçu leurs récompenses. Dans
ce cas, lorsqu’ils
ressusciteront, quelles récompenses peuvent-ils encore
espérer ? À mon avis,
leurs enseignements ont interverti l’ordre des évènements.
“Quant
à toi, Daniel, tiens bon jusqu’au bout. Alors, tu auras
droit au repos…”
Ici, il s’agit d’un repos bien mérité que Dieu accorde
exclusivement à ses
enfants durant leur passage au séjour des morts. (Aux
esprits oints, les
rachetés du sein d’Abraham).
Le prophète Ésaïe et le
psalmiste
Sur le sujet controversé du
paradis, et contrairement à
l’enseignement traditionnel de nos Églises, le prophète
Ésaïe enseigne que les
morts ne se réjouissent pas au ciel :
– Mon peuple,
tes morts reprendront vie. Alors, les cadavres des miens
ressusciteront ! Ceux
qui sont couchés en terre se réveilleront et crieront de
joie. Le Seigneur
t’enverra une rosée de lumière, et la terre redonnera
naissance à ceux qui
n’étaient plus que des ombres (Ésaïe
26 :19).
Ceux qui enseignent que les
justes dansent et se
réjouissent au paradis, tandis que les damnés sont torturés
dans le feu de
l’enfer, les passages suivants du grand prophète Ésaïe et du
psalmiste
pourraient les déconcerter :
– dans le
monde
des morts, personne ne te loue ; ce ne sont pas les
cadavres qui peuvent
t’acclamer. Quand on descend dans la tombe, il est trop
tard pour espérer en ta
fidélité (Ésaïe 38 :18).
– Que gagnerais-tu si je mourais, si je
descendais dans la tombe ? Celui qui n’est plus que
poussière peut-il te louer
encore ? (Psaumes 30 :10)
– J’ai ma
place
parmi les morts, comme les cadavres couchés dans l’ombre.
Tu ne tiens plus
aucun compte d’eux et tu ne fais plus rien pour eux. Tu
m’as mis au fond du
gouffre, dans l’obscurité profonde de la mort (Psaumes 88
:6-7).
– Chez les
défunts, parlera-t-on de ta bonté ou de ta fidélité dans
le monde des morts ?
Dans la nuit totale sait-on quelque chose de tes miracles
? Au pays de l’oubli
a-t-on une idée de ta loyauté ? (Psaumes 88 : 12-13).
– Si le Seigneur ne m’avait pas
secouru, je ne serai pas loin du pays du silence (Psaumes
94 :17).
Les âmes éplorées de
Sodome et Gomorrhe
Le Seigneur Jésus disait : je vous le déclare, c’est la vérité : au jour du
jugement, le châtiment
sera moins dur pour les habitants
de Sodome et de Gomorrhe que pour les habitants de cette
ville-là (Matthieu 10
:15). Dans ces deux villes résidaient les pires criminels jamais vus à la surface de la
terre. Le Livre du Juste
donne des détails sur la vie quotidienne de ce peuple. Nous
y découvrons un
peuple corrompu à l’extrême, et qui avait créé une
civilisation totalement
opposée à la justice et au droit. Le péché et le crime
étaient une banalité
exaltante, et toute personne ne vivant pas dans
Dépositions du nouveau
testament
Ainsi que vous l’avez
remarqué, le feu brûlant et
terrifiant de l’enfer n’est pas clairement décrit dans
l’Ancien Testament. On
retrouve des indices dans le psaume 11 :6 ; Ésaïe 1 :31 ;
Ésaïe 66 :25, mais
leur sens est complètement différent du feu qui brûle
éternellement les damnés.
C’est précisément à partir de l’entrée en scène de Jean le
Baptiste et du
Seigneur Jésus que se dessinent, pour la première fois dans
l’histoire de La
Bible, les silhouettes de ce lieu infernal. Et même là,
Jean-Baptiste et le
Christ ont parlé du feu de l’enfer comme une réalité du
futur dont la date
d’ouverture est fixée après le jugement dernier, à la fin du
monde.
Assurément, Le Dieu de
l’Univers a fixé un jour « J »,
pour juger les morts aussi bien que les vivants. Ce jour « J
» est souvent
désigné par les expressions suivantes : au
jour du jugement ; à la fin du monde ; à la résurrection de
la chair ; au
dernier jour ; à la moisson. Quelques e
– C’est pourquoi, je vous le déclare,
au jour du jugement la punition sera moins dure pour Tyr
et Sidon que pour vous
(Matthieu 11 :22).
– Au jour du jugement, la Reine du Sud
se lèvera en face des gens d’aujourd’hui et les accusera…
(Matthieu 12 :42).
– Ainsi en sera-t-il à la fin du monde
: les anges viendront séparer les méchants d’avec les bons
(Matthieu 13 :49 et
25 :31-46).
– Celui qui mange ma chair et boit mon
sang a la vie éternelle et je le ramènerai de la mort à la
vie au dernier jour
(Jean 6 :54).
– Marthe répondit : « Je sais qu’il
reviendra à la vie lors de la résurrection des morts, au
dernier jour » (Jean
11 :24).
Il est donc clair que le
jugement de toute l’humanité,
depuis Adam, aura lieu au jour « J », au dernier jour. Ces
enseignements
écartent toute idée d’une récompense ou d’une punition
instantanée après la
mort. Voyons quelques exemples concrets.
La déposition de
Matthieu
Comme on
enlève
la mauvaise herbe pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il
à la fin du monde :
le Fils de l’homme enverra ses anges, ils enlèveront de
son royaume tous ceux
qui font tomber les autres dans le péché et ceux qui
commettent le mal, et ils
les jetteront dans le feu de la fournaise où ils
pleureront et grinceront des
dents. Mais alors, ceux qui obéissent à Dieu brilleront
comme le soleil dans le
royaume de leur père. Écoutez bien si vous avez des
oreilles (Matthieu 13 :
40-43).
Dans ces passages bibliques,
Matthieu ou Lévi (un
publicain devenu Apôtre du Christ) nous a transcrit La
Parole révélée du
Créateur. Cette Parole parle d’un royaume et il est évident
qu’il s’agit de
cette terre. Lorsque les anges auront arraché les méchants
de la terre et les
auront jetés dans le feu, la vie continuera sur terre et les
justes y
resplendiront comme le soleil. Tout se déroulera donc sur
cette terre et une
date bien définie a été fixée pour cela : à la fin du monde.
Dans la pédagogie
scolaire, « l’enseignement est fait de répétitions ».
Jésus-Christ le grand
pédagogue ne tarit pas de mots lorsqu’il enseigne sur les
réalités de
l’après-vie. Dans un même chapitre, il n’hésite pas à se
répéter tout en
précisant que les tourments de l’enfer auront lieu à la fin
du monde. Nous
lisons : Ainsi en
sera-t-il à la
fin du monde : les anges viendront
séparer les méchants d’avec les bons pour les
« Avez-vous compris tout cela » ? leur
demanda Jésus. « Oui
» répondirent-ils (Matthieu
13 : 49-51).
Plus loin, il renchérira : En effet, le Fils de l’homme va venir dans la
gloire de son Père
avec ses anges, et alors il paiera
chacun selon la façon dont il aura agi (Matthieu 16 :27).
Payer chacun
selon sa manière d’agir, c’est récompenser chacun selon ses œuvres. Et cela se fera seulement
lorsque Christ viendra
avec ses anges. Ce détail indique clairement la fin des
temps. En un mot,
chacun recevra sa récompense à la venue du Christ, mais pas
une seconde après
la mort.
La promesse
du
Seigneur Jésus
Juste avant sa mort, le
Seigneur instruisit ses apôtres
sur les secrets du lendemain et de l’après-vie. Il leur dit
: il y a beaucoup
d’endroits où demeurer dans
la maison de mon père
et je vais vous
préparer une place. Je ne vous l’aurais pas dit si ce
n’était pas vrai. Et
après être allé vous préparer une place, je reviendrai et
je vous prendrai
auprès de moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je
suis (Jean 14 :2-4).
Les chrétiens d’aujourd’hui
attendent dans la plus vive
impatience, cette venue du Seigneur Jésus. Je peux dire
qu’il reviendra
lorsqu’il aura achevé de préparer cette place. Telle fut sa
promesse. Alors,
ceux qui rêvent d’un paradis une minute après la mort
gagneraient à changer
leur position. En effet, celui qui détient la promesse
affirme que le paradis
n’est pas prêt. Lorsque tout sera prêt, il apparaîtra dans
les nuées, et ce
jour-là, tous ceux qu’il aura choisis (morts ou vivants)
monteront dans les
nuées, à sa rencontre, et arriveront enfin au ciel. Cela
n’aura pas lieu avant
! Tel est l’enseignement de La Sainte Bible.
Ni les patriarches ni les
grandes figures de La Bible ne
sont montés au ciel. Énoch fut le premier homme – et plus
tard le prophète Élie
– à être enlevé de leur vivant. Hormis Jésus-Christ qui,
lui, réside aux côtés
du Père, Énoch et Élie ne sont pas au ciel. Dans son livre,
Énoch, le scribe de
justice, nous explique dans quelle dimension Dieu l’a placé
(Le livre d’Énoch,
les chapitres 64 et 105 :6-8). Aussi, dans LE LIVRE DES
JUBILÉES ou PETITE
GENÈSE (Texte sacré et ancien du judaïsme), chapitre 4
versets 23, Dieu nous
précise l’endroit où Énoch le prophète fut placé. Abraham,
Isaac, Jacob, Noé,
Moise, etc., et même la Vierge Marie, ne sont pas montés au
ciel. Ils se
reposent tous dans le séjour des morts. Le Seigneur Jésus
nous l’apprend par la
simple déclaration que voici :
Personne n’est
jamais monté au ciel, excepté le fils de l’homme qui est
descendu du ciel !
(Jean 3 : 13).
Une
autre confirmation du même rang : je vais partir et vous
me chercherez, mais
vous mourez dans votre péché. Vous ne
pouvez pas aller là où je vais… Vous venez d’ici-bas, mais
moi je viens d’en
haut. Vous appartenez à ce monde, mais moi je n’appartiens
pas à ce monde (Jean
8 :21-23).
Une remarque
révolutionnaire
Lorsque le Christ était
cloué à la croix, il a promis le
paradis au voleur qui s’était tourné vers lui par la
repentance, de sorte que
presque tous les prédicateurs de La Bible considéraient ce
passage comme une
confirmation irréfutable sur l’existence du paradis,
immédiatement après la
mort. Pourtant, la suite des événements nous démontre le
contraire et certifie
qu’il n’y a pas de paradis instantané après la mort.
Observez attentivement ce
qui suit :
Le premier témoin de la
résurrection du Seigneur Jésus
fut la célèbre Marie de Magdala. Lorsqu’elle vit le Christ
ressuscité, elle
courut pour se jeter à ses pieds. Mais le Seigneur lui dit :
ne me retiens pas, car
je ne
suis pas encore monté vers le père. Mais va dire à mes frères que je monte vers mon
père qui est aussi
votre père, vers
mon Dieu qui est
aussi votre Dieu (Jean 20 :17).
Le Seigneur Jésus était mort
il y a environ trois jours
et ici, il nous révèle qu’il n’était pas au ciel. Ce laps de
temps, c’est ce
que j’appelle « Les trois jours perdus de Jésus-Christ ». Où
était-il donc ?
Christ Jésus était mort comme toute personne qui meurt. Il
dormait dans sa
tombe et son esprit était dans le séjour des morts. Dormir
dans sa tombe
signifie « descendre aux enfers ». Et n’eût été
l’intervention de l’Esprit
Saint qui le ramena de la mort à la vie, en accord avec le
plan parfait de
Dieu, son sort aurait été semblable à celui des autres
morts. S’il y avait un
paradis pour les morts, et si l’on s’y rendait une minute
après la mort, alors,
le Christ devrait s’y rendre. Mais trois jours après sa
mort, de sa propre
bouche, il déclara qu’il n’y était pas. Si Jésus ressuscité
n’était pas au
ciel, alors, le voleur lui aussi n’y était pas. Que se
passe-t-il donc ?
Les exégètes de La Bible
confessent qu’il s’agit
simplement d’une erreur de ponctuation introduite lors de la
traduction de La
Sainte Bible. Le texte hébreu, à partir duquel La Bible fut
traduite en
français, n’a pas de ponctuation. Par conséquent, lors de
cette traduction en
français, la ponctuation a été arbitrairement imposée par le
traducteur, selon
sa compréhension et sa sensibilité. Ainsi donc, on a fait
dire à La Bible ce
qu’elle n’a point dit. Observez les deux phrases suivantes
et vous comprendrez
que, bien qu’elles aient la même structure, elles sont
néanmoins différentes
par leur sens :
– Je te dis : aujourd’hui, tu seras avec moi au paradis. (Erreur de
ponctuation).
– Je te dis
aujourd’hui : tu
seras avec moi au
paradis. (Phrase correcte).
La
première phrase signifie
qu’aujourd’hui même, juste après ta mort, tu seras avec moi
dans le paradis. La
deuxième phrase signifie ceci : aujourd’hui, je te fais la
promesse qu’un jour
(période indéterminée dans le futur), tu seras avec moi au
paradis.
L’emplacement de la petite ponctuation, les deux points (:),
placés avant ou
après le mot « aujourd’hui », a complètement changé le sens
de la phrase,
donnant ainsi naissance à des doctrines controversées et non
bibliques. Mais
gloire soit rendue à Dieu, car la déclaration du Seigneur
Jésus à Marie de
Magdala nous a mis à l’abri de la confusion.
On peut aussi tirer une
leçon de cette expérience : C’est
seulement après sa résurrection que Jésus-Christ est monté
au ciel. Aussi,
c’est seulement après leur résurrection, au moment de
l’enlèvement, que les
rachetés monteront au ciel.
Nota Benin : Le voleur sur
la croix, a-t-il demandé au Seigneur de l’emporter immédiatement au paradis, selon la croyance
populaire ? La réponse
est non ! Ce voleur agonisant qui a obtenu son salut par la
repentance
connaissait l’eschatologie et les Saintes Écritures. De ce
fait, il n’a point
sollicité le ciel mais plutôt, la grâce d’être introduit
dans le futur règne
millénaire : « Jésus,
Souviens-toi de
moi, lorsque
tu viendras dans ta gloire » (Luc 23 :42).
L’homme
riche
et le pauvre Lazare
Les Églises qui soutiennent
l’existence instantanée de
l’enfer après la mort choisissent aussi ce passage comme une
référence de choix
pour soutenir leur assertion. Mais, il faut noter que
l’affaire de l’homme
riche et du pauvre Lazare n’est qu’une parabole. C’est comme
un film que Christ
projetait dans l’esprit des hommes de son époque, afin de
leur enseigner une
leçon à travers les images. Comme par enchantement, c’est
dans cette même
parabole que vous comprendrez que l’enfer n’existe pas après
la mort. Remarquez
ceci : contrairement aux enseignements que nous avons reçus
dans nos Églises,
cette scène dont parle le Seigneur Jésus ne se passe ni au
paradis ni en enfer.
Elle a lieu plutôt dans le séjour des morts. La Bible nous
confirme qu’à sa
mort, le pauvre Lazare fut transporté auprès d’Abraham dans
le séjour des
morts. Quant à l’homme riche, il fut, lui aussi, transporté
dans le séjour des
morts. La Bible le confirme dans Luc 16 :23. Il n’y a donc
pas deux endroits
différents après la mort. C’est seulement le même séjour des
morts pour les
bons, aussi bien que pour les méchants. C’est une dimension
spirituelle, une
sorte de cave dans laquelle sont stockés les esprits de
toutes les personnes
décédées.
Dans cette parabole, La
Bible précise néanmoins qu’il y a
deux endroits distincts dans le séjour des morts : le sein
d’Abraham où se
retrouvent les rachetés,
Cette parabole du Christ
Jésus nous apprend aussi deux
vérités incontournables, à savoir : il y a de la souffrance
dans le séjour des
morts pour les damnés. Il y a du repos et de la consolation
dans le séjour des
morts pour les rachetés qui se retrouvent dans le sein
d’Abraham. Chacun
savoure d’avance ce que sera son éternité.
Lorsque vous mourez, les
prières et les messes ne peuvent
plus vous aider, car dans le séjour des morts, la situation
de chacun est
irréversible, en témoigne le grand abîme infranchissable
séparant ces deux
groupes.
Dans le jargon chrétien, le
sein d’Abraham où se trouve
le pauvre Lazare est connu sous le nom de « paradis »,
tandis que le monde des
morts (l’endroit où se trouve l’homme riche) s’appelle «
l’enfer ». Cette
appellation qui est un abus de langage crée des confusions
lorsqu’on étudie le
sujet de l’après-vie. En effet, La Bible dit que « le riche souffrait beaucoup dans le monde des
morts. Il leva les yeux
et vit de loin Abraham
et Lazare à côté
de lui » (Luc 16 :23). Le patriarche Jacob disait qu’il rejoindra son fils Joseph dans
le monde des morts
(Genèse 37 :35) ; Samuel, le saint, le prophète de Dieu
disait aussi au roi
Saul que : « Demain,
toi et tes
fils, vous serez avec moi dans le monde
des morts… » (1 Samuel 28 :19). Pourtant,
les patriarches Jacob, Joseph et Samuel le prophète ne sont
pas dans le feu
brûlant de l’enfer ! Compte tenu du fait que des saints
hommes de Dieu se
retrouvent dans le séjour des morts, alors, le monde des
morts ne peut pas
représenter l’enfer (la fournaise qui châtie les suppôts de
Satan).
Analyse de la parabole
Les différentes versions de
La Bible dont nous disposons
sont unanimes sur la situation de Lazare dans le séjour des
morts. Elles
enseignent que Lazare est consolé de ses maux et de ses
malheurs, tandis que
l’homme riche est en proie aux souffrances et à la soif dans
les flammes. Il
est passionnant de noter ici la position du bienheureux
Lazare : La Sainte
Bible dit qu’il est consolé de ses souffrances. Pourtant, la
consolation est
loin d’être une récompense. Le Larousse définit la
consolation comme
l’atténuation, le soulagement, le réconfort apporté à la
peine de quelqu’un.
Donc, la situation de Lazare ne peut en aucun cas être
considérée comme sa
récompense finale après le jugement de Dieu. Pour le moment
il est simplement
soulagé de ses souffrances, mais sa récompense interviendra
plus tard, après la
résurrection de la chair, au jugement du dernier jour. La
souffrance et la soif
dans les flammes que connaît l’homme riche sont un
avant-goût de ce que sera
aussi son éternité. N’oubliez surtout pas qu’il s’agit ici
d’une parabole.
Que dit
Jean,
le disciple que le Seigneur aimait le plus
Ne vous en
étonnez pas, car le moment vient où tous les morts qui
sont enterrés entendront
sa voix et sortiront de leurs tombeaux. Ceux qui ont fait
le bien ressusciteront
pour recevoir la vie,
mais ceux qui ont fait le mal ressusciteront pour être condamnés (Jean 5 :28-29).
Jean nous précise ici que
les morts ne viendront ni du
paradis ni du feu brûlant de l’enfer, mais qu’ils sortiront
plutôt de leurs
tombeaux. Ce message est en parfaite harmonie avec celui du
prophète (Daniel 12
:12) que nous avons cité plus haut. L’idée de réjouissance
dans le ciel après
la mort ne bénéficie pas du témoignage de l’Apôtre Jean.
Dans ces passages, les
justes reçoivent la vie comme récompense à la sortie de leur
tombeau et non un
paradis céleste.
Témoignage
de
l’Apôtre Paul
L’Apôtre Paul est une des
grandes figures de la foi
chrétienne, en faveur des non-juifs, et nous avons foi à son
enseignement. Cet
homme nous informe qu’au retour du Seigneur Jésus, tous ceux
qui sont morts en
Christ ressusciteront les premiers et nous les vivants,
serons transformés, et
ensemble, nous serons enlevés avec eux dans les airs, à la
rencontre du Christ
(1 Thessaloniens 4 :13). Ce passage biblique démontre, avec
une clarté
surprenante, que ceux qui sont morts en Christ ne sont pas
au paradis avec
Dieu. S’ils y sont déjà, alors, ils n’ont plus besoin de
ressusciter et de
remonter encore au ciel, à sa rencontre lors de sa venue.
Cela n’aurait pas de
sens. Les morts en Christ se reposent tous dans le séjour
des morts. C’est
seulement à la venue du Seigneur Jésus qu’ils
ressusciteront, pour la première
fois, et s’élèveront dans les airs, à sa rencontre. Pas
avant !
C’est en ce moment très
précis de la venue du Christ et
de l’enlèvement, que les portes du paradis s’ouvriront, pour
la première fois,
afin d’accueillir les rachetés.
À ce niveau, il
importe de préciser que ces rachetés qui monteront au ciel,
lors de la venue du
Christ Jésus, ne resteront pas éternellement dans le paradis
céleste. Ils y
demeureront seulement pour un bref séjour, de sept ans. Ils
s’y réjouiront et
seront à l’abri de la grande tribulation, également de sept
années, qui
s’abattra en ce moment sur les habitants de la terre. Après
avoir passé les
sept ans au ciel, tous les rachetés redescendront sur cette
terre avec Christ,
pour le règne millénaire. Après le règne millénaire, aucun
passage biblique
n’indique que ces rachetés remonteront au ciel. Tout laisse croire qu’ils
passeront l’éternité sur cette
terre.
L’apôtre Pierre est celui de
qui Jésus-Christ a dit : « tu es Pierre et sur
cette pierre je
bâtirai mon Église et les portes
de l’enfer ne prévaudront pas contre elle. » Cet
apôtre semble être un bon
intendant qui sait faire ses comptes. Il posa cette question
intelligente au
Seigneur :
Écoute, nous
avons tout quitté et nous t’avons suivi. Jésus-Christ lui
répondit : je vous le
déclare, c’est la vérité : si quelqu’un quitte, pour moi
et pour la bonne
nouvelle, sa maison, ou ses frères, ses sœurs, sa mère,
son père, ses enfants,
ses champs, il recevra cent fois plus dans le temps où
nous vivons maintenant :
des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants
et des champs, avec
des persécutions aussi ; et dans le temps qui viendra
ensuite, il recevra la
vie éternelle (Marc 10 : 28-30).
Dans ce passage, nous
constatons que Jésus-Christ n’avait
pas promis à ses disciples le paradis immédiat après la
mort. Mais d’abord, une
immédiate récompense, au centuple de tout ce qu’ils auraient
perdu dans
l’exercice de leur fonction pastorale, et ensuite, la vie
éternelle dans le
temps qui viendra. Ce temps qui viendra (la vraie vie selon
Matthieu 18 :8)
n’est rien d’autre que la vie sur terre après la
résurrection et le jugement
dernier. Le Seigneur Jésus était sur la terre lorsqu’il fit
ces promesses. S’il
y avait un autre endroit au ciel pour récompenser Pierre et
ses compagnons,
puisque Pierre a cherché à connaître sa récompense, c’est
àce moment
précis que le grand pédagogue l’aurait mentionné. Mais comme
vous le voyez, il
n’en fait pas cas.
Mystère ! Le
livre de l’Apocalypse nous situe l’emplacement du
paradis
Le livre de l’Apocalypse
nous enseigne qu’à l’arrivée du
Seigneur Jésus, les oints (morts et vivants) seront enlevés
au ciel pour une
courte période de sept ans. Après cela, ils redescendront
sur terre avec le
Seigneur Jésus pour le règne millénaire. Nulle part, dans La
Bible, il n’est
écrit que le Seigneur Jésus remontera au ciel après le règne
millénaire. Il
restera ici sur terre avec nous. Cette terre sera alors
transformée en paradis,
telle qu’elle était au commencement de la création, et nous
y vivrons à
perpétuité. Après le règne millénaire, Dieu le Père en
personne descendra sur
terre et habitera au milieu des hommes : «
Et je vis la ville sainte, la nouvelle
Jérusalem, qui descendait
du ciel…
j’entendis une voix forte qui venait du trône et disait :
Maintenant la demeure
de Dieu est parmi les hommes ! Il demeurera avec eux et
ils seront son peuple.
Dieu lui-même sera avec eux et il sera leur Dieu. Il
essuiera toute larme de
leurs yeux. Il n’y aura plus de mort, il n’y aura plus ni
deuil ni lamentation,
ni douleur. Les choses anciennes auront disparu »
(Apocalypse 21 : 2-4).… Le
trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville (La
Nouvelle
Jérusalem), et les serviteurs de Dieu l’adoreront. Ils
verront sa face, et son
nom sera inscrit sur leurs fronts. Il n’y aura plus de
nuit, et ils n’auront
besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de celle du
soleil, parce que le
Seigneur Dieu rependra sur eux sa lumière, et
ils régneront pour toujours (dans La Nouvelle
Jérusalem). (Apocalypse 22 :
3-5). Le paradis sera donc bel
et bien sur cette terre, et
non au ciel.
C’est dans le paradis
terrestre que Dieu avait placé Adam et Ève, c’est donc sur
terre qu’il
rétablira le paradis après l’avoir débarrassé de Satan, de
ses démons, ainsi
que tous leurs cortèges de malheurs. Doutez-vous encore de
cette possibilité ?
Confirmations
L’adoration dans le ciel
Les vingt-quatre vieillards
et les quatre êtres vivants
qui se tiennent devant le trône de Dieu chantaient un
cantique nouveau qui
disait ceci : « tu es
digne de prendre
le livre et d’en briser les sceaux.
Car tu as été mis à mort, et par ta mort, tu as racheté
pour Dieu des hommes de
toute tribu, de toute langue de tout peuple et de toute
nation. Tu as fait
d’eux un royaume de prêtres pour servir notre Dieu, et ils régneront
sur la terre »
(Apocalypse 5 : 9-10). Comme vous le constatez, il
est écrit que
les rachetés régneront sur terre et non au ciel. C’est une
information qui
émane directement du trône de Dieu. La terre était le
paradis avant la chute.
Elle le sera de nouveau.
Si vous croyez toujours que
le paradis sera au ciel,
alors, les deux passages suivants achèveront de vous
dissuader, du fait de leur
clarté indiscutable :
– Les cieux sont les cieux de l’Éternel,
mais il a donné la terre aux êtres humains (Psaumes 115 :
16. La Bible
Thompson).
– Heureux les pauvres en esprit, car le
royaume des cieux est à eux ! Heureux ceux qui sont doux,
car ils hériteront
la terre (Matthieu 5 :3
et 4. Ibidem).
Que déclare le Maître de
l’Univers sur le sort des
rachetés ? Quel sera leur héritage ? La terre ou un paradis
céleste ? Lors de
son passage sur terre, le Christ disait à la foule : « le royaume de Dieu est au milieu de vous » (Luc
17 :21). Ce qui
indique que le royaume de Dieu, avec Jésus-Christ comme roi,
a déjà commencé à
s’établir sur cette terre. Il sera effectif lors du règne
millénaire.
Dans la prière enseignée à
ses disciples, Jésus-Christ
disait : Notre Père
qui est dans
les cieux, que la sainteté de ton nom
soit reconnue ; que
ton Règne vienne
; que ta volonté soit faite sur la terre comme elle l’est
dans le ciel
(Matthieu 6 :9-10). Dans La Bible
originale, le mot « règne » se traduit aussi par « royaume
». De quel royaume
est-il question ? Où est-ce que ce royaume est-il appelé à
se manifester ?
Au ciel ? Bien sûr que non,
car Dieu règne déjà au ciel !
Nous disons quotidiennement cette prière, et appelons de
tous nos vœux,
l’établissement du royaume de Dieu sur terre.
Les prophéties
messianiques d’Ésaïe et de l’ange Gabriel
Dans ces prophéties, il est
encore question d’un règne
éternel sur terre. D’abord, nous entrevoyons le trône de
Dieu au ciel, ensuite,
celui du Messie qui doit régner éternellement sur le trône
de David sur terre :
« Car un enfant nous
est né, un fils
nous est donné. Dieu lui a
confié l’autorité. On lui donne ces titres : Conseiller
merveilleux, Dieu fort,
Père pour toujours, Prince de la paix. Il doit étendre son
autorité et assurer
une paix sans fin. Il
occupera le siège
royal de David
et régnera sur son
empire, pour l’affermir et le maintenir en
établissant le droit
et l’ordre de Dieu, dès à
présent et pour toujours… (Ésaïe 9 :5-6). Sept cents ans plus tard, cette prophétie se confirmait
et s’accomplissait. «
L’ange lui dit alors : N’aie pas peur, Marie, car tu as la faveur
de Dieu. Bientôt tu
seras enceinte, puis tu mettras au monde un fils que tu
nommeras Jésus. Il sera
grand et on l’appellera le Fils du Dieu très-haut. Le
Seigneur Dieu fera de lui
un roi, comme le fut David son ancêtre, et il régnera pour
toujours sur le
peuple d’Israël, son règne n’aura point de fin » (Luc 1
:30-33).
L’Apocalypse de saint
Jean précise la date des
récompenses
Selon la
tradition, le livre de l’Apocalypse fut rédigé aux environs
des années
96 de notre
ère. À cette époque, les anciens, les patriarches, les
prophètes, les rois, les
premiers apôtres, etc., étaient tous morts. À juste titre,
l’on peut dire
qu’ils ont déjà reçu leurs récompenses et qu’ils ont été
admis au ciel. Un tel
raisonnement est conforme à l’enseignement classique de nos
églises qui dit que
chaque personne est jugée et récompensée une minute après sa
mort. Pourtant, le
livre de l’Apocalypse démontre que cet enseignement
classique est faux car il
contredit La Bible. Vous conviendrez avec moi que le livre
de l’Apocalypse
parle d’évènements qui surviendront à la fin des temps. Ce
livre nous précise
la date de récompense de tout un chacun : «
les vingt-quatre anciens qui se tiennent devant le trône
de Dieu se
prosternèrent et tous disent : Les
nations étaient remplies de fureur, mais le
moment est arrivé où
ta colère va se
manifester et où
les morts vont être
jugés ; le moment
est arrivé où tu
vas accorder la récompense à tes
serviteurs les prophètes et à tous ceux qui
t’appartiennent et te
respectent, qu’ils soient grands ou petits ; le moment est
arrivé où tu vas
détruire ceux qui détruisent la terre ! » (Apocalypse 11 :18).
Suivant
cet enseignement du livre de
l’Apocalypse, quand est-ce que les morts seront-ils jugés ?
Surement après la
résurrection car l’expression « le moment
est arrivé où
les morts vont être
jugés » évoque l’idée d’un jugement collectif qui se distingue de ce qui peut arriver à chacun
dans sa tombe. Dans ce
passage biblique, la date des récompenses (paradis ou feu)
est très précise :
C’est lorsque viendra le moment apocalyptique que les morts
seront jugés et
après quoi, la récompense sera accordée aux serviteurs de
Dieu (aux prophètes
et à tous ceux qui lui appartiennent, qui le respectent,
petits et grands).
Confronté à ces nombreuses évidences bibliques, on
s’aperçoit que
l’enseignement traditionnel classique est erroné. Il nous a
permis certes, de
persévérer dans la foi mais de nos jours, il doit être
abandonné.
L’impatience
des Saints Martyrs
Les martyrs sont ceux qui
ont été mis à mort à cause de
La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Il s’agit des premiers
chrétiens qui furent
massacrés par les empereurs de Rome dans les amphithéâtres
et le Colisée pour
amuser leurs peuples. C’est également ceux qui furent
assassinés par les papes
lors de l’Inquisition, etc. C’est pendant la tribulation que
Dieu vengera leur
sang versé sur les habitants de la terre. Cette vengeance se
fera au moyen des
sept coupes de la colère de Dieu et des grands fléaux qui
s’abattront sur terre
(Apocalypse 16). Ces âmes saintes, elles aussi, n’ont pas
encore été
récompensées et ne se promènent pas dans les rues du
paradis. Elles sont
cloitrées quelque part et attendent avec impatience le
dénouement : « Quand
l’agneau brisa le cinquième sceau,
je vis sous l’autel
les âmes de ceux
qui avaient été exécutés pour leur fidélité à la parole de
Dieu et le
témoignage qu’ils avaient rendu. Ils criaient avec force :
“Maitre saint et
véritable, jusqu’à quand tarderas-tu à juger les habitants
de la terre pour
leur demander des comptes au sujet de notre mort ?” On
donna à chacun d’eux une
robe blanche, et on leur demanda de patienter encore un
peu de temps, jusqu’à
ce que soit complété le nombre de leurs frères et
compagnons de service qui
devraient être mis à mort comme eux-mêmes (Apocalypse 6
:9-11). »
Pour quelles
raisons l’Apocalypse montre-t-elle ces oints sous l’autel de
Dieu ?
À
l’instar
de tous les rachetés, ils ont
reçu comme nouveau titre « sacrificateurs
de Dieu qui
régneront sur terre » (Apocalypse 5 : 9-10).
Ayant offert le
sacrifice ultime, ils
constituent les
élites au sein des rachetés. L’autel étant l’endroit où l’on
offre des
sacrifices à Dieu, ces âmes y sont car elles s’identifient
aux fonctions de
l’autel.
Ainsi que nous l’avons
souligné à maintes reprises, la
récompense à la résurrection, c’est la vie. Mais qu’en
est-il au sujet du feu
brûlant de l’enfer ? Quel enseignement la Bible donne-t-elle
?